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samedi, mai 8 2010

La Reproduction chez les Canaris

Attendue avec impatience, la saison de reproduction commence tout doucement dans la plupart des élevages amateurs ou expérimentés.

L'élevage débute chez les canaris vers la mi-mars. Les canariculteurs choisissent souvent la date du 19 mars, dont le dicton est « Pour la Saint Joseph, chaque oiseau bâtit son château ». A cette période de l'année, les oiseaux de la nature entame la saison des amours.

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Anatomie du canari

Le système reproducteur des canaris est très éloigné de celui de l'homme. Le male et la femelle possède tous les deux un cloaque. Il s'agit de la partie terminale du système reproducteur, urinaire et digestif des oiseaux. Pour se reproduire, le mâle grimpe sur le dos de la femelle de manière à ce que les deux cloaques rentrent en contact. Il s'agit d'une position périlleuse et par conséquent elle ne dure que quelques secondes mais peut se répéter une ou plusieurs fois par jour.

La femelle n’a qu’un ovaire fonctionnel qui ressemble à une grappe de raisins. A l'intérieur de cet ovaire se trouvent les follicules (le jaune d’œuf) à différents stades de développement. Lorsqu'un follicule est prêt, il est évacué de l'ovaire et reste quelques instants dans le pavillon de l'ovaire. C'est à cet endroit que le follicule rencontre le sperme et donc cela déterminera si l'œuf sera fertile ou non. Ensuite, notre follicule va rejoindre l'oviducte où les différentes membranes vont se déposer (blanc de l'œuf tout d'abord puis un peu plus loin, la membrane de l'œuf et la chambre à air). Enfin, arrivé dans l'utérus, l'œuf prendra sa coquille de calcaire. L’œuf mettra entre 18-48 heures pour réaliser tout le parcours.

Choix des reproducteurs

A partir du mois d'octobre jusqu'à fin janvier, de nombreux oiseaux seront destinés à la vente. C'est à ce moment là, ou l'éleveur sélectionnera ses futurs reproducteurs. Il est conseillé de choisir des oiseaux âgés de minimum 10 mois pour la reproduction. Une femelle peut reproduire correctement jusqu'à l'âge de 4 ans et 5 ans pour un mâle.

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L'oiseau devra être en parfaite santé, il sera vif, fier, avec un plumage radieux, les pattes seront lisses et bien entretenues. En soufflant sur le ventre du canari, la peau doit être de couleur jaune orangé et non d'une couleur violacé (signes de maladies).

Sexage des canaris

Pour éviter des surprises lors de l'accouplement, l'éleveur veillera à sexer ses oiseaux avant de débuter la saison de reproduction.

On distingue facilement les mâles par leur chant, même s'il peut arriver à une femelle de chanter pratiquement comme un mâle.

Pour déterminer le sexe de l'oiseau, il suffit de souffler sur le bas ventre au niveau du cloaque. Les femelles ont leur sexe qui se termine dans le prolongement du corps, tandis que les mâles ont une excroissance de l'appareil génital, bien visible au moment de la reproduction.

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L'éleveur peut avoir recours à une bague amovible de couleurs (généralement en plastique), une fois qu'il a déterminé le sexe de ses occupants. Il aura ainsi une vision plus large sur le nombre de couples qu'il pourra former.

Choix du matériel d'élevage

L'éleveur choisira une cage spacieuse pour ses futurs occupants avec de préférence, une séparation centrale. Cette cage devra faire au minimum 60 cm x 40 cm x 30 cm. Elle pourra disposer d'une grille de fond de cage pour permettre aux oiseaux de ne pas être en contact avec leurs fientes et donc limiter le risque de maladies. Le canari vole en longueur, donc il est important que cette cage soit plus longue que haute. Les barreaux de la cage pour les canaris (becs droits) sont verticaux.

Des perchoirs stables permettront au mâle de cocher plus précisément sa dulcinée.

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Le nid sera soit en plastique, en terre cuite, ou en osier. Le plastique permet de nettoyer plus facilement le nid, tandis que le nid en terre cuite (poreux) permet de garder une humidité plus importante à l'intérieur de celui-ci. De nos jours, la plupart des amateurs utilisent le nid en plastique en forme de nichoir. Pour éviter de retrouver les œufs au fond de la cage, il est conseillé de fixer un feutre "antidérapant" dans le fond de chaque nid.

Il existe différents matériaux pour la construction du nid, de la charpie, du sisal, du coton, de la mousse séchée du jardin, de la fibre de coco, des fils de jute,...

Préparation

Beaucoup de personnes ignorent que l'accouplement de deux canaris, ne se prépare pas quelques jours auparavant, mais bien tout au long de l'année. C'est pour cette raison, que l'éleveur doit veiller à garantir une bonne santé et une bonne hygiène de vie à ses protégés. Les femelles sont généralement plus vite prêtes pour reproduire. Il est donc conseillé de séparer les mâles 2 mois avant d'accoupler. Les femelles pourront profiter de la volière commune au maximum, tandis que les mâles prendront place individuellement dans les cages de reproduction.

L'alimentation et les apports en vitamines seront différents pour les deux sexes. Pour les femelles, le choix de leur alimentation sera plus riche. De la pâtée aux œufs sera donnée deux fois par semaine jusqu'au début de la reproduction. Le choix d'une bonne alimentation est important ainsi qu'une eau renouvelée quotidiennement.

Facteurs de reproduction

L'élevage des canaris requière une lumière quotidienne de minimum 14 heures, et d'une température de 15 degrés Celsius (conditions optimales). La reproduction est enclenchée grâce à l'augmentation de lumière qui va agir sur l'hypophyse des oiseaux. C'est pour cette raison, que la date du 19 mars est retenue, car le temps de luminosité est suffisant en condition naturelle.

Quelques amateurs choisiront de débuter la reproduction au mois de janvier ou février, afin de terminer l'élevage plus tôt et pour obtenir des oiseaux plus costauds en vue des expositions. Avec cette méthode, l'utilisation d'un dimmer est vivement conseillée, pour permettre l'augmentation progressive de la lumière jusqu'au 14 heures nécessaires pour reproduire.

Toilletage des parents

Pour les races ou le plumage est assez long (surtout les schimmels), comme le gloster ou norwich par exemple, il est vivement conseillé de toiletter les oiseaux autour de leur cloaque, en coupant à l'aide d'un ciseau le surplus de plumes. Il ne faut cependant pas couper le plumeau (plumes entourant le sexe de l'oiseau), car elles permettent une meilleure transmission du liquide séminale lors de l'accouplement.

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Pour éviter des dégâts dans les nids (perçage des œufs), les ongles des reproducteurs doivent être recoupées.

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Afin de garantir un bon nourrissage, le bec des parents doit être de forme conique. Quand l’avant bec est trop long, l'excédent est à couper à l'aide d'une paire de petits ciseaux et il sera égalisé avec une lime à ongles.

Début de la reproduction

Une fois le nid terminé, la femelle commencera à pondre un œuf par jour, le matin de bonne heure, généralement après le levé du soleil. En moyenne, on peut compter 4 œufs par couvée. Le record connu à l'heure actuelle est de 9 œufs pondus. Il peut arriver que la femelle ne ponde pas un jour, mais le jour suivant. Dès que la femelle aura pondu, l'œuf tacheté de couleur gris bleuté sera retiré dans la matinée, après chaque nouvelle ponte et il sera remplacé par un œuf dit factice (oeuf en plastique, petite bille,...). Les canaris ne font pas la différence entre un œuf ou plusieurs dans leur nid, il n'est donc pas obligatoire de remplacer tous les œufs pondus par des factices, un seul suffira. La femelle commencera sûrement à couver l'œuf factice à partir du 3ème œuf pondu. L'utilisation d'oeufs factices permet de garantir une croissance constante au niveau des jeunes.

Pendant la période de ponte, les oeufs seront disposés dans un petit récipient ouvert, contenant par exemple des graines d'alpiste ou de l'ouate, à température ambiante. Il n'est pas nécessaire de retourner les oeufs quotidiennement, du moment ou l'oeuf est placé la pointe en bas.

Pour distinguer plus aisément la fin de la ponte, le dernier œuf pondu sera généralement plus bleuté que les précédents. Il faut savoir qu'un œuf retiré et non couvé, est valable une dizaine de jours.

Après la ponte, les œufs seront restitués au couple en les déposant délicatement dans leur nid. La couvaison commence réellement à partir de ce moment là. Afin de ne pas fatiguer la femelle, à couver inutilement, il est préférable de mirer les œufs à partir du sixième ou septième jour. Pour le mirage des œufs, il y a différentes techniques, mais la plus simple est d'utiliser une petite lampe de poche ou stylo mireur pour vérifier la bonne fécondité de ceux-ci. Un œuf fécondé est plus opaque à la lumière et laisse apparaitre parfois quelques vaisseaux sanguins. Tandis qu'un œuf non fécondé, dit œuf clair, est transparent. Si, un ou plusieurs œufs devaient s'avérer clairs, ceux-ci seraient retirés, ainsi que le nid, si la totalité était non fécondée. L'éclosion aura lieu vers le 13ème ou 14ème jour de couvaison.

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Elevage des Nouveaux-Nés

Quand les poussins viennent juste de sortir de l’œuf, ils sont mouillés, ils ont une tête disproportionné par rapport à la grosseur de leur corps et les yeux sont clos. A partir du deuxième jour de vie, le duvet qui recouvre leur corps devient plus fin et, au bout de huit jours, ils ont doublé de volume, ouvert les yeux et réclament de la nourriture avec toujours plus d’insistance. Cette nourriture sera constituée de pâtée à base d’œufs, celle-ci doit être légèrement humidifiée et disposée dans une mangeoire, elle sera remplacée deux à trois fois par jour.

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Pendant les premiers jours de la vie, les petits réclament à manger continuellement. A mesure qu’ils se développent, la quantité de nourriture qu’ils peuvent avaler est plus importante et, par conséquent, les becquées deviennent moins fréquentes. Le mâle, aide la femelle à donner la becquée aux petits et la remplace sur le nid quand elle doit s’absenter pendant quelques instants.

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Entre le 18ème et le 20ème jour, les petits abandonnent le nid ; à trois semaines, ils commencent à pépier ; vers le 25ème jour, ils se nourrissent tout seuls. Trois semaines après leur naissance, leur alimentation doit nécessairement subir quelques modifications ; on réduit graduellement la quantité de pâtée à l’œuf pour le remplacer par un mélange de graines.

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Le baguage des oisillons

Vers le 6ème où 7ème jour, l'oisillon pourra recevoir une bague fermée (carte d'identité).

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Tenir le jeune dans une main et la bague dans l'autre. Passer les 3 doigts antérieurs dans la bague. Glisser la bague en tenant le doigt postérieur parallèlement à la patte du jeune.

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Une fois la bague passée le plus loin possible sur la patte (sans forcer), un cure dents permettra de ressortir le doigt postérieur de la bague. A cet âge là, les os de la patte ne sont pas encore solidifiés, c'est toujours du cartilage.

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Pour s'assurer que le jeune n'a pas été bagué trop tôt, il suffit d'essayer de faire ressortir la bague de la patte de l'oisillon, sans forcer. Dans le cas, ou la bague s'enlève facilement, il est conseillé de la retirer et d'essayer de le baguer à nouveau, le lendemain.

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Le jeune est bagué.

Pour éviter de retrouver les jeunes hors de la cage à cause des parents, il est parfois nécessaire d’entourer la bague de l'oisillon par un sparadrap de couleur chair.

Article rédigé par Cédric Courbois

samedi, janvier 9 2010

Préparation à l'elevage des femelles

De nombreux novices posent pas mal de questions sur la préparation des femelles en vue de l'élevage. .Je me permets donc de vous donner ma façon de procéder et que j'utilise depuis pas mal de saison sans soucis majeur.

Si vous n'utilisez pas d'éclairage artificiel, vous ne devez enloger vos femelles en cages d'élevages que vers le 15 mars. Ces cages auront au préalable été bien lavées et désinfectées. Mon avis est qu'il est plus important d'employer un désinfectant qu'un insecticide pour compléter le nettoyage, car les bactéries vivent sur le matériel (cage + perchoirs + accessoires), tandis que les poux et mites vivent sur les oiseaux.

Pour prévenir une éventuelle présence de ces poux et mites, je saupoudre mes oiseaux le 1er et le 15 de chaque mois à partir de la fin de la saison des shows (expositions) et ce jusqu'à l'élevage proprement dit. Touchons du bois, je n'ai pas encore constaté la présence de ces parasites pendant mes saisons d'élevage.

Le produit que j'utilise à cette fin est une poudre à base de Carbamate, inhibiteur de la Cholinestérase, des laboratoires Bayer, appelé "BOLFO" qui ma été recommandé par mon Vétérinaire. Cependant vous pouvez trouver du Pyrèthre (PY) auprès des pépiniéristes et aussi des meuniers.

Les becs et les ongles de tous mes oiseaux sont soigneusement taillés avant que ceux-ci ne rejoignent les cages d'élevages. Étant un amateur de canaris de posture, les cloaques aussi bien ceux des mâles que ceux des femelles sont "toilettés" afin de multiplier les chances d'appariements fertiles.

Vous pouvez craindre que, si vous accouplez à la période que l'on considère comme tout à fait normale, mais que pour d'innombrables amateurs est trop tardive (c.à.d. fin mars à début avril), vous n'aurez pas assez de jeunes à exposer avant fin octobre.

C'est donc la raison pour laquelle les éleveurs désirant exposer dès le premier week-end d'octobre, décident d'élever plus tôt. Ces amateurs devront donc en conséquence faire bénéficier leurs oiseaux d'un supplément d'éclairage artificiel, qui est rappelons-le un moyen de stimulation.

Une autre raison pour laquelle il est impératif de prendre un bon départ, c'est qu'en octobre, il vous faudra vous être fait une bonne idée des sujets que vous déciderez de garder dans votre cheptel et de ceux que vous pourrez céder : vous ne pouvez atteindre cet objectif si vos sujets sont encore en mue à ce moment.

Une bonne méthode de mettre précocement les oiseaux en condition, c'est l'augmentation du nombre d'heures de lumière.

Quand vous accouplez début avril, vous obtenez vos premiers jeunes début mai, ceux-çi sortiront du nid 21 à 25 jours plus tard et à ce moment de l'année, nous bénéficions d'environ 17 1/2 heures de lumière journellement contre seulement 6 1/2 heures d'obscurité, ce qui est impeccable pour assurer un nourrissage correct des nichées.

Il est vain de croire que les canaris puissent pondre et élever avant de pouvoir bénéficier des 14 heures de lumière tous les jours.

Il existe deux méthodes d'apparier les canaris :

  • La première consiste à placer une paroi opaque entre les futurs partenaires qui sera retirée après plus ou moins deux semaines afin qu'ils puissent se rejoindre.
  • La seconde préconise de placer le mâle dans la cage de la femelle sans leur avoir laissé l'occasion d'effectuer une approche "amoureuse", mais qui ne peut être réalisée que si les oiseaux (le couple) sont vraiment prêts à s'accoupler.

De mon côté, j'utilise une autre méthode, plus ancestrale, mais qui me donne toujours de bons résultats, elle consiste à l'enlogement de toutes mes femelles (celles que j'ai choisi pour le futur élevage) dans des cages d"élevages individuelles placées côte à côte de telle façon que je puisse mieux les observer séparément.

Environ deux semaines avant la date que je me suis fixé pour accoupler, j'accroche des nids-boites à la devanture de mes cages, ainsi qu'un râtelier contenant un peu de charpie (matériaux de confection du nid). Je crois que le fait de se mouvoir en charriant des matériaux autour du nid développe l'instinct de couvaison chez les femelles et ceci plus rapidement et plus naturellement que si elles sont contrariées par la présence d'un mâle énergique et qui peut même parfois se montrer agressif.

Lorsqu'une ou l'autre de mes reproductrices semble s'occuper sérieusement des matériaux, et par là je ne veux pas dire qu'elle ait construit le nid, mais simplement commencé, j'ai donc une bonne idée de sa condition. C'est à ce moment qu'elle est probablement réceptive à l'introduction du mâle que je lui destine.

Si vous avez l'intention d'apparier tel ou tel mâle à une seule femelle, je vous conseillerai de le laisser cohabiter avec elle pour qu'ils puissent élever la nichée de jeunes à deux. A condition cependant que ce mâle n'ait pas mauvais caractère, ni sois trop ardent.

Par contre, si vous avez l'intention de l'unir à plus d'une femelle, il doit être retiré de la cage dès qu'ils se sont accouplés, ce qui devrait avoir lieu presque immédiatement, sinon il peut être difficile de l'accoupler à une autre, des liens s'étant noués avec la première femelle avec laquelle il se sera accouplé. Quand on envisage ce mode d'accouplement, je trouve qu'il vaut quand même mieux de le présenter à la femelle de deux à quatre fois par jour jusqu'à ce que la ponte sois terminée.

N'oubliez pas de tenir scrupuleusement à jour votre registre d'élevage, en vous aidant par des annotations claires et précises.

Article rédigé par Léon

vendredi, janvier 8 2010

Carence en vitamines - Avitaminose

La première conséquence d'un manque de vitamines est en quelque sorte une moindre résistance aux maladies, quelquefois même elle peut provoquer la stérilité chez les reproducteurs (avitaminose).

D'autres troubles viennent se greffer, exemple : arrêt de la croissance chez les jeunes, chute de plumes, amaigrissement, etc... Souvent il ne faut pas aller chercher bien loin, a cause est souvent la non-distribution d'aliments frais.

Pour pallier, certains amateurs ajoutent à l'alimentation de puissants complexes vitaminés.

Avitaminose A

Cette carence conduit au manque d'appétit chez les oiseaux, d'où amaigrissement, la ponte des œufs s'en trouvera affectée. La vitamine A se retrouve essentiellement dans l'huile de foie de morue, le maïs et les carottes.

Avitaminose B

La carence en vitamines du groupe B conduit à des névrites. La tête retombant sur le dos où des oiseaux perdant l'équilibre.

Avitaminose B12

Cette carence provoque l'amaigrissement, des retards dans l'évolution de la mue. Pour combler à ce désagrément, il conviendra de distribuer de la levure de bierre déshydratée, un apport de légumes verts (frais et crus) et si le cas l'exige, un bon complexe vitaminé incorporé dans l'eau de boisson.

Avitaminose C

Celle-ci n'apparaîtra que si vous avez administré des sulfamides à vos oiseaux. En règle générale, tous les oiseaux sont capables de synthétiser cette vitamine. Mon conseil sera d'ajouter des extraits de citron à l'eau de boisson après une prise de sulfamides, où alors du vinaigre de cidre pour dégorger le foie.

Avitaminose D

Elle se manifestera par un rachitisme, une inflammation des articulations et lors de la ponte, à des coquilles d'œufs très friables. L'exposition aux rayons solaires assurera la synthèse de la vitamine D à partir du cholestérol du tissu sous-cutané. L'huile de foie de morue est très riche dans la vitamine du groupe D.

Avitaminose E

Vous n'êtes pas sans savoir que la vitamine E, est la vitamine par excellence de la reproduction, donc un manque de celle-ci comportera des troubles lors de la reproduction. Il faudra ajouter à leur menu des graines germées, mais aussi ce que beaucoup ne connaissent pas, des navets où de l'huile de navets.

Avitaminose K

Cette carence se rencontre par une tendance aux hémorragies internes, les plaies tardant à se cicatriser. Pour diminuer l'activité microbienne qui synthétise la vitamine K, vous devrez faire une tisane de feuilles de mûrier et donner beaucoup de feuilles de pissenlit.

mercredi, décembre 16 2009

Agapornis Roseicollis

L’appellation scientifique « Agapornis » vient du grec « Agape » (amour) et « Ornis » (oiseau).

Le Roseicollis est un inséparable de la famille des psittacidés et plus précisément du genre Agapornis. Son nom vient du grec « Roseus » (couleur rose) et de « Collum » (cou). On appelle ces oiseaux Inséparables car le mâle et la femelle vivent ensemble toute leur vie, formant ainsi un véritable couple.

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A l'état sauvage

Les roseicollis se trouvent dans les régions du sud ouest africain (Namibie, Botswana, Afrique du sud et Angola), aussi bien dans les savanes que dans les régions désertiques, à condition d'avoir à proximité une source d'eau pour s’y abreuver et s’y baigner. Ils vivent en colonie de 10 à 50 sujets. Ils se reproduisent en fonction des conditions climatiques et des denrées alimentaires disponibles.

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Description du type sauvage

Les couleurs apparentes du roseicollis sont principalement le vert, le rouge et le bleu. L’ensemble du corps est d'un vert soutenu, le masque ou la face est rouge et progressivement rosé en descendant sur la poitrine. Le croupion est bleu turquoise. Le bec est de couleur chair, les yeux sont bruns et les pattes grises. Il mesure environ 15 cm du sommet de sa tête jusqu'à l'extrémité de la queue. Il n'y a aucun dimorphisme sexuel.

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Mutations

Mutations dominantes : panaché, facteur foncé, facteur violet…

Mutations récessives : le bleu de mer, le bleu masque blanc, l’aile grise, le masque orange, le jaune récessif…

Mutations liées au sexe : le lutino, le cinnamon, l’isabelle, l’opaline…

Il existe des combinaisons de mutations, par exemple : le crème ino (combinaison lutino et bleu de mer), l’isabelle cobalt masque orange (isabelle + bleu de mer + 1 facteur foncé + masque orange).

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Alimentation

L’aliment de base est le mélange de graines, qui doit être présent en permanence dans la cage. Dans le commerce, on trouve des mélanges tous prêts de graines pour inséparables, ou on peut le composer soi-même.

Ils adorent le Millet en grappe et les épis de maïs entiers, graines germées (blé, avoine, soja vert…), fruits (pomme, kiwi…) et verdure (carotte, pissenlit, épinard, mourron des oiseaux…), fraiche et en petites quantités, pour éviter les diarrhées.

Pâtée d’élevage (apport protéique) est indispensable lors de la reproduction pour le nourrissage des jeunes.

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Calcium et minéraux

Un os de seiche et un bloc minéral contribuent à aiguiser et nettoyer le bec, apportent des vitamines et des sels minéraux.

Habitat

Pour un couple, il faut au minimum une cage mesurant 80 x 40 x 40 cm, l’idéal étant une cage la plus spacieuse possible dans laquelle les oiseaux puissent voler à leur aise, voire une volière. Par exemple, on peut mettre 2 à 3 couples dans une volière mesurant 2 x 2 x 2 mètres.

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Elevage

Le roseicollis s'adapte parfaitement aux conditions des élevages européens, de plus son comportement de "clown" en fait un oiseau très apprécié de l'homme. La reproduction de roseicollis se fait de façon très simple. Il est possible de faire reproduire ces oiseaux toute l'année. Pour cela, il suffira de leur mettre à disposition un nichoir approprié, et du matériel pour la construction du nid (branches, herbe, etc.).

Les oiseaux sont mâtures vers l’âge de 9 mois. Il est néanmoins conseillé d’attendre un an avant de les mettre en repro, notamment pour éviter le mal de ponte chez une jeune femelle.

La ponte dure une dizaine de jours, avec au total 5 à 6 œufs, pondus un jour sur deux. L’incubation dure environ 23 jours. Le sevrage des jeunes a lieu vers l’âge de 2 mois.

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jeudi, mai 21 2009

Maladies les plus fréquentes chez le canari

Anémie

Symptômes : L'oiseau paraît maigre, son bec et ses pattes sont décolorés, il est extrêmement apathique.

Causes : Un régime alimentaire mal équilibré peut entraîner une carence en globules rouges dans le sang.

Prévention : Alimentation saine et variée.

Traitement : Il faut donner au sujet malade beaucoup de légumes frais, une bonne pâtée avec des vitamines et une forte dose de vitamine B dans l'eau de boisson.



Coccidiose

Symptômes : Diarrhée sanguinolente, perte de poids importante, bave filante s'écoulant du bec, mortalité au bout d'environ quatre jours.

Causes : Ingestion d'aliments ou d'eau contaminée par la salive d'animaux infectés.

Prévention : Nettoyage et désinfection régulières de la cage et des accessoires.

Traitement : Isolement, désinfection et visite chez le vétérinaire.



Collibacilose

Symptômes : Somnolence, in appétence, diarrhée verdâtre et dyspnée. Mort dans 50% des cas, contagieuse pour l'humain.

Causes : Ingestion d'aliments ou de liquides contaminés.

Prévention : Hygiène scrupuleuse des accessoires et de la cage.

Traitement : Administration d'1 ou 2 milligrammes de Streptomycine, 2 ou 3 fois par jour.



Constipation

Symptômes : Difficultés d'évacuation, cloaque rougi et ventre gonflé. L'oiseau donne avec sa queue de petits coups saccadés vers le bas pour évacuer des selles peu abondantes et visqueuses.

Causes : Alimentation trop sèche et astringente ou brusques changements de température.

Prévention : Alimentation saine et variée, riche en légumes et en fruits, précaution pour éviter les écarts de température.

Traitement : Changement de nourriture et administration d'un médicament pour réguler le transit intestinal . On peut aussi ajouter de l'huile de foie de morue lyophilisée dans la pâtée, légumes et fruits à volonté.



Conjonctivite et blépharite

Symptômes : L'oeil est fermé, chassieux, irrité.

Causes : C'est une inflammation due à des causes physiques, chimiques, ou à des germes.

Prévention : Vie et milieu sain.

Traitement : Il est conseillé d'administrer un antibiotique à large spectre et de mettre dans les yeux un collyre ou un antibiotique comme la tétracycline.



Croissance anormale du bec

Symptômes : La partie supérieure du bec croît de manière anormale.

Causes : Absence d'os de seiche (sepia) et autres erreurs diététiques.

Prévention : Toujours fournir un os de sepia et une alimentation aussi riche et variée que possible.

Traitement : Couper l'excroissance cornée du bec avec des ciseaux aux bonnes dimensions et donner un os de sepia entier ou pulvérisé dans la pâtée.



Enrouement

Symptômes : L'oiseau tousse et éternue de temps en temps tout en étant parfois en bonne santé.

Causes : Refroidissement, variations climatiques où stress nerveux.

Prévention : Vie et alimentation saine.

Traitement : Installation de la cage (ou de l'oiseau) dans un lieu sain et à température constante. Administration d'une infusion au thym ou à la camomille au miel.



Fracture d'une patte

Symptômes : L'oiseau ne pose plus sa patte sur le perchoir.

Causes : Cage ou volière dont les barreaux ou grillage sont cassés ou tout bêtement du à un accident.

Prévention : Contrôle périodique et régulier de l'habitat.

Traitement : Il faut immobiliser la patte entre deux cure-dents que l'on maintient avec un pansement troué; ou faire une attèle avec un bout de paille comme on se sert pour boire le soda, fendue en deux. Au bout de trois semaines, retirer le pansement, la patte devrait être guérie.



Inflammation intestinale ou Entérite

Symptômes : Apathie, somnolence, diarhée, soif inextinguible, manque d'appétit, dépérissement, mortalité.

Causes : Nourriture inadaptée, infections, parasites.

Prévention : Ne donnez pas d'aliments avariés ou flétris.

Traitement : Administration d'antibiotiques après examen des selles (fientes).



Inflammation du cloaque

Symptômes : Maladie plus diffuse chez les femelles que chez les mâles. L'abdomen gonfle et le cloaque est rouge. L'oiseau a aussi des difficultés à évacuer ses fientes qui restent collées aux plumes sous la queue.

Causes : Problèmes d'alimentation ou d'adaptation pour les femelles, problèmes dus à la ponte des œufs.

Prévention : Vie et alimentation saine.

Traitement : Nettoyage de la zone autour du cloaque, administration d'une pommade d'oxyde de zinc et alimentation saine et variée.



Mue anormale

Symptômes : Chute des pennes et des plumes en dehors de l'été.

Causes : Erreurs alimentaires, hygiène insuffisante.

Prévention : Aliments frais et variés, hygiène des locaux.

Traitement : Eau additionnée d'un complexe vitaminé.



Parasites externes, acariens gris ou rouges, poux

Symptômes : Nervosité de l'oiseau, démangeaisons, perte des plumes.

Causes : Nettoyage insuffisant de la cage et des accessoires.

Prévention : Hygiène méticuleuse du local, des cages, des accessoires et notamment des perchoirs.

Traitement : Aspersions régulières de produits antiparasitaires adaptés.



Pneumonie

Symptômes : Malaise généralisé, difficultés respiratoires, écoulement de mucus des narines, respiration bec ouvert.

Causes : Courants d'air.

Prévention : Emplacement correct de la cage.

Traitement : Beaucoup de chaleur, antibiotiques et vitamines.



Salmonellose

Symptômes : Diarrhée abondante et malaise généralisé, mort, risques de contagion pour l'humain.

Causes : Ingestion d'aliments et d'eau contaminés, contact avec des animaux porteurs sains : rats, pigeons, mouches...

Prévention : Propreté méticuleuse et accès interdit aux animaux indésirables.

Traitement : Après analyse des fientes, administrer un antibiotique à large spectre, propreté, chaleur, repos.



Stomatite et glossite

Symptômes : Inflammation de l'intérieur du bec et de la langue qui obligent souvent l'oiseau à respirer le bec ouvert. Difficultés à s'alimenter, sécrétions purulentes au niveau des narines, surtout dans les cas compliqués de pharyngite.

Causes : Alimentation trop dures ou empoisonnés (par exemple par des insecticides), infections virales, bactériennes ou mycosiques.

Prévention : Hygiène générale et aliments sains.

Traitements : Administration d'aliments mous avec apport en vitamine A et antibiotique à large spectre.



Vers intestinaux : Cestoïdes, Ascaris, Capillaires

Symptômes : Fatigue, somnolence, amaigrissement, petits fragments blancs dans les fientes, mort par occlusion intestinale.

Causes : Manque d'hygiène.

Prévention : Propreté méticuleuse des récipients et de l'habitat.

Traitement : Administration d'un vermifuge.



Diphtérie ou Diphtérie-Variole

Symptômes : Pennes ternes et ébouriffées, forte diarrhée, difficultés respiratoires, de la salive sortant de son bec, mortalité.

Causes : Contact avec des aliments ou animaux infestés, maladie très contagieuse...

Prévention : Propreté et désinfection scrupuleuse.

Traitement : Isolement complet, appeler le vétérinaire.



Acariose des pattes

Symptômes : Croûtes rugueuses et grisâtres sur les pattes, déformation des pattes, mort...

Causes : Propreté insuffisante du sol de la cage

Prévention : Nettoyage et désinfection de la cage.

Traitement : Application d'une pommade acaricide, administration d'un complexe vitaminé.



Acariose du plumage

Symptômes : L'oiseau est nerveux, il se gratte continuellement : son plumage est opaque et présente une poudre blanche semblable à des pellicules.

Causes : Parasites externes comme l'acarien rouge, l'acarien gris et le pou qui nichent dans les interstices de la cage et des accessoires sales.

Prévention : Propreté et hygiène générale.

Traitement : Désinfection de la cage, des accessoires et des oiseaux, avec un produit antiparasitaire approprié que l'on trouve en animalerie, en oisellerie ou en pharmacie.



Lumps (Kyste folliculaire)

Symptômes : Kyste sous-cutané au niveau du dos et des ailes, maladie touchant surtout les races anglaises (pas toujours !!!).

Causes : Hérédité, croisements répétés entre sujets schimmel.

Prévention : Apparier intensif X schimmel ou inversement.

Traitement : Badigeonner de teinture d'iode en cas de petits kystes, sinon il faut les énucléer en s'adressant à un spécialiste.



Mycose ou Proventriculite

Symptômes : Dépérissement rapide et atrophie importante des muscles pectoraux.

Causes : Aliments avariés ou sales.

Prévention : Traitement à l'Amphotéricine B, pour les reproducteurs.

Traitement : Sirop Fungitec pendant 12 jours. Pendant les 5 premiers jours, associer avec 3 grammes de NF180 suivant le dosage conseillé par le vétérinaire. Administrer un complexe vitaminé.



Vésicules d'air

Symptômes : C'est une maladie qui touche surtout les oisillons et qui provoquent des bulles d'air sous-cutanées.

Causes : Mauvaise alimentation et hygiène.

Prévention : Milieu et alimentation saine.

Traitement : Résoudre les problèmes liés à l'alimentation et au milieu. Percer les bulles à l'aide d'une aiguille aseptisée (alcool) pour faire sortir l'air et passer une pommade à base de pénicilline.



Le sujet malade

Le sujet malade présente certains comportements caractéristiques anormaux, en voici quelques-uns.

Une observation de l'amateur aura tôt fait d'apercevoir que l'oiseau est malade.

  • Peu de vivacité et plumage ébouriffé.
  • In appétence ou faim continue.
  • Soif continuelle.
  • Plumage opaque, ternes et ailes pendantes.
  • Respiration bruyante à bec ouvert.
  • Yeux chassieux et fermés.
  • Pattes écaillées et rougies .
  • Maigreur et mue irrégulière.
  • Mouvements saccadés de la queue et difficulté de déféquer (évacuation des fientes).
  • Selles diarrhétiques qui salissent la queue.
  • Difficultés à voler.
  • Ventre gonflé et rougi.
  • Écoulement de mucus aux narines.
  • Se met en boule.

Le sujet sain

On reconnaît un sujet sain aux signes suivants :

  • Plumage qui adhèrent bien au corps, brillant (sauf durant la mue où il sera opaque).
  • Vivacité et régularité des mouvements.
  • Appétit normal.
  • Yeux attentifs et tête toujours en mouvement.
  • Pattes propres et exemptes de croûtes.
  • Évacuation normale (fientes).
  • Respiration à bec fermé et silencieuse.
  • Poitrine bien charnue, on constate que l'oiseau est "bien en chair".

Article rédigé par Léon

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