Le Lori émeraude

[maloute45]

© - Le Lori émeraude - (Neopsittacus pullicauda)

femelle Lori émeraude (1).jpg
Aucun dimorphisme sexuel n'est visible chez le Lori émeraude.
Il faut absolument pratiquer un test A.D.N. avant de composer un couple.
Cette femelle se trouve dans les installations de Peter Clear dans le West Sunsex en Angleterre.
Photo ©: Cyril Laubscher.

Cette espèce fait partie du patrimoine culturel de Papouasie Nouvelle-Guinée

Description

Sa taille est de 18 centimètres
Son plumage présente une dominante verte.
Sa nuque et sa calotte sont vert marbré de jaune.
Sa gorge, sa poitrine et son abdomen sont rouge intense.
Sa région sous-caudale est verte tachetée de rouge à la base.
Les iris et le bec sont orange, les pattes grises.

Le Lori émeraude se nourrit principalement de fleurs,de nectar et de fruits dans la nature,il mange
aussi des graines mais en bien moindre mesure.
Et pourtant,bien contrairement aux autres espèces de Loris,celui-ci et le Lori de Musschenbroeck
acceptent de s'alimenter de graines en volière : millets divers,carrthame,tournesol et d'autres
encore.
Ils ne sont pas réticents non plus pour avaler de la pâtée universelle,des graines germées
associées avec un mélange de fruits.
On ne peut pas oublier le nectar dans leur alimentation même lorsque les oiseaux en mangent peu.
Certains amateurs offrent également de la pâtée pour insectivores.


Le Lori émeraude est une espèce active qui a besoin de pouvoir se baigner quotidiennement.
C'est "Peter Clear" qui a réussi la première reproduction domestique de cette espèce au
Royaume - Uni en 1992.
Cet amateur est arrivé à obtenir un grand nombre de jeunes sevrés,jusqu'à la seconde génération même !
"Paul Bailey",un autre amateur britannique a pu quant à lui élever une douzaine de jeunes Loris
émeraude en une seule saison !
"Jos Hubers",un amateur batave a connu une décénnie 1990 fort productrice.
Cela a également été le cas d'une série d'autres amateurs qui ont rapporté leurs expériences.

jeunes Loris émeraude (2).png
Bien que ces oiseaux se soient envolés depuis une quinzaine de jours,il est toujours permis
d'apercevoir des barres noires sur le bec.
Quatre à six semaines plus tard,ce bec va évoluer vers l'orange.
Ces jeunes oiseaux sont issus de l'élevage de Jos Hubers.
Photo © : Cyril Laubscher.

Des importations occasionnelles sont nécessaires pour garder un pôle générique sain,mais cela
est devenu impossible depuis le premier juillet 2007.
Date fatidique qui a vu entrer en vigueur l'interdiction totale d'importation de toutes espèces
exotiques sur le territoire de la C.E.
Cet état de choses est donc assez préoccupant pour beaucoup d'espèces acclimatées dans
nos volières.

Neopsittacus_musschenbroekii_-(3) Wilkipédia.jpg
Le Lori de Musschenbroek
(Neopsittacus musschenbroekii) est proche du Lori émeraude mais est un peu plus grand
(23 cm au lieu de 18 cm),cliché pris en captivité.
Craintif et méfiant, cette espèce dans son biotope naturel,demeure le plus souvent caché et s'enfuit
au moindre bruit d'un vol rapide et direct.
Photo : Wilkipédia.

Des succès ont été enregistrés dans les installations du "Endangered Species breeding Centre"
de Johannesburg et dans celles du "Umgeni River Bird Park" de Durban,deux locations sises en
République d'Afrique du Sud.
On estime que la population totale de Loris émeraude vivant dans ces deux parcs dépasse la
centaine de spécimens.
C'est rassurant,mais quoi qu'il en soit,cela n'apporte guère d'aide aux éleveurs de chez nous.