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vendredi, janvier 21 2011

Le Canari Lipochrome Jaune

Pardon monsieur, qu’avez-vous comme oiseau dans cette cage ? C’est un canari, chère madame. Ah bon ! Un canari ce n’est pas jaune ?

Beaucoup de personnes l’ignorent, mais un canari n’est pas simplement de couleur jaune. Fort heureusement, il existe de nombreuses variétés en canaris de couleur. Cependant, la couleur jaune du canari est entrée dans les mœurs depuis bien longtemps, l’utilisation de l’expression « jaune canari » est devenue monnaie courante de nos jours. Ce canari a toujours autant de succès aux yeux des éleveurs, comme le démontre la quantité d’oiseaux présentés lors des expositions. Cependant, l’obtention de jaunes de qualité correspondant au standard n’est pas chose aisée.

Le canari jaune est classifié dans la famille des lipochromes en canaris de couleur. La couleur jaune est uniformément répartie sur le plumage de l’oiseau. Les parties cornées sont de couleur claire (chair). La taille idéale de l’oiseau est de 14cm (de la tête à la queue).

jaune_schimmel.jpg Lipochrome Jaune Schimmel

Le lipochrome jaune est un oiseau très agréable à contempler tant par sa couleur que par son chant. Il existe depuis des siècles et trouve son origine auprès des canaris verts (noir-jaune). Suite à son élevage, d’autres mutations apparurent et les résultats de ces accouplements sont à la base de la mutation ivoire et du canari lipochrome blanc. C’est aussi grâce à l’accouplement entre le Tarin du Venezuela et le lipochrome jaune que le canari orange vu le jour (le lipochrome rouge d’aujourd’hui).

Chez le canari jaune, aucune mélanine n’est visible, du à l’absence de travail du facteur enzyme, désigné par la lettre E+, mais il possède toujours les caractères héréditaires du noir, de l’agate, du brun ou de l’isabelle.

En lipochrome jaune, la mutation ivoire peut être combinée. Le symbole génétique pour caractériser un canari jaune pur est BL+

Facteur Optique Bleu

La tonalité de la couleur jaune s’exprime du jaune citron, jaune moyen, jaune doré, voir jusqu’à l’orangé. En présence du facteur optique bleu, la couleur jaune ressemble à la teinte du citron (fruit), on parle alors de la couleur « jaune citrin ». Il apporte de la luminosité dans le plumage. Il faut préférer les oiseaux possédant ce facteur optique, car dans le cas inverse, les canaris jaunes sont souvent trop dorés. Ce facteur peut s’exprimer en double exemplaire. Le facteur bleu, est aussi appelé facteur de réflexion.

Formulation génétique :

  • B = facteur bleu
  • B+ = sans facteur bleu

Chaque personne à une vision différente de la couleur d’un canari jaune et la qualité de la lumière influencera notre perception.

Facteur de Concentration

Le facteur de concentration des caroténoïdes*, désigné par la lettre J, est responsable de trois nuances de jaune.

(*) Les caroténoïdes sont des pigments orangés (carotènes) et jaunes (xanthophylles).

Formulation génétique :

  • JJ = jaune soutenu
  • JJ+ = jaune non soutenu
  • Lorsque le canari jaune a deux facteurs J (homozygote), il est jaune paille, correspondant au génotype JJ. La couleur jaune est très soutenue. Les canaris sont à garder pour l’élevage ou pour les concours.
  • Lorsqu'il possède seulement un facteur J (hétérozygote), il est jaune moyen, correspondant au génotype JJ+. Les canaris sont moyens pour l’accouplement et sont les plus courants dans nos élevages.
  • Lorsqu'il ne possède pas de facteur J, il est jaune jonquille, correspondant au génotype J+J+. Il faut se séparer de ces oiseaux, car le jaune est trop pâle.

Il faut donc privilégier les canaris dont la couleur jaune est soutenue JJ et combinée au facteur optique bleu en double exemplaire BB. L’oiseau ne paraitra donc pas doré du au facteur optique et correspondra idéalement au lipochrome jaune.

Lipochrome jaune aux yeux noirs ou aux yeux rubis (rouges)

Il existe des canaris jaunes aux yeux noirs ou aux yeux rubis, dans ce deuxième cas, on parlera de lutinos, grâce à l’apport de la mutation Ino ou plus couramment de la mutation satinée. Les inos ont les yeux plus rouges que les satinés. L’élevage des lutinos est plus difficile et aussi moins prolifique. La vue de ces oiseaux est déficiente du au résultat de plusieurs mutations. A la naissance des oisillons, l’éleveur distinguera aisément les lutinos dans une nichée, grâce à la couleur des yeux qui s’observe paupière fermée par transparence (yeux rubis). Il peut arriver que les yeux soient rouges à la naissance et deviennent noirs en quelques jours, c’est du au cas d’isabellisme et ces oiseaux ne seront donc pas classifiés comme des lutinos.

L’avantage des lutinos, c’est qu’ils ne permettent pas la formation de traces noires dans le plumage, car la mutation ino et satinée, inhibent le noir. Il est important de ne pas accoupler un lutino ino avec un lutino satiné ou inversement, car il s’agit de deux mutations différentes. Il est impératif de se renseigner auprès de l’éleveur avant achat, pour connaitre le patrimoine génétique des oiseaux.

yeux_rouges_noirs.jpg La différence de la couleur des yeux permet de distinguer un Lutino Intensif (yeux rubis) d’un Jaune Intensif (yeux noirs).

Résultats d'accouplements : La mutation Ino est récessive libre.

Jaune Ino x Jaune Ino

  • 100% Jaune Ino

Jaune Ino x Jaune

  • 100% Jaune Porteur Ino

Jaune Porteur Ino x Jaune Ino

  • 50% Jaune Ino
  • 50% Jaune Porteur Ino

Jaune Porteur Ino x Jaune

  • 50% Jaune
  • 50% Jaune Porteur Ino
  • Accouplement déconseillé, car il est impossible de distinguer les porteurs des non-porteurs

Jaune Porteur Ino x Jaune Porteur Ino

  • 25% Jaune Ino
  • 25% Jaune
  • 50% Jaune Porteur Ino
  • Accouplement déconseillé, car il est impossible de distinguer les porteurs des non-porteurs

Signification d’un porteur :

  • Un porteur, c’est un sujet hétérozygote possédant une mutation qu’il n’exprime pas visuellement.

nichee_lipochrome_jaune_yeux_rouges_noirs.jpg Une nichée de Lipochromes Jaunes, dont le sujet central est un Lutino (yeux rubis)

Résultats d'accouplements : La mutation Satinée est liée au sexe.

Mâle Jaune Satiné x Femelle Jaune Satinée

  • 100% Jaune Satiné

Mâle Jaune Satiné x Femelle Jaune

  • 50% Mâle Jaune Porteur Satiné
  • 50% Femelle Jaune Satinée
  • Accouplement autosexables

Mâle Jaune x Femelle Jaune Satiné

  • 50% Mâle Jaune Porteur Satiné
  • 50% Femelle Jaune

Mâle Jaune Porteur Satiné x Femelle Jaune Satinée

  • 25% Mâle Jaune Satiné
  • 25% Mâle Jaune Porteur Satiné
  • 25% Femelle Jaune Satinée
  • 25% Femelle Jaune

Mâle Jaune Porteur Satiné x Femelle Jaune

  • 25% Mâle Jaune
  • 25% Mâle Jaune Porteur Satiné
  • 25% Femelle Satinée
  • 25% Femelle Jaune

jaunes_lutinos_intensifs_sc.jpg De gauche à droite : Jaune schimmel – Lutino intensif – Lutino schimmel – Jaune intensif

Le Facteur Intensif – Schimmel – Mosaïque

Le lipochrome jaune se caractérise en 3 catégories pour désigner la qualité et la structure de la plume. Le partie inférieure de la plume, appelée sous-plume est commune aux trois, elle est de couleur blanche.

La partie supérieure de la plume est :

  • pour l’intensif, colorée jusqu’à son extrémité et uniformément répartie
  • pour le schimmel, colorée en laissant apparaitre à son extrémité une bordure blanche
  • pour le mosaïque, colorée uniquement à la moitié de la plume.

schema_facteurs.jpg

L’intensif

Le facteur intensif est une mutation dominante sur le schimmel. Il permet aux pigments caroténoïdiens de se fixer de façon maximale sur les barbes et barbules de la plume. La croissance de la plume chez l’intensif est ralentie, ce qui a pour résultat de donner un plumage plus serré et fortement coloré en jaune. Généralement, les lipochromes intensifs ont une structure de plumes courtes, cependant, des canaris intensifs à plumes longues existent aussi.

Le standard stipule : « Il faut préférer les sujets qui présentent aucune trace de givrage. Chez eux, le pigment lipochromique doit atteindre l’extrémité de chaque plume.»

En concours, il est conseillé de présenter les mâles, car les femelles présentent généralement un givrage trop important dans la partie dorsale de l’oiseau, au niveau de la nuque. Cependant, il existe des femelles possédant un plumage exceptionnel et qui dans ce cas pourront concourir.

lipochrome_jaune_intensif_braives.jpg Lipochrome Jaune Intensif

duo_jaune_intensif.jpg Duo de Lipochromes Jaune Intensifs

Les principaux défauts à éviter :

  • traces de mélanine sur les parties cornées ou dans le plumage
  • manque de profondeur et de richesse dans la couleur de fond
  • trace de schimmel
  • bicolore
  • manque de coloration des rémiges et des rectrices
  • plumage trop doré
  • manque de facteur optique

Dans cette catégorie sont repris :

  • Jaune intensif
  • Jaune ivoire intensif
  • Lutino intensif
  • Lutino ivoire intensif

Formulation génétique :

  • I = intensif

difference_categorie_intensif_schimmel_lipochrome_jaune.jpg Une bordure blanche est bien visible à l’extrémité de la plume pour le schimmel (à gauche), tandis que pour l’intensif, la plume est colorée entièrement (à droite).

Le Schimmel

Le facteur schimmel, d’origine sauvage, permet aux pigments caroténoïdiens de se fixer en grande partie sur les barbes et barbules de la plume. Il reste une partie non-colorée à l’extrémité de la plume, qui donne au plumage de l’oiseau un aspect givré (écaillage). La structure de la plume est différente, elle est plus volumineuse, plus souple et généralement plus longue.

Le standard stipule : « Il faut préférer les sujets dont l’écaillage est petit, net et uniforme. »

En concours, il faut privilégier les mâles, car le schimmel est généralement mieux réparti. Chez les femelles schimmel, des traces de givre sont souvent trop importantes au niveau du cou, du dos et des flancs.

lipochrome_jaune_schimmel_braives.jpg Lipochrome Jaune Schimmel

stam_jaunes_schimmel.jpg Un Stam de Lipochromes Jaunes Schimmels

Les principaux défauts à éviter :

  • traces de mélanine sur les parties cornées ou dans le plumage
  • manque de profondeur et de richesse dans la couleur de fond
  • bicolore
  • manque de coloration des rémiges et des rectrices
  • manque de facteur optique
  • couleur de fond impure
  • givrage trop important et mal réparti

Dans cette catégorie sont repris :

  • Jaune schimmel
  • Jaune ivoire schimmel
  • Lutino schimmel
  • Lutino ivoire schimmel

Formulation génétique :

  • I+ = non-intensif = schimmel*

(*) Le facteur schimmel est aussi appelé « non-intensif ».

difference_jaune_schimmel.jpg Différence de schimmel entre deux lipochromes jaunes. Il faut préférer un jaune schimmel dont l’écaillage est net, petit et uniformément réparti sur le plumage, comme le sujet de droite.

Le Mosaïque

Le facteur mosaïque a trouvé son origine suite à l’hybridation avec le Tarin du Venezuela. Le canari mosaïque a la particularité d’exprimer la couleur jaune (caroténoïdes) uniquement aux points d’élections, qui sont au nombre de quatre, la tête, les épaulettes, la poitrine et le croupion. Ces quatre zones forment le ‘patron mosaïque’ de l’oiseau.

Le sexage chez les mosaïques est facilité par la différence entre le mâle et la femelle, on parle alors de dimorphisme sexuel. Le mâle dispose d’un masque complet entourant le bec s’arrêtant en pointe en arrière des yeux, tandis que la femelle dispose d’une ligne oculaire parfaitement visible.

En concours, le terme T1 (type 1) est utilisé pour désigner les femelles et le terme T2 (type 2) pour les mâles. Les deux sexes peuvent être présentés. Le patron mosaïque doit être parfait, car c’est un oiseau de contraste.

jaune_mosaique_type_2.jpg Lipochrome Jaune Mosaïque T2 (Mâle)

jaune_mosaique_type_1.jpg Lipochrome Jaune Mosaïque T1 (Femelle)

Les principaux défauts à éviter :

  • traces de mélanine sur les parties cornées ou dans le plumage
  • masque trop important derrière l’œil chez les mâles
  • ligne oculaire trop étendue chez les femelles
  • manque de profondeur dans le patron mosaïque
  • zones d’élections mal définies
  • givrage trop important sur le plumage long des femelles
  • manque de pureté dans les zones claires (blanches)
  • lipochrome trop important dans les rectrices
  • ailes et queues colorées

Dans cette catégorie sont repris :

  • Jaune mosaïque
  • Jaune ivoire mosaïque
  • Lutino mosaïque
  • Lutino ivoire mosaïque

Formulation génétique :

  • Im = mosaïque (pour la répartition du lipochrome sur chaque plume)
  • pm = patron mosaïque (les zones d’élections)
  • pm+ = non-mosaïque

La Mutation Ivoire

L’ivoire a pour influence d’atténuer de moitié la couleur lipochromique du canari jaune. La tonalité de jaune est comparable à une couleur crème, d’où le nom d’ivoire donné à cette mutation. La structure de la plume est modifiée, la plume est plus douce et plus soyeuse.

La mutation ivoire étant combinée aux facteurs intensifs, schimmels ou mosaïques, les principaux défauts à éviter ont déjà été cités. Cependant, en ivoire, une erreur récurrente, les oiseaux sont trop ternes et manquent de luminosité.

lipochrome_jaune_ivoire_intensif.jpg Lipochrome Jaune Ivoire Intensif

lipochrome_jaune_ivoire_schimmel.jpg Lipochrome Jaune Ivoire Schimmel

Formulation génétique :

  • iv = mutation ivoire
  • iv+ = non ivoire

Résultats d'accouplements : L’Ivoire est une mutation récessive liée au sexe.

Mâle Jaune Ivoire x Femelle Jaune Ivoire

  • 100% Jaune Ivoire

Mâle Jaune Ivoire x Femelle Jaune

  • 50% Mâle Jaune Porteur Ivoire
  • 50% Femelle Jaune Ivoire
  • Accouplement autosexables

Mâle Jaune x Femelle Jaune Ivoire

  • 50% Mâle Jaune Porteur Ivoire
  • 50% Femelle Jaune

Mâle Jaune Porteur Ivoire x Femelle Jaune Ivoire

  • 25% Mâle Jaune Ivoire
  • 25% Mâle Jaune Porteur Ivoire
  • 25% Femelle Jaune Ivoire
  • 25% Femelle Jaune

Mâle Jaune Porteur Ivoire x Femelle Jaune

  • 25% Mâle Jaune
  • 25% Mâle Jaune Porteur Ivoire
  • 25% Femelle Ivoire
  • 25% Femelle Jaune
  • Accouplement déconseillé, car il est impossible de distinguer les porteurs des non-porteurs

Le lipochrome aux ailes blanches

Crée par nos amis Italiens, le lipochrome aux ailes blanches est une nouvelle mutation reconnue depuis peu. Sa transmission est liée au sexe. Les rémiges et rectrices sont blanches par inhibition de dépôt du lipochrome. Cette mutation commence seulement à arriver dans les élevages européens.

Méthode de sexage

Dès la fin de la mue, l’éleveur séparera les intensifs des schimmels. Il distinguera aisément les mâles des femelles grâce à la différence de tonalité dans la couleur jaune chez l’intensif. Les mâles ont une couleur plus soutenue, plus chaude et sont généralement plus long en taille. Les femelles sont généralement plus citrin. De plus, une ligne de givre dans la nuque caractérise généralement les femelles. Chez les schimmels, le givrage sur le dos est souvent plus marqué pour les femelles que les mâles, du à une longueur de plumes plus importante.

Concernant les mosaïques, il est très facile de sexer les canaris, car leur accouplement est dit autosexable, du à la différence de patron mosaïque.

Accouplement

Le lipochrome jaune est un oiseau souvent conseillé pour les débutants, car il s’élève assez facilement. Cependant, le choix d’un bon accouplement n’est pas aisé. Il est déconseillé d’accoupler deux intensifs ensembles (jeunes chétifs, mauvaise qualité de plume), de même pour deux schimmels (plumage trop long et schimmel mal réparti). L’accouplement idéal est un mâle jaune intensif avec une femelle jaune schimmel ou inversement. Il faut accoupler les sujets ayant un plumage serré.

Les oiseaux comportant des traces de mélanine dans le plumage (tâches noires) pourront être accouplés, à moins que ces zones noires soient trop importantes. Un oiseau tâché ne donnera pas forcement des sujets tachés ou inversement. Cependant, la présence de mélanine est importante pour garder une souche saine et pure. Il est conseillé de ne pas accoupler des oiseaux possédant des tâches noires aux parties cornées (bec et pattes).

melanine_plumage_lipochrome_jaune.jpg Tâche noire acceptable pour l’accouplement quand l’oiseau possède de nombreuses autres qualités.

defaut_melanine_bec_lipochrome_jaune.jpg Tâche noire sur le dessus du bec (partie cornée). Cet oiseau est à écarter de l’élevage.

defaut_melanine_patte_lipochrome_jaune.jpg Tâche de mélanine sur le long de la patte (partie cornée). Ce lipochrome jaune est à écarter de l’élevage.

melanine_queue_lipochrome_jaune.jpg Tâche brune sur les plumes de la queue (rectrices). L’oiseau possède toujours les caractères héréditaires de l’isabelle et du brun.

Coloration ou pas ?

La coloration est une arme à double tranchants. Quand elle est mal utilisée, elle peut donner des lipochromes trop dorés qui seront pénalisés en concours. Les colorants utilisés sont la xanthophylle ou de la lutéine pour colorer les fonds jaunes. La canthaxanthine quant à elle, est réservée uniquement aux fonds rouges et en cas d’utilisation, les canaris jaunes deviendront orangés. La coloration des rémiges et rectrices s’effectue au nid jusqu’à la fin de la mue.

C’est au gout de l’éleveur de l’utiliser ou non, mais généralement on préfère la méthode naturelle, qui permet une meilleure sélection dans le choix des accouplements.

Les expositions

La concurrence en expositions, dans la série des lipochromes jaune est très élevée. Il n’est pas difficile de constater que cette série est l’une des plus représentée.

Comme il a été dit, en lipochrome jaune intensif et schimmel, il est préférable d’exposer uniquement les mâles, aussi bien pour les lutinos et les ivoires. Pour les mosaïques, les deux sexes sont acceptés et dispose d’une catégorie distincte en concours.

Avant d’exposer un lipochrome jaune, il est important de le laver correctement, en utilisant un shampoing pour bébé. L’oiseau sera plongé jusqu’à la nuque dans un bassin d’eau tiède contenant le shampoing. Le plumage sera nettoyé délicatement avec un blaireau. Le canari sera ensuite rincé à l’eau tiède et épongé soigneusement. Cette opération doit s’effectuer en matinée, pour permettre au canari de se sécher correctement dans sa cage ou dans une cage chauffante et ainsi éviter le refroidissement. Le lavage des oiseaux doit s’effectuer 48 heures avant le jugement, afin de rendre le plumage soyeux et en ordre.

stam_lipochrome_jaune_braives.jpg 4 Stams de Lipochrome Jaune

Fiche de jugement : Lipochrome jaune et mosaïque

  • Lipochrome : 30 points
  • Catégorie (Int.-Sch.-Mos.) : 25 points
  • Plumage : 15 points
  • Taille et forme : 15 points
  • Maintien : 10 points
  • Impression générale : 5 points
  • Total : 100 points

Conclusion

Le lipochrome jaune est un canari méritant toute notre attention et sa couleur flamboyante en séduira plus d’un. Que se soit seul ou un groupe, le canari jaune continuera à donner de luminosité et de la gaieté dans les yeux de l’amateur.

Article rédigé par Cédric Courbois pour Oiseaux Passion n°8

samedi, mai 8 2010

Au Paradis des Canaris - Mes installations

Passionné depuis ma plus tendre enfance par la canariculture, j’espère via ma plume vous donner des ailes à la lecture de mon article. De nationalité belge et du haut de mes 25 ans, j’ai toujours été bercé par mon grand-père et mon père aux chants merveilleux des canaris. Cette passion a réellement pris forme suite à une élocution présentée à l’école devant mes camarades de 6ème primaire à l’âge de 12 ans, qui à l’époque avait surpris plus d’un.

Le 11 novembre 1999, je mis en ligne les premières pages d’Au Paradis des Canaris sur Internet. Au fil du temps, cette passion n’a cessé de grandir, mais mes parents ne voulaient plus d’oiseaux à la maison, car mon père abandonna l’élevage des canaris en 1998. Jusqu’au jour ou l’envie a pris le dessus et vers la fin de l’année 2005, un éleveur de canaris de postures m’offrit mon premier couple de Glosters. Et puis voilà, comme on dit : « On commence avec un couple et… », vous connaissez la suite.

En 2006 et 2007, je mis en pratique les conseils de nombreux éleveurs glanés sur le monde du Web mais aussi lors de manifestations ornithologiques. Il est important de dissocier les conseils et astuces de chacun pour se forger sa propre opinion sur l’élevage des canaris.

Pendant ce laps de temps, j’occupais une ancienne annexe qui servait aussi de remises pour les outils de jardin, les dimensions de la pièce était respectivement de 2m sur 2m50, ce qui était très limité. Mes parents voulurent entreprendre des travaux pour rénover ce vieux bâtiment et permettre à mon père de réaliser sa nouvelle pièce d’élevage destinée à ses psittacidés. Comme quoi, la passion ne nous quitte jamais. De ce fait, deux possibilités se présentaient à moi, soit tout abandonné ou réaliser ma propre pièce d’élevage. Bien sur, j’ai choisi la deuxième option. Désormais vous en savez un peu plus sur moi, je vais vous présenter en détails ma deuxième ‘’maison’’, de sa conception à maintenant.

L’idée de réaliser une pièce d’élevage à ma façon m’enchantait énormément malgré les quelques déboires. Après avoir choisi l’emplacement de cette nouvelle pièce sur le terrain appartenant à mes parents, j’entrepris avec mon père l’abattage et le dessouchage des sapins présents, quel amusement…

Etant donné que le terrain est en pente, nous avons eu recours à une pelleteuse de 5,5 T pour retirer l’équivalent de 3 camions de terre. Début mai 2008, la dalle en béton est coulée, elle a une superficie de pratiquement 50m², avec une profondeur de 20cm. L’assemblage du chalet fut assez facile et rapide, de plus, j’ai préalablement traité le bois sur toute sa surface, rainures comprises avec de la lasure et à ce titre plus de 20 litres ont été nécessaire. Après avoir terminé le chalet, le sol a été carrelé à l’intérieur y compris dans l’annexe pour faciliter l’entretien.

Dans l’annexe, à droite du chalet, je range le matériel nécessaire lors des expositions ou autres. 1.jpg

Les deux volières extérieures équipées d’un sas de sécurité. 2.jpg

La grande volière en coin. 3.jpg

Sanitaire

L’erreur que j’ai pu commettre, c’est l’oubli de l’évacuation des eaux usées. Lors du coffrage pour le béton, j’aurais du placer un tuyau d’évacuation, mais je n’ai pas eu d’autre choix que de mettre cette évacuation semi-apparente, une fois l’erreur commise. Concernant l’arrivée d’eau, je ne regrette pas d’y avoir installé l’eau chaude, car le nettoyage du matériel en saison froide, dans une eau glacée, ce n’est pas la joie.

Électricité

Pour éviter des soucis, j’ai installé un disjoncteur de 20A à l’intérieur du chalet. L’équipement électrique est un point à ne pas négliger, il est important de prendre ses dispositions concernant le nombre de prises. A titre d’exemple, vous aurez peut être besoin d’une alarme, un dimmer, un aspirateur, un purificateur d’air, un ioniseur, un diffuseur d’huiles essentielles, une radio, un humidificateur ou un déshumidificateur, etc.

Le chalet est équipé d’une alarme. 8.jpg

Configuration de la pièce d’élevage

Elle est composée de 3 volières intérieures modulables, deux de 1m sur 1m60 et une de 1m40 sur 1m60. Dans ces volières, j’ai placé 240 perchoirs anti-picage pour la simple raison que l’on compte généralement 2 perchoirs par oiseau. Le sol des volières est recouvert de copeaux de hêtre (numéro 6). Les canaris ont la possibilité de se rendre à l’extérieur d’avril à octobre et de bénéficier des deux volières aux dimensions suivantes, une de 3m50 sur 1m20 et l’autre de 9m50 sur 1m20. Ces deux grandes volières disposent de brumisateurs (type Gardena) reliés à un programmateur pour rafraichir les oiseaux lors de la saison estivale.

Les accessoires sont stockés dans de grandes boites en plastique. 9.jpg

Au nombre de 60, les batteries d’élevage sont utilisées lors de la reproduction et de la préparation aux expositions. Au départ, elles disposaient de tiroirs comme fond de cage, mais j’ai remplacé ceux-ci par des grilles (caillebotis), pour éviter tout contact des oiseaux avec leurs fientes et ainsi limiter le risque de maladies. Pour faciliter le nettoyage en dessous de ces grilles, je dispose 3 feuilles de papier qui sert normalement à l’emballage des cornets de frites. Ces feuilles sont absorbantes et aux dimensions des batteries. J’ai opté pour l’utilisation de perchoirs en plastique et d’abreuvoirs anti-algue (bleutés).

Pour sexer facilement les oiseaux par leur chant, je les place individuellement par cage. 11.jpg

Une étagère spécialement prévue pour le stockage des médicaments et soins se situe dans le coin du chalet. 12.jpg

Luminosité / Température / Hygrométrie / Traitement de l’air

Les canaris sont élevés à la lumière artificielle à l’aide d’un dimmer relié à deux ampoules incandescentes (simulation du lever et coucher du soleil) et à 3 néons (lumière du jour). Cet appareil a toute son utilité pour ajuster correctement la luminosité tout au long de l’année et surtout en période de préparation à l’élevage.

L’inconvénient d’un chalet, c’est la différence de température entre la saison estivale et hivernale. Ce qui a pour inconvénient de dilater ou contracter le bois du chalet. Il était donc impératif lors de sa conception de ne rien fixer aux murs et de prévoir un écart entre le sommet des volières intérieures et le plafond. Les canaris supportent bien le froid, par contre là ou ils sont le plus sensibles, c’est aux courants d’air.

Le taux hygrométrique est régulé à l’aide d’un déshumidificateur d’air. Sans ce dernier, l’humidité ambiante surtout en hiver, est trop importante et accentue les problèmes respiratoires des oiseaux, mais aussi la prolifération de bactéries. L’élevage des canaris requiert un taux d’humidité entre 65 et 70 %.

Pour obtenir un air sain et renouvelé, j’utilise un purificateur d’air qui a pour but de réduire l’exposition des polluants présents dans la pièce (produits chimiques ou allergènes). De chaque coté du chalet, des grilles de ventilation permettent de faire circuler l’air extérieur dans la pièce.

Au centre de la pièce, on retrouve le déshumidificateur d’air, le purificateur d’air, le diffuseur d’huiles essentielles et la radio. 10.jpg

Ces 4 paramètres importants sont à prendre en compte lors de la réalisation d’une pièce d’élevage.

Les 3 volières intérieures 6.jpg

Les mâles sont séparés des femelles lors de la saison de repos. 7.jpg

Alimentations et Soins

Le choix d’une bonne alimentation est crucial pour garantir un régime équilibré à nos protégés. J’utilise avec succès les mélanges de graines de chez BEYERS, et plus précisément le mélange canari sans navette ou j’ajoute 1 kg de graines de santé par sac de 20 kg. La ration quotidienne par oiseau est d’une cuillère à café, équivalent à 6 grammes. Il est inutile de surdoser la nourriture, car le canari sélectionnera ses graines préférées et laissera de coté les autres. Les oiseaux ont à leur disposition du Grit et du Charbon de bois en permanence. Une à deux fois par semaine, un peu de verdure récoltée dans le petit potager confectionné spécialement pour les oiseaux, on y retrouve salades, chicorées, onagres, ….

Utilisée quotidiennement, la desserte me permet de nourrir les canaris plus aisément. 13.jpg

En période de repos, les canaris bénéficient de deux fois par semaine, de la pâtée aux œufs de la marque Cédé Morbido mélangé à du Breedmax (10 mesures pour 1 kg de pâtée) et en pleine saison de reproduction, la pâtée est donnée à volonté.

L’eau du robinet est renouvelée quotidiennement dans les abreuvoirs et ceux-ci sont nettoyés un jour sur deux.

J’ai confectionné un petit potager spécialement pour les oiseaux. 5.jpg

Le nettoyage des cages et volières est effectué une fois par semaine. J’utilise un produit désinfectant (Bird Well Super) pour les accessoires.

Une fois par trimestre, je traite les canaris contre les poux en appliquant une goutte de Frontline dans la nuque de l’oiseau à l’aide d’un coton-tige, ce produit est utilisé à la base pour les chats et chiens.

Les canaris (Jaune et Agate Opale Blanc) profitent de l’extérieur. 4.jpg

Projets futurs

Les idées ne manquent pas, mais le facteur ‘temps’ est souvent l’élément dissuasif qui vient contrer les éventuels projets. Toujours est-il que j’aimerai à l’heure actuelle, me perfectionner dans l’élevage des Lipochromes Jaune.

Quelques couples lors de la reproduction 2009. 14.jpg

Conclusion

Une pièce d’élevage se doit d’être fonctionnelle et bien agencée. Elle est le reflet de chaque éleveur, car n’oubliez pas que c’est aussi votre carte de visite. Il est important que vous vous sentiez bien à l’intérieur de celle-ci ainsi que vos locataires.

Si vous souhaitez en savoir plus sur la réalisation de la pièce d’élevage, je vous invite à consulter mon site Au Paradis des Canaris, ou j’en parle plus en détails : http://www.apdcanari.com/

Article rédigé par Cédric Courbois

La Reproduction chez les Canaris

Attendue avec impatience, la saison de reproduction commence tout doucement dans la plupart des élevages amateurs ou expérimentés.

L'élevage débute chez les canaris vers la mi-mars. Les canariculteurs choisissent souvent la date du 19 mars, dont le dicton est « Pour la Saint Joseph, chaque oiseau bâtit son château ». A cette période de l'année, les oiseaux de la nature entame la saison des amours.

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Anatomie du canari

Le système reproducteur des canaris est très éloigné de celui de l'homme. Le male et la femelle possède tous les deux un cloaque. Il s'agit de la partie terminale du système reproducteur, urinaire et digestif des oiseaux. Pour se reproduire, le mâle grimpe sur le dos de la femelle de manière à ce que les deux cloaques rentrent en contact. Il s'agit d'une position périlleuse et par conséquent elle ne dure que quelques secondes mais peut se répéter une ou plusieurs fois par jour.

La femelle n’a qu’un ovaire fonctionnel qui ressemble à une grappe de raisins. A l'intérieur de cet ovaire se trouvent les follicules (le jaune d’œuf) à différents stades de développement. Lorsqu'un follicule est prêt, il est évacué de l'ovaire et reste quelques instants dans le pavillon de l'ovaire. C'est à cet endroit que le follicule rencontre le sperme et donc cela déterminera si l'œuf sera fertile ou non. Ensuite, notre follicule va rejoindre l'oviducte où les différentes membranes vont se déposer (blanc de l'œuf tout d'abord puis un peu plus loin, la membrane de l'œuf et la chambre à air). Enfin, arrivé dans l'utérus, l'œuf prendra sa coquille de calcaire. L’œuf mettra entre 18-48 heures pour réaliser tout le parcours.

Choix des reproducteurs

A partir du mois d'octobre jusqu'à fin janvier, de nombreux oiseaux seront destinés à la vente. C'est à ce moment là, ou l'éleveur sélectionnera ses futurs reproducteurs. Il est conseillé de choisir des oiseaux âgés de minimum 10 mois pour la reproduction. Une femelle peut reproduire correctement jusqu'à l'âge de 4 ans et 5 ans pour un mâle.

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L'oiseau devra être en parfaite santé, il sera vif, fier, avec un plumage radieux, les pattes seront lisses et bien entretenues. En soufflant sur le ventre du canari, la peau doit être de couleur jaune orangé et non d'une couleur violacé (signes de maladies).

Sexage des canaris

Pour éviter des surprises lors de l'accouplement, l'éleveur veillera à sexer ses oiseaux avant de débuter la saison de reproduction.

On distingue facilement les mâles par leur chant, même s'il peut arriver à une femelle de chanter pratiquement comme un mâle.

Pour déterminer le sexe de l'oiseau, il suffit de souffler sur le bas ventre au niveau du cloaque. Les femelles ont leur sexe qui se termine dans le prolongement du corps, tandis que les mâles ont une excroissance de l'appareil génital, bien visible au moment de la reproduction.

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L'éleveur peut avoir recours à une bague amovible de couleurs (généralement en plastique), une fois qu'il a déterminé le sexe de ses occupants. Il aura ainsi une vision plus large sur le nombre de couples qu'il pourra former.

Choix du matériel d'élevage

L'éleveur choisira une cage spacieuse pour ses futurs occupants avec de préférence, une séparation centrale. Cette cage devra faire au minimum 60 cm x 40 cm x 30 cm. Elle pourra disposer d'une grille de fond de cage pour permettre aux oiseaux de ne pas être en contact avec leurs fientes et donc limiter le risque de maladies. Le canari vole en longueur, donc il est important que cette cage soit plus longue que haute. Les barreaux de la cage pour les canaris (becs droits) sont verticaux.

Des perchoirs stables permettront au mâle de cocher plus précisément sa dulcinée.

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Le nid sera soit en plastique, en terre cuite, ou en osier. Le plastique permet de nettoyer plus facilement le nid, tandis que le nid en terre cuite (poreux) permet de garder une humidité plus importante à l'intérieur de celui-ci. De nos jours, la plupart des amateurs utilisent le nid en plastique en forme de nichoir. Pour éviter de retrouver les œufs au fond de la cage, il est conseillé de fixer un feutre "antidérapant" dans le fond de chaque nid.

Il existe différents matériaux pour la construction du nid, de la charpie, du sisal, du coton, de la mousse séchée du jardin, de la fibre de coco, des fils de jute,...

Préparation

Beaucoup de personnes ignorent que l'accouplement de deux canaris, ne se prépare pas quelques jours auparavant, mais bien tout au long de l'année. C'est pour cette raison, que l'éleveur doit veiller à garantir une bonne santé et une bonne hygiène de vie à ses protégés. Les femelles sont généralement plus vite prêtes pour reproduire. Il est donc conseillé de séparer les mâles 2 mois avant d'accoupler. Les femelles pourront profiter de la volière commune au maximum, tandis que les mâles prendront place individuellement dans les cages de reproduction.

L'alimentation et les apports en vitamines seront différents pour les deux sexes. Pour les femelles, le choix de leur alimentation sera plus riche. De la pâtée aux œufs sera donnée deux fois par semaine jusqu'au début de la reproduction. Le choix d'une bonne alimentation est important ainsi qu'une eau renouvelée quotidiennement.

Facteurs de reproduction

L'élevage des canaris requière une lumière quotidienne de minimum 14 heures, et d'une température de 15 degrés Celsius (conditions optimales). La reproduction est enclenchée grâce à l'augmentation de lumière qui va agir sur l'hypophyse des oiseaux. C'est pour cette raison, que la date du 19 mars est retenue, car le temps de luminosité est suffisant en condition naturelle.

Quelques amateurs choisiront de débuter la reproduction au mois de janvier ou février, afin de terminer l'élevage plus tôt et pour obtenir des oiseaux plus costauds en vue des expositions. Avec cette méthode, l'utilisation d'un dimmer est vivement conseillée, pour permettre l'augmentation progressive de la lumière jusqu'au 14 heures nécessaires pour reproduire.

Toilletage des parents

Pour les races ou le plumage est assez long (surtout les schimmels), comme le gloster ou norwich par exemple, il est vivement conseillé de toiletter les oiseaux autour de leur cloaque, en coupant à l'aide d'un ciseau le surplus de plumes. Il ne faut cependant pas couper le plumeau (plumes entourant le sexe de l'oiseau), car elles permettent une meilleure transmission du liquide séminale lors de l'accouplement.

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Pour éviter des dégâts dans les nids (perçage des œufs), les ongles des reproducteurs doivent être recoupées.

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Afin de garantir un bon nourrissage, le bec des parents doit être de forme conique. Quand l’avant bec est trop long, l'excédent est à couper à l'aide d'une paire de petits ciseaux et il sera égalisé avec une lime à ongles.

Début de la reproduction

Une fois le nid terminé, la femelle commencera à pondre un œuf par jour, le matin de bonne heure, généralement après le levé du soleil. En moyenne, on peut compter 4 œufs par couvée. Le record connu à l'heure actuelle est de 9 œufs pondus. Il peut arriver que la femelle ne ponde pas un jour, mais le jour suivant. Dès que la femelle aura pondu, l'œuf tacheté de couleur gris bleuté sera retiré dans la matinée, après chaque nouvelle ponte et il sera remplacé par un œuf dit factice (oeuf en plastique, petite bille,...). Les canaris ne font pas la différence entre un œuf ou plusieurs dans leur nid, il n'est donc pas obligatoire de remplacer tous les œufs pondus par des factices, un seul suffira. La femelle commencera sûrement à couver l'œuf factice à partir du 3ème œuf pondu. L'utilisation d'oeufs factices permet de garantir une croissance constante au niveau des jeunes.

Pendant la période de ponte, les oeufs seront disposés dans un petit récipient ouvert, contenant par exemple des graines d'alpiste ou de l'ouate, à température ambiante. Il n'est pas nécessaire de retourner les oeufs quotidiennement, du moment ou l'oeuf est placé la pointe en bas.

Pour distinguer plus aisément la fin de la ponte, le dernier œuf pondu sera généralement plus bleuté que les précédents. Il faut savoir qu'un œuf retiré et non couvé, est valable une dizaine de jours.

Après la ponte, les œufs seront restitués au couple en les déposant délicatement dans leur nid. La couvaison commence réellement à partir de ce moment là. Afin de ne pas fatiguer la femelle, à couver inutilement, il est préférable de mirer les œufs à partir du sixième ou septième jour. Pour le mirage des œufs, il y a différentes techniques, mais la plus simple est d'utiliser une petite lampe de poche ou stylo mireur pour vérifier la bonne fécondité de ceux-ci. Un œuf fécondé est plus opaque à la lumière et laisse apparaitre parfois quelques vaisseaux sanguins. Tandis qu'un œuf non fécondé, dit œuf clair, est transparent. Si, un ou plusieurs œufs devaient s'avérer clairs, ceux-ci seraient retirés, ainsi que le nid, si la totalité était non fécondée. L'éclosion aura lieu vers le 13ème ou 14ème jour de couvaison.

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Elevage des Nouveaux-Nés

Quand les poussins viennent juste de sortir de l’œuf, ils sont mouillés, ils ont une tête disproportionné par rapport à la grosseur de leur corps et les yeux sont clos. A partir du deuxième jour de vie, le duvet qui recouvre leur corps devient plus fin et, au bout de huit jours, ils ont doublé de volume, ouvert les yeux et réclament de la nourriture avec toujours plus d’insistance. Cette nourriture sera constituée de pâtée à base d’œufs, celle-ci doit être légèrement humidifiée et disposée dans une mangeoire, elle sera remplacée deux à trois fois par jour.

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Pendant les premiers jours de la vie, les petits réclament à manger continuellement. A mesure qu’ils se développent, la quantité de nourriture qu’ils peuvent avaler est plus importante et, par conséquent, les becquées deviennent moins fréquentes. Le mâle, aide la femelle à donner la becquée aux petits et la remplace sur le nid quand elle doit s’absenter pendant quelques instants.

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Entre le 18ème et le 20ème jour, les petits abandonnent le nid ; à trois semaines, ils commencent à pépier ; vers le 25ème jour, ils se nourrissent tout seuls. Trois semaines après leur naissance, leur alimentation doit nécessairement subir quelques modifications ; on réduit graduellement la quantité de pâtée à l’œuf pour le remplacer par un mélange de graines.

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Le baguage des oisillons

Vers le 6ème où 7ème jour, l'oisillon pourra recevoir une bague fermée (carte d'identité).

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Tenir le jeune dans une main et la bague dans l'autre. Passer les 3 doigts antérieurs dans la bague. Glisser la bague en tenant le doigt postérieur parallèlement à la patte du jeune.

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Une fois la bague passée le plus loin possible sur la patte (sans forcer), un cure dents permettra de ressortir le doigt postérieur de la bague. A cet âge là, les os de la patte ne sont pas encore solidifiés, c'est toujours du cartilage.

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Pour s'assurer que le jeune n'a pas été bagué trop tôt, il suffit d'essayer de faire ressortir la bague de la patte de l'oisillon, sans forcer. Dans le cas, ou la bague s'enlève facilement, il est conseillé de la retirer et d'essayer de le baguer à nouveau, le lendemain.

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Le jeune est bagué.

Pour éviter de retrouver les jeunes hors de la cage à cause des parents, il est parfois nécessaire d’entourer la bague de l'oisillon par un sparadrap de couleur chair.

Article rédigé par Cédric Courbois

mercredi, mai 5 2010

La mutation Topaze

C'est une mutation récessive libre non liée au sexe, ce qui veut dire qu'il faut que cette mutation soit en double pour pouvoir s'exprimer librement.

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En bref : en mâle ou en femelle

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La mutation topaze n'était cultivée ces dernières années que sur l'agate. Puis on la cultiva aussi chez le noir. Depuis peu, on commence à rencontrer des oiseaux brun topaze. Cette dernière couleur vient d'être récemment reconnue par la Confédération Ornithologique Mondiale (COM) avec la reconnaissance de son standard. En effet, l'on ne rencontrait que trois types de topaze, le noir, l'agate, et depuis peu le brun et apparu. Le brun topaze est donc reconnu officiellement et concoure dans les expositions COM à partir de 2009. Un standard propre a été mis au point.

La principale caractéristique de cette mutation est l'ourlet clair sur les rémiges (plumes des ailes), les rectrices (plumes de la queue) et aussi les tectrices (plume de couverture ou du dos). Les jeunes naissent avec les yeux rouges, mais ceux-ci se foncent ensuite.

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Brun topaze

Les stries seront d'une tonalité brune (noisette), elles seront longues et alignées comme chez le brun classique. Le dessin dorsal forme des rayures parallèles (dessin longitudinal) d'une largeur correspondante à celles du brun classique, Ces rayures se retrouve aussi très nettement sur les flancs, en harmonie avec le dos. Il ne doit pas y avoir de dé pigmentation en bout de plumes. Le dessin de tête sera celui du brun classique correspondant. L'interstrie devra être sans phaéomélanine, elle sera brun clair. Un large ourlet sera très nettement visible sur le pourtour extérieur des rémiges internes, les ailes et la queue très marquées. Le bec, les pattes et les ongles seront unicolores et de couleur chair. Les yeux seront rouge foncé,

Chez le brun topaze, il conviendra de privilégier et valoriser la tonalité brune assez soutenue (noisette) des stries et la disparition de la phaéomélanine.

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Brun topaze rouge mosaïque femelle (photo Glémet)

Certains diront qu’il s’agit là d’un phaéo et bien ! A la différence du phaéo qui possède comme un écaillage blanc, la structure de la plume du brun topaze reflète la partie brune en son centre et l’ourlet clair sur le bord externe.

Noir topaze

Ces oiseaux présenteront un dessin strié de tonalité chocolat noir, longitudinal et continu depuis le haut du dos. Les flancs sont striés. Ces stries ressortent fortement sur un fond d'oiseau sans brun, foncé avec des reflets gris. Le bec, les pattes et les ongles sont clairs. Les yeux sont noirs.

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Chez ce noir topaze rouge mosaïque mâle, l’on peut remarquer les stries longitudinales et les ourlets typiques de la mutation sur les rémiges et tectrices.

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Le fils à l’âge de 4 semaines…

Agate topaze

Ces oiseaux présentent un dessin strié discontinu de tonalité gris anthracite le plus foncé possible. Ce dessin strié sera fin et présent sur le dos et les flancs. Le dessin de tête sera celui de l'agate classique correspondant. Le fond de l'oiseau est sans brun donc laisse bien apparaître le pigment lipochromique ou prend une teinte gris blanc chez le mosaïque et le fond blanc. L'ourlet sera nettement visible en bordure des rémiges et laissera nettement voir cette pureté du fond de l'oiseau. Le bec, les pattes et les ongles sont clairs. Les yeux sont noirs. Concernant les topaze mosaïque rouge on parle aussi de stries noires/grises "bleutées".

C’est dans l’agate que la mutation topaze s’exprime avec beaucoup d’intensité, donnant au canari à fond blanc ou mosaïque une luminosité considérable.

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Agate topaze rouge mosaïque bien typique, les stries discontinues (griffures) bordées d'un ourlet sont bien visibles. La tête est les flancs sont striés. L’oiseau ici est très lumineux et le lipochrome intense. Le patron mosaïque est bien représenté (rémiges colorées mais moins pénalisable chez les fonds rouge).

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Jeunes agate topaze mosaïque rouge à l’âge de deux semaines. L’on peut déjà distinguer l’ourlet typique de la mutation topaze sur les rémiges de ces jeunes oiseaux. A noter aussi l’intensité des stries plus marqué chez l’un que chez l’autre… un mâle et une femelle peut être ?

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Voici deux agates topaze mosaïque jaune (fils et père). L’on peut constater les stries fines et discontinues en forme de griffures dorsales.

Particularité : Les femelles canari topaze ont souvent la mauvaise réputation d’être de mauvaises éleveuses. Ceci serait lié comme d’autres mutations (satiné, lutino, phaéo…) à la couleur des yeux qu’ont les petits à la naissance.

Les canaris topaze ne sont pas à recommander aux éleveurs débutants, car assez difficile en élevage. Il faut s’attacher à cultiver aussi chez ces oiseaux les qualités des mères éleveuses concernant le nourrissage et le réflexe de donner la becquée à leur progéniture.

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Remerciements à Djem pour ses clichés, à J.P Glémet pour le brun topaze mosaïque rouge et à Cédric pour la mise en page.

Salutations ornithologiques, venturon65.

vendredi, janvier 8 2010

La Mélanine chez les Oiseaux

On désigne sous le nom de mélanine, des pigments très répandus dans le règne animalier. Produite par l'organisme, les mélanines colorent les productions de la peau, des griffes, des plumes, mais aussi des yeux.

Malgré des couleurs différentes, toutes les mélanines ont la même origine et des propriétés voisines, aussi dit-on la mélanine pour désigner leur ensemble.

Le principal rôle de la mélanine chez nos compagnons est la production de couleurs. De nombreux oiseaux, comme le Paon (Pavo cristatus), le Diamant mandarin (Taeniopygia guttata), le Ministre (Passerina caerulea), lui doivent toutes les couleurs de plumage, sans mélanine, ils seraient tous blancs.

Mais la mélanine, parce qu'elle est une protéine, contribue aussi à rendre les plumes plus robustes.

C'est ainsi que l'axe de nombreuses plumes et souvent les plumes de vol (ailes et queue) sont entièrement imprégnées de mélanine brune ou, le plus souvent, noire. Cette dernière est la plus résistante, insoluble dans l'eau et les solvants usuels, la mélanine résiste aux agents les plus corrosifs, mais elle est appréciée par des acariens, parasites du plumage qui se nourrissent des plumes.

La mue en assurant le renouvellement des plumes, permet à nos pensionnaires de disposer d'un plumage neuf tous les ans.

Dans l'oeil, la mélanine entoure la rétine et constitue la chambre noire. Elle colore également l'Iris, dont les couleurs très variées sont le résultat de phénomènes optiques résultant de l'état sous lequel se trouve la mélanine.

En l'absence de mélanine, l'œil devient rouge, ce qui est la couleur du sang qui y circule, la qualité de la vision est diminuée.

Mise en place :

Les mélanocytes sont situés dans le derme, sous la couche génératrice de la peau, la plume est produite par un bourgeon qui correspond au soulèvement de l'ectoderme.

Les mélanocytes migrent alors dans le bourgeon et ils vont coloniser la future plume. Celle-ci pousse par sa base, si bien que son extrémité se forme en premier. De fins prolongement permettent aux mélanocytes d'injecter avec précision, la mélanine dans la plume, il va en résulter des dessins très précis (fines stries, ponctuations, etc...).

Ces dessins dépendant de la croissance de la plume. Si la mélanisation est tardive, l'extrémité de la plume sera sans mélanine, si elle s'arrête trop tôt, c'est la base de la plume qui n'en contiendra pas.

La couleur de la mélanine est donc celle de la plume dépend du déroulement de la mélanisation: si l'eumélanine apparaît avec du retard, l'extrémité de la plume sera brune et sa base sera noire, etc...

Coloris produits par la mélanine :

La mélanine est d'abord un pigment et la couleur d'un pigment est celle des radiations qu'il renvoie : il est jaune s'il renvoie du jaune, brun s'il renvoie du brun, blanc s'il renvoie toutes les radiations et noir s'il n'en renvoie aucune. Dans ce dernier cas, toute la lumière reçue est absorbée.

Les phaéomélanines donnent aux plumes les couleurs brunes, l'eumélanine leur donne la couleur noire. Ces couleurs sont celles des écorces, des rochers, des feuilles mortes. Elles favorisent le camouflage, aussi sont elles fréquentes chez les femelles et chez les prédateurs (rapaces).

Mais le rôle de la mélanine est encore plus important, puisqu'elles sont indispensables pour la production du bleu, du vert et du violet chez les Psittacidés, et de toutes les couleurs du Paon.

Chez les oiseaux, la lumière est décomposée par des structures particulières et seules certaines radiations sont renvoyées, les autres sont absorbées par de la mélanine.

Chez les psittacidés et de nombreux oiseaux (Diamant de Gould), les plumes bleues ont dans les barbes une couche structurale riche en molécules géantes d'eumélanine absorbant la lumière qui n'est pas réfléchie. Le remplacement de cette eumélanine par de la phaéomélanine, transforme le bleu en violet.

Chez le Paon, la lumière est décomposée par des séries de micro-lamelles situées dans les barbules des plumes. Il en est de même chez les Colibris. De l'eumélanine située en profondeur, absorbe les radiations non réfléchies. Ce sont également des micro-lamelles qui sont à l'origine des couleurs irisées de nombreux oiseaux : Pigeon (Columba livia), coq (Gallus domesticus), corbeau (Corvus corax), ces couleurs changent selon l'orientation de la lumière qui frappe la plume.

La présence de Caroténoïdes dans la plume permet de passer du bleu au vert et du violet au pourpre, mais les micro-lamelles peuvent produire toutes les couleurs sans qu'il y ait des caroténoïdes.

En l'absence de mélanine noire, ces couleurs, dites structurales n'apparaissent pas. La mélanine noire intervient aussi dans la pureté des couleurs. Sa présence à la base des plumes du masque du Diamant de Gould, en rend le rouge plus pur, si une mutation la fait disparaître, le rouge devient plus clair. Chez la perruche ondulée, le bleu est produit par les barbes des plumes, mais il est d'autant plus sombre que les barbules sont riches en eumélanine.

Mutations de la couleur et du dessin du plumage :

La couleur du plumage est caractéristique de l'espèce et elle diffère souvent selon le sexe de l'oiseau. La répartition des couleurs est héréditaire et donc d'origine génétique. De nombreux gènes interviennent, les uns concernent la synthèse des mélanines, les autres, leur répartition dans l'ensemble du plumage et aussi dans les plumes.

La durée du dépôt est contrôlée par des gènes dont la mutation change le dessin de la plume. La répartition des pigments selon les régions du corps relève de gènes de localisation, qui souvent ont une action inhibitrice, ils empêchent le dépôt dans certaines régions.

Ainsi chez le Diamant de Gould, un gène inhibiteur permet l'apparition d'un masque rouge en inhibant le dépôt de mélanine noire.

Les changements que l'on observe dans la couleur des oiseaux peuvent être héréditaires. Dans ce cas, ils sont dus à des mutations de gènes intervenant dans la coloration du plumage. Il en résulte des modifications, soit dans le déroulement de la mélanisation, soit dans la durée du dépôt de pigment pendant la croissance des plumes, soit encore dans la localisation de la couleur.

On peut distinguer trois cas de mutations concernant la Mélanogenèse :

La mutation la plus fréquente chez les oiseaux de cage, est celle qui remplace la mélanine noire par de la mélanine brune. Cette mutation dites brune ou encore cinnamon (cas des Psittacidés) correspond apparemment à l'absence de polymérisation. En l'absence de l'enzyme qui permet cette polymérisation, l'eumélanine n'apparaît pas où seulement en petite quantité et très tardivement.

Chez le canari brun, le plumage est brun, mais, si on souffle dans les plumes, on voit un peu de mélanine noire à leur base. Un freinage important de la mélanisation entraine une couleur beige (brun dilué) caractéristique des oiseaux dits Isabelles (Canari,Moineau du Japon).

Mutations concernant la durée du dépôt :

Chez les Canaris inos, la mélanine est brune, et elle est localisée sur le bord des plumes. Des interruptions dans le dépôt sont à l'origine des zébrures et des bandes plus claires observées sur les plumes (canaris dits : ailes grises), si le dépôt de mélanine est très tardif, seules les bases des plumes sont noires (masque rouge chez le Gould).

Mutations concernant la localisation des couleurs:

Localement, une couleur peut disparaître. Ainsi la poitrine d'un Diamant de Gould peut devenir blanche. Chez le Diamant mandarin, les joues, normalement orangées chez le mâle, peuvent être blanches ou noires.

La synthèse de la mélanine et son dépôt étant coordonnés, il est fréquent qu'une mutation agisse à la fois sur la couleur de la mélanine, sur sa densité et sur sa répartition dans la plume.

Elle peut aussi concerner la couleur de l'œil. Chez le Canari ino, il n'y à que de la mélanine brune, celle-ci est diluée et présente seulement aux extrémités des grandes plumes, l'œil est rouge.

On retrouve des mutations comparables chez de nombreuses espèces d'élevage, ce qui témoigne d'une grande similitude dans la mélanogenèse et dans la pigmentation des plumes.

Article rédigé par Léon

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