maloute45
24/07/2014, 00h05
Lu pour vous,pour information
VACCIN POULVAC CONTRE LA VARIOLE
95666
Mais qu’est-ce que la variole?
Comment la dépister?
Comment faire en cas de maladie?
Que faire pour éviter qu’elle apparaisse dans nos élevages?
Que penser des vaccinations homéopathiques?
Comment procéder à la vaccination?
Quand vacciner?
Qu’est-ce que la variole?
C’est une maladie à virus touchant le canari et les espèces qui lui sont proches.
Un virus est un agent pathogène, non visible au MICROSCOPE, la matière vivante est nécessaire
à sa multiplication.
Les virus sont très petits (1/10000ème de millimètre).
On peut les cultiver dans des milieux vivants .
Il faut savoir qu’aucun antibiotique ou sulfamide n’a d’effet sur les virus.
Nous connaissons, chez les canaris, deux types de variole.
La forme aiguë (cutanée)
La forme suraiguë (respiratoire)
La forme aiguë (cutanée):
forme de variole se reconnaissant par l’apparition de boutons sur les
parties exemptes de plumes (autour du bec, des paupières, sur les pattes et les narines), la
mort survenant en général dans les 10 jours, si pas avant.
La mortalité de cette forme de variole se situe dans les 95 %.
La forme suraiguë (respiratoire):
L’évolution est très rapide, la mort survient dans les 48 heures, sans lésion externe apparente.
La mortalité, sous cette forme avoisine les 100%.
Le virus est très résistant et pourrait survivre un an en milieu extérieur.
Comment la déceler ?
La forme aiguë se décèle très vite car les pustules sont très visibles.
Que ce soit au niveau des pattes, articulations, tête,….
Le diagnostique est vite fait.
La forme suraiguë ne laisse quant à elle pas de temps à l’amateur pour réagir.
AUCUNE lésion visible, seulement un essoufflement important dû à une trachée très
congestionnée et des épanchements de sang dans la boite crânienne.
Comment réagir en cas de maladie ?
Souvent tentée, en cas de maladie, par les amateurs négligents, la vaccination d’urgence ne
permettra pas de sauver tous les oiseaux.
Les résultats seront toujours aléatoires et dépendront de la rapidité avec laquelle le virus se
propage.
Compte tenu de la période d’incubation et du temps nécessaire à la fabrication d’anticorps par le
receveur, une période de 15 jours sera nécessaire afin de voir les résultats.
En cas de forme suraiguë, un taux de mortalité avoisinant les 100% sera à redouter.
Que penser des vaccins homéopathiques ?
Certains vaccins homéopathiques existent et s’administrent dans l’eau de
boisson.
Si cette méthode est relativement aisée pour l’amateur, donc tentante, il semble toutefois
qu’elle soit inefficace (d’après J. et M. Viguié).
Je pense, personnellement, la même chose car aucune étude sérieuse n’à été faite, à ma
connaissance, sur ce sujet contrairement à l’utilisation du vaccin dit traditionnel.
Comment procéder à la vaccination ?
Si certains amateurs font appel à un vétérinaire, d’autres réalisent la
vaccination eux– même.
Elle s’effectue en piquant au travers de la membrane alaire de l’oiseau, dans la partie jaune (et
ce, afin d’éviter toute hémorragie).
L’utilisation d’une double aiguille (livrée avec le vaccin) sera nécessaire en vue du bon
déroulement de l’injection.
Lorsque l’on est débutant, l’idéal est de se rendre chez un amateur plus expérimenté pour se
faire expliquer, de visu, la manière de procéder.
Certains amateurs utilisent entre chaque vaccination un briquet pour flamber l’aiguille dans le but
de la stériliser
. ATTENTION, par cette opération vous risquez de tuer le vaccin et l’effet sera nul.
Donc stériliser oui, mais l’aiguille doit être froide lors du « trempage » de celle-ci dans le vaccin.
Comment s’assurer que l’opération soit réussie?
Après une semaine, nos canaris devront présenter, à la place de la piqûre,
une petite protubérance, signifiant que l’organisme a réagi au vaccin.
Nos oiseaux seront donc immunisés.
Recommandation importante.
Il faut veiller à réaliser l’opération en une seule fois car il serait très
imprudent de placer les oiseaux vaccinés en présence d’autres spécimens non vaccinés.
Quand vacciner ?
Le plus tôt possible, après la saison d’élevage lorsque les derniers jeunes auront au moins cinq
semaines (avant cette période, ils ne seraient pas capables de se créer une immunité).
Que faire pour limiter les risques de contamination ?
Évitez la présence de moustiques.
L’emploi d’une moustiquaire est à conseiller.
Évitez les eaux stagnantes à proximité de vos élevages.
Le petit étang avec des poissons rouges à côté de la volière est si joli, mais tellement dangereux
car il constitue un véritable paradis pour les moustiques.
Évitez le contact avec des oiseaux en liberté.
La lumière attire les insectes le soir.
Évitez donc de laisser les fenêtres ou la porte de votre local sans protection.
Et pour terminer, la vaccination.
VACCIN POULVAC CONTRE LA VARIOLE
95666
Mais qu’est-ce que la variole?
Comment la dépister?
Comment faire en cas de maladie?
Que faire pour éviter qu’elle apparaisse dans nos élevages?
Que penser des vaccinations homéopathiques?
Comment procéder à la vaccination?
Quand vacciner?
Qu’est-ce que la variole?
C’est une maladie à virus touchant le canari et les espèces qui lui sont proches.
Un virus est un agent pathogène, non visible au MICROSCOPE, la matière vivante est nécessaire
à sa multiplication.
Les virus sont très petits (1/10000ème de millimètre).
On peut les cultiver dans des milieux vivants .
Il faut savoir qu’aucun antibiotique ou sulfamide n’a d’effet sur les virus.
Nous connaissons, chez les canaris, deux types de variole.
La forme aiguë (cutanée)
La forme suraiguë (respiratoire)
La forme aiguë (cutanée):
forme de variole se reconnaissant par l’apparition de boutons sur les
parties exemptes de plumes (autour du bec, des paupières, sur les pattes et les narines), la
mort survenant en général dans les 10 jours, si pas avant.
La mortalité de cette forme de variole se situe dans les 95 %.
La forme suraiguë (respiratoire):
L’évolution est très rapide, la mort survient dans les 48 heures, sans lésion externe apparente.
La mortalité, sous cette forme avoisine les 100%.
Le virus est très résistant et pourrait survivre un an en milieu extérieur.
Comment la déceler ?
La forme aiguë se décèle très vite car les pustules sont très visibles.
Que ce soit au niveau des pattes, articulations, tête,….
Le diagnostique est vite fait.
La forme suraiguë ne laisse quant à elle pas de temps à l’amateur pour réagir.
AUCUNE lésion visible, seulement un essoufflement important dû à une trachée très
congestionnée et des épanchements de sang dans la boite crânienne.
Comment réagir en cas de maladie ?
Souvent tentée, en cas de maladie, par les amateurs négligents, la vaccination d’urgence ne
permettra pas de sauver tous les oiseaux.
Les résultats seront toujours aléatoires et dépendront de la rapidité avec laquelle le virus se
propage.
Compte tenu de la période d’incubation et du temps nécessaire à la fabrication d’anticorps par le
receveur, une période de 15 jours sera nécessaire afin de voir les résultats.
En cas de forme suraiguë, un taux de mortalité avoisinant les 100% sera à redouter.
Que penser des vaccins homéopathiques ?
Certains vaccins homéopathiques existent et s’administrent dans l’eau de
boisson.
Si cette méthode est relativement aisée pour l’amateur, donc tentante, il semble toutefois
qu’elle soit inefficace (d’après J. et M. Viguié).
Je pense, personnellement, la même chose car aucune étude sérieuse n’à été faite, à ma
connaissance, sur ce sujet contrairement à l’utilisation du vaccin dit traditionnel.
Comment procéder à la vaccination ?
Si certains amateurs font appel à un vétérinaire, d’autres réalisent la
vaccination eux– même.
Elle s’effectue en piquant au travers de la membrane alaire de l’oiseau, dans la partie jaune (et
ce, afin d’éviter toute hémorragie).
L’utilisation d’une double aiguille (livrée avec le vaccin) sera nécessaire en vue du bon
déroulement de l’injection.
Lorsque l’on est débutant, l’idéal est de se rendre chez un amateur plus expérimenté pour se
faire expliquer, de visu, la manière de procéder.
Certains amateurs utilisent entre chaque vaccination un briquet pour flamber l’aiguille dans le but
de la stériliser
. ATTENTION, par cette opération vous risquez de tuer le vaccin et l’effet sera nul.
Donc stériliser oui, mais l’aiguille doit être froide lors du « trempage » de celle-ci dans le vaccin.
Comment s’assurer que l’opération soit réussie?
Après une semaine, nos canaris devront présenter, à la place de la piqûre,
une petite protubérance, signifiant que l’organisme a réagi au vaccin.
Nos oiseaux seront donc immunisés.
Recommandation importante.
Il faut veiller à réaliser l’opération en une seule fois car il serait très
imprudent de placer les oiseaux vaccinés en présence d’autres spécimens non vaccinés.
Quand vacciner ?
Le plus tôt possible, après la saison d’élevage lorsque les derniers jeunes auront au moins cinq
semaines (avant cette période, ils ne seraient pas capables de se créer une immunité).
Que faire pour limiter les risques de contamination ?
Évitez la présence de moustiques.
L’emploi d’une moustiquaire est à conseiller.
Évitez les eaux stagnantes à proximité de vos élevages.
Le petit étang avec des poissons rouges à côté de la volière est si joli, mais tellement dangereux
car il constitue un véritable paradis pour les moustiques.
Évitez le contact avec des oiseaux en liberté.
La lumière attire les insectes le soir.
Évitez donc de laisser les fenêtres ou la porte de votre local sans protection.
Et pour terminer, la vaccination.