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mercredi, octobre 13 2010

Qu'est-ce qu'une exposition chez les canaris ?

Principalement à la période automnale, de nombreux clubs organisent partout en France et en Europe des expositions permettant aux éleveurs de présenter leurs plus beaux sujets. Une exposition est avant tout un rassemblement d’éleveurs ornithophiles, amateurs et professionnels.

Pour l’éleveur, c’est l’aboutissement d’une année ornithologique pendant laquelle il aura consacré de nombreuses heures à prendre soin de ses amis ailés. Ses choix entrepris pendant la saison d’élevage et sa rigueur, refléteront généralement la qualité de ses oiseaux exposés.

1.jpg Agate Jaune Mosaïque T2 pointant un joli score de 93 points !

2.jpg Agate Rouge Mosaïque T2 décrochant la médaille d’Or

Les expositions sont souvent redoutées par les débutants. Beaucoup d’entre eux, n’osent pas franchir le cap, de peur de se ridiculiser. Mais n’est-ce pas avant tout un sport ? L’essentiel c’est de participer…

En 1946, l’Union Ornithologique Française (U.O.F) voit le jour. Elle est officiellement reconnue par le Commission Ornithologique Mondiale (C.O.M.) comme étant la principale fédération française. Elle est composée de nos jours, de 14 régions dans lesquelles il existe environ 250 clubs locaux. Statistiquement parlant, elle rassemble plus de 7 000 bagueurs de 600 espèces différentes, ce qui correspond à environ 400 000 oiseaux. Il existe cependant 2 autres fédérations en France, il s’agit de la Fédération Française d’Ornithologie (F.F.O.) et le Club des Eleveurs Amateurs d’Oiseaux Exotiques (C.D.E.).

Liste des 14 régions ornithologiques françaises

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3.jpg Brun Pastel Jaune Intensif

4.jpg Femelle Jaune Schimmel, de Cédric Courbois

Comment participer à une exposition ?

Pour concourir, il faut tout d’abord acquérir un numéro d’éleveur. Ce numéro s’obtient auprès d’un club affilié ou directement auprès d’une des 3 fédérations (U.O.F. – C.D.E. – F.F.O.) en s’acquittant d’une cotisation annuelle. A l’aide de ce numéro, l’éleveur sera dans la mesure de commander des bagues fermées à son nom.

5.jpg Mâle Rouge Mosaïque possédant des points d’élections exceptionnels !

6.jpg Noir Cobalt Rouge Mosaïque T2

Une bague fermée est la carte d’identité de l’oiseau, elle est considérée comme correcte si on ne peut ni l’enlever, ni la remettre sans blesser l’oiseau adulte. Chaque espèce a un diamètre de bague lui correspondant.

Diamètre 2,50 mm

  • Canaris de Posture : Hoso Japonais, Raza Espagnol.

Diamètre 2,90 mm

  • Canaris de Chant. Canaris de Couleur.
  • Canaris de Posture: Frisé du Sud, Frisé du Nord, Frisé Suisse, Lizard, Border, Bossu Belge, Gloster, Gibbert Italicus, Scotch-Fancy, Munchener, Giboso, Toupet allemand.

Diamètre 3,20 mm

  • Canaris de Posture : Frisé Parisien, Norwich, Yorkshire, Crested, Lancashire, Padovan, Bernois.

Lecture d’une Bague

Par exemple, le numéro de bague suivant : 1736 UOF 153 F 2.9 09

  • La bague provient de l’Union Ornithologique Française (UOF).
  • Le numéro 1736 est le numéro de l’éleveur aussi appelé à tord Stam.
  • Le numéro 153 est le numéro de l’oiseau.
  • Le F correspond à la France.
  • L’indication 2.9 exprime le diamètre de bague de l’oiseau.
  • Les chiffres 09 indiquent l’année de naissance de l’oiseau.

Encore un détail, en contactant un des administrateurs de l'U.O.F., il sera possible de connaître le nom et l'adresse du propriétaire, sur base du numéro de l’éleveur (1736) de l’oiseau. Il s'agit ici d'un magnifique canari Brun Jaune Intensif qui a fait médaille d’argent au championnat de France 2009 à Woincourt, appartenant à Monnet Djem de la région 13.

7.jpg Magnifique femelle Phaéo Jaune Schimmel

8.jpg Rouge Schimmel arborant la médaille d’or

9.jpg Mâle Gloster Consort ¾ Panaché Vert, de Cédric Courbois

Déroulement d’une exposition

Une exposition demande énormément de temps et de fonds financiers. Les amateurs sont de plus en plus pointilleux sur l’organisation et sont à la recherche de nouveautés. Un concours ne s’improvise malheureusement pas du jour au lendemain.

Une exposition se déroule généralement sur un délai de 4 à 5 jours. Mais il existe des expositions d’un jour, comme il existe des expositions étalées sur 10 jours (mondiaux).

10.jpg Exposition du CLCC, en Belgique, consacrée uniquement aux Canaris de Couleur

Elle s’organise en 4 phases :

L’enlogement

Après avoir rendu son bulletin d’enlogement au secrétaire du club, l’amateur conduit ses oiseaux à l’exposition. Il encage ses canaris dans les cages fournies par le comité organisateur. Par facilité d’entretien, on privilégie de nos jours, l’utilisation de cages en carton, surtout pour les cages type Canari de Couleur.

Il existe différents modèles de cages en fonction des oiseaux présentés.

  • la cage Canari Couleur (Tous les canaris de couleur, Huppé Allemand, Crested-Brestbred, Lizard, Irish Fancy)
  • la cage Tunnel (Frisé du Sud, Frisé Suisse, Gibber Italicus, Giboso Espagnol, Merhinger, Bossu-Belge, Münchener, Bernois, Yorkshire, Lancashire, Llarguet Espanol, Rheinländer)
  • la cage Frisé Parisien (Frisé du Nord, Frisé Parisien, Padovan, A.G.I.)
  • la cage Border (Fife-Fancy, Border, Scotch Fancy, Hoso Japonais, Raza Espanola, Fiorino)
  • la cage de Race (Gloster, Norwich)

Le secrétariat fournit à l’exposant, les étiquettes à apposer sur chaque cage. Les responsables de l’enlogement vérifient ensuite la concordance de l’étiquette vis-à-vis de l’oiseau avant de le placer sur les présentoirs. Les oiseaux sont rangés directement par série.

11.jpg La série des Agate Opale Blanc en classe individuelle

12.jpg Aperçu des différents modèles de cages d’expositions pour canaris

Le jugement

Le jugement débute le lendemain, généralement vers 9h. Un ou plusieurs juges sont prédéfinis dans une catégorie distincte. Une catégorie correspond à une des trois sections :

  • Canaris de Couleur
  • Canaris de Posture
  • Canaris de Chants

Ces 3 catégories comportent des séries, par exemple.

Canaris de Couleur

  1. Série 1 : Lipochrome Jaune Intensif
  2. Série 2 : Lipochrome Jaune Schimmel
  3. Série 3 : Lipochrome Jaune Ivoire Intensif
  4. Série 4 : Lipochrome Jaune Ivoire Schimmel
  5. Série 5 : …

En France, il existe seulement 2 classes.

Classe Individuelle : Seuls les oiseaux de l’année de propre élevage, possédant une bague fermée de l’éleveur peuvent être présentés.

Classe STAM : 4 oiseaux de l’année et de propre élevage, possédant une bague fermée de l’éleveur. Ils doivent être identiques en tout point (même phénotype et même gabarit). Dans le jargon ornithologique, un groupe de quatre canaris de la même variété s’appelle STAM. Les séries sont les mêmes en classe individuelle qu’en STAM.

13.jpg La série des Stams en Lipochrome Jaune. Un Stam correspond à 4 cages superposées.

Le juge examine chaque canari et détermine le nombre de points à attribuer à l’oiseau. Il retranscrit son impression sur un feuille, appelée fiche de jugement. Sur cette fiche, plusieurs caractéristiques sont prises en compte. Voici par exemple, les critères retenus en canaris de couleurs.

19.jpg

Le juge procède par élimination en gardant devant lui les meilleurs oiseaux pour finalement attribuer le titre de champion et les accessits.

L’oiseau obtenant le titre de champion (CH) doit avoir 92 points. Dans des concours renommés, le champion doit obtenir 93 voir 94 points pour prétendre être le meilleure de sa série. Il ne peut y avoir qu’un seul champion par série. Quand l’oiseau ne mérite pas la cotation minimale de 92 points, le juge peut donner le championnat à l’oiseau, en le jugeant à 91 ou 90 points.

Ensuite, les oiseaux pointant 91 ou 90, se voient attribuer un prix d’honneur (PH). Les résultats compris entre 89 et 87 sont des oiseaux à légers défauts. En dessous de ces points, il est conseillé de les écarter des expositions, voir de l’élevage. Le pointage minimum est de 75 points. Dans certaines circonstances, l’oiseau est non-jugé et la mention NJ est indiquée sur la fiche de jugement. Le juge aura peut être constaté un ongle manquant à la patte du canari, un doigt raide, des suspicions de poux des plumes, un état fébrile de l’oiseau,…

14.jpg Les Canaris de Posture sont présentés à l’avant plan, dans des cages tunnels.

Le jugement d’un STAM se fait sur 4 oiseaux. Pour espérer être champion de la série, le total des quatre pointages doivent comptabiliser un score de minimum 360 points. A cette note, le juge ajoutera des points d’harmonie (ressemblance) qui sont compris de 0 et 6 points.

Quelques exemples pratiques :

Points obtenus : 88 + 89 + 90 + 88 = 355 points.

Points d'harmonie : 90 - 88 = 2 6-2= +4 points.

  • Total des points : 359 points.

Points obtenus : 92 + 91 + 91 + 91 = 365 points.

Points d'harmonie : 92 - 91 = 1 6-1= +5 points.

  • Total des points : 370 points.

Points obtenus : 89 + 89 + 89 + 89 = 356 points.

Points d'harmonie : 89 -89 = 0 6-0 = + 6 points.

  • Total des points : 362 points.

En Belgique, la répartition des championnats est un peu différente, car il existe 4 classes. Quant au jugement, il reste semblable à la France.

En classe A : Les canaris sont des jeunes de l’année et de propre élevage possédant une bague fermée de l’éleveur.

En classe B : Seuls les canaris de propre élevage possédant une bague fermée de l’éleveur et de plus d’un an sont présentés.

En classe C : Classe libre, tous les canaris peuvent être présentés, bagués ou non, provenant de l’élevage de l’amateur ou autre (oiseaux achetés).

En classe D : Seuls les canaris de l’année et au nombre de 4 peuvent participer. Les oiseaux doivent appartenir à l’amateur et posséder une bague fermée de même couleur et de même diamètre. Ces 4 oiseaux doivent être identiques en tout point (même phénotype et même gabarit).

16.jpg Les canaris présentés dans cette allée, concourent pour la même série (Lipochrome Jaune). La concurrence est rude et seul un vainqueur sortira du lot !

Dès que le jugement est terminé, le secrétaire encode les résultats obtenus de chaque oiseau sur un support informatique. Un classement général sera établi en fonction du nombre de points engendrés par les 6 meilleurs résultats de chaque exposant.

Visite du public

L’exposition ouvre généralement ses portes, le week-end. Les amateurs et visiteurs échangent leurs réactions sur les oiseaux présentés. Il n’est pas rare d’intercepter les critiques de certains exposants, entre les allées de l’exposition, souvent par jalousie…

15.jpg Ouverture au public de l’exposition internationale de canaris de couleurs à Malines (Belgique)

Les juges sont souvent les premiers blâmés lors d’un jugement trop sévère d’un oiseau de l’exposant. La critique est facile, mais se poser les bonnes questions ne l’est pas pour autant ! Mon oiseau est-il bien préparé et en forme pour cet événement ? N’était-il pas trop stressé lors du jugement ? A-t-il a été jugé dans les conditions optimales ? Gardons toujours à l’esprit que la canariculture est avant une passion et le verdict d’un juge n’est que son ressenti sur l’oiseau présenté.

17.jpg Les expositions permettent aussi de découvrir de nombreux stands proposant du matériel ou de l’alimentation pour les oiseaux.

18.jpg Le stand de la firme Cédé à l’exposition de Malines en Belgique

Le délogement

A la fin du week-end, le comité organisateur déloge les oiseaux des exposants. Comme à chaque concours, les amateurs s’impatientent de retrouver leurs petits champions. Ils espèrent déjà grappiller d’autres médailles aux futures expositions.

Conclusion

Même si elles souvent redoutées par les débutants, les expositions sont avant tout un lieu de partage entre passionnés. Elles permettront à l’amateur de juger la qualité de ses oiseaux, via l’œil aguerri des juges experts.

Un bon conseil, n’oubliez pas de visiter le championnat mondial (Janvier 2011) qui se déroulera à Tours en France.

Dates d’expositions en France

Toutes les dates importantes sont regroupées sur les sites des 3 fédérations françaises.

http://www.uof.asso.fr/ http://www.clubcde.com/ http://www.ffo.asso.fr/

Article rédigé par Cédric Courbois, pour la revue Oiseaux Passion n°7

samedi, mai 8 2010

La Reproduction chez les Canaris

Attendue avec impatience, la saison de reproduction commence tout doucement dans la plupart des élevages amateurs ou expérimentés.

L'élevage débute chez les canaris vers la mi-mars. Les canariculteurs choisissent souvent la date du 19 mars, dont le dicton est « Pour la Saint Joseph, chaque oiseau bâtit son château ». A cette période de l'année, les oiseaux de la nature entame la saison des amours.

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Anatomie du canari

Le système reproducteur des canaris est très éloigné de celui de l'homme. Le male et la femelle possède tous les deux un cloaque. Il s'agit de la partie terminale du système reproducteur, urinaire et digestif des oiseaux. Pour se reproduire, le mâle grimpe sur le dos de la femelle de manière à ce que les deux cloaques rentrent en contact. Il s'agit d'une position périlleuse et par conséquent elle ne dure que quelques secondes mais peut se répéter une ou plusieurs fois par jour.

La femelle n’a qu’un ovaire fonctionnel qui ressemble à une grappe de raisins. A l'intérieur de cet ovaire se trouvent les follicules (le jaune d’œuf) à différents stades de développement. Lorsqu'un follicule est prêt, il est évacué de l'ovaire et reste quelques instants dans le pavillon de l'ovaire. C'est à cet endroit que le follicule rencontre le sperme et donc cela déterminera si l'œuf sera fertile ou non. Ensuite, notre follicule va rejoindre l'oviducte où les différentes membranes vont se déposer (blanc de l'œuf tout d'abord puis un peu plus loin, la membrane de l'œuf et la chambre à air). Enfin, arrivé dans l'utérus, l'œuf prendra sa coquille de calcaire. L’œuf mettra entre 18-48 heures pour réaliser tout le parcours.

Choix des reproducteurs

A partir du mois d'octobre jusqu'à fin janvier, de nombreux oiseaux seront destinés à la vente. C'est à ce moment là, ou l'éleveur sélectionnera ses futurs reproducteurs. Il est conseillé de choisir des oiseaux âgés de minimum 10 mois pour la reproduction. Une femelle peut reproduire correctement jusqu'à l'âge de 4 ans et 5 ans pour un mâle.

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L'oiseau devra être en parfaite santé, il sera vif, fier, avec un plumage radieux, les pattes seront lisses et bien entretenues. En soufflant sur le ventre du canari, la peau doit être de couleur jaune orangé et non d'une couleur violacé (signes de maladies).

Sexage des canaris

Pour éviter des surprises lors de l'accouplement, l'éleveur veillera à sexer ses oiseaux avant de débuter la saison de reproduction.

On distingue facilement les mâles par leur chant, même s'il peut arriver à une femelle de chanter pratiquement comme un mâle.

Pour déterminer le sexe de l'oiseau, il suffit de souffler sur le bas ventre au niveau du cloaque. Les femelles ont leur sexe qui se termine dans le prolongement du corps, tandis que les mâles ont une excroissance de l'appareil génital, bien visible au moment de la reproduction.

Mâle elevage_18_mai_2009__159.jpg

Femelle elevage_18_mai_2009__162.jpg

L'éleveur peut avoir recours à une bague amovible de couleurs (généralement en plastique), une fois qu'il a déterminé le sexe de ses occupants. Il aura ainsi une vision plus large sur le nombre de couples qu'il pourra former.

Choix du matériel d'élevage

L'éleveur choisira une cage spacieuse pour ses futurs occupants avec de préférence, une séparation centrale. Cette cage devra faire au minimum 60 cm x 40 cm x 30 cm. Elle pourra disposer d'une grille de fond de cage pour permettre aux oiseaux de ne pas être en contact avec leurs fientes et donc limiter le risque de maladies. Le canari vole en longueur, donc il est important que cette cage soit plus longue que haute. Les barreaux de la cage pour les canaris (becs droits) sont verticaux.

Des perchoirs stables permettront au mâle de cocher plus précisément sa dulcinée.

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Le nid sera soit en plastique, en terre cuite, ou en osier. Le plastique permet de nettoyer plus facilement le nid, tandis que le nid en terre cuite (poreux) permet de garder une humidité plus importante à l'intérieur de celui-ci. De nos jours, la plupart des amateurs utilisent le nid en plastique en forme de nichoir. Pour éviter de retrouver les œufs au fond de la cage, il est conseillé de fixer un feutre "antidérapant" dans le fond de chaque nid.

Il existe différents matériaux pour la construction du nid, de la charpie, du sisal, du coton, de la mousse séchée du jardin, de la fibre de coco, des fils de jute,...

Préparation

Beaucoup de personnes ignorent que l'accouplement de deux canaris, ne se prépare pas quelques jours auparavant, mais bien tout au long de l'année. C'est pour cette raison, que l'éleveur doit veiller à garantir une bonne santé et une bonne hygiène de vie à ses protégés. Les femelles sont généralement plus vite prêtes pour reproduire. Il est donc conseillé de séparer les mâles 2 mois avant d'accoupler. Les femelles pourront profiter de la volière commune au maximum, tandis que les mâles prendront place individuellement dans les cages de reproduction.

L'alimentation et les apports en vitamines seront différents pour les deux sexes. Pour les femelles, le choix de leur alimentation sera plus riche. De la pâtée aux œufs sera donnée deux fois par semaine jusqu'au début de la reproduction. Le choix d'une bonne alimentation est important ainsi qu'une eau renouvelée quotidiennement.

Facteurs de reproduction

L'élevage des canaris requière une lumière quotidienne de minimum 14 heures, et d'une température de 15 degrés Celsius (conditions optimales). La reproduction est enclenchée grâce à l'augmentation de lumière qui va agir sur l'hypophyse des oiseaux. C'est pour cette raison, que la date du 19 mars est retenue, car le temps de luminosité est suffisant en condition naturelle.

Quelques amateurs choisiront de débuter la reproduction au mois de janvier ou février, afin de terminer l'élevage plus tôt et pour obtenir des oiseaux plus costauds en vue des expositions. Avec cette méthode, l'utilisation d'un dimmer est vivement conseillée, pour permettre l'augmentation progressive de la lumière jusqu'au 14 heures nécessaires pour reproduire.

Toilletage des parents

Pour les races ou le plumage est assez long (surtout les schimmels), comme le gloster ou norwich par exemple, il est vivement conseillé de toiletter les oiseaux autour de leur cloaque, en coupant à l'aide d'un ciseau le surplus de plumes. Il ne faut cependant pas couper le plumeau (plumes entourant le sexe de l'oiseau), car elles permettent une meilleure transmission du liquide séminale lors de l'accouplement.

coupe_plumes_cloaque__123.jpg

Pour éviter des dégâts dans les nids (perçage des œufs), les ongles des reproducteurs doivent être recoupées.

schema_coupe_ongles.jpg

Afin de garantir un bon nourrissage, le bec des parents doit être de forme conique. Quand l’avant bec est trop long, l'excédent est à couper à l'aide d'une paire de petits ciseaux et il sera égalisé avec une lime à ongles.

Début de la reproduction

Une fois le nid terminé, la femelle commencera à pondre un œuf par jour, le matin de bonne heure, généralement après le levé du soleil. En moyenne, on peut compter 4 œufs par couvée. Le record connu à l'heure actuelle est de 9 œufs pondus. Il peut arriver que la femelle ne ponde pas un jour, mais le jour suivant. Dès que la femelle aura pondu, l'œuf tacheté de couleur gris bleuté sera retiré dans la matinée, après chaque nouvelle ponte et il sera remplacé par un œuf dit factice (oeuf en plastique, petite bille,...). Les canaris ne font pas la différence entre un œuf ou plusieurs dans leur nid, il n'est donc pas obligatoire de remplacer tous les œufs pondus par des factices, un seul suffira. La femelle commencera sûrement à couver l'œuf factice à partir du 3ème œuf pondu. L'utilisation d'oeufs factices permet de garantir une croissance constante au niveau des jeunes.

Pendant la période de ponte, les oeufs seront disposés dans un petit récipient ouvert, contenant par exemple des graines d'alpiste ou de l'ouate, à température ambiante. Il n'est pas nécessaire de retourner les oeufs quotidiennement, du moment ou l'oeuf est placé la pointe en bas.

Pour distinguer plus aisément la fin de la ponte, le dernier œuf pondu sera généralement plus bleuté que les précédents. Il faut savoir qu'un œuf retiré et non couvé, est valable une dizaine de jours.

Après la ponte, les œufs seront restitués au couple en les déposant délicatement dans leur nid. La couvaison commence réellement à partir de ce moment là. Afin de ne pas fatiguer la femelle, à couver inutilement, il est préférable de mirer les œufs à partir du sixième ou septième jour. Pour le mirage des œufs, il y a différentes techniques, mais la plus simple est d'utiliser une petite lampe de poche ou stylo mireur pour vérifier la bonne fécondité de ceux-ci. Un œuf fécondé est plus opaque à la lumière et laisse apparaitre parfois quelques vaisseaux sanguins. Tandis qu'un œuf non fécondé, dit œuf clair, est transparent. Si, un ou plusieurs œufs devaient s'avérer clairs, ceux-ci seraient retirés, ainsi que le nid, si la totalité était non fécondée. L'éclosion aura lieu vers le 13ème ou 14ème jour de couvaison.

Oeuf fécondé apdcanari_2_tour_j6_21_mars_06__024.jpg

Elevage des Nouveaux-Nés

Quand les poussins viennent juste de sortir de l’œuf, ils sont mouillés, ils ont une tête disproportionné par rapport à la grosseur de leur corps et les yeux sont clos. A partir du deuxième jour de vie, le duvet qui recouvre leur corps devient plus fin et, au bout de huit jours, ils ont doublé de volume, ouvert les yeux et réclament de la nourriture avec toujours plus d’insistance. Cette nourriture sera constituée de pâtée à base d’œufs, celle-ci doit être légèrement humidifiée et disposée dans une mangeoire, elle sera remplacée deux à trois fois par jour.

eclosion_20_mars_2007__062.jpg

Pendant les premiers jours de la vie, les petits réclament à manger continuellement. A mesure qu’ils se développent, la quantité de nourriture qu’ils peuvent avaler est plus importante et, par conséquent, les becquées deviennent moins fréquentes. Le mâle, aide la femelle à donner la becquée aux petits et la remplace sur le nid quand elle doit s’absenter pendant quelques instants.

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Entre le 18ème et le 20ème jour, les petits abandonnent le nid ; à trois semaines, ils commencent à pépier ; vers le 25ème jour, ils se nourrissent tout seuls. Trois semaines après leur naissance, leur alimentation doit nécessairement subir quelques modifications ; on réduit graduellement la quantité de pâtée à l’œuf pour le remplacer par un mélange de graines.

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Le baguage des oisillons

Vers le 6ème où 7ème jour, l'oisillon pourra recevoir une bague fermée (carte d'identité).

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Tenir le jeune dans une main et la bague dans l'autre. Passer les 3 doigts antérieurs dans la bague. Glisser la bague en tenant le doigt postérieur parallèlement à la patte du jeune.

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Une fois la bague passée le plus loin possible sur la patte (sans forcer), un cure dents permettra de ressortir le doigt postérieur de la bague. A cet âge là, les os de la patte ne sont pas encore solidifiés, c'est toujours du cartilage.

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Pour s'assurer que le jeune n'a pas été bagué trop tôt, il suffit d'essayer de faire ressortir la bague de la patte de l'oisillon, sans forcer. Dans le cas, ou la bague s'enlève facilement, il est conseillé de la retirer et d'essayer de le baguer à nouveau, le lendemain.

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Le jeune est bagué.

Pour éviter de retrouver les jeunes hors de la cage à cause des parents, il est parfois nécessaire d’entourer la bague de l'oisillon par un sparadrap de couleur chair.

Article rédigé par Cédric Courbois

jeudi, janvier 28 2010

Quelques caractéristiques du Gloster

Description de la huppe

  • La huppe doit être bien équilibrée, c'est-à-dire régulière, ronde frôlant le bec, passant par le milieu de l'oeil, descendant derrière l'oeil de chaque côté vers les joues et se fondant dans la nuque.
  • La huppe doit aussi être bien pleine, sans cassure et en forme de coupole comme un parapluie.
  • Elle doit présenter un point central bien au centre de la tête, à hauteur de l'oeil et le plus petit possible.
  • Il faut veiller à l'absence de plumes dressées dans la huppe et de trou dans la nuque.
  • La couleur de la huppe doit être vive avec une plume riche et soyeuse.
  • Les principaux défauts : huppe ovale, cornée, point central trop grand, trou dans la nuque, huppe fendue...

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Description de la tête

  • La tête doit être bien ronde de profil en partant au-dessus du bec pour former une courbe régulière, sans plat au sommet du crâne.
  • De face, elle doit démarrer bien large au -dessus du bec sans laisser voir les yeux.
  • Elle doit être le support idéal de la huppe en forme de coupole décrite ci-avant.
  • Un léger sourcil doit marquer l'oeil de chaque côté sans le cacher.
  • La tête doit aussi présenter deux joues bien remplies.
  • Les principaux défauts : tête pincée présentant une ligne partant de l'oeil jusqu'à la nuque et se terminant par des "cornes", oeil visible du dessus (défaut encore plus grave chez les mâles !).

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Description du corps

  • Le dos ne peut pas présenter de creux, il doit être une suite idéale à la courbe de la tête.
  • Le cou descend comme une cagoule sur les épaules, sans cassure entre la tête et le corps.
  • La poitrine doit être large et ronde vue de face comme de profil.
  • Le corps, très court, présente une courbe qui remonte immédiatement derrière les pattes.
  • Les ailes doivent être bien portées près du dos.
  • Les principaux défauts : corps trop long, pas de poitrine ou poitrine trop proéminente, mauvais port d'ailes, ailes trop longues ou ouvertes en éventail.

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Description de la queue

  • Elle doit être courte, étroite et en forme de tuyau de pipe, dans la même ligne que le dos, en proportion avec le corps.
  • Les principaux défauts : queue trop longue, ouverte, en forme de queue de poisson.

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Description du plumage

  • Il doit être serré, fermé et doit donner clairement l'apparence de la bonne qualité et de la bonne couleur de fond naturelle.
  • Il ne faut pas négliger son importance.
  • Les principaux défauts : plumage long, terne, délavé.
  • Ceci est la conséquence d'accouplements schimmel X schimmel d'oiseaux à mauvais plumage favorisant l'apparition des lumps (kystes folliculaires).

Description des pattes et du bec

  • Les pattes sont courtes avec les cuisses invisibles.
  • Le bec doit être court et conique.

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Le maintien

  • Le Gloster doit prendre une position semi-érigée sur ses pattes courtes.
  • Il saute calmement d'un perchoir à l'autre sans frayeur, il est vif et curieux.
  • N'oubliez pas qu'un oiseau calme se relâche et montre ses qualités.
  • Les principaux défauts : oiseau nerveux, oiseau affalé sur le perchoir.

La taille

  • Tendant vers la miniature, mais je pense qu'il vaut mieux un oiseau un peu long avec de bonnes formes et proportions, qu'un oiseau court sans qualités.

La condition

  • Le Gloster doit montrer une bonne santé et être bien propre.

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Remarques générales

Le Gloster est un oiseau à part entière, il n'est pas un mini-norwich, ni un mini-crest. Il faut éviter de le comparer à ces oiseaux.

En plus, de la miniature, le Gloster doit avoir les qualités reprises ci-dessous. Son plumage doit être impeccable, car, seul un bon plumage nous permettra de juger des formes et des qualités exactes de l'oiseau.

Les dessins que vous trouverez dans cet article ont été réalisé par l'auteur d'après le standard officiel de l'I.G.B.A. (International Gloster Breeder Association).

Article rédigé par Dominique FRENOY

dimanche, janvier 3 2010

Le standard des Canaris

Le canari est un oiseau remarquable tant par sa couleur, sa posture et par son chant, ce sont d’ailleurs ces 3 éléments qui classifient les canaris en sections distinctes. De nos jours, le choix est tellement varié qu’il est préférable pour l’éleveur débutant de commencer avec une ou deux espèces.

Canaris de Couleurs

Suite à de nombreuses mutations et d’importantes sélections au départ du canari sauvage (Serinus Canarius) apparu pour la première fois aux Iles Canaries en 1442, nous pouvons compter à l’heure actuelle, une panoplie de couleurs tout aussi intéressantes les unes que les autres issues du canari sauvage (vert), sauf le facteur rouge qui résulte d’un accouplement avec un Tarin du Venezuela.

La division moderne en canaris de couleurs reconnaît deux groupes fondamentaux, les lipochromes et les mélanines.

En lipochrome, nous distinguons trois couleurs de fond, le jaune, le rouge et le blanc même si cette dernière n’est pas réellement une « couleur » du à l’absence de caroténoïde qui empêche l’expression de la couleur lipochromique. Le plumage est clair et la sous-plume est blanche. Les yeux sont noirs ou rouges, les pattes claires.




Chez les lipochromes blancs, on distincte deux groupes différents :

-         les blancs dominants qui présentent toujours un peu de jaune dans les rémiges.

-         les blancs récessifs qui sont totalement blancs.

Les canaris lipochromes présentant le facteur Ino, Satiné ou Eumo ont les yeux rouges ce qui peut être un caractère distinctif de la variété.

Jaune aux yeux rouges = Lutino

Rouge aux yeux rouges = Rubino

Blanc aux yeux rouges = Albino


En mélanine, nous retrouvons les trois couleurs de fond qui sont le jaune, le rouge et le blanc. Il faut savoir que la mélanine est composée d’eumélanine et de phéomélanine.

L’eumélanine existe en noir ou en brun, elle correspond aux stries chez le canari (dessins), on la retrouve dans les rémiges, rectrices et dans les flancs de l’oiseau.

La phéomélanine est caractérisée par une couleur variant du brun foncé au brun clair, on la retrouve sur l’entièreté du corps du canari en formant une sorte de voile et se situe autour de l’eumélanine.


Les canaris mélaniques sont classifiés en deux groupes, les classiques qui comportent la série noire, la série agate, la série brune, la série isabelle. En non classiques, les différentes mutations sont : Pastel, Aile grise, Opale, Satiné, Ino, Topaze, Eumo, Onyx, Cobalt, … La dernière mutation en date est le Jaspe.


En canaris de couleurs, la couleur de fond jaune et rouge des canaris peut être influencée par des facteurs, qui sont :

Le facteur intensif : les plumes sont entièrement colorées jusqu’à la pointe, le canari est d’une couleur uniforme et intense. Le plumage est plus court.

Le facteur schimmel : la pointe des plumes est décolorée, blanche, avec des traces de givre. Le plumage est plus long.

Le facteur mosaïque : le pigment jaune ou rouge n’est présent que sur certaines régions du plumage (tête, épaules, croupion) que l’on nomme « patron mosaïque ». La particularité de ce facteur est d’exprimer le dimorphisme sexuel (autosexable) du canari.


Le facteur ivoire : cette mutation affecte la couleur lipochromique jaune ou rouge en l’atténuant de moitié.

Canaris de Postures

D’origine anglaise pour la plupart, ils se distinguent par leur morphologie et leur attitude. Nous retrouvons, les canaris de postures à plumes lisses (Bossu Belge, Scotch Fancy, Munchener, Hoso), les canaris de formes (Border, Fife Fancy, Norwich, Yorkshire, Bernois, Raza), les canaris huppés (Gloster, Huppé Allemand, Crested, Lancashire), les canaris frisés (Frisé Parisien, Frisé du Nord, Frise du Sud, Gibber Italicus, Frisé Padouan) et le canari à dessins (Lizard). Ils ne sont généralement pas soumis à une couleur précise, car ceux-ci peuvent être panachés, mais seule la couleur rouge n’est pas reconnue pour la plupart des espèces.


Le standard

Vu le nombre d’espèces et de couleurs différentes en canaris, il nous est impossible d’énumérer le standard de chacun d’entre eux. C’est la raison pour laquelle nous allons nous baser sur un standard, plus précisément celui du canari lipochrome jaune, le plus commun d’entre tous.

Son standard est le suivant : le bec et les pattes doivent être de couleur chair. Le plumage sera court et bien serré chez les intensifs. La couleur sera uniformément répartie. Le schimmel doit être réparti uniformément sur le corps.

Défauts les plus courants : couleur de fond pas assez profonde ou inégale. Traces de schimmel. Reflet ou teinte orange. Formations mélaniques dans le plumage, sur le bec, les pattes ou les ongles (taches noires).

Accouplements, croisements à éviter

Frère x Sœur

Risque accru de transmission de tares, mortalité dans l'œuf.

Huppé x Huppé

Facteur létal (mort de 25% des jeunes dans l’œuf ou à la naissance). Exemple Gloster Corona x Gloster Corona.

Schimmel plumes longues x Schimmel plumes longues

Risque de Kystes folliculaires ou lumps

Intensif plumes courtes x Intensif plumes courtes

Rend la plume cassante, manque de plumes à certains endroits et qui de plus, à la longue en croisant les jeunes de tels accouplements devient un facteur létal.

Yeux Rouges x Yeux Rouges

Risque de dégénérescence à la longue, diminution de la taille, oiseaux chétifs, mortalité dans l'œuf, mortalité au nid.

Accouplements conseillés

Toujours croiser intensif x schimmel ou schimmel x intensif.

Utiliser seulement des sujets à plumage serré. Eliminer tous les oiseaux ayant une structure de plume large (préférer les bouts de plume arrondis plutôt que les plumes ayant le bout large et droit).

Il est parfois conseillé de pratiquer le croisement en retour, afin de fixer le génotype au sein de son élevage, on appelle ca, une lignée.


Sélection des canaris en vue des expositions

Exposer et sélectionner des oiseaux pour les expositions peut sembler une tâche difficile pour l’éleveur débutant, mais quelques points pourront déjà vous aider à mieux les choisir.

Il faut savoir qu’il existe des oiseaux d’expositions et des oiseaux de travail (reproduction). En effet, il ne suffit pas d’accoupler deux champions, pour obtenir des champions, que du contraire. La sélection des oiseaux se fait tout au long de l’année.

Voici quelques conseils :

Les ailes ne doivent jamais se superposer, mais toujours se terminer en forme de V.


Pour exposer un oiseau, vous devez toujours bien vérifier que la totalité des rémiges secondaires et primaires soit présente. En cas de plume abimée ou cassée, il est préférable de l'arracher entièrement. Il faut compter 6 semaines pour une repousse complète.


Au niveau de la queue, les 12 plumes ne doivent pas se terminer en éventail, mais bien dans le prolongement du corps de l'oiseau en forme de V renversé à la fin de celle-ci.


Sur les flancs de l'oiseau, les petites plumes ne doivent par partir dans tous les sens (plumage ébouriffé), appelées plumes de coq. De plus, le plumage doit être uniforme, ce qui n'est pas le cas ici.


Les oiseaux à tâches (traces de mélanines), ne sont bien sur pas acceptés aux expositions, de même pour un canari ayant un ongle ou un doigt en moins. La deuxième bague (bague bleue ouverte) n'est pas autorisée lors des expositions.


Le gros défaut de cette femelle jaune schimmel, c'est au niveau des joues proéminentes, donc à retirer de l’élevage et des expositions.


Ici, l'oiseau a une poitrine trop lourde, donc, régime obligatoire avant de vouloir l'exposer.


En règle générale, il est conseillé pour l’éleveur débutant de fréquenter les expositions et de se renseigner auprès d’éleveurs plus expérimentés qui ne refuseront jamais de vous aider à sélectionner au mieux vos oiseaux.


Article parru dans Oiseaux Passion, numéro 3. Rédigé par Cédric Courbois

lundi, décembre 10 2007

Préparation, pour la saison d'elevage 2008

Cette année, la reproduction débutera avant l'heure (mi-mars théoriquement). En effet, suite aux travaux qui vont être réalisé milieu de l'année prochaine, je dois commencer avec un peu d'avance. Pour le week-end du 17 février 2008, les premiers nids seront placés, à disposition des femelles.

Les 18 couples sont déjà formés et chaque oiseau est séparé en batterie individuelle (11 couples de Glosters, 1 couple de Norwichs, 6 couples de Jaunes). Le dimmer a été ajusté avec la fonction Photo Période, qui permet d'augmenter le temps de lumière sur le nombre de jours désirés (lever et coucher du soleil > 5h45 à 20h15), pour obtenir 14h30 de lumière au total.

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