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mercredi, mars 26 2008

La biologie des colombes diamants ou géopéliers diamants

Nom latin : Geopelia cuneata

Aspect général :

D'une taille de 18 à 20 cm, dont 10 cm pour la queue, la colombe diamant est la plus petite colombe du monde. Elle pèse environ 40 grammes. Cet oiseau se caractérise par les petites taches blanches présentes sur les ailes, qui font penser à des diamants. La colombe diamant présente un cercle oculaire allant de l'orange au rouge vif. En général, celui du mâle est plus large et plus rouge que celui de la femelle, mais il faut connaître pour cela l'âge des oiseaux ; en effet, les juvéniles présentes un cercle oculaire orangé et fin. Pour sexer de façon définitive cet oiseau, seul le mâle fait la roue, à la manière du paon.

A l'état sauvage, la colombe diamant a un plumage gris souris. La tête, le cou et la poitrine sont d'un gris bleuté, tandis que son ventre est d'une couleur crème. Les ailes, le dos est la queue sont d'une couleur gris-brun, les ailes ayant toujours comme caractéristiques les diamants blancs. Les pattes sont roses et le bec gris.

Ils existent différentes mutations chez les colombes diamants :

  • Argenté (gris clair)
  • Brune
  • Rouge
  • Isabelle
  • Gris à croupion blanc
  • Argenté à croupion blanc
  • Gris queue blanche
  • Argenté queue blanche
  • Etc…

Le croupion blanc modifie peu la couleur de l'ensemble du plumage, mis à part le croupion et la base de la queue qui deviennent blanche.

La mutation queue blanche provoque un dévalement de la queue jusqu'à son extrémité. L'ensemble du plumage semble plus clair.

La colombe diamant se bague en 3,5 mm.

Résultat d'accouplement avec la mutation « croupion blanc » et « queue blanche » :

  1. Sauvage X sauvage = 100% de sauvages
  2. Croupion blanc X sauvage = 50% de croupions blancs, 50% de sauvages
  3. Queue blanche X sauvage = 100% de croupions blancs
  4. Queue blanche X queue blanche = 100% de queues blanches
  5. Croupion blanc X croupion blanc = 50% de croupions blancs, 25% de queues blanches, 25% de sauvages
  6. Croupion blanc X queue blanche = 50% de croupions blancs, 50% de queues blanches

Colombe diamant phénotype sauvage:

Colombe diamant grise croupion blanc:

Colombe diamant gris croupion blanc à gauche de la photo ; colombe diamant gris queue blanche à droite:

Colombe diamant queue blanche:

Couple de colombe diamant (femelle phénotype sauvage, mâle gris queue blanche):

Habitat :

A l'état sauvage, la colombe diamant vit en Australie, localisée surtout dans les régions semi-arides, près d'un point d'eau.

En captivité, elle doit être logée de préférence dans une grande cage ou, encore mieux, dans une volière où elle pourra s'ébattre pleinement. Cet oiseau s'est bien acclimaté dans nos régions, pouvant résister à des températures négatives, à condition bien sûr de ne pas être en plein courant d'air et d'éviter les chocs thermiques. Si la volière possède suffisamment d'espace, plusieurs couples pourront y être logés. La colombe diamant étant un oiseau pacifique, il y aura peu de bagarres entre les mâles.

Nidification :

La période de nidification commence généralement à partir du printemps. Le cercle oculaire du mâle devient à ce moment là plus rouge et plus épais. Pendant la période nuptial, le mâle va commencer à roucouler et à faire la roue autour de la femelle. Cette dernière peut lui répondre en roucoulant également, mais son cri est beaucoup plus faible que celui du mâle. La becquetée est aussi un signe de pré-accouplement.

Le nid utilisé est un nid type canari, garni la plupart du temps de fibre de coco, de charpie, de plumes, etc… La colombe diamant n'étant pas un as de la construction de nid, il est conseillé de l'aider en consolidant le nid.

Deux, voir trois couvées peuvent être réalisées. Il n'est pas conseillé d'en faire plus, afin d'éviter de fatiguer le couple, notamment la femelle. Cette dernière pond à chaque couvée un ou deux œufs d'une couleur crème. La durée d'incubation dure 12 à 14 jours, les œufs étant couvés par les deux parents. A la naissance, les oisillons présentes un fin duvet. Ils sont nourris par les deux parents d'un lait spécial qu'ils fabriquent à partir de leur jabot. Au bout de quelques jours, les premières plumes apparaissent. Vers le 5-6ème jours, les oisillons peuvent être bagués avec une bague de diamètre 3,5 mm. Quinze jours après leur naissance, les oisillons sont déjà prêts à quitter le nid, restant souvent au sol avant d'aller commencer à se percher quelques jours après leur sortie du nid. Ils sont encore nourris par les parents, notamment par le père, jusqu'à l'âge de 40 jours environ.

Nourriture :

La colombe diamant se nourrit le plus souvent au sol. Dans la nature, elle cherche diverses graines, se nourrissant également d'herbes et d'insectes.

En captivité, un mélange exotique peut lui convenir. Pour ma part, je leur donne un mélange pour canaris avec, de temps à autre, du millet en grappe et des fruits.

Les expositions :

Si vous êtes déjà aller visiter une exposition, vous avez surement constater que peu de colombes diamants sont présentes. Pourquoi ? Tout d'abord, il est plus ou moins difficile de bien connaître les différentes classes de ces oiseaux. De plus, la colombe diamant peut s'abimer dans les cages concours, notamment au niveau de sa longue queue. Il faut également qu'elle soit bien habituée à sa cage concours, de façon à ne pas s'affoler lors des expositions. Enfin, la plupart des organisateurs regardent d'un mauvais œil cet oiseau (tout comme les cailles d'ailleurs), apparenté à tort aux volailles, et craignant la grippe aviaire. Certains mettent même à part ces oiseaux, leur réservant une petite salle, qui peut se situer près de l'entrée (bonjour les courants d'air !) ou bien tout au fond de la salle, qui est fort peu visité et faisant ainsi très peu connaître ce magnifique oiseau.

Si vous désirez exposer cet oiseau, n'oubliez pas de l'enloger dans la cage adéquate. Ainsi, la colombe diamant doit être exposée dans une cage type K2 (dimension : 42x20x30), et non dans une cage pour canaris couleurs ! De plus, la colombe diamant ayant une mauvaise vue, il est conseillé de l'enloger quelques semaines avant les concours dans sa cage (au moins trois semaines avant). Pour éviter qu'elle ne s'abime la queue, certains éleveurs la serre avec de l'urgo en protégeant surtout son extrémité.

Cage concours type K2 utilisé pour exposer les colombes diamants. Les dimensions sont de : 42x20x30:

Nette différence de taille entre la cage concours pour canari couleur et celle pour colombe diamant ; il ne faut donc pas se tromper de cage en enlogeant les colombes diamants.

Auteur de l'article et des photos : JONAS Grégory.

Retrouver cet article sur ce blog: http://leparadisdesoiseaux.blog4ever.com/

samedi, août 4 2007

La biologie des sizerins cabaret et flammé

  • Sizerin cabaret : carduelis flammea cabaret
  • Sizerin flammé : carduelis flammea flammea

Aspect général

En phénotype sauvage, le mâle sizerin cabaret a un front brunâtre avec la moitié de la couronne d'une couleur rouge carmin, cette couleur pouvant être remplacée par du jaune brun. Le bec est fin et pointu avec la mandibule supérieure brunâtre et la mandibule inférieure jaunâtre. Les trais sourciliers, légèrement brunâtre, sont étroits et réguliers, débutant au-dessus des yeux et allant jusque la nuque. Les yeux sont brun foncé. Les joues et la région auriculaire ont un dessin en forme de demi-lune et sont d'une couleur brun foncé. Le cou, le dos et les épaules sont brun avec des stries étroites et régulières brun foncé qui sont entrecoupées. La couleur de la gorge est brun chaud avec une petite bavette brun foncé de la grandeur d'un petit pois. Le haut et les côtés de la poitrine sont rose carmin, cette couleur pouvant être remplacée par une teinte brun chaud. La couleur de fond est blanc sale et régulièrement striée de fines raies brun qui partent à la hauteur des épaules et qui descendent tout le long des flancs. Le ventre est blanc sale. Au niveau des ailes, les grandes régimes sont d'un brun très foncé, liserées de brun très pâle à l'extrémité des pennes. Les deux barres alaires sont d'un beige léger. Le croupion est lavé de rose carmin ou de brun chaud strié de brun foncé. Au niveau de la queue, les rectrices sont très foncées, liserées de brun pâle à l'extrémité des celles-ci. Les pattes sont d'une couleur brun foncé avec des ongles noirs.

La femelle, quant à elle, porte la même livrée que le mâle, mais elle n'a jamais de rouge carmin ou de jaune brun sur la poitrine, mais uniquement sur la couronne. Les sizerins de moins d'un an n'ont jamais de rouge carmin sur la poitrine.

Le sizerin flammé se différencie du sizerin cabaret par une plus grande taille, 135-140mm contre 125-135mm pour le cabaret. La couleur de fond du sizerin flammé est plus diluée, d'un brun beige. Les stries brunes sont légèrement plus claires. Les bandes alaires sont aussi plus claires, donc plus visibles. Il y a aussi une tache plus claire dans le dos.

Sizerin cabaret en phénotype classique

En captivité, le sizerin se retrouve sous diverses mutations :

  • agate (facteur lié au sexe et récessif)
  • isabelle (facteur lié au sexe et récessif)
  • brun (facteur lié au sexe et récessif)
  • pastel (facteur lié au sexe et récessif)
  • brun pastel (facteur lié au sexe et récessif)
  • s'ajoute les autres mutations non reconnues par la COM : phaéo (facteur récessif autosomal), perlé (facteur récessif autosomal), cobalt simple facteur (facteur dominant autosomal), cobalt double facteur (co-dominance du facteur cobalt dominant autosomal), brun cobalt (combinaison du facteur cobalt dominant autosomal avec le facteur brun lié au sexe et récessif), agate cobalt (combinaison du facteur cobalt dominant autosomal avec le facteur agate lié au sexe et récessif).

Les sizerins sont généralement bagués en 2,5mm selon l'UOF.

Mutation agate

Le mâle présente un front gris beige avec la moitié de la couronne d'une couleur rouge rose, cette couleur pouvant être remplacée par du jaune brun. Le bec est jaunâtre avec la mandibule supérieure flammée. Les trais sourciliers, de couleur gris beige, sont étroits et réguliers, débutant au-dessus des yeux et allant jusque la nuque. Les yeux sont noir. Les joues et la région auriculaire ont un dessin en forme de demi-lune et sont d'une couleur gris-brun lavé de rose. Les lorums sont grisâtre. Le cou, le dos et les épaules sont gris clair avec des stries régulières gris foncé. La couleur de la gorge est gris clair avec une petite bavette gris foncé de la grandeur d'un petit pois. La couleur de fond de la poitrine est gris clair avec des stries grises sur le haut de la poitrine ; chez les mâles adultes la poitrine peut-être rose. La couleur de fond des flancs est gris clair régulièrement strié de gris, partant du haut de la poitrine et descendant le long des flancs. Le ventre est blanc sale. Au niveau des ailes, les grandes régimes sont d'un gris foncé, liserées de gris clair à l'extrémité des pennes. Les deux barres alaires sont d'un gris clair. Le croupion est gris clair strié de gris foncé. Au niveau de la queue, les rectrices sont gris foncés, liserées de gris clair à l'extrémité des celles-ci. Les pattes sont d'une couleur grisâtre avec des ongles noirs. La femelle, quant à elle, porte la même livrée que le mâle, mais elle n'a jamais de rose sur la poitrine, mais uniquement sur la couronne.

Mutation isabelle

Le mâle présente un front beige avec la moitié de la couronne d'une couleur rouge rose, cette couleur pouvant être remplacée par du jaune brun. Le bec est jaunâtre avec la mandibule supérieure flammée. Les trais sourciliers, de couleur beige, sont étroits et réguliers, débutant au-dessus des yeux et allant jusque la nuque. Les yeux sont brun foncé. Les joues et la région auriculaire ont un dessin en forme de demi-lune et sont d'une couleur beige lavé de rose. Les lorums sont beiges. Le cou, le dos et les épaules sont beige clair avec des stries régulières brun clair. La couleur de la gorge est beige clair avec une petite bavette brun foncé de la grandeur d'un petit pois. La couleur de fond de la poitrine est beige clair avec des stries brun clair sur le haut de la poitrine ; chez les mâles adultes la poitrine peut-être rose (le moins rose est le meilleur). La couleur de fond des flancs est beige clair régulièrement strié de brun clair, partant du haut de la poitrine et descendant le long des flancs. Le ventre est blanc sale. Au niveau des ailes, les régimes primaires sont beige clair et les régimes secondaires sont brun clair. Les deux barres alaires sont d'un beige clair. Le croupion est beige clair strié de brun clair. Au niveau de la queue, les rectrices sont beige clair avec un liseré plus clair très peu visible. Les pattes sont d'une couleur chair tout comme les ongles. La femelle, quant à elle, porte la même livrée que le mâle, mais elle n'a jamais de rose sur la poitrine, mais uniquement sur la couronne.

Mâle

Femelle

Mutation brune

Le mâle présente un front brun beige avec la moitié de la couronne d'une couleur rouge rosé. Le bec est fin et pointu avec la mandibule supérieure brunâtre et la mandibule inférieure jaunâtre. Les trais sourciliers, de couleur beige, sont étroits et réguliers, débutant au-dessus des yeux et allant jusque la nuque. Les yeux sont brun foncé. Les joues et la région auriculaire ont un dessin en forme de demi-lune et sont d'une couleur brune. Le cou, le dos et les épaules sont brun chaud avec des stries étroites et régulières brun foncé. La couleur de la gorge est brun avec une petite bavette brun foncé de la grandeur d'un petit pois. La couleur de fond de la poitrine est brun clair avec des stries brun chaud sur le haut de la poitrine, ces marques de la poitrine sont obligatoire chez le cabaret ; chez les mâles adultes la poitrine peut-être brun lavé de rose. La couleur de fond des flancs est brun clair régulièrement strié de brun chaud, partant du haut de la poitrine et descendant le long des flancs. Le ventre est blanc sale. Au niveau des ailes, les grandes régimes sont brun, liserées de gris beige à l'extrémité des pennes. Les deux barres alaires sont légèrement plus claires (moins visible chez le cabaret que chez le flammé). Le croupion est brun strié de brun chaud et lavé de rose chez les mâles adultes. Au niveau de la queue, les rectrices sont brunes, liserées plus clair à l'extrémité des celles-ci. Les pattes sont d'une couleur chair avec des ongles noirs. La femelle, quant à elle, porte la même livrée que le mâle, mais elle n'a jamais de rose sur la poitrine, mais uniquement sur la couronne.

Sizerins cabaret brun (au fond, un classique)

Mutation pastel

Le sizerin en mutation pastel présente une tête brune striée de brun foncé. Le bec est jaunâtre avec la mandibule supérieure brune. Les yeux sont noirs. Les joues et la région auriculaire ont un dessin en forme de demi-lune et sont d'une couleur brun foncé. Le cou, le dos et les épaules sont brun avec des stries régulières brun foncé. La couleur de la gorge est gris clair avec une petite bavette gris foncé de la grandeur d'un petit pois. La couleur de fond de la poitrine est brun chaud avec des stries brune sur le haut de la poitrine. La couleur de fond des flancs est brun régulièrement strié de brun foncé, partant du haut de la poitrine et descendant le long des flancs. Au niveau des ailes, les grandes régimes sont d'un brun foncé, liserées de beige clair à l'extrémité des pennes. Les deux barres alaires sont d'un brun beige. Le croupion est beige clair strié de brun foncé. Au niveau de la queue, les rectrices sont brunes, liserées de beige à l'extrémité des celles-ci. Les pattes sont d'une couleur chair avec des ongles noirs.

Mutation brun pastel

Le sizerin en mutation brun pastel présente une tête brune striée de brun foncé. Le bec est jaunâtre avec la mandibule supérieure brune. Les yeux sont noirs-bruns. Les joues et la région auriculaire ont un dessin en forme de demi-lune et sont d'une couleur brun foncé. La calotte est rouge. Le cou, le dos et les épaules sont brun avec des stries régulières brun foncé. La couleur de la gorge est gris clair avec une petite bavette gris foncé de la grandeur d'un petit pois. La couleur de fond de la poitrine est brun chaud sans stries visibles. La couleur de fond des flancs est brun avec des stries légèrement visibles pour les mâles, sans stries pour les femelles. Le ventre est blanc sale. Au niveau des ailes, les grandes régimes sont d'un brun foncé, liserées de beige clair à l'extrémité des pennes. Les deux barres alaires sont d'un brun beige. Le croupion est gris beige strié de brun. Au niveau de la queue, les rectrices sont gris beige, liserées de brun à l'extrémité des celles-ci. Les pattes sont d'une couleur chair ainsi que les ongles.

Habitat

Le sizerin flammé habite surtout dans les lointaines toundras septentrionales d'où il entreprend tous les ans, en automne, de grandes invasions vers l'Europe centrale et méridionale. Le sizerin cabaret se rencontre plus dans le Nord de l'Europe, essentiellement dans les Alpes suisses et italiennes, mais se rencontre aussi dans les plaines en Angleterre et en Irlande. Son milieu de prédilection est les forêts de bouleaux.

Nidification

Dans la nature, le sizerin se reproduit de mai en août, faisant ainsi 2, parfois 3 couvées. Le nid est construit la plupart du temps dans des conifères, dans des aulnes ou des saules, plus rarement dans un buisson. Il arrive très fréquemment que de nombreux couples s'installent les uns auprès des autres, formant aussi une véritable colonie. Le nid est réalisé uniquement par la femelle. Il s'agit d'une petite coupe très soignée et épaisse, recouverte pour la partie extérieure de brindilles, des racines, d'aiguilles, de feuilles, d'herbe sèche revêtu d'un camouflage de lichens. Pour la partie intérieure, elle utilise de l'herbe fine, des poils, plumes et duvets végétales, ainsi que des toiles d'araignées.

En captivité, vers la mi-avril début mai, le sizerin va nicher dans un nid métallique, en osier, en coco, etc… camouflé par des fagots de végétations suspendus dans la volière. La femelle utilisera si possible les mêmes matériaux que dans la nature. Il est préférable de disposer les nids en hauteur, et de loger les oiseaux en couple, dans des boxes aux dimensions les plus grandes possibles. L'élevage en volière commune est faisable, mais aussi beaucoup plus aléatoire (nid détruit, oeufs piqués, jeunes éjectés, couvée dérangée par d'autres oiseaux, etc…). L'élevage en cage d'élevage est aussi possible, à condition que les oiseaux sont bien habitués aux dimensions de la cage.

Exemple d'aménagement d'un box

Généralement, deux couvées sont réalisées par an, de mai en août. En captivité, il est déconseillé de laisser la femelle faire une troisième couvée, car elle l'expose à une fatigue plus intense, et ce juste avant la mue, épreuve éprouvante pour les oiseaux. La femelle pond quatre à six oeufs bleu pâle finement marqué de rose pâle et de lila, de dimensions moyennes de 16*12mm, que la femelle couve seule 10 à 12 jours, tandis que le mâle la nourrit au nid. En captivité, certaines femelles commencent à couver dès le premier oeuf, d'autre à partir du troisième œuf. A partir de ce moment là, une attention particulière sera portée sur le comportement du mâle, certains ayant une mauvaise tendance à piquer les oeufs ou détruire le nid. Si tel est le cas, il faut sépare le mâle de la femelle (le placer dans une cage-concours, à l'intérieur de la volière où se trouve la femelle ; ou si le couple est logé dans une batterie, mettre une séparation grillagée de façon à ce que la femelle est les 2/3 de la batterie si possible). La femelle se chargera d'élever seule les jeunes si elle est séparée de son mâle. Dans le cas d'un élevage sans problème, après l'éclosion, la femelle nourrira seule les jeunes, tandis que le mâle nourrit la femelle au nid. Vers le 6ème-7ème jour, les jeunes peuvent être bagués. Vers le 10ème-11ème jour après la naissance, la femelle ne réchauffe plus ses jeunes, et le mâle commence à les alimenter directement. Les jeunes quittent le nid vers le 12ème-15ème jour et seront nourrit par les parents jusqu'au 30ème jour environ.

Nid de sizerin flammé

Nid de sizerin cabaret

Nourriture

Dans la nature, les sizerins se nourrissent essentiellement de graines d'aulne, de bouleau ou encore de conifère. Pendant la période de reproduction, les insectes viennent compléter ce menu.

En captivité, il est possible de lui donner un mélange pour indigènes, des grappes de millets et également de la verdure et toutes les graines des plantes sauvages, tels que le pissenlit, le chiendent, la reine des près, le chardon, la salade, etc… sans oublier les fruits et légumes. Des graines germées compléteront son menu, tout comme de la pâtée à l'oeuf. Un os de sèche et du gris sera toujours présent dans la volière pour éviter un manque de calcium. Au moment de la naissance des jeunes, il est conseillé de donner de la nourriture vivante aux parents, tels que des vers de farine, teignes de ruches, chenilles, pucerons, etc…

Législation pour la France

Les sizerins en mutation isabelle, agate, brun, pastel et brun pastel sont reconnus comme espèce domestique (l'arrêté du 11 août 2006). Par contre, en phénotype sauvage et pour les mutations non reconnues, le Certificat de Capacité est nécessaire. De plus, en ce qui concerne les hybrides, si l'un des parents est considéré comme variété non domestique, il faut l'obtention du Certificat de Capacité pour les détenir en toute légalité. Par contre, si les parents des hybrides sont considérés comme variété domestique, l'obtention du Certificat de Capacité n'est pas nécessaire.

Auteur du texte : JONAS Grégory

Remerciement à VANAUBEL Corentin (vous pouvez visiter son blog) ainsi qu'à COMELIAU Bernard pour leurs photos (vous pouvez visiter son site).

Retrouvez cet article sur mon blog

vendredi, février 9 2007

La biologie des Pinsons des Arbres

Nom latin : Fringilla coelebs

Aspect général

D’une taille d’environ 15 cm pour un poids compris entre 22 et 29g, le mâle, en phénotype sauvage, est particulièrement coloré au printemps et en été, avec le dessus de la tête et le cou ardoisé, le dos brun roux, la poitrine et les joues rouge brique, le ventre blanchâtre et la queue bleu noir et fourchue. Durant la période de reproduction, son bec puissant prend une couleur bleue. Plus terne, la femelle a un plumage brun jaunâtre, avec le dessous un peu plus clair, pouvant être confondu de loin par un moineau. Néanmoins, la caractéristique de cet oiseau est qu’il aborde, aussi bien le mâle que la femelle, des rectrices externes blanches au niveau de la queue, plus particulièrement visible en vol. De plus, il possède une double barre alaire blanche. Il est également reconnu comme un oiseau d’une ardeur naturelle et fière.

En captivité, le pinson des arbres se retrouve sous diverses mutations :

  • Brun (facteur lié au sexe et récessif)
  • Agate (facteur lié au sexe et récessif)
  • Opale (facteur récessif autosomal et récessif)

S’ajoutent les autres mutations non reconnues pour les concours: Isabelle (combinaison de deux mutations : agate et brune) et Pastel (facteur lié au sexe et récessif)

Généralement, les pinsons des arbres sont bagués en 2,9 mm.

Pinson des Arbres mâle, en phénotype sauvage

Pinson du Nord mâle, en phénotype sauvage

Habitat

Le pinson des arbres est très répandu dans toute l’Europe (sauf l’extrême Nord). Il se plaît dans tous les milieux, aussi bien dans les bois, forêt, bord de route, parcs, jardins, vergers, etc…

Le pinson est un migrateur partiel. Vers la fin septembre, il vagabonde en bandes, parfois impressionnantes, de même sexe (d’où le nom latin de coelebs, signifiant célibataire), en compagnie d’autres oiseaux venus du Nord (notamment son cousin le pinson du Nord, Fringilla montifringilla). Les femelles descendent plus au Sud, allant jusqu’en Espagne.

Nidification

Dans la nature, le pinson aime bâtir son nid dans un arbre, situé sur une branche latérale ou une enfourchure, le site étant choisi par le mâle. En captivité, il va nicher dans des fagots de végétations situés dans la volière, l’élevage en batterie étant plus difficile. Le nid, construit artistiquement par la femelle, est garni de fibre de coco, de charpie, de plumes, de mousse, d’herbes sèches, de poils, etc… La femelle fait environ 1300 voyages pour réaliser ce véritable petit chef-d’œuvre, tout en étant accompagné par le chant du mâle.

Deux, exceptionnellement trois couvées, sont réalisées chaque année, d’avril jusqu’en août. La femelle pond quatre ou cinq œufs tachés de brun rouge sur un fond verdâtre ou brun lilas maculé de violacé, de dimensions moyennes de 19*14,5 mm, couvé durant 12 à 14 jours par la femelle parfois relayée par le mâle. L’élevage des petits est assuré par les deux parents, qui les nourrit principalement d’insectes. Cependant, une pâtée insectivore peut être donnée, à défaut de nourriture vivante. Les jeunes quittent le nid vers quinze jours et sont sevrés vers trente cinq jours.

Nourriture

Le pinson des arbres est essentiellement granivore. Dans la nature, il se nourrit de diverses graines de différents arbres, de plantes herbacées ou de graminées et de baies, trouvé sur le sol ou dans les arbres, même s'il préfère manger surtout des graines tombées à terre (faînes, céréales, mouron, etc…). En période de reproduction, les insectes complètent son menu.

En captivité, un mélange canari complété de graines de tournesol lui convient, sans oublier de la pâtée d’élevage pour canari et éventuellement une pâtée insectivore. Il apprécie également les fruits et légumes, tel que les pommes, choux, salade, pissenlit, chardon, etc… Durant la période de reproduction, il est conseillé de lui fournir de la nourriture vivante (mais pas en trop grande quantité, car il peut avoir alors comme conséquence des troubles intestinaux), afin de mieux réussir l’élevage de ce charmant oiseau.

Remarque

Le pinson des arbres est très peu élevé en captivité en France. Du côté de la Belgique, plus précisément en Flandre, ce dernier est reconnu par les scientifiques comme domestiqué. En effet, le taux de réussite et surtout le nombre d’éleveurs de cet oiseau est beaucoup plus important qu’en France ou encore qu’en Wallonie.

Législation pour la France

Les pinsons des arbres en mutation sont reconnus comme espèce domestique (arrêté du 10 août 2004). Par contre, en phénotype sauvage, le Certificat de Capacité est nécessaire. Renseignez-vous auprès de votre DDSV pour plus de renseignements.

Sources et liens intéressants

  • « Les oiseaux de France », de Jean-Claude CHANTELAT, édition Solar. (479 pages)
  • « Oiseaux des pays d’Europe », de Jiri FELIX, édition Gründ. (320 pages)

Article rédigé par Grégory JONAS, remerciement à freddo pour ses magnifiques photos !

lundi, janvier 22 2007

Les sens chez les oiseaux

Les organes des sens chez les oiseaux présentent des degrés divers. Certains sont hautement développés, tandis que d’autres sont rudimentaires.

Le goût

Le sens du goût repose, chez les oiseaux, sur des bourgeons gustatifs dispersés tout à fait en arrière de la bouche et dans la cavité buccale. Leur nombre varie de 37 pour les pigeons à 400 chez les perroquets. Les oiseaux ne mâchent pas leur nourriture, mais l’avalent tel quel. Le goût des oiseaux serait assez comparable à celui des humains.

Le toucher

Le sens du toucher est diversement développé. Le plus souvent les organes de ce sens se trouvent sous le bec et sur la langue, mais certains l’ont aussi à la base de certaines plumes ou sur les pattes. Les oiseaux possèdent bien évidemment des corpuscules de Herbst dans toutes les régions de leur peau.

L'odorat

Les oiseaux ne possèdent quasiment pas d’odorat. Certes ils ont bien dans leurs narines des organes olfactifs, mais il semblerait que la dispersion des fosses nasales empêche le courant respiratoire d’atteindre ces organes.

L’ouïe

L’ouïe est un sens important chez les oiseaux, ces « grands auditifs ». En effet, les cris et les chants jouent un rôle prépondérant dans leur biologie. Le chant, servant le plus souvent aux mâles, est utilisé pour prendre possession du territoire et attirer les femelles. Les cris, eux, ont une infinité de sens : cri d’appel, cri de ralliement, cri de demande de becquée, etc. L’oreille des oiseaux s’ouvre au ras de la peau sans pavillon. Leur oreille moyenne ne comporte qu’une baguette osseuse, la columelle, homologue de l’étrier des mammifères. Leur oreille interne est assez semblable à celle des mammifères, mais un peu plus simple. La gamme des fréquences perçues par les oiseaux est comparable à celle qu’entendent la plupart des mammifères : elle se situe entre 40 et 25 000 Hz, c’est-à-dire qu’ils n’endentent généralement pas les ultrasons.

La vue

La vue est essentielle chez les oiseaux. Les yeux sont très gros par rapport à l’œil humain. Ils sont situés sur les côtés de la tête. L’œil des oiseaux est en forme de brioche. On observe, en plus des deux paupières, une troisième paupière qui clignote et se déplace horizontalement pour préserver l’œil de la lumière vive ; cette paupière est appelée paupière nictitante et se glisse sous l’œil à partir de son angle inférieur. Plus étrange, le peigne est une sorte de lame plissée, située au niveau du nerf optique, qui semble servir à la nutrition de la rétine. Les cônes sont très nombreux dans la rétine des oiseaux : ils sont en nombre de 120000 par mm2 du fond de l’œil chez les passereaux, soit douze fois plus que chez l’homme. Le champ visuel est très étendu. Ainsi on estime que les deux yeux d’un passereau couvrent environ 300°, 60° seulement lui reste cachés, derrière la tête. Mais seuls 30° situés en avant de la tête forment un champ de vision binoculaire. De plus, les oiseaux bénéficient d’un très bon pouvoir d’accommodation : en une fraction de seconde, leurs yeux s’accommodent de l’infini à deux centimètres.

La perception des couleurs

Les oiseaux distinguent bien évidemment les couleurs, sinon à quoi serviraient les magnifiques plumages dont beaucoup sont dotés ? Leur vision des couleurs est comparable à celle de l’homme, mais avec quelques nuances selon les espèces. Ainsi, beaucoup d’oiseaux ne semblent pas voir le bleu ou le perçoivent comme du gris. La perruche ondulée ignore le rouge, mais distingue toutes les nuances du bleu.

Conclusion

En résumé, les oiseaux ont une ouïe et une vue parfaites, ils ont en revanche un odorat peu développé.

Article rédigé par Grégory JONAS

samedi, janvier 6 2007

La biologie des verdiers de Chine

Nom latin : Carduelis sinica

Aspect général :

D’une taille d’environ 14 cm, le mâle, en phénotype sauvage, a, au niveau de la tête, le front et la couronne d’une couleur grise. Les joues sont gris noir tandis que le menton et la gorge sont jaunâtre. Ses yeux sont brun foncé et son bec conique est d’une couleur chair. Le ventre est brun clair, devenant blanc vers l’anus. Son manteau est d’une couleur brun verdâtre. Ses épaules sont brun vif, l’alula est noir et les régimes primaires sont noirs avec une bande jaune intensif tandis que les régimes secondaires présentent du blanc à leur base, devenant noir à leurs extrémités. Le croupion et la sous caudale est jaunâtre tandis que les rectrices sont noir brillant, s’éclaircissant légèrement à leur pointe. Les pattes sont d’une couleur chair tout comme les ongles. La femelle, quant à elle, a des couleurs plus pâles. Son manteau et sa poitrine est brun clair et sa bande alaire tout comme sa sous caudale est jaune clair, moins visible que chez le mâle.

En captivité, le verdier de Chine se retrouve sous diverses mutation:

  • Brun (facteur lié au sexe et récessif)
  • Agate (facteur lié au sexe et récessif)
  • Lutino (facteur lié au sexe et récessif)

Cet oiseau est généralement bagué en 2,7 mm.

Photos d'un mâle phénotype sauvage:

Photos d'une femelle phénotype sauvage:

Photos d'un couple:

Photos prises lors du National UOF 2006 à Noyelles-sous-Lens:

  • Verdier de Chine mutation brun, mâle:

  • Verdier de Chine phénotype sauvage, femelle:

Habitat :

Le verdier de Chine se retrouve dans la nature en Asie. Il habite dans les régions tempérées de la Chine, du Japon, de Taiwan et du Tibet. Il est possible de le trouver aux Etats-Unis durant le printemps.

L’hiver venu, les verdiers forment des bandes vagabondes. En effet, il est plus erratique que véritable migrateur.

Nidification :

En captivité, le verdier de Chine va nicher dans des fagots de végétations suspendus dans la volière ou encore dans une cage d’élevage. Il peut utiliser des nids type canari, qu’il va garnir de fibres de coco, de charpie, d’herbes sèches, de plumes, de mousses, etc…, ou encore il peut construire son nid lui-même s’il dispose de cachettes. Seule la femelle construit le nid, encouragé par le mâle de son chant.

Deux, voire trois couvées peuvent être réalisées chaque année, d’avril jusqu’en août. La femelle pond quatre à six œufs blancs rosés, que la femelle couve seule durant 13 à 15 jours, tandis que le mâle la nourrit au nid. L’élevage des petits est assuré par les deux parents, qui les nourrit principalement de graines pré décortiquées, de pâtée d’élevage pour canari, de plantes sauvages, etc… Les jeunes quittent le nid à quinze jours et sont sevrés vers trente cinq jours.

Nourriture :

Le verdier de Chine est essentiellement granivore. En captivité, un mélange pour canari lui convient, en ajoutant éventuellement des graines de tournesol. La pâtée pour canari complétera son menu, sans oublier la verdure et toutes les graines des plantes sauvages, tels que le pissenlit, le chiendent, la reine des près, le chardon, la salade. Il apprécie également les fruits et légumes, comme par exemple les fraises, pommes, poires, choux, endives, salades, etc… Pour éviter toute carence en calcium, un os de seiche et du gravier sera toujours à sa disposition.

La mue juvénile : la coccidiose.

Au moment de la mue, les jeunes verdiers sont affaiblis par le renouvellement de leur plumage. C’est à cette période cruciale que la coccidiose peut faire des ravages, entraînant la mort des jeunes verdiers. Cette maladie intestinale est souvent transmise par les parents, porteurs de la coccidiose, et qui transmet cette dernière par l'intermédiaire de l'oeuf à leurs futures progénitures. La coccidiose est une maladie parasitaire interne, provoquée par des organismes unicellulaires appelés coccidies (protozoaires), colonisant la muqueuse intestinale des oiseaux, où ils se reproduisent directement. La présence de ces coccidies dans l'intestin peut être mise en évidence par une coproscopie (observation de fientes au microscope). Cette maladie se manifeste par une diarrhée verdâtre intense, avec amaigrissement de l’oiseau et apathie, et, au stade final, une mortalité entre la 5ème et la 10ème semaine après la naissance. Comme traitement préventif ou curatif, il existe des médicaments "anticoccidiens", comme par exemple Baycox, ESB3, Trisulmix ou encore Océcoxil.

Dans le cas de l’océcoxil des laboratoires VIRBAC, l’association sulfadiméthoxine et pyriméthane permet une action bactéricide puissante, utilisé ainsi pour le traitement de la coccidiose et de la lankesterellose. Pour le traitement préventif, il faut ajouter 5 gouttes dans 60ml d'eau durant 3 jours par semaine de la 5ème semaine à la 10ème semaine de vie de l’oisillon. Dans le cas d’un traitement curatif, il s’agit du même dosage mais utilisé durant 5 jours d'affilés. Néanmoins, il ne faut pas administrer ce traitement chez les femelles en reproduction, dû fait que certaines espèces sensibles ne peuvent pas se reproduire en présence de sulfamides (car cela peut provoquer une stérilité temporaire).

D’autres traitements aussi efficaces sont sur le marché, tel que Baycox des laboratoires Bayer qui est un anticoccidien valable pour les canaris et petits oiseaux exotiques séjournant souvent au sol (Pytilies et autres Estrildidés), ou bien encore l’ESB3 qui est souvent utilisé par les éleveurs de Fringillidés ou de volailles. L’ESB3 est présenté sous la forme d’une poudre soluble dans l’eau. La substance active, la sulfaclozine, est un agent chimiothérapeutique et appartient au groupe chimique des sulfamides (comme l’océcoxil). S’ajoute également Trisulmix liquide, des laboratoires Coophavet, qui est une association de sulfadiméthoxine et de trimethoprime, dont la posologie est, en traitement préventif, 0,5 ml par litre d'eau, et, en traitement curatif, 1 ml par litre d'eau. La durée de ce traitement est de 5 jours consécutifs.

Après tout traitement anticoccidien, il est conseillé de donner, pendant 3 à 5 jours, un bon complément vitaminé aux oiseaux, avec éventuellement des probiotiques (comme par exemple Océproven des laboratoires Viguié-Virbac) pour reconstituer la flore intestinale qui protège naturellement l'oiseau contre les agressions microbiennes.

De plus, la chaleur et l’humidité sont des facteurs de risque par rapport à cette maladie. Ainsi, si, dès le sevrage, les jeunes verdiers se retrouvent dans un endroit bien sec, la mortalité due à cette maladie est fortement diminuée ; associé avec un traitement préventif "anticoccidiens" utilisé dès le sevrage et jusqu’au début de la mue, le taux de mortalité sera quasiment nul. Il ne faut pas non plus oublier de bien nettoyer et désinfecter régulièrement la cage ou volière et les accessoires, afin d’éviter la contamination par les fientes. NB : Les médicaments cités ci-dessus sont des anti-infectieux, ils ont une action antibactérienne et antiseptique. Les traitements "préventifs" répétés sans raison conduisent à l'inefficacité des produits et à l'accoutumance des oiseaux qui ne peuvent plus vivre sans médicaments. Faire dès lors attention à leur prescription. De plus, d’une façon générale, les sulfamides entraînent une stérilité provisoire ; il ne faut donc pas donner ce type de traitement pour les oiseaux en reproduction.

L’hybridation :

Du fait de la ressemblance et de la proche parenté avec le verdier à tête noire (carduelis ambigua), il n’est pas rare de trouver des hybrides c. ambigua*c. sinica ou l’inverse. Les hybrides obtenus sont fertiles, pouvant ainsi polluer les « espèces pures ». Il en est de même avec les verdiers d’Europe. Ainsi je pense qu’il faudrait privilégier les accouplements « purs », les sujets verdiers de Chine et verdiers à tête noire devenant de plus en plus dur à trouver.

Si vous voulez tenter l’expérience d’une hybridation avec le verdier de Chine (ou autre), je vous conseille de mettre, par exemple, un couple de verdiers de Chine avec plusieurs femelles canaris (dans le cadre du croisement c. sinica*s. canarinus, cf photos ci-dessous) ; ainsi vous pourrez avoir à la fois des jeunes verdiers de Chine et des hybrides.

Photos d'un hybride verdier de Chine*canari:

Auteur de l’article : JONAS Grégory.

Photo et élevage de JONAS Grégory, photo du National du même auteur.

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