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samedi, mai 8 2010

Au Paradis des Canaris - Mes installations

Passionné depuis ma plus tendre enfance par la canariculture, j’espère via ma plume vous donner des ailes à la lecture de mon article. De nationalité belge et du haut de mes 25 ans, j’ai toujours été bercé par mon grand-père et mon père aux chants merveilleux des canaris. Cette passion a réellement pris forme suite à une élocution présentée à l’école devant mes camarades de 6ème primaire à l’âge de 12 ans, qui à l’époque avait surpris plus d’un.

Le 11 novembre 1999, je mis en ligne les premières pages d’Au Paradis des Canaris sur Internet. Au fil du temps, cette passion n’a cessé de grandir, mais mes parents ne voulaient plus d’oiseaux à la maison, car mon père abandonna l’élevage des canaris en 1998. Jusqu’au jour ou l’envie a pris le dessus et vers la fin de l’année 2005, un éleveur de canaris de postures m’offrit mon premier couple de Glosters. Et puis voilà, comme on dit : « On commence avec un couple et… », vous connaissez la suite.

En 2006 et 2007, je mis en pratique les conseils de nombreux éleveurs glanés sur le monde du Web mais aussi lors de manifestations ornithologiques. Il est important de dissocier les conseils et astuces de chacun pour se forger sa propre opinion sur l’élevage des canaris.

Pendant ce laps de temps, j’occupais une ancienne annexe qui servait aussi de remises pour les outils de jardin, les dimensions de la pièce était respectivement de 2m sur 2m50, ce qui était très limité. Mes parents voulurent entreprendre des travaux pour rénover ce vieux bâtiment et permettre à mon père de réaliser sa nouvelle pièce d’élevage destinée à ses psittacidés. Comme quoi, la passion ne nous quitte jamais. De ce fait, deux possibilités se présentaient à moi, soit tout abandonné ou réaliser ma propre pièce d’élevage. Bien sur, j’ai choisi la deuxième option. Désormais vous en savez un peu plus sur moi, je vais vous présenter en détails ma deuxième ‘’maison’’, de sa conception à maintenant.

L’idée de réaliser une pièce d’élevage à ma façon m’enchantait énormément malgré les quelques déboires. Après avoir choisi l’emplacement de cette nouvelle pièce sur le terrain appartenant à mes parents, j’entrepris avec mon père l’abattage et le dessouchage des sapins présents, quel amusement…

Etant donné que le terrain est en pente, nous avons eu recours à une pelleteuse de 5,5 T pour retirer l’équivalent de 3 camions de terre. Début mai 2008, la dalle en béton est coulée, elle a une superficie de pratiquement 50m², avec une profondeur de 20cm. L’assemblage du chalet fut assez facile et rapide, de plus, j’ai préalablement traité le bois sur toute sa surface, rainures comprises avec de la lasure et à ce titre plus de 20 litres ont été nécessaire. Après avoir terminé le chalet, le sol a été carrelé à l’intérieur y compris dans l’annexe pour faciliter l’entretien.

Dans l’annexe, à droite du chalet, je range le matériel nécessaire lors des expositions ou autres. 1.jpg

Les deux volières extérieures équipées d’un sas de sécurité. 2.jpg

La grande volière en coin. 3.jpg

Sanitaire

L’erreur que j’ai pu commettre, c’est l’oubli de l’évacuation des eaux usées. Lors du coffrage pour le béton, j’aurais du placer un tuyau d’évacuation, mais je n’ai pas eu d’autre choix que de mettre cette évacuation semi-apparente, une fois l’erreur commise. Concernant l’arrivée d’eau, je ne regrette pas d’y avoir installé l’eau chaude, car le nettoyage du matériel en saison froide, dans une eau glacée, ce n’est pas la joie.

Électricité

Pour éviter des soucis, j’ai installé un disjoncteur de 20A à l’intérieur du chalet. L’équipement électrique est un point à ne pas négliger, il est important de prendre ses dispositions concernant le nombre de prises. A titre d’exemple, vous aurez peut être besoin d’une alarme, un dimmer, un aspirateur, un purificateur d’air, un ioniseur, un diffuseur d’huiles essentielles, une radio, un humidificateur ou un déshumidificateur, etc.

Le chalet est équipé d’une alarme. 8.jpg

Configuration de la pièce d’élevage

Elle est composée de 3 volières intérieures modulables, deux de 1m sur 1m60 et une de 1m40 sur 1m60. Dans ces volières, j’ai placé 240 perchoirs anti-picage pour la simple raison que l’on compte généralement 2 perchoirs par oiseau. Le sol des volières est recouvert de copeaux de hêtre (numéro 6). Les canaris ont la possibilité de se rendre à l’extérieur d’avril à octobre et de bénéficier des deux volières aux dimensions suivantes, une de 3m50 sur 1m20 et l’autre de 9m50 sur 1m20. Ces deux grandes volières disposent de brumisateurs (type Gardena) reliés à un programmateur pour rafraichir les oiseaux lors de la saison estivale.

Les accessoires sont stockés dans de grandes boites en plastique. 9.jpg

Au nombre de 60, les batteries d’élevage sont utilisées lors de la reproduction et de la préparation aux expositions. Au départ, elles disposaient de tiroirs comme fond de cage, mais j’ai remplacé ceux-ci par des grilles (caillebotis), pour éviter tout contact des oiseaux avec leurs fientes et ainsi limiter le risque de maladies. Pour faciliter le nettoyage en dessous de ces grilles, je dispose 3 feuilles de papier qui sert normalement à l’emballage des cornets de frites. Ces feuilles sont absorbantes et aux dimensions des batteries. J’ai opté pour l’utilisation de perchoirs en plastique et d’abreuvoirs anti-algue (bleutés).

Pour sexer facilement les oiseaux par leur chant, je les place individuellement par cage. 11.jpg

Une étagère spécialement prévue pour le stockage des médicaments et soins se situe dans le coin du chalet. 12.jpg

Luminosité / Température / Hygrométrie / Traitement de l’air

Les canaris sont élevés à la lumière artificielle à l’aide d’un dimmer relié à deux ampoules incandescentes (simulation du lever et coucher du soleil) et à 3 néons (lumière du jour). Cet appareil a toute son utilité pour ajuster correctement la luminosité tout au long de l’année et surtout en période de préparation à l’élevage.

L’inconvénient d’un chalet, c’est la différence de température entre la saison estivale et hivernale. Ce qui a pour inconvénient de dilater ou contracter le bois du chalet. Il était donc impératif lors de sa conception de ne rien fixer aux murs et de prévoir un écart entre le sommet des volières intérieures et le plafond. Les canaris supportent bien le froid, par contre là ou ils sont le plus sensibles, c’est aux courants d’air.

Le taux hygrométrique est régulé à l’aide d’un déshumidificateur d’air. Sans ce dernier, l’humidité ambiante surtout en hiver, est trop importante et accentue les problèmes respiratoires des oiseaux, mais aussi la prolifération de bactéries. L’élevage des canaris requiert un taux d’humidité entre 65 et 70 %.

Pour obtenir un air sain et renouvelé, j’utilise un purificateur d’air qui a pour but de réduire l’exposition des polluants présents dans la pièce (produits chimiques ou allergènes). De chaque coté du chalet, des grilles de ventilation permettent de faire circuler l’air extérieur dans la pièce.

Au centre de la pièce, on retrouve le déshumidificateur d’air, le purificateur d’air, le diffuseur d’huiles essentielles et la radio. 10.jpg

Ces 4 paramètres importants sont à prendre en compte lors de la réalisation d’une pièce d’élevage.

Les 3 volières intérieures 6.jpg

Les mâles sont séparés des femelles lors de la saison de repos. 7.jpg

Alimentations et Soins

Le choix d’une bonne alimentation est crucial pour garantir un régime équilibré à nos protégés. J’utilise avec succès les mélanges de graines de chez BEYERS, et plus précisément le mélange canari sans navette ou j’ajoute 1 kg de graines de santé par sac de 20 kg. La ration quotidienne par oiseau est d’une cuillère à café, équivalent à 6 grammes. Il est inutile de surdoser la nourriture, car le canari sélectionnera ses graines préférées et laissera de coté les autres. Les oiseaux ont à leur disposition du Grit et du Charbon de bois en permanence. Une à deux fois par semaine, un peu de verdure récoltée dans le petit potager confectionné spécialement pour les oiseaux, on y retrouve salades, chicorées, onagres, ….

Utilisée quotidiennement, la desserte me permet de nourrir les canaris plus aisément. 13.jpg

En période de repos, les canaris bénéficient de deux fois par semaine, de la pâtée aux œufs de la marque Cédé Morbido mélangé à du Breedmax (10 mesures pour 1 kg de pâtée) et en pleine saison de reproduction, la pâtée est donnée à volonté.

L’eau du robinet est renouvelée quotidiennement dans les abreuvoirs et ceux-ci sont nettoyés un jour sur deux.

J’ai confectionné un petit potager spécialement pour les oiseaux. 5.jpg

Le nettoyage des cages et volières est effectué une fois par semaine. J’utilise un produit désinfectant (Bird Well Super) pour les accessoires.

Une fois par trimestre, je traite les canaris contre les poux en appliquant une goutte de Frontline dans la nuque de l’oiseau à l’aide d’un coton-tige, ce produit est utilisé à la base pour les chats et chiens.

Les canaris (Jaune et Agate Opale Blanc) profitent de l’extérieur. 4.jpg

Projets futurs

Les idées ne manquent pas, mais le facteur ‘temps’ est souvent l’élément dissuasif qui vient contrer les éventuels projets. Toujours est-il que j’aimerai à l’heure actuelle, me perfectionner dans l’élevage des Lipochromes Jaune.

Quelques couples lors de la reproduction 2009. 14.jpg

Conclusion

Une pièce d’élevage se doit d’être fonctionnelle et bien agencée. Elle est le reflet de chaque éleveur, car n’oubliez pas que c’est aussi votre carte de visite. Il est important que vous vous sentiez bien à l’intérieur de celle-ci ainsi que vos locataires.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la réalisation de la pièce d’élevage, je vous invite à consulter mon site Au Paradis des Canaris, ou j’en parle plus en détails : http://www.apdcanari.com/

Article rédigé par Cédric Courbois

jeudi, novembre 1 2007

L'alimentation des oiseaux

L’alimentation doit permettre au canari de réaliser l’ensemble des diverses fonctions pendant le repos hivernal, la période de reproduction et la mue. Chacune de ces fonctions demandent des apports alimentaires différents qui se traduisent pour l’éleveur, par un changement de substances à distribuer.

La boisson

L’eau vient en premier lieu. C’est un élément essentiel dans l’alimentation comme pour tous les animaux puisque l’eau représente 70% du poids d’un canari. Elle doit être en permanence propre sinon elle sera le principal vecteur de transmission de maladies qui contaminera l’ensemble de l’élevage par la présence de fientes, sécrétions nasales, respiratoires ou oculaires dans l’abreuvoir ou les baignoires que les oiseaux boiront. Elle doit donc être changée tous les jours et veiller à ce qu’elle soit toujours dépourvue de toute déjection. En été, la température de l’eau augmente également : celle ci, si elle est souillée, devient en moins de 2 heures, un véritable bouillon de culture.

De façon régulière, ils reçoivent des compléments dans l’eau. Selon les périodes, ces compléments ou éléments nutritionnels seront différents et seront donnés à des cadences variables.

Les compléments alimentaires servent à combler les lacunes de l’alimentation. Ils apportent les vitamines, les minéraux et les acides aminés qui, même dans une ration alimentaire variée, viennent à manquer. En liberté, l’oiseau se nourrit de façon variée et ne développe pas de carences.

Il faut éviter de faire des mélanges de produits actifs, car certaines vitamines sont détruites par la présence d’autres éléments. C’est pour cela qu’il peut être intéressant d’ajouter certains produits à la pâtée, en même temps qu’un autre élément est donné dans la boisson.

La nourriture

Base de l'alimentation pour les granivores, les graines.

D’une manière générale, un bon mélange de graines doit contenir au moins 60% d’alpiste. Il doit être adapté au biotope c'est-à-dire aux conditions d’habitat des canaris (en volière, en cage, en intérieur ou à l’extérieur). Pour résumé, une alimentation moins riche en graines grasses (navette, gruau d’avoine) pour des conditions de vie en intérieur et légèrement plus riche, surtout en hiver, pour des oiseaux vivant à l’extérieur. Pour les miens qui vivent en intérieur, en volière et en cage, donc pas exposés, en hiver, à de trop fortes baisses de température notamment la nuit, j’ai adopté le mélange Canaris Suprême de chez BEYERS composé des éléments suivants :

Alpiste 72%, navette 12%, gruau d’avoine 5%, niger 3,5%, lin 3,5%, chenevis (chanvre) 2,5%, perilla 1%, laitue blanche 0,5%.

Ce mélange me donne de bons résultats. Une nourriture mal équilibrée associée parfois au peu d’exercice, peut engendrer des troubles de différentes natures au niveau de la santé des oiseaux : hépatites, stress qui réduit les défenses immunitaires les rendant ainsi plus sensibles aux infections.

Quelques exemples de mélanges de graines de chez Beyers :

53 CANARIS EXTRA

  1. ALPISTE
  2. NAVETTE
  3. COLZA
  4. LIN
  5. AVOINE PELLE
  6. CHANVRE
  7. NIGER

55 CANARIS SUPREME

  1. ALPISTE
  2. NAVETTE
  3. LIN
  4. AVOINE PELEE
  5. CHANVRE
  6. NIGER
  7. LAITUE BLANCHE
  8. PERILLA BRUN

80 CANARIS PREMIUM (sans navette)

  1. ALPISTE
  2. LIN
  3. AVOINE PELEE
  4. CHANVRE
  5. NIGER
  6. GRAINES SAUVAGES

52 CANARIS (sans chanvre)

  1. ALPISTE
  2. NAVETTE
  3. COLZA
  4. LIN
  5. AVOINE PELEE
  6. NIGER

77 CANARIVIT COULEURMIX

  1. ALPISTE
  2. NAVETTE
  3. COLZA
  4. LIN
  5. AVOINE PELEE
  6. NIGER
  7. COULEURMIX

82 GRAINES DE GERMINATION

  1. NAVETTE
  2. COLZA
  3. CHANVRE
  4. NIGER
  5. LAITUE BLANCHE
  6. GRAINES SAUVAGE
  7. KADJANG
  8. DARI BLANC
  9. SORGHO EXTRA
  10. MILLET BLANC

65 CANARIS ELEVAGE

  1. ALPISTE
  2. NAVETTE
  3. AVOINE PELEE
  4. CHANVRE
  5. NIGER

En savoir plus sur les graines

Autres compléments d'alimentation

La pâtée aux oeufs

Il existe dans le commerce deux types de pâtée, la sèche et la grasse. Généralement, la pâtée sèche doit être légèrement humidifiée pour la rendre plus homogène. Pour ma part, pour éviter des moisissures, suite à l’action de la chaleur et de l’humidité, qui par voie de conséquence feront apparaître des troubles intestinaux et des mycoses, j’utilise un mélange composé de 50% de pâtée sèche et 50% de pâtée grasse. Cette méthode me donne un mélange homogène qu’il n’est pas nécessaire d’humidifier.

Beaucoup de pâtées du commerce indiquent, selon le fabricant, des taux de protéine entre 12 et 16%. Celles que j’ai adoptées sont conçues avec un taux de protéine de 16% voire même 17%.

Selon la période, s’il y a des petits ou pas, je rajoute à ma pâtée un certain nombre d’éléments nutritionnels :

CAL’ VIT + sous forme de poudre, fabriquée par le laboratoire Brunet Wyon. C’est une association de Calcium, Phosphore, vitamine A, D3 et E indispensable pendant la période de reproduction pour une bonne formation des coquilles ainsi que une bonne formation du squelette des jeunes.

  • Dosage : 10g pour 1 kg de pâtée. CAL’VIT+ peut éventuellement être remplacé par Calci-lux ( Orlux) qui lui sera ajouter à l’eau de boisson

PERFORM : (Complément alimentaire 100% naturel composé d’huiles essentielles d’herboristerie fixé sur une base d’argile blanche). Améliore la condition générale, assure un bon fonctionnement de l’appareil digestif, apporte un tonus exceptionnel, favorise un plumage lisse et brillant, renforce les oiseaux lors de la mue et augmente les chances de réussite lors de la reproduction.

  • Dosage : 25g pour 1 kg de pâtée. Ce produit est fabriqué en Belgique par la société du même nom. Il est distribué, entre autre, par :

VAMA - Vredestraat 47 – 8790 Waregem ( Belgique ) - Tel : 003256615870 – Fax : 003256615871 Email : vama.waregem@telenet.be contact : Mr Patrick VANELSLANDER

Un probiotique. Il existe aujourd’hui dans le commerce différents probiotiques comme, entre autre, Bio-digest associé à Probi-zyme de Orlux, Orni Flor 3 en 1 de Brunet Wyon mais pour ma part j’utile toute l’année Ornilactyl de la société Ornis qui est un composé d’argile micro lamellaire, d’enzymes naturelles digestives et probiotique micro encapsulé gastro résistant.

  • Dosage : 1 cuillère à café pour 1 kg de pâtée

PROTEINE 90 (EIWIT 90) pour augmenter le taux de protéine de la pâtée durant la période de reproduction. Protéine 90 est une protéine animale, pauvre en graisse mais riche en acides aminés. Ce produit est également distribué par VAMA

SPIRULINE ou SPIRULINA

  • En complément alimentaire en vue de palier certaines insuffisances en éléments vitaux: vitamines, substances minérales sous forme de macro et d’oligo-éléments et surtout en acides aminés.
  • Pendant la reproduction : elle favorise la croissance des oisillons et assure une meilleure protection contre les staphylocoques et l’Escherichia Coli (colibacillose).
  • Pendant la période mue : Elle permet de surmonter la fatigue physique et les états de stress (et leurs conséquences) qui affectent nos oiseaux durant cette période délicate. De plus, elle favorise un plumage plus doux et plus solide.

Ce produit fait partie de la gamme PRIMA BIOTROPIC fabriquée par la société VAMA.

Les légumes et les fruits

Il est bien entendu pas déconseillé de donner parfois des légumes et des fruits en supplément des graines et de la pâtée, bien au contraire. Les canaris raffolent surtout de pommes, carottes, concombres, coupés en morceaux et de temps en temps des feuilles de salade frisée ou scarole, endives, fleurs de brocolis ou de chou fleur.

On peut par ailleurs donner du fenouil, des radis, des courgettes, des bananes, des poires ou bien encore des framboises, des mûres, des groseilles, des cerises, du melon, du kiwi, des oranges ou mandarines pas trop acides et du raisin.

Tous ces fruits et légumes seront bien entendu lavés et séchés avant de les donner aux oiseaux. Ceci est indispensable pour éliminer toute trace de terre, produits anti-limaces ou insecticides.

Les pommes, carottes, concombres, courgettes, seront rincés, épluchés et séchés. Pour les pommes, il faudra également éliminer tous les pépins qui sont un véritable concentré d’arsenic comme tous les noyaux de fruits.

A éviter : Le persil, l’avocat, le chou, le pamplemousse, le citron, les pruneaux et la rhubarbe ne sont pas bons pour les canaris.

Pour ma part, après avoir été confronté à quelques petits problèmes de diarrhée, je ne donne à mes oiseaux des fruits ou des légumes qu’une fois par semaine. En alternance : Pommes Golden, fleurs de brocolis ou feuilles d’endives.

Les minéraux

Les apports en minéraux sont indispensables. On apportent les minéraux sous la forme d’un os de seiche ou de blocs minéraux. L’oiseau s’y fera le bec, qui ainsi ne se déformera pas. On peut également déposer sur le fond de cage du sable chargé de coquilles d’huîtres broyées et distribuer dans un ramequin du Grit (mélange de coquilles d’huîtres broyées, algues marines séchées, charbon,….)

Article rédigé par Georges Buanomano

jeudi, juin 7 2007

Problèmes de conception de l'oeuf

Avant de parler des problèmes de conception de l'oeuf, il nous faut comprendre comment l'oeuf se développe et donc faire un peu d'anatomie.

Anatomie du canari

Le système reproducteur des canaris est très éloigné de celui de l'homme. Le male et la femelle possède tous les deux un cloaque. Il s'agit de la partie terminale du système reproducteur, urinaire et digestif des oiseaux. Pour se reproduire,le mâle grimpe sur le dos de la femelle de manière à ce que les deux cloaques rentrent en contact. Il s'agit d'une position périlleuse et par conséquent elle ne dure que quelques secondes mais peut se répéter une ou plusieurs fois par jour.

La femelle n’a qu’un ovaire fonctionnel qui ressemble à une grappe de raisins. A l'intérieur de cet ovaire se trouvent les follicules (le jaune d’oeuf) à différents stades de développement. Lorsqu'un follicule est pret, il est évacué de l'ovaire et reste quelques instants dans le pavillon de l'ovaire. C'est à cet endroit que le follicule rencontre le sperme et donc cela déterminera si l'oeuf sera fertile ou non. Ensuite, notre follicule va rejoindre l'oviducte où les différentes membranes vont se déposer (blanc de l'oeuf tout d'abord puis un peu plus loin la membrane de l'oeuf et la chambre à air) Enfin, arrivé dans l'utérus, notre oeuf prendra sa coquille de calcaire. L’oeuf mettra entre 18-48 heures pour réaliser tout le parcours.

Les différents problèmes

Pas de ponte

La ponte ne peut se faire qu'à la condition que l'ovaire a fait son travail. Pour cela, il faut que la femelle subisse certaines stimulations (et pas uniquement pendant une période fixe) : photopériode, température, environnement, présence d’un nid, présence d’un compagnon (non indispensable mais stimulant par le chant) ou encore, et c’est peu etre le plus important : être bien dans son environnement et avec son éleveur. La ponte peut débuter à tout âge : 1 an (10 mois pour une fertilité possible de la femelle) ou 15 ans (longétivité de l'oiseau mais il est rare que la capacité de pondre de la femelle dépasse sa 7eme année)

Rétention d'oeuf (mal de ponte)

C'est très probablement la plus grande inquiétude de l'éleveur : la femelle n'arrive à évacuer son oeuf. Les symptomes sont simples : la femelle est le plus souvent en fond de cage, l'abdomen gonflé et très tendu, l'oiseau est très abattue. Il faut agir vite : prendre l'oiseau très délicatement dans la main (faire très attention de ne pas briser son oeuf bloqué à l'interieur), à l'aide d'un coton tige mettre une huile (type huile d'amande douce) sur et à l'entrée du cloaque, faire prendre à l'oiseau des bains de vapeur d'une dizaine de minutes. Si grace à ces techniques on arrive à faire sortir l'oeuf, il est souvent difficile de sauver une femelle atteinte d'un mal de ponte car la femelle est souvent épuisée ou pire a pu subir des dégats internes liés à la présence de l'oeuf et finir par mourir d'une hémorragie interne. Pour prévenir le mal de ponte, il semblerait que l'absorption importante de calcium permette une évacuation plus facile de l'oeuf. De plus, l'éléveur peut mettre à disposition de la femelle en ponte une piscine deux jours avant le début de la ponte et jusqu'a la fin de celle-ci afin que l'eau détende les muscles de la femelle.

Expérience de Grégory, avec une femelle de 2003

En la prenant délicatement dans les mains, un oeuf, voir même deux, étaient visibles.

J'ai de suite prodigué les soins nécessaires, c'est-à-dire huiler le cloaque et mettre la femelle sous un bol d'eau chaude (pour la vapeur).

En faisant les soins, j'ai remarqué qu'un oeuf était percé. J'ai donc masser son abdomen, pour évacuer les 2 oeufs. Le 1er oeuf était celui dont la coquille est mal formée, bloquant ainsi la sortie des oeufs.

Voici la femelle à la fin des soins.

Oeuf sans coquille

L'oeuf sans coquille est avant tout un raté dans le cheminement de l'oeuf. C'est souvent le premier oeuf d'une ponte et les autres oeufs de la ponte, eux, seront normaux. A proprement parler, il n'y a rien à faire pour éviter cet incident car il s'agit d'un passage trop court de l'oeuf dans l'utérus. Plusieurs causes sont possibles : stress pour l'oiseau, une femelle très jeune, un déséquilibre hormonal...Il n'y a pas une cause précise à ce problème donc pas de solutions précises pour le résoudre. Pensez juste à donner des compléments alimentaires du type vitamines et minéraux et de la patée d'élevage aux femelles en période de ponte.

Oeuf à coquille très fine

Les oeufs à coquille fine ou fissurés dès la ponte révelent un manque de calcium important. En effet, c'est à partir du calcium ingéré dans sa nourriture que la femelle va pouvoir réaliser la coquille calcaire de son oeuf. Il est donc important de laisser à disposition des femelles avant et pendant la ponte des sources de calcium : grit, os de seiche, bloc calcaire, calcium liquide...Il est également important de bien assimiler le calcium en réduisant, voire en éliminant, les aliments acides : sucres blanc et roux, fruits acides, fruits non mûrs, tomates et vinaigre. Par contre, on peut jouer sur une meilleure assimilation du calcium en l'associant avec le magnésium et la vitamine D.

Oeuf cassé

Deux explications sont à voir :

- Soit L'oeuf possède une coquille trop fine et le passage de la femelle sur le nid a suffit à le briser. Voir donc précédemment.

- Soit la femelle et/ou le male se servent du nid comme champs de bataille. En effet, ce n'est pas parce que la femelle pond que le male voudra nécessairement la laisser tranquille. Tout à sa ferveur, le male en voulant cocher la femelle peut casser les oeufs ou chercher à s'en débarrasser (en les jettant du nid) pour rendre la femelle à nouveau disponible. Dans ce cas, il n'y a pas d'autre solution que de séparer le male de la femelle tant que la femelle n'a pas terminé de couver. Il faut également réduire l'apport en vitamine E durant cette période. Parfois, il peut arriver que ce soit la femelle qui détruise le nid. Dans ce cas, il faut commencer par vérifier la présence de parasites dans le nid (poux, fourmis...) et si il n'y a rien, enlever les oeufs au fur et à mesure de la ponte, séparer le male de la femelle. Une fois la femelle calmée et occupée à couver sérieusement, vous pouvez lui rendre ses oeufs. Les oeufs doivent etre placés dans un endroit sec et frais et ils peuvent se conserver ainsi 15 jours.

Les oiseaux mangent leur oeufs

Si Monsieur et Madame se servent de leurs oeufs comme casse graine, c'est simple : il manque un élément dans leur alimentation. Il peut s'agir d'un manque de calcium. En conséquence, il faudra agir comme avec les oeufs à coquille fine. Il peut s'agir également d'un manque de protéine et dans ce cas, il ne faut pas hésiter à mettre a disposition de la patée d'élevage à l'oeuf ou de rajouter une petite tranche oeuf cuit à leur alimentation classique (soit mélangé à la patée soit donné directement ainsi dans la cage)

Morts dans l'oeuf

Deux possibilités :

- Soit la femelle a arrêté de couver pendant une période donnée et par conséquent le développement de l'oeuf s'est arrêté. Dans la même idée, les oeufs ont pu se coincer dans un trou du nid ou ne pas avoir été retourné par la femelle arrêtant le développement de l'embryon.

- Soit le taux d'humidité de la pièce d'élevage est trop bas et, combiné à une forte chaleur, l'oeuf perd trop d'eau et l'embryon finit par mourir.

Voici les grands problèmes rencontrés par les oiseaux et leurs oeufs durant la difficile période de la reproduction.

Article rédigé par Florianne

lundi, janvier 8 2007

Habitat du canari, la cage

Un canari peut être accueilli dans plusieurs types de structures : une cage, une petite volière, une volière extérieure… Pour chaque structure, certaines règles sont à respecter pour faire en sorte que le ou les canari(s) se sentent au mieux dans leur environnement.

La Cage et les Accessoires

Avant même de parler de l’objet, il convient de faire un petit point sur l’emplacement à prévoir. Deux éléments sont à prendre en compte : le canari est un animal sensible au courant d’air et aussi au changement de luminosité et d’autre part la cage va générer des saletés (éclaboussures d’eau, de sable ou de graines). On doit donc trouver l’emplacement idéal avant d’acheter l’animal et la cage.

  • Le canari doit être placé dans une pièce ensoleillée mais trop près de la fenêtre pour ne pas avoir trop froid l’hiver et mourir de chaud l’été.
  • Il faut aussi que l’endroit où va être posé la cage soit aisé à nettoyer et ne craigne pas les éclaboussures d’eau (penser à bien protéger les tables en bois vernis par exemple).
  • Certaines pièces sont à éviter comme les salles de bain ou les cuisines parce que l’humidité et les vapeurs (la cuisson par exemple) peuvent être toxiques pour les canaris.
  • Si la pièce où est installé l’oiseau est éclairé le soir après le coucher du soleil pendant plusieurs heures (comme le salon par exemple), il faut penser à couvrir la cage de l’oiseau de manière à ce qu’il puisse dormir une fois le soleil coucher. La plupart des oiseaux et le canari en particulier sont sensibles à la durée de la luminosité : de trop longue période de luminosité pendant toute l’année va avoir tendance à fatiguer l’organisme.

La Cage

La cage est la maison de votre canari. Il doit donc y être à l’abri des dangers et y trouver l’espace ainsi que tout ce dont il aura besoin pour vivre. Une cage n’est donc pas nécessairement un bel objet mais avant tout un lieu de villégiature pour canari.

La première chose importante pour le choix de la cage est qu’elle doit être rectangulaire et surtout plus longue que large. Le canari est un oiseau qui aime voler et vole dans le sens de la longueur uniquement. Il ne sait pas voler dans le sens de la hauteur comme les perruches par exemple. Maintenant, il faut choisir la taille adaptée au nombre d’individu : si l’on ne possède qu’un seul canari une cage de 60 cm de long, 40 cm de large, 50 cm de hauteur et pour un couple (surtout si on envisage de les faire reproduire) une cage de 90 cm de long, 40 cm de large, 50 cm de hauteur est bien adapté.

La deuxième chose importante dans le choix de la cage est de la choisir avec des barreaux verticaux et non horizontaux. L’explication est simple : comme le canari vole en longueur si les barreaux sont horizontaux, ils courent le risque de se coincer les pattes entre les barreaux. Par ailleurs, les canaris, contrairement aux oiseaux à bec crochus, n’aiment pas grimper le long des barreaux de leur cage. C’est donc pour cela qu’il faut préférer une cage à barreaux verticaux.

Le dernier élément à prendre en compte est le fond de la cage. En effet, la cage devra être nettoyer souvent et donc vous allez être amené à souvent retirer le fond pour le nettoyer. Par conséquent, il vaut mieux choisir quelque chose qui soit pratique et facile à enlever. De plus, il vous faudra aussi tenir compte des salissures que la cage des oiseaux peut entraîner. Plus le fond est profond moins les salissures sortiront de la cage. On peut aussi choisir de mettre des protections autour de la cage pour éviter les projections de graines et de sable.

Les Perchoirs

Les perchoirs sont les éléments où l’oiseau va se poser en dehors du fond de cage. Il ne va d’ailleurs pas faire que s’y poser, il va aussi s’en servir pour faire sa toilette et décoller plus facilement pour voler. Il est donc essentiel que les perchoirs soient adaptés et nettoyés régulièrement. Leur nombre sera en fonction de la taille de la cage et on cherchera à en limiter le nombre pour conserver un maximum d’espace de vol pour l’oiseau. Pour une cage de 60x40x50, deux perchoirs mis dans le sens de la largeur sont suffisants.

En bois ou en plastique, creux ou non, le diamètre des perchoirs doit se situer entre 1,5 et 2 centimètre, la barre étant nécessairement ronde.

Le perchoir ne doit pas être placer trop près des parois de la cage pour éviter que l’oiseau ne s’abîme le plumage et en particulier la queue en frottant sur les barreaux.

Les perchoirs doivent être nettoyé souvent et, pour les perchoirs creux, il faut bien penser à nettoyer l’intérieur pour éviter la prolifération de parasites. Une petite astuce consiste à mettre un peu de produit anti pou dans les perchoirs creux pour ainsi s’assurer qu’aucun pou ne viendra nicher là.

SURTOUT : ne jamais installer d’étui sablé sur les perchoirs ! Ces ustensiles, vendus en animalerie, permettent soi disant une « usure naturelle et indispensable des griffes et du bec des oiseaux ». C’est totalement faux pour les canaris! Tout d’abord, par l’emplacement même de la patte de l’oiseau sur le perchoir, ces étuis ne sont pas en contact avec les griffes mais avec les pattes principalement. Par ailleurs, ils sont source d’accidents fréquents et de certains problèmes : les grains de sables peuvent rester coincés entre les écailles des pattes et créer des infections, la partie sablée offre une usure anormale des écailles des pattes causant des plaies et des coupures plus ou moins importantes et enfin, pour les oiseaux qui ont pris l’habitude de se frotter la tête sur les perchoirs pour leur toilette, ils peuvent être victimes d’œdèmes aux yeux ainsi que des plaques d’eczéma localisées au lieu du frottement.

Les Abreuvoirs

Il existe plusieurs types d’abreuvoirs : les fontaines, les abreuvoirs classiques, les abreuvoirs biberon.

Pour une cage, il est préférable de choisir un abreuvoir classique car les fontaines nécessitent en général d’être posé au sol et donc se remplissent de saletés (restes de graines, fond de cage…) qui vont polluer l’eau des oiseaux.

Il existe plusieurs contenances différentes au niveau des abreuvoirs, il appartient à chacun de choisir selon le nombre de canari présents dans la cage. Il convient de rappeler que l’eau doit être changé tous les jours et l’abreuvoir nettoyé également tous les jours. Pour le nettoyage, l’usage d’un rince biberon est l’outil le plus adapté à la forme de l’abreuvoir.

De nos jours, la plupart des abreuvoirs sont en plastique (ce qui est très pratique pour le nettoyage comme pour l’usage) mais il en existe aussi en verre et, dans ce cas là, il est important de vérifier que les parties en contact avec les oiseaux ne soient pas coupantes ou tout simplement abîmées.

Il faut aussi signaler la présence sur le marché d’abreuvoir dit « anti algue » (la partie contenant l’eau est de couleur bleu transparent) qui réduit la prolifération des algues et micro organismes qui peuvent se développer dans les eaux stagnantes.

Les Mangeoires

Il existe plusieurs types de mangeoires : les mangeoires de groupe, les mangeoires individuelles, les godets.

Les mangeoires de groupe sont plutôt recommandées pour les grandes cages. Pour une cage classique, les mangeoires individuelles et les godets sont plus adaptées. Sur certaines cages, l’emplacement des mangeoires est prévu et la mangeoire s’insère par l’extérieur. Dans d’autres cas, les ouvertures n’étant pas prévues, il faut choisir des mangeoires qui peuvent s’accrocher à l’intérieur. Les mangeoires individuelles sont en général fermées sur le dessus et n’offre qu’un espace plus ou moins réduit à l’oiseau pour manger.

Des mangeoires « économiques » sont présentes sur le marché : ce sont des mangeoires possédant une forme bien particulière qui empêche l’oiseau de jouer avec ses graines et ne lui permet pas de trier sa nourriture, il mange nécessairement les graines dont il se saisit. Ces mangeoires ont de nombreux aspects positifs : respect d’un régime alimentaire équilibré, moins de perte de graines, moins de poussière sur les graines, moins de projections de graines ou d’enveloppes de graines. Le seul inconvénient est que le canari aime choisir ses graines et ne mangent pas les mêmes graines tout au long de la journée. Il appartient donc à chacun de voir quelle mangeoire lui convient le mieux en les testant par soi même.

Les godets sont des petits bacs qui s’accrochent à l’intérieur de la cage. Les godets sont pratiques et utiles pour donner des aliments qui n’ont pas nécessité à être présents de manière continue dans la cage ou qui doivent être changé régulièrement (comme pour la pâtée d’élevage) Il en existe de toute taille et de toutes les couleurs. Il faut les choisir selon ce que l’on souhaite mettre à l’intérieur et dans quelle quantité.

La Baignoire

Ustensile indispensable pour que votre petit compagnon se maintienne propre, la baignoire est un accessoire important. Il existe des baignoires d’intérieure ou d’extérieure. Pour une cage, il faut privilégier la baignoire extérieure car cette dernière est alors plus facile à mettre et à retirer.

La Grille de Séparation

Elle n’est pas a proprement parlée un accessoire de cage mais peut se révéler très utile. Lorsque l’on choisit une cage pour un couple, il faut aussi penser qu’ils peuvent pour diverses raisons devoir être séparé (bagarres, maladies, sevrages des petits…). C’est là que la grille de séparation intervient. Il est toujours préférable de la prendre si elle est vendue en option avec la cage. Sinon on peut utiliser un morceau de grillage en faisant attention que les bords ne soient pas coupants pour les oiseaux.

Le Fond de Cage

Ce n’est pas a proprement parler un accessoire de la cage mais il s’agit en fait d’un élément qui va vous permettre de maintenir la cage de votre compagnon propre. Il existe plusieurs systèmes de fond de cage :

  • Ne rien mettre (mais cela signifie de nettoyer tous les jours le fond de cage)
  • Un papier journal qu’il faudra changer au moins 2 fois par semaine
  • Sable anisé (avec ou sans papier journal)
  • Sable fin désinfecté (avec ou sans papier journal)
  • Rafles pour rongeur
  • Copeaux de bois traités
  • Couvre-sol anticoccidiose
  • Gravier blanc ou gris
  • ...

Chaque fond de cage a ses avantages et ses inconvénients : le sable anisé apporte le gravier nécessaire au jabot et du calcium avec les morceaux de coquillage, par contre il est facilement projeté hors de la cage et s’accroche aux pattes de l’oiseau après le bain. Il en va de même pour chaque système de fond de cage. Il appartient donc à chacun de tester et d’adopter le système le plus adapté à son usage.

Toutefois, on doit respecter deux règles : le fond de cage doit être nettoyé régulièrement quelque soit le système choisi et le fond de cage ne doit pas émettre trop de poussière qui pourrait se révéler nocive pour les oiseaux.

Le Bloc Calcaire

Le bloc calcaire, l’os de seiche et le grit (mélange de sable, os de seiche et charbon) ont tous les trois pour objectif de fournir du calcium aux canaris. Ce calcium peut aussi provenir du fond de cage (sable anisé) mais cela n’est nécessairement suffisant pour les besoins de l’oiseau. Il est donc impératif de laisser à disposition toute l’année os de seiche et/ou bloc calcaire.

Quant au Grit, il devient indispensable si on n’utilise pas de fond de cage avec du sable ou de gravier fin. En effet, pour broyer les graines dans son jabot, le canari a besoin d’ingérer de petits graviers ou des grains de sable qui lui permettront ensuite de digérer la graine.

Article rédigé par Florianne