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jeudi, mai 21 2009

Maladies les plus fréquentes chez le canari

Anémie

Symptômes : L'oiseau paraît maigre, son bec et ses pattes sont décolorés, il est extrêmement apathique.

Causes : Un régime alimentaire mal équilibré peut entraîner une carence en globules rouges dans le sang.

Prévention : Alimentation saine et variée.

Traitement : Il faut donner au sujet malade beaucoup de légumes frais, une bonne pâtée avec des vitamines et une forte dose de vitamine B dans l'eau de boisson.



Coccidiose

Symptômes : Diarrhée sanguinolente, perte de poids importante, bave filante s'écoulant du bec, mortalité au bout d'environ quatre jours.

Causes : Ingestion d'aliments ou d'eau contaminée par la salive d'animaux infectés.

Prévention : Nettoyage et désinfection régulières de la cage et des accessoires.

Traitement : Isolement, désinfection et visite chez le vétérinaire.



Collibacilose

Symptômes : Somnolence, in appétence, diarrhée verdâtre et dyspnée. Mort dans 50% des cas, contagieuse pour l'humain.

Causes : Ingestion d'aliments ou de liquides contaminés.

Prévention : Hygiène scrupuleuse des accessoires et de la cage.

Traitement : Administration d'1 ou 2 milligrammes de Streptomycine, 2 ou 3 fois par jour.



Constipation

Symptômes : Difficultés d'évacuation, cloaque rougi et ventre gonflé. L'oiseau donne avec sa queue de petits coups saccadés vers le bas pour évacuer des selles peu abondantes et visqueuses.

Causes : Alimentation trop sèche et astringente ou brusques changements de température.

Prévention : Alimentation saine et variée, riche en légumes et en fruits, précaution pour éviter les écarts de température.

Traitement : Changement de nourriture et administration d'un médicament pour réguler le transit intestinal . On peut aussi ajouter de l'huile de foie de morue lyophilisée dans la pâtée, légumes et fruits à volonté.



Conjonctivite et blépharite

Symptômes : L'oeil est fermé, chassieux, irrité.

Causes : C'est une inflammation due à des causes physiques, chimiques, ou à des germes.

Prévention : Vie et milieu sain.

Traitement : Il est conseillé d'administrer un antibiotique à large spectre et de mettre dans les yeux un collyre ou un antibiotique comme la tétracycline.



Croissance anormale du bec

Symptômes : La partie supérieure du bec croît de manière anormale.

Causes : Absence d'os de seiche (sepia) et autres erreurs diététiques.

Prévention : Toujours fournir un os de sepia et une alimentation aussi riche et variée que possible.

Traitement : Couper l'excroissance cornée du bec avec des ciseaux aux bonnes dimensions et donner un os de sepia entier ou pulvérisé dans la pâtée.



Enrouement

Symptômes : L'oiseau tousse et éternue de temps en temps tout en étant parfois en bonne santé.

Causes : Refroidissement, variations climatiques où stress nerveux.

Prévention : Vie et alimentation saine.

Traitement : Installation de la cage (ou de l'oiseau) dans un lieu sain et à température constante. Administration d'une infusion au thym ou à la camomille au miel.



Fracture d'une patte

Symptômes : L'oiseau ne pose plus sa patte sur le perchoir.

Causes : Cage ou volière dont les barreaux ou grillage sont cassés ou tout bêtement du à un accident.

Prévention : Contrôle périodique et régulier de l'habitat.

Traitement : Il faut immobiliser la patte entre deux cure-dents que l'on maintient avec un pansement troué; ou faire une attèle avec un bout de paille comme on se sert pour boire le soda, fendue en deux. Au bout de trois semaines, retirer le pansement, la patte devrait être guérie.



Inflammation intestinale ou Entérite

Symptômes : Apathie, somnolence, diarhée, soif inextinguible, manque d'appétit, dépérissement, mortalité.

Causes : Nourriture inadaptée, infections, parasites.

Prévention : Ne donnez pas d'aliments avariés ou flétris.

Traitement : Administration d'antibiotiques après examen des selles (fientes).



Inflammation du cloaque

Symptômes : Maladie plus diffuse chez les femelles que chez les mâles. L'abdomen gonfle et le cloaque est rouge. L'oiseau a aussi des difficultés à évacuer ses fientes qui restent collées aux plumes sous la queue.

Causes : Problèmes d'alimentation ou d'adaptation pour les femelles, problèmes dus à la ponte des œufs.

Prévention : Vie et alimentation saine.

Traitement : Nettoyage de la zone autour du cloaque, administration d'une pommade d'oxyde de zinc et alimentation saine et variée.



Mue anormale

Symptômes : Chute des pennes et des plumes en dehors de l'été.

Causes : Erreurs alimentaires, hygiène insuffisante.

Prévention : Aliments frais et variés, hygiène des locaux.

Traitement : Eau additionnée d'un complexe vitaminé.



Parasites externes, acariens gris ou rouges, poux

Symptômes : Nervosité de l'oiseau, démangeaisons, perte des plumes.

Causes : Nettoyage insuffisant de la cage et des accessoires.

Prévention : Hygiène méticuleuse du local, des cages, des accessoires et notamment des perchoirs.

Traitement : Aspersions régulières de produits antiparasitaires adaptés.



Pneumonie

Symptômes : Malaise généralisé, difficultés respiratoires, écoulement de mucus des narines, respiration bec ouvert.

Causes : Courants d'air.

Prévention : Emplacement correct de la cage.

Traitement : Beaucoup de chaleur, antibiotiques et vitamines.



Salmonellose

Symptômes : Diarrhée abondante et malaise généralisé, mort, risques de contagion pour l'humain.

Causes : Ingestion d'aliments et d'eau contaminés, contact avec des animaux porteurs sains : rats, pigeons, mouches...

Prévention : Propreté méticuleuse et accès interdit aux animaux indésirables.

Traitement : Après analyse des fientes, administrer un antibiotique à large spectre, propreté, chaleur, repos.



Stomatite et glossite

Symptômes : Inflammation de l'intérieur du bec et de la langue qui obligent souvent l'oiseau à respirer le bec ouvert. Difficultés à s'alimenter, sécrétions purulentes au niveau des narines, surtout dans les cas compliqués de pharyngite.

Causes : Alimentation trop dures ou empoisonnés (par exemple par des insecticides), infections virales, bactériennes ou mycosiques.

Prévention : Hygiène générale et aliments sains.

Traitements : Administration d'aliments mous avec apport en vitamine A et antibiotique à large spectre.



Vers intestinaux : Cestoïdes, Ascaris, Capillaires

Symptômes : Fatigue, somnolence, amaigrissement, petits fragments blancs dans les fientes, mort par occlusion intestinale.

Causes : Manque d'hygiène.

Prévention : Propreté méticuleuse des récipients et de l'habitat.

Traitement : Administration d'un vermifuge.



Diphtérie ou Diphtérie-Variole

Symptômes : Pennes ternes et ébouriffées, forte diarrhée, difficultés respiratoires, de la salive sortant de son bec, mortalité.

Causes : Contact avec des aliments ou animaux infestés, maladie très contagieuse...

Prévention : Propreté et désinfection scrupuleuse.

Traitement : Isolement complet, appeler le vétérinaire.



Acariose des pattes

Symptômes : Croûtes rugueuses et grisâtres sur les pattes, déformation des pattes, mort...

Causes : Propreté insuffisante du sol de la cage

Prévention : Nettoyage et désinfection de la cage.

Traitement : Application d'une pommade acaricide, administration d'un complexe vitaminé.



Acariose du plumage

Symptômes : L'oiseau est nerveux, il se gratte continuellement : son plumage est opaque et présente une poudre blanche semblable à des pellicules.

Causes : Parasites externes comme l'acarien rouge, l'acarien gris et le pou qui nichent dans les interstices de la cage et des accessoires sales.

Prévention : Propreté et hygiène générale.

Traitement : Désinfection de la cage, des accessoires et des oiseaux, avec un produit antiparasitaire approprié que l'on trouve en animalerie, en oisellerie ou en pharmacie.



Lumps (Kyste folliculaire)

Symptômes : Kyste sous-cutané au niveau du dos et des ailes, maladie touchant surtout les races anglaises (pas toujours !!!).

Causes : Hérédité, croisements répétés entre sujets schimmel.

Prévention : Apparier intensif X schimmel ou inversement.

Traitement : Badigeonner de teinture d'iode en cas de petits kystes, sinon il faut les énucléer en s'adressant à un spécialiste.



Mycose ou Proventriculite

Symptômes : Dépérissement rapide et atrophie importante des muscles pectoraux.

Causes : Aliments avariés ou sales.

Prévention : Traitement à l'Amphotéricine B, pour les reproducteurs.

Traitement : Sirop Fungitec pendant 12 jours. Pendant les 5 premiers jours, associer avec 3 grammes de NF180 suivant le dosage conseillé par le vétérinaire. Administrer un complexe vitaminé.



Vésicules d'air

Symptômes : C'est une maladie qui touche surtout les oisillons et qui provoquent des bulles d'air sous-cutanées.

Causes : Mauvaise alimentation et hygiène.

Prévention : Milieu et alimentation saine.

Traitement : Résoudre les problèmes liés à l'alimentation et au milieu. Percer les bulles à l'aide d'une aiguille aseptisée (alcool) pour faire sortir l'air et passer une pommade à base de pénicilline.



Le sujet malade

Le sujet malade présente certains comportements caractéristiques anormaux, en voici quelques-uns.

Une observation de l'amateur aura tôt fait d'apercevoir que l'oiseau est malade.

  • Peu de vivacité et plumage ébouriffé.
  • In appétence ou faim continue.
  • Soif continuelle.
  • Plumage opaque, ternes et ailes pendantes.
  • Respiration bruyante à bec ouvert.
  • Yeux chassieux et fermés.
  • Pattes écaillées et rougies .
  • Maigreur et mue irrégulière.
  • Mouvements saccadés de la queue et difficulté de déféquer (évacuation des fientes).
  • Selles diarrhétiques qui salissent la queue.
  • Difficultés à voler.
  • Ventre gonflé et rougi.
  • Écoulement de mucus aux narines.
  • Se met en boule.

Le sujet sain

On reconnaît un sujet sain aux signes suivants :

  • Plumage qui adhèrent bien au corps, brillant (sauf durant la mue où il sera opaque).
  • Vivacité et régularité des mouvements.
  • Appétit normal.
  • Yeux attentifs et tête toujours en mouvement.
  • Pattes propres et exemptes de croûtes.
  • Évacuation normale (fientes).
  • Respiration à bec fermé et silencieuse.
  • Poitrine bien charnue, on constate que l'oiseau est "bien en chair".

Article rédigé par Léon

jeudi, février 22 2007

Rassembler des informations pour poser un diagnostic sur l’état de santé d’un canari

D’une manière générale, on s’inquiète toujours pour la santé de nos animaux familiers et on aimerait souvent avoir quelqu’un à qui demander. Mais, contrairement aux chiens et aux chats, les pathologies des oiseaux et les canaris en particulier sont difficiles à cerner. Les oiseaux possèdent une morphologie particulière et des organes qui leur sont spécifiques, il est donc difficile de savoir quand ils ont besoin d’aide.

Il y a une idée reçue à laquelle il faut tordre le coup tout de suite : UN MEDICAMENT POUR LES HUMAINS N’EST PAS BON POUR LES CANARIS. N’oubliez jamais que un humain adulte fait 60kg en moyenne et un canari 20g, donc les produits que nous utilisons pour nous soigner sont beaucoup trop fort pour nos oiseaux. Pour donner un exemple très simple, donner de l’aspirine à un canari est le condamner à une mort certaine car l’aspirine en liquéfiant le sang, ne permettant plus au sang de l’animal de coaguler et il mourra d’une hémorragie. J’ai choisi cet exemple volontairement extrême pour montrer l’inadéquation des médicaments humains aux pathologies des canaries.

Une autre idée reçue veut qu’un médicament (et souvent un antibiotique) soigne toutes les maladies. Cela est bien sur totalement faux. Dans la majorité des cas, les pathologies sont liés à la nourriture (nourriture trop riche, pas assez variée, verdure périmée…) ou à des petits disfonctionnements que l’on peut résoudre simplement par un rythme de vie plus régulier et une nourriture adaptée.

La première étape lorsqu’on suspecte une maladie est d’isoler l’oiseau, de le mettre au chaud (25°C environ) et de lui mettre de l’eau et des graines propres.

Ensuite, que l’on veuille soigner soi même son oiseau ou faire appel à un spécialiste (éleveur, vétérinaire…), il va falloir rassembler un certain nombre d’information afin de poser un diagnostic.

Voici donc une manière simple de trouver ses informations.

Pour cela, on va rassembler des informations de deux ordres : environnementales et comportementales.

Les informations environnementales

Il s’agit de toutes les informations concernant le milieu dans lequel vit votre canari. Même si cela semble un peu étrange au premier abord, nous verrons que l’environnement et la façon de vivre du canari va considérablement influencer les pathologies dont il peut souffrir.

Premièrement, nous nous intéresserons à la période de l’année. En effet, les canaris, comme les autres oiseaux, suivent le rythme des saisons et leur rythme biologique varie en particulier entre les mois de février et septembre. On peut distinguer trois grandes périodes dans le cycle du canari : la période de repos, la reproduction et la mue. Chacune des périodes que nous venons d’énoncer peut engendrer des problèmes de santé spécifiques chez le canari : rhume ou refroidissement en période de repos, mal de ponte en période de reproduction ou bien encore kyste folliculaire en période de mue. Il est donc important de se poser cette question pour éliminer toutes les affections qui ne peuvent pas être la cause du trouble.

La période de repos va commencer à la fin de la mue et s’arrêter au moment de la préparation à la reproduction. Cette période se situe pendant l’hiver (entre septembre et février) et est le moment pendant lequel le canari subit le moins de changement. Votre canari est donc au mieux de sa forme.

La période de reproduction est le moment où les couples se forment, le nid va se construire et les œufs vont être pondues. Cette période dure environ cinq mois (du 19 mars – jour officiel du début de la reproduction- jusqu’au 15 juillet). Les males vont se mettre à chanter pour attirer les femelles. Cette période est difficile pour les femelles car la ponte des œufs et leur couvaison est un exercice qui demande beaucoup d’énergie.

La mue est la période durant laquelle les canaris vont complètement changer de plumage. L’arrivée de la période de mue marque la fin définitive de la période de reproduction : les males vont s’arrêter de chanter et les femelles n’auront plus envie de nicher. Elle se déroule de fin juillet à fin août. Il s’agit d’une période très éprouvante pour males et femelles car le renouvellement du plumage nécessite énormément d’énergie, les plumes représentant tout de même 10% du poids total de l’oiseau.

La question suivante concernera l’habitat de votre canari. En effet, un canari vivant dans une petite cage dans une maison chauffée toute l’année aura un cycle biologique différent et des besoins nutritifs moindres qu’un canari vivant dans une grande volière extérieure. On ne rencontrera pas non plus les mêmes pathologies chez les uns et les autres. Le canari « d’intérieur » aura plus souvent tendance à faire des problèmes de foie (congestion du foie, hépatite…) que son congénère de volière car il fait peu d’exercice et est souvent trop nourri. A l’inverse, le canari de volière sera plus sujet aux agressions extérieures (rhumes, coup de froid, piqûres d’insectes…).

La dernière question concernera son hygiène et son milieu. De nombreux parasites aiment se glisser au sein de nos volières et de nos cages pour profiter du sang des canaris innocents. Pour éviter cela, il faut une hygiène rigoureuse de la cage et matériaux en contact avec les oiseaux. Cela signifie qu’il faut nettoyer la cage et les matériaux (barreaux , mangeoires, abreuvoirs) régulièrement et désinfecter les matériaux de temps en temps. Evitez aussi de laisser traîner la verdure dans le fond de cage car de la verdure flétrie pourrait intoxiquer vos oiseaux et attirer de la vermine.

Les informations comportementales

Les informations comportementales sont les informations qui portent directement sur l’oiseau lui même.

Tout d’abord, le changement. Si votre canari change de comportement, on peut supposer qu’il y a un problème. Par exemple, il volait dans sa cage et maintenant il reste prostré dans le fond de sa cage. Un changement de comportement montre donc un problème mais n’en donne pas la gravité pour autant. Voir un changement de comportement chez un canari suppose avant tout qu’on le connaisse et qu’on l’observe. Il est essentiel, pour connaître les oiseaux et en particulier son canari, de l’observer tous les jours. Il faut le regarder évoluer dans sa cage, dans son environnement et le voir manger. Trop de gens pensent voir des comportements anormaux parce qu’ils n’ont jamais pris le temps de regarder attentivement leurs oiseaux.

Ensuite, on étudiera les fientes de l’oiseau. Il ne s’agira pas d’analyser les fientes à proprement parler (il y a des laboratoires pour cela) mais de savoir si votre canari a un problème digestif ou non. La fiente de canari se compose de deux parties : une partie blanchâtre/transparente liquide et une partie solide et plutôt verte. Les diarrhées et les constipations sont courantes chez les canaris. La diarrhée est liée à un dérèglement de la flore intestinale et la constipation à un manque de fibres végétales. Pour lutter contre la diarrhée, on peut donner des ferments lactiques et à titre préventif, du vinaigre de cidre dans l’eau de l’abreuvoir une fois par mois. Pour la constipation, l’administration (en petite quantité) de verdure deux fois par semaine est suffisante.

Pour l’étape suivante, il faudra se saisir de l’oiseau et regarder son aspect général. Attraper un oiseau n’est pas une chose facile, cela demande de l’expérience et de la rapidité. Avant de chercher à attraper un oiseau, pensez toujours à vous laver les mains. Le tabac et certains autres agents (javel, lessive…) sont toxiques pour les canaris, par conséquent, il est nécessaire de se laver les mains avant de les toucher ou de s’occuper d’eux. Si votre canari vit dans une cage, si cette dernière possède une grille de séparation, pensez à la mettre avant, cela réduira vos efforts. Pensez également a fermer les portes et fenêtres de la pièce où se trouve la cage, cela évitera, si ce dernier s’enfuit, qu’il ne s’échappe. Une fois que vous tenez en main l’oiseau, tenez le de façon à pouvoir regarder son ventre. Commencez par regarder si des fientes sont collées aux plumes de la queue (retirez les si c’est le cas) puis soufflez sur les plumes du ventre de manière à découvrir l’abdomen de l‘oiseau. Si le ventre est de la même couleur que la carnation naturelle de la chair de l’oiseau, son foie est en bonne santé. Si vous voyez des taches violettes ou/et rougeâtres, il s’agira probablement d’un engorgement du foie.

Regardez aussi si l’os du bréchet (c’est l’os qui protège la cage thoracique de l’oiseau – os vertical, légèrement au dessus du ventre) est apparent. Si cet os est proéminent, l’oiseau manque de graisse et un complément de son alimentation par des graines riches en lipides peut être conseiller. Une fois ces vérifications faites, vous pouvez relâcher l’oiseau dans sa cage en prenant soin de le mettre sur le ventre et en faisant attention que ces pattes ne s’accrochent pas dans ses ailes. Evitez de faire cette opération de nuit (c’est à dire quand le canari est endormi) car les canaris sont cardiaques et ils pourraient mourir de peur en passant ainsi du repos complet au stress complet.

Analyse des informations et pose d’un diagnostic

A partir de toutes ces informations, nous pouvons en les comparant et les listant déterminer le ou les problèmes dont souffrent notre canari. Lors de l'analyse, on doit rester honnête et ne pas créer des symptômes à l'oiseau pour qu'il corresponde à une maladie. On ne doit pas non plus soit minimiser ou dramatiser les symptômes. Notons aussi que, comme chez les humains, les canaris peuvent être atteints de multi-pathologies (plusieurs maladies en même temps). Dans ce cas, le recours à un spécialiste est nécessaire.

Article rédigé par Florianne

dimanche, février 11 2007

Test de la queue, mâle ou femelle ?

Quand vous tenez l'oiseau en main et qu'il lève la queue en principe c'est une femelle et quand il abaisse la queue, c'est un mâle.

Ici pour votre facilité voici deux photos ou l'on voit bien la différence, mais ce n'est pas toujours aussi bien marqué.

Mâle

Femelle

Attention, cette façon de faire n'est pas certaine à 100%, mais c'est une méthode supplémentaire pour sexer vos oiseaux.

vendredi, février 9 2007

La biologie des Pinsons des Arbres

Nom latin : Fringilla coelebs

Aspect général

D’une taille d’environ 15 cm pour un poids compris entre 22 et 29g, le mâle, en phénotype sauvage, est particulièrement coloré au printemps et en été, avec le dessus de la tête et le cou ardoisé, le dos brun roux, la poitrine et les joues rouge brique, le ventre blanchâtre et la queue bleu noir et fourchue. Durant la période de reproduction, son bec puissant prend une couleur bleue. Plus terne, la femelle a un plumage brun jaunâtre, avec le dessous un peu plus clair, pouvant être confondu de loin par un moineau. Néanmoins, la caractéristique de cet oiseau est qu’il aborde, aussi bien le mâle que la femelle, des rectrices externes blanches au niveau de la queue, plus particulièrement visible en vol. De plus, il possède une double barre alaire blanche. Il est également reconnu comme un oiseau d’une ardeur naturelle et fière.

En captivité, le pinson des arbres se retrouve sous diverses mutations :

  • Brun (facteur lié au sexe et récessif)
  • Agate (facteur lié au sexe et récessif)
  • Opale (facteur récessif autosomal et récessif)

S’ajoutent les autres mutations non reconnues pour les concours: Isabelle (combinaison de deux mutations : agate et brune) et Pastel (facteur lié au sexe et récessif)

Généralement, les pinsons des arbres sont bagués en 2,9 mm.

Pinson des Arbres mâle, en phénotype sauvage

Pinson du Nord mâle, en phénotype sauvage

Habitat

Le pinson des arbres est très répandu dans toute l’Europe (sauf l’extrême Nord). Il se plaît dans tous les milieux, aussi bien dans les bois, forêt, bord de route, parcs, jardins, vergers, etc…

Le pinson est un migrateur partiel. Vers la fin septembre, il vagabonde en bandes, parfois impressionnantes, de même sexe (d’où le nom latin de coelebs, signifiant célibataire), en compagnie d’autres oiseaux venus du Nord (notamment son cousin le pinson du Nord, Fringilla montifringilla). Les femelles descendent plus au Sud, allant jusqu’en Espagne.

Nidification

Dans la nature, le pinson aime bâtir son nid dans un arbre, situé sur une branche latérale ou une enfourchure, le site étant choisi par le mâle. En captivité, il va nicher dans des fagots de végétations situés dans la volière, l’élevage en batterie étant plus difficile. Le nid, construit artistiquement par la femelle, est garni de fibre de coco, de charpie, de plumes, de mousse, d’herbes sèches, de poils, etc… La femelle fait environ 1300 voyages pour réaliser ce véritable petit chef-d’œuvre, tout en étant accompagné par le chant du mâle.

Deux, exceptionnellement trois couvées, sont réalisées chaque année, d’avril jusqu’en août. La femelle pond quatre ou cinq œufs tachés de brun rouge sur un fond verdâtre ou brun lilas maculé de violacé, de dimensions moyennes de 19*14,5 mm, couvé durant 12 à 14 jours par la femelle parfois relayée par le mâle. L’élevage des petits est assuré par les deux parents, qui les nourrit principalement d’insectes. Cependant, une pâtée insectivore peut être donnée, à défaut de nourriture vivante. Les jeunes quittent le nid vers quinze jours et sont sevrés vers trente cinq jours.

Nourriture

Le pinson des arbres est essentiellement granivore. Dans la nature, il se nourrit de diverses graines de différents arbres, de plantes herbacées ou de graminées et de baies, trouvé sur le sol ou dans les arbres, même s'il préfère manger surtout des graines tombées à terre (faînes, céréales, mouron, etc…). En période de reproduction, les insectes complètent son menu.

En captivité, un mélange canari complété de graines de tournesol lui convient, sans oublier de la pâtée d’élevage pour canari et éventuellement une pâtée insectivore. Il apprécie également les fruits et légumes, tel que les pommes, choux, salade, pissenlit, chardon, etc… Durant la période de reproduction, il est conseillé de lui fournir de la nourriture vivante (mais pas en trop grande quantité, car il peut avoir alors comme conséquence des troubles intestinaux), afin de mieux réussir l’élevage de ce charmant oiseau.

Remarque

Le pinson des arbres est très peu élevé en captivité en France. Du côté de la Belgique, plus précisément en Flandre, ce dernier est reconnu par les scientifiques comme domestiqué. En effet, le taux de réussite et surtout le nombre d’éleveurs de cet oiseau est beaucoup plus important qu’en France ou encore qu’en Wallonie.

Législation pour la France

Les pinsons des arbres en mutation sont reconnus comme espèce domestique (arrêté du 10 août 2004). Par contre, en phénotype sauvage, le Certificat de Capacité est nécessaire. Renseignez-vous auprès de votre DDSV pour plus de renseignements.

Sources et liens intéressants

  • « Les oiseaux de France », de Jean-Claude CHANTELAT, édition Solar. (479 pages)
  • « Oiseaux des pays d’Europe », de Jiri FELIX, édition Gründ. (320 pages)

Article rédigé par Grégory JONAS, remerciement à freddo pour ses magnifiques photos !

lundi, janvier 8 2007

Habitat du canari, la cage

Un canari peut être accueilli dans plusieurs types de structures : une cage, une petite volière, une volière extérieure… Pour chaque structure, certaines règles sont à respecter pour faire en sorte que le ou les canari(s) se sentent au mieux dans leur environnement.

La Cage et les Accessoires

Avant même de parler de l’objet, il convient de faire un petit point sur l’emplacement à prévoir. Deux éléments sont à prendre en compte : le canari est un animal sensible au courant d’air et aussi au changement de luminosité et d’autre part la cage va générer des saletés (éclaboussures d’eau, de sable ou de graines). On doit donc trouver l’emplacement idéal avant d’acheter l’animal et la cage.

  • Le canari doit être placé dans une pièce ensoleillée mais trop près de la fenêtre pour ne pas avoir trop froid l’hiver et mourir de chaud l’été.
  • Il faut aussi que l’endroit où va être posé la cage soit aisé à nettoyer et ne craigne pas les éclaboussures d’eau (penser à bien protéger les tables en bois vernis par exemple).
  • Certaines pièces sont à éviter comme les salles de bain ou les cuisines parce que l’humidité et les vapeurs (la cuisson par exemple) peuvent être toxiques pour les canaris.
  • Si la pièce où est installé l’oiseau est éclairé le soir après le coucher du soleil pendant plusieurs heures (comme le salon par exemple), il faut penser à couvrir la cage de l’oiseau de manière à ce qu’il puisse dormir une fois le soleil coucher. La plupart des oiseaux et le canari en particulier sont sensibles à la durée de la luminosité : de trop longue période de luminosité pendant toute l’année va avoir tendance à fatiguer l’organisme.

La Cage

La cage est la maison de votre canari. Il doit donc y être à l’abri des dangers et y trouver l’espace ainsi que tout ce dont il aura besoin pour vivre. Une cage n’est donc pas nécessairement un bel objet mais avant tout un lieu de villégiature pour canari.

La première chose importante pour le choix de la cage est qu’elle doit être rectangulaire et surtout plus longue que large. Le canari est un oiseau qui aime voler et vole dans le sens de la longueur uniquement. Il ne sait pas voler dans le sens de la hauteur comme les perruches par exemple. Maintenant, il faut choisir la taille adaptée au nombre d’individu : si l’on ne possède qu’un seul canari une cage de 60 cm de long, 40 cm de large, 50 cm de hauteur et pour un couple (surtout si on envisage de les faire reproduire) une cage de 90 cm de long, 40 cm de large, 50 cm de hauteur est bien adapté.

La deuxième chose importante dans le choix de la cage est de la choisir avec des barreaux verticaux et non horizontaux. L’explication est simple : comme le canari vole en longueur si les barreaux sont horizontaux, ils courent le risque de se coincer les pattes entre les barreaux. Par ailleurs, les canaris, contrairement aux oiseaux à bec crochus, n’aiment pas grimper le long des barreaux de leur cage. C’est donc pour cela qu’il faut préférer une cage à barreaux verticaux.

Le dernier élément à prendre en compte est le fond de la cage. En effet, la cage devra être nettoyer souvent et donc vous allez être amené à souvent retirer le fond pour le nettoyer. Par conséquent, il vaut mieux choisir quelque chose qui soit pratique et facile à enlever. De plus, il vous faudra aussi tenir compte des salissures que la cage des oiseaux peut entraîner. Plus le fond est profond moins les salissures sortiront de la cage. On peut aussi choisir de mettre des protections autour de la cage pour éviter les projections de graines et de sable.

Les Perchoirs

Les perchoirs sont les éléments où l’oiseau va se poser en dehors du fond de cage. Il ne va d’ailleurs pas faire que s’y poser, il va aussi s’en servir pour faire sa toilette et décoller plus facilement pour voler. Il est donc essentiel que les perchoirs soient adaptés et nettoyés régulièrement. Leur nombre sera en fonction de la taille de la cage et on cherchera à en limiter le nombre pour conserver un maximum d’espace de vol pour l’oiseau. Pour une cage de 60x40x50, deux perchoirs mis dans le sens de la largeur sont suffisants.

En bois ou en plastique, creux ou non, le diamètre des perchoirs doit se situer entre 1,5 et 2 centimètre, la barre étant nécessairement ronde.

Le perchoir ne doit pas être placer trop près des parois de la cage pour éviter que l’oiseau ne s’abîme le plumage et en particulier la queue en frottant sur les barreaux.

Les perchoirs doivent être nettoyé souvent et, pour les perchoirs creux, il faut bien penser à nettoyer l’intérieur pour éviter la prolifération de parasites. Une petite astuce consiste à mettre un peu de produit anti pou dans les perchoirs creux pour ainsi s’assurer qu’aucun pou ne viendra nicher là.

SURTOUT : ne jamais installer d’étui sablé sur les perchoirs ! Ces ustensiles, vendus en animalerie, permettent soi disant une « usure naturelle et indispensable des griffes et du bec des oiseaux ». C’est totalement faux pour les canaris! Tout d’abord, par l’emplacement même de la patte de l’oiseau sur le perchoir, ces étuis ne sont pas en contact avec les griffes mais avec les pattes principalement. Par ailleurs, ils sont source d’accidents fréquents et de certains problèmes : les grains de sables peuvent rester coincés entre les écailles des pattes et créer des infections, la partie sablée offre une usure anormale des écailles des pattes causant des plaies et des coupures plus ou moins importantes et enfin, pour les oiseaux qui ont pris l’habitude de se frotter la tête sur les perchoirs pour leur toilette, ils peuvent être victimes d’œdèmes aux yeux ainsi que des plaques d’eczéma localisées au lieu du frottement.

Les Abreuvoirs

Il existe plusieurs types d’abreuvoirs : les fontaines, les abreuvoirs classiques, les abreuvoirs biberon.

Pour une cage, il est préférable de choisir un abreuvoir classique car les fontaines nécessitent en général d’être posé au sol et donc se remplissent de saletés (restes de graines, fond de cage…) qui vont polluer l’eau des oiseaux.

Il existe plusieurs contenances différentes au niveau des abreuvoirs, il appartient à chacun de choisir selon le nombre de canari présents dans la cage. Il convient de rappeler que l’eau doit être changé tous les jours et l’abreuvoir nettoyé également tous les jours. Pour le nettoyage, l’usage d’un rince biberon est l’outil le plus adapté à la forme de l’abreuvoir.

De nos jours, la plupart des abreuvoirs sont en plastique (ce qui est très pratique pour le nettoyage comme pour l’usage) mais il en existe aussi en verre et, dans ce cas là, il est important de vérifier que les parties en contact avec les oiseaux ne soient pas coupantes ou tout simplement abîmées.

Il faut aussi signaler la présence sur le marché d’abreuvoir dit « anti algue » (la partie contenant l’eau est de couleur bleu transparent) qui réduit la prolifération des algues et micro organismes qui peuvent se développer dans les eaux stagnantes.

Les Mangeoires

Il existe plusieurs types de mangeoires : les mangeoires de groupe, les mangeoires individuelles, les godets.

Les mangeoires de groupe sont plutôt recommandées pour les grandes cages. Pour une cage classique, les mangeoires individuelles et les godets sont plus adaptées. Sur certaines cages, l’emplacement des mangeoires est prévu et la mangeoire s’insère par l’extérieur. Dans d’autres cas, les ouvertures n’étant pas prévues, il faut choisir des mangeoires qui peuvent s’accrocher à l’intérieur. Les mangeoires individuelles sont en général fermées sur le dessus et n’offre qu’un espace plus ou moins réduit à l’oiseau pour manger.

Des mangeoires « économiques » sont présentes sur le marché : ce sont des mangeoires possédant une forme bien particulière qui empêche l’oiseau de jouer avec ses graines et ne lui permet pas de trier sa nourriture, il mange nécessairement les graines dont il se saisit. Ces mangeoires ont de nombreux aspects positifs : respect d’un régime alimentaire équilibré, moins de perte de graines, moins de poussière sur les graines, moins de projections de graines ou d’enveloppes de graines. Le seul inconvénient est que le canari aime choisir ses graines et ne mangent pas les mêmes graines tout au long de la journée. Il appartient donc à chacun de voir quelle mangeoire lui convient le mieux en les testant par soi même.

Les godets sont des petits bacs qui s’accrochent à l’intérieur de la cage. Les godets sont pratiques et utiles pour donner des aliments qui n’ont pas nécessité à être présents de manière continue dans la cage ou qui doivent être changé régulièrement (comme pour la pâtée d’élevage) Il en existe de toute taille et de toutes les couleurs. Il faut les choisir selon ce que l’on souhaite mettre à l’intérieur et dans quelle quantité.

La Baignoire

Ustensile indispensable pour que votre petit compagnon se maintienne propre, la baignoire est un accessoire important. Il existe des baignoires d’intérieure ou d’extérieure. Pour une cage, il faut privilégier la baignoire extérieure car cette dernière est alors plus facile à mettre et à retirer.

La Grille de Séparation

Elle n’est pas a proprement parlée un accessoire de cage mais peut se révéler très utile. Lorsque l’on choisit une cage pour un couple, il faut aussi penser qu’ils peuvent pour diverses raisons devoir être séparé (bagarres, maladies, sevrages des petits…). C’est là que la grille de séparation intervient. Il est toujours préférable de la prendre si elle est vendue en option avec la cage. Sinon on peut utiliser un morceau de grillage en faisant attention que les bords ne soient pas coupants pour les oiseaux.

Le Fond de Cage

Ce n’est pas a proprement parler un accessoire de la cage mais il s’agit en fait d’un élément qui va vous permettre de maintenir la cage de votre compagnon propre. Il existe plusieurs systèmes de fond de cage :

  • Ne rien mettre (mais cela signifie de nettoyer tous les jours le fond de cage)
  • Un papier journal qu’il faudra changer au moins 2 fois par semaine
  • Sable anisé (avec ou sans papier journal)
  • Sable fin désinfecté (avec ou sans papier journal)
  • Rafles pour rongeur
  • Copeaux de bois traités
  • Couvre-sol anticoccidiose
  • Gravier blanc ou gris
  • ...

Chaque fond de cage a ses avantages et ses inconvénients : le sable anisé apporte le gravier nécessaire au jabot et du calcium avec les morceaux de coquillage, par contre il est facilement projeté hors de la cage et s’accroche aux pattes de l’oiseau après le bain. Il en va de même pour chaque système de fond de cage. Il appartient donc à chacun de tester et d’adopter le système le plus adapté à son usage.

Toutefois, on doit respecter deux règles : le fond de cage doit être nettoyé régulièrement quelque soit le système choisi et le fond de cage ne doit pas émettre trop de poussière qui pourrait se révéler nocive pour les oiseaux.

Le Bloc Calcaire

Le bloc calcaire, l’os de seiche et le grit (mélange de sable, os de seiche et charbon) ont tous les trois pour objectif de fournir du calcium aux canaris. Ce calcium peut aussi provenir du fond de cage (sable anisé) mais cela n’est nécessairement suffisant pour les besoins de l’oiseau. Il est donc impératif de laisser à disposition toute l’année os de seiche et/ou bloc calcaire.

Quant au Grit, il devient indispensable si on n’utilise pas de fond de cage avec du sable ou de gravier fin. En effet, pour broyer les graines dans son jabot, le canari a besoin d’ingérer de petits graviers ou des grains de sable qui lui permettront ensuite de digérer la graine.

Article rédigé par Florianne

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