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mercredi, septembre 15 2010

Le Gloster Fancy

Canari de posture de forme ronde et au plumage soyeux, il possède un caractère à la fois jovial et posé. De type huppé ou non, il se décline sous plusieurs couleurs dont les plus courantes sont le vert, le bleu, le panaché ou encore le cinnamon.

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Jeune Gloster Consort vert schimmel posé sur le doigt de son éleveur. De par son caractère peu farouche, le Gloster peut aisément s'apprivoiser.

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Gloster Consort vert schimmel, 1er de sa série dans une exposition spécialisée. Le fond vert est autorisé pour les cages de présentation de type « Gloster ».

Depuis longtemps, ce canari de posture britannique connaît un engouement grandissant auprès des éleveurs de canaris de posture ; mais il est toutefois moins bien connu du grand public. Il est pourtant un compagnon idéal pour égayer une maison de son chant doux et mélodieux. Il se montre être également un très bon reproducteur ! Parent attentif et bon nourricier, son élevage ne présente pas de difficulté majeure. Il encourage les amateurs débutants à persévérer dans cette belle aventure qu’est la canariculture. Cependant, si cette race est facile à élever, il ne faut pas perdre de vue que les atouts de la réussite dans l’élevage sont la patience, l’expérience et un long travail de sélection.

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Femelle Consort isabelle jaune au nid. Nous remarquons les sourcils bien marqués.

L’origine du Gloster

Le Gloster tient son nom de la région du Gloucestershire. Il est apparu en 1925 en Grande-Bretagne quand Madame Rogerson, habitant à Cheltenham, présente pour la première fois à un show national, quelques canaris de type « Crested miniature ». Ces oiseaux ont été à la base du premier standard de la race. Il remporta un vif succès lors de sa présentation officielle à Londres en 1930. Précisons cependant que son origine n’est pas reconnue de tous. Le terme "Fancy" que l'on peut traduire par "fantaisie" est utilisé de manière générale pour beaucoup de canaris de posture de races anglaises comme le Fife Fancy, le Scotch Fancy, l'Irish Fancy.

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Jeunes Gloster au nid, de gauche à droite : Corona vert panaché, Corona isabelle blanc et Consort bleu.

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Jeune Corona bleu de 19 jours qui dévoile déjà ses rondeurs.

Présentation et morphologie

Il existe deux variétés de Gloster. Le premier est le Gloster Corona qui arbore une couronne, et le second est le Gloster Consort qui en est dépourvu. Cette couronne est plus souvent dénommée la huppe. Les deux types sont acceptés aux expositions et ils sont souvent classifiés dans des séries distinctes. Le Gloster est un canari de posture de petite taille, il mesure idéalement 11,5 cm ; cependant, il n’est pas rare de rencontrer des sujets mesurant de 12 à 13 cm. Le Gloster est un canari tout en rondeur, ce qui lui donne un aspect de « boule », si bien que la jonction tête-poitrine-dos est invisible. Le Gloster est sociable et agréable à contempler. C’est aussi un oiseau calme et facile à apprivoiser. Il se déplace sans agressivité en cage ou en volière, et reste toujours attentif.

Toutes les couleurs sont admises à l'exception de la pigmentation rouge, qui est exclue dans le standard de la race. On le retrouve sous une panoplie de tonalités différentes et le panachage est autorisé. Aujourd’hui, outre le vert, le bleu ou le cinnamon (brun à fond jaune) et le fawn (brun à fond blanc), nous pouvons découvrir le Gloster en agate, isabelle et satiné.

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Jeune femelle corona cinnamon à peine sortie du nid.

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Deux jeunes Gloster de 2 jours attendant la becquée.

Le standard

La tête

La tête du Gloster Consort doit être bien ronde et large avec des sourcils bien marqués. Les joues sont pleines et le bec court et conique. La huppe du Gloster Corona est également bien ronde et en forme de parapluie. Les plumes formant la huppe sont disposées en roue de bicyclette, pas trop courtes pour ne pas découvrir totalement l’œil, ni trop longues pour ne pas couvrir le bec. L’œil est vif et brillant. Le point central de la huppe doit être de la taille d’une tête d’épingle.

Les défauts les plus fréquents chez le Gloster Consort sont : une tête plate ou pincée, pas de sourcil ou encore la présence de petites plumes frisées derrière l’œil (cornes). Chez le Gloster Corona, les défauts sont souvent : une huppe ovale, mal centrée ou ouverte, un point central trop grand, la présence d’un trou dans la nuque.

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Jeune Corona vert panaché schimmel prêt pour sa première sortie du nid.

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Si la moyenne est de trois jeunes par nid, il n'est pas rare d'observer des couvées de quatre ou cinq jeunes.

Le corps

Le dos est bien rempli, voire bombé. Un dos trop plat ou creux est jugé fautif par le juge. La poitrine est ronde, large et trapue, mais une poitrine trop lourde sera pénalisée. Les ailes sont courtes, collées au corps sans se croiser.

La taille

Si la taille maximale, jusqu’ici autorisée, était de 11,5 cm, le standard actuel a remplacé cette norme chiffrée par cette remarque : « le plus petit possible ».

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Jeune Consort fawn.

Le maintien

L’oiseau doit se présenter fièrement, les pattes légèrement fléchies, dans une position semi-érigée ne laissant pas apparaître les cuisses.

Le plumage et la queue

Le plumage doit être doux, propre, de couleur brillante. Les plumes ne peuvent présenter de frisures, elles doivent épouser la forme de l’oiseau, nous parlons alors d'un plumage bien fermé. Les lumps (kystes folliculaires) visibles sont fautifs. La queue doit être courte et étroite dans le prolongement de l’inclinaison du corps. Elle doit être complète et égale. Une queue en forme de queue d'hirondelle est considérée comme fautive.

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Détails de la fiche de jugements :

  • Tête et huppe : 20
  • Corps : 20
  • Taille : 20
  • Plumage : 15
  • Maintien : 10
  • Jambes et pattes : 5
  • Queue : 5
  • Condition : 5

  • Total : 100

Les expositions

Après la saison d'élevage et le sevrage des jeunes, vient le temps de la sélection et de l'entraînement en vue des expositions. Avant tout, il faut connaître la théorie, c'est-à-dire connaître le standard, le comprendre et savoir l'interpréter. Mais aussi, connaître les qualités et surtout les défauts de ses oiseaux. Pour se faire une bonne idée du standard, il est vivement conseillé aux débutants de se rendre aux expositions de leur région afin de se faire l'œil.

Bien que le Gloster occupe une grande place dans les expositions classiques (+/- 30 à 40%), il existe d’autres expositions plus spécialisées qui lui sont tout particulièrement réservées. Ces expositions, dîtes « de jugement à l’Anglaise », se déroulent le temps d’une journée sans fiche de jugement et sans classement par nombre de points. Les oiseaux sont classés en séries différentes selon leur type, qu’ils soient Gloster Consort ou Gloster Corona, et selon leur couleur. Le jugement se fait par comparaison. Le juge retient alors les sept meilleurs sujets et seuls eux, sont classés. Les premiers de chaque série sont alors rejugés entre eux, afin de décerner les « best ». Les exposants débutants peuvent tenter leur chance en classe « novice », tandis que les exposants chevronnés ont déjà leur place en classe « champion ». Les Gloster sont exposés dans des cages d'exposition qui leur sont propres. Elles se différencient par leurs dimensions, par la grille de façade qui présente un trou au centre et également, de plus en plus, par leur couleur de fond, le vert clair, bien que le blanc soit encore accepté.

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L’alimentation

Le Gloster peut se contenter d'un mélange classique de graines pour canari, cependant, comme il a tendance à l'embonpoint, il est conseillé d'alléger le mélange de base en augmentant le pourcentage d'alpiste. Il existe également des mélanges de graines « posture » mieux appropriés à leur régime alimentaire. Moins riche, ce mélange est composé d’une quantité plus importante d'alpiste, mais ne contient pas de navette. Pour le reste, il appréciera bien entendu les diverses friandises et compléments comme des fruits et légumes.

L’élevage

L’élevage du Gloster ne diffère guère de celui des autres canaris dans la pratique générale, si ce n’est quelques précautions bonnes à prendre lors de la préparation et du choix de l'accouplement.

Le Gloster est souvent conseillé aux éleveurs désireux de débuter l'élevage des canaris de posture. Généralement bon reproducteur, le Gloster peut s’élever, soit en couple, soit alternativement, en utilisant un mâle pour plusieurs femelles. Les femelles sont, en règle générale, des mères attentives et les mâles sont également de bons nourriciers, si bien que certains éleveurs ont souvent recours au Gloster comme couple de soutien. On accouplera généralement Gloster Consort x Corona et vice et versa. Le mariage Gloster Consort x Gloster Consort peut se pratiquer mais ne génère que très peu d’intérêt. Par contre, l’accouplement Gloster Corona x Gloster Corona est totalement à proscrire car, tout comme le facteur blanc dominant ou intensif, la rencontre de ce double facteur « huppe » provoquera une mortalité de plus ou moins 25% des oisillons. Les rescapés présentent alors des défauts de huppe. Du point de vue de la préparation, il faut veiller à bien dégager les organes sexuels en coupant soigneusement les plumes autour du cloaque, qui pourraient gêner la fécondation. Il est parfois nécessaire de tailler la huppe des Gloster Corona afin de bien dégager les yeux pour faciliter le nourrissage des petits. Si le temps d'incubation est identique à celui des autres canaris, Il est courant de constater que les jeunes Gloster évoluent plus vite. Il n'est pas rare de devoir les baguer à 4-5 jours et de les voir quitter le nid vers 17-20 jours.

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Le choix des accouplements est très important et celui-ci va de pair avec une sélection rigoureuse qui commence évidemment par des critères de forme, mais il ne faut certainement pas négliger pour autant la qualité du plumage. Si les accouplements schimmel x schimmel (plumage long et souple dont la plume n’est pas colorée jusqu’à son extrémité et dont l’aspect givré donne une impression de dilution de la couleur à l’inverse du plumage intensif) sont très courants, ce type d'accouplement ne peut se répéter de génération en génération sans tenir compte de la texture et de la longueur de la plume. Les accouplements répétés de sujets à plumes longues, provoquent l'apparition de kystes folliculaire (lumps). Afin d'éviter de tels problèmes, il est indispensable de posséder dans son élevage, de bons intensifs et des schimmels à plumes courtes voire dures. La connaissance de la plume est donc primordiale. L'usage des couleurs comme le cinnamon, le fawn, l'agate, l'isabelle et le satiné doit se faire avec la plus grande prudence car, très vite, la qualité de forme et de plumage risque d'en être diminuée. D'un point de vue génétique, seul le mâle peut être porteur d'une couleur autre que celle de son phénotype (caractéristiques visibles). Il est donc conseillé de posséder au moins 75% de vert dans son cheptel de reproducteurs et d'avoir recours aux sujets intensifs au moins une fois toutes les trois générations. Les conseils d'éleveurs expérimentés seront très précieux en la matière.

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Qu’il soit Consort ou Corona, vert ou satiné blanc, de compagnie ou d’élevage, ce petit canari saura vous séduire tant il possède d’innombrables qualités ! Il saura se faire aimer de son propriétaire et respecter de son éleveur.

Article et Photos par David De Leersnijder, pour la revue Oiseaux Passion n°6

jeudi, janvier 28 2010

Quelques caractéristiques du Gloster

Description de la huppe

  • La huppe doit être bien équilibrée, c'est-à-dire régulière, ronde frôlant le bec, passant par le milieu de l'oeil, descendant derrière l'oeil de chaque côté vers les joues et se fondant dans la nuque.
  • La huppe doit aussi être bien pleine, sans cassure et en forme de coupole comme un parapluie.
  • Elle doit présenter un point central bien au centre de la tête, à hauteur de l'oeil et le plus petit possible.
  • Il faut veiller à l'absence de plumes dressées dans la huppe et de trou dans la nuque.
  • La couleur de la huppe doit être vive avec une plume riche et soyeuse.
  • Les principaux défauts : huppe ovale, cornée, point central trop grand, trou dans la nuque, huppe fendue...

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Description de la tête

  • La tête doit être bien ronde de profil en partant au-dessus du bec pour former une courbe régulière, sans plat au sommet du crâne.
  • De face, elle doit démarrer bien large au -dessus du bec sans laisser voir les yeux.
  • Elle doit être le support idéal de la huppe en forme de coupole décrite ci-avant.
  • Un léger sourcil doit marquer l'oeil de chaque côté sans le cacher.
  • La tête doit aussi présenter deux joues bien remplies.
  • Les principaux défauts : tête pincée présentant une ligne partant de l'oeil jusqu'à la nuque et se terminant par des "cornes", oeil visible du dessus (défaut encore plus grave chez les mâles !).

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Description du corps

  • Le dos ne peut pas présenter de creux, il doit être une suite idéale à la courbe de la tête.
  • Le cou descend comme une cagoule sur les épaules, sans cassure entre la tête et le corps.
  • La poitrine doit être large et ronde vue de face comme de profil.
  • Le corps, très court, présente une courbe qui remonte immédiatement derrière les pattes.
  • Les ailes doivent être bien portées près du dos.
  • Les principaux défauts : corps trop long, pas de poitrine ou poitrine trop proéminente, mauvais port d'ailes, ailes trop longues ou ouvertes en éventail.

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Description de la queue

  • Elle doit être courte, étroite et en forme de tuyau de pipe, dans la même ligne que le dos, en proportion avec le corps.
  • Les principaux défauts : queue trop longue, ouverte, en forme de queue de poisson.

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Description du plumage

  • Il doit être serré, fermé et doit donner clairement l'apparence de la bonne qualité et de la bonne couleur de fond naturelle.
  • Il ne faut pas négliger son importance.
  • Les principaux défauts : plumage long, terne, délavé.
  • Ceci est la conséquence d'accouplements schimmel X schimmel d'oiseaux à mauvais plumage favorisant l'apparition des lumps (kystes folliculaires).

Description des pattes et du bec

  • Les pattes sont courtes avec les cuisses invisibles.
  • Le bec doit être court et conique.

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Le maintien

  • Le Gloster doit prendre une position semi-érigée sur ses pattes courtes.
  • Il saute calmement d'un perchoir à l'autre sans frayeur, il est vif et curieux.
  • N'oubliez pas qu'un oiseau calme se relâche et montre ses qualités.
  • Les principaux défauts : oiseau nerveux, oiseau affalé sur le perchoir.

La taille

  • Tendant vers la miniature, mais je pense qu'il vaut mieux un oiseau un peu long avec de bonnes formes et proportions, qu'un oiseau court sans qualités.

La condition

  • Le Gloster doit montrer une bonne santé et être bien propre.

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Remarques générales

Le Gloster est un oiseau à part entière, il n'est pas un mini-norwich, ni un mini-crest. Il faut éviter de le comparer à ces oiseaux.

En plus, de la miniature, le Gloster doit avoir les qualités reprises ci-dessous. Son plumage doit être impeccable, car, seul un bon plumage nous permettra de juger des formes et des qualités exactes de l'oiseau.

Les dessins que vous trouverez dans cet article ont été réalisé par l'auteur d'après le standard officiel de l'I.G.B.A. (International Gloster Breeder Association).

Article rédigé par Dominique FRENOY

dimanche, janvier 3 2010

Le standard des Canaris

Le canari est un oiseau remarquable tant par sa couleur, sa posture et par son chant, ce sont d’ailleurs ces 3 éléments qui classifient les canaris en sections distinctes. De nos jours, le choix est tellement varié qu’il est préférable pour l’éleveur débutant de commencer avec une ou deux espèces.

Canaris de Couleurs

Suite à de nombreuses mutations et d’importantes sélections au départ du canari sauvage (Serinus Canarius) apparu pour la première fois aux Iles Canaries en 1442, nous pouvons compter à l’heure actuelle, une panoplie de couleurs tout aussi intéressantes les unes que les autres issues du canari sauvage (vert), sauf le facteur rouge qui résulte d’un accouplement avec un Tarin du Venezuela.

La division moderne en canaris de couleurs reconnaît deux groupes fondamentaux, les lipochromes et les mélanines.

En lipochrome, nous distinguons trois couleurs de fond, le jaune, le rouge et le blanc même si cette dernière n’est pas réellement une « couleur » du à l’absence de caroténoïde qui empêche l’expression de la couleur lipochromique. Le plumage est clair et la sous-plume est blanche. Les yeux sont noirs ou rouges, les pattes claires.




Chez les lipochromes blancs, on distincte deux groupes différents :

-         les blancs dominants qui présentent toujours un peu de jaune dans les rémiges.

-         les blancs récessifs qui sont totalement blancs.

Les canaris lipochromes présentant le facteur Ino, Satiné ou Eumo ont les yeux rouges ce qui peut être un caractère distinctif de la variété.

Jaune aux yeux rouges = Lutino

Rouge aux yeux rouges = Rubino

Blanc aux yeux rouges = Albino


En mélanine, nous retrouvons les trois couleurs de fond qui sont le jaune, le rouge et le blanc. Il faut savoir que la mélanine est composée d’eumélanine et de phéomélanine.

L’eumélanine existe en noir ou en brun, elle correspond aux stries chez le canari (dessins), on la retrouve dans les rémiges, rectrices et dans les flancs de l’oiseau.

La phéomélanine est caractérisée par une couleur variant du brun foncé au brun clair, on la retrouve sur l’entièreté du corps du canari en formant une sorte de voile et se situe autour de l’eumélanine.


Les canaris mélaniques sont classifiés en deux groupes, les classiques qui comportent la série noire, la série agate, la série brune, la série isabelle. En non classiques, les différentes mutations sont : Pastel, Aile grise, Opale, Satiné, Ino, Topaze, Eumo, Onyx, Cobalt, … La dernière mutation en date est le Jaspe.


En canaris de couleurs, la couleur de fond jaune et rouge des canaris peut être influencée par des facteurs, qui sont :

Le facteur intensif : les plumes sont entièrement colorées jusqu’à la pointe, le canari est d’une couleur uniforme et intense. Le plumage est plus court.

Le facteur schimmel : la pointe des plumes est décolorée, blanche, avec des traces de givre. Le plumage est plus long.

Le facteur mosaïque : le pigment jaune ou rouge n’est présent que sur certaines régions du plumage (tête, épaules, croupion) que l’on nomme « patron mosaïque ». La particularité de ce facteur est d’exprimer le dimorphisme sexuel (autosexable) du canari.


Le facteur ivoire : cette mutation affecte la couleur lipochromique jaune ou rouge en l’atténuant de moitié.

Canaris de Postures

D’origine anglaise pour la plupart, ils se distinguent par leur morphologie et leur attitude. Nous retrouvons, les canaris de postures à plumes lisses (Bossu Belge, Scotch Fancy, Munchener, Hoso), les canaris de formes (Border, Fife Fancy, Norwich, Yorkshire, Bernois, Raza), les canaris huppés (Gloster, Huppé Allemand, Crested, Lancashire), les canaris frisés (Frisé Parisien, Frisé du Nord, Frise du Sud, Gibber Italicus, Frisé Padouan) et le canari à dessins (Lizard). Ils ne sont généralement pas soumis à une couleur précise, car ceux-ci peuvent être panachés, mais seule la couleur rouge n’est pas reconnue pour la plupart des espèces.


Le standard

Vu le nombre d’espèces et de couleurs différentes en canaris, il nous est impossible d’énumérer le standard de chacun d’entre eux. C’est la raison pour laquelle nous allons nous baser sur un standard, plus précisément celui du canari lipochrome jaune, le plus commun d’entre tous.

Son standard est le suivant : le bec et les pattes doivent être de couleur chair. Le plumage sera court et bien serré chez les intensifs. La couleur sera uniformément répartie. Le schimmel doit être réparti uniformément sur le corps.

Défauts les plus courants : couleur de fond pas assez profonde ou inégale. Traces de schimmel. Reflet ou teinte orange. Formations mélaniques dans le plumage, sur le bec, les pattes ou les ongles (taches noires).

Accouplements, croisements à éviter

Frère x Sœur

Risque accru de transmission de tares, mortalité dans l'œuf.

Huppé x Huppé

Facteur létal (mort de 25% des jeunes dans l’œuf ou à la naissance). Exemple Gloster Corona x Gloster Corona.

Schimmel plumes longues x Schimmel plumes longues

Risque de Kystes folliculaires ou lumps

Intensif plumes courtes x Intensif plumes courtes

Rend la plume cassante, manque de plumes à certains endroits et qui de plus, à la longue en croisant les jeunes de tels accouplements devient un facteur létal.

Yeux Rouges x Yeux Rouges

Risque de dégénérescence à la longue, diminution de la taille, oiseaux chétifs, mortalité dans l'œuf, mortalité au nid.

Accouplements conseillés

Toujours croiser intensif x schimmel ou schimmel x intensif.

Utiliser seulement des sujets à plumage serré. Eliminer tous les oiseaux ayant une structure de plume large (préférer les bouts de plume arrondis plutôt que les plumes ayant le bout large et droit).

Il est parfois conseillé de pratiquer le croisement en retour, afin de fixer le génotype au sein de son élevage, on appelle ca, une lignée.


Sélection des canaris en vue des expositions

Exposer et sélectionner des oiseaux pour les expositions peut sembler une tâche difficile pour l’éleveur débutant, mais quelques points pourront déjà vous aider à mieux les choisir.

Il faut savoir qu’il existe des oiseaux d’expositions et des oiseaux de travail (reproduction). En effet, il ne suffit pas d’accoupler deux champions, pour obtenir des champions, que du contraire. La sélection des oiseaux se fait tout au long de l’année.

Voici quelques conseils :

Les ailes ne doivent jamais se superposer, mais toujours se terminer en forme de V.


Pour exposer un oiseau, vous devez toujours bien vérifier que la totalité des rémiges secondaires et primaires soit présente. En cas de plume abimée ou cassée, il est préférable de l'arracher entièrement. Il faut compter 6 semaines pour une repousse complète.


Au niveau de la queue, les 12 plumes ne doivent pas se terminer en éventail, mais bien dans le prolongement du corps de l'oiseau en forme de V renversé à la fin de celle-ci.


Sur les flancs de l'oiseau, les petites plumes ne doivent par partir dans tous les sens (plumage ébouriffé), appelées plumes de coq. De plus, le plumage doit être uniforme, ce qui n'est pas le cas ici.


Les oiseaux à tâches (traces de mélanines), ne sont bien sur pas acceptés aux expositions, de même pour un canari ayant un ongle ou un doigt en moins. La deuxième bague (bague bleue ouverte) n'est pas autorisée lors des expositions.


Le gros défaut de cette femelle jaune schimmel, c'est au niveau des joues proéminentes, donc à retirer de l’élevage et des expositions.


Ici, l'oiseau a une poitrine trop lourde, donc, régime obligatoire avant de vouloir l'exposer.


En règle générale, il est conseillé pour l’éleveur débutant de fréquenter les expositions et de se renseigner auprès d’éleveurs plus expérimentés qui ne refuseront jamais de vous aider à sélectionner au mieux vos oiseaux.


Article parru dans Oiseaux Passion, numéro 3. Rédigé par Cédric Courbois

dimanche, mai 27 2007

Le croisement en retour et les croisements à éviter

Voici un tableau récapitulatif sur le croisement en retour chez les canaris sur 3 générations.

Les accouplements ou croisements à éviter

Frère x Soeur

Risque accru de transmission de tares, mortalité dans l'oeuf, ...

Huppé x Huppé

Facteur létal

Blanc dominant x Blanc dominant

Facteur létal

Schimmel plumes longues x Schimmel plumes longues

Risque de Kystes folliculaires ou lumps

Intensif plumes courtes x Intensif plumes courtes

Rend la plume cassante, manque de plumes à certains endroits et qui de plus, à la longue en croisant les jeunes de tels accouplements devient un facteur létal.

Récessif x Récessif

Risque de dégénérescence à la longue, diminution de la taille, diminution de la qualité de la couleur, oiseaux chétifs, ...

Yeux Rouges x Yeux Rouges

Risque de dégénérescence à la longue, diminution de la taille, oiseaux chétifs, mortalité dans l'oeuf, mortalité au nid, ...

Opale x Opale

Risque de dégénérescence à la longue, diminution de la taille, diminution de la qualité de la couleur, oiseaux chétifs, ...

Au niveau des blancs récessifs

Blanc récessif x Blanc récessif

100% de blanc récessif, de tels croisements de longue durée donneront des risques de dégénérescence à la longue, diminution de la taille, diminution de la qualité de la couleur, oiseaux chétifs, ...

Blanc récessif x Jaune intensif ou schimmel

100% ( mâles comme femelles ) seront des jaunes porteurs de blanc récessif. Note personnelle, je préfère le croisement avec un jaune intensif pour effectuer le croisement suivant cité ci-dessous.

Blanc récessif x Jaune intensif / porteur de blanc récessif

Croisement idéal, cela redonnera de l'éclat dans la couleur de fond des blancs récessifs et redonnera du tonus dans la qualité de leur plumage.

Blanc récessif x Blanc dominant

50% de blanc dominant / porteur blanc récessif et 50% de jaune / porteur de blanc récessif, soit 100 % de porteur de blanc récessif, croisement à éviter. Car ca n'apportera aucune amélioration dans la qualité des blancs récessifs, même l'emploi de jaunes porteurs de blanc récessif issu d'un tel croisement ne donnera aucune amélioration.

Résultat de croisement suivant le type lipochromique

(*) Pour les jaunes intensif ou schimmel, le standard demande en premier lieu une couleur jaune soutenue identique en tous points du corps et sans reflets dorés. Au contraire une grande luminosité est souhaitée : une teinte se rapprochant d’un jaune citron soutenu.

(**) A l’état homozygote, le facteur blanc est létal: il faut, pour obtenir des jeunes viables, accoupler toujours blanc dominant avec blanc récessif ou jaune.

Toujours croiser intensif x schimmel ou schimmel x intensif.

Utiliser seulement des sujets à plumage serré.

Elliminer tous les oiseaux ayant une structure de plume large (préférer les bouts de plume arrondis plutôt que les plumes ayant le bout large et droit).

Article réalisé par Patrice, Georges et Cédric