venturon65
14/12/2009, 20h43
Les poux et le canari
La majorité des poux des oiseaux sont en réalité des acariens. L’on rencontre plusieurs sortes de poux parasitant le canari.
Certains vivent et se nourrissent sur leur hôte comme les ’’poux gris’’. D’autres ne colonisent l’oiseau que pour se nourrir, ils regagnent ensuite leur cache qui peu se trouver éloignée de 2 à 3 mètres de leur source de nourriture.
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Les poux gris (ou poux des plumes)
Ils demeurent en colonie sur les oiseaux. Ce sont des parasites plumicoles qui se nourrissent des plumes et de l’épiderme mort des oiseaux. Ils ont un effet pathogène mineur.
Leur présence peut être mise en évidence par une observation directe, en prenant le canari en main et en lui soufflant sous les plumes. Des amas de déchets et d’œufs mélangés formant une matière poudreuse et blanchâtre peuvent aussi être observés à la base et dans les canules des plumes.
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L’oiseau récemment infecté ne présente pas de symptôme particulier. A la longue, son plumage s’abime, devient terne et cassant. Des démangeaisons surviennent, à cause du déplacement incessant des parasites.
Les poux rouges.
Les poux rouges sont en fait de couleur claire à l’origine. Ils ne deviennent rouges que lorsqu’ils se sont gavés de sang. Ce sont des parasites hématophages qui se nourrissent en piquant les canaris pour leur sucer le sang. Ils ont un effet dévastateur sur la santé des oiseaux, et des oisillons.
La mise en évidence du pou rouge est plus difficile que celle du pou gris, car il fuit la lumière. Il se refugie dans les anfractuosités des cages, des perchoirs et des nids proches. Cependant il peut aussi trouver refuge à plusieurs mettre de leur source de nourriture (fissure des murs, lambris, interstices des cages et des protections diverses). L’obscurité venu, il quitte sa cache pour venir sucer le sang des volatiles puis regagne sont refuge pour entamer son cycle de reproduction. Une observation nocturne permet de visualisé le fléau en action lors de ses déplacements. De jour un examen minutieux des recoins proches (jusqu’à quelques mètres) permet de trahir la présence des poux rouges agglutinés en grappe dans un amas poudreux. Ce dernier étant constitué des excréments et d’œufs.
D’autres comme celui appelé ’’pou du canada’’ ou pou noir, dépose ses œufs et ses lentes directement sur les plumes. Ils sont plus facilement repérable à l’œil nu alors qu’ils cherchent à fuir en se déplaçant rapidement entre les plumes quand l’on examine le dessous de l’aile ou le plumage par soufflage de l’individu infecté. Ils peuvent aussi rester dans ou aux alentours du nid. Eux aussi sucent le sang des oiseaux au point de les anémier. Ils restent sur ceux-ci et son un fléau pour les femelles au nid, qui cessent souvent de nourrir leurs petits. Les oisillons périssent rapidement !
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Traitements
(Ce paragraphe a été rédigé à titre indicatif. Il est à l’origine d’un éleveur, il s’attache sur les témoignages et les expériences vécus d’éleveurs eux-mêmes, et est à destination d’autres éleveurs ou toutes autres personnes susceptibles d’en faire bon usage).
Attention !!! Ne jamais utiliser différents produits simultanément sur vos oiseaux, mais ne pratiquer qu’un seul traitement à la fois. Cependant, il est préférable de combiner conjointement le traitement des canaris d’une part et des matériels et locaux d’autre part.
Traitements préventifs du canari.
- Chaque nouvel oiseau survenant dans l’élevage fera l’objet d’un isolement d’une quinzaine de jours. Il est préconisé d’effectuer, durant cet isolement; soit deux poudrages, espacés l’un de l’autre d’une semaine; soit d’un traitement unique avec une goutte de produit actif liquide directement sur la peau, entre les épaules situé à la base dorsale du cou.
Traitements préventifs de l’environnement proche.
- Tout nouveau matériel provenant d’un élevage extérieur subira une désinfection à l’eau javellisée ou par aspersion d’insecticide adapté.
Par ailleurs et de façon générale, une bonne hygiène des locaux et du matériel est indispensable à la bonne santé des canaris. Le saupoudrage usuel des fonds de cages et des nids lors de leur confection est essentiel.
Plantes naturelles éloignant la vermine:
- Mouron blanc pour la confection des nids.
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- Tanaisie à accrocher çà et là dans les locaux.
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- Huiles essentielles en diffusion par aéro-dispersion.
Traitement curatif du canari.
Saupoudrage des canaris après soufflage des plumes de la région du ventre et de la poitrine, du dos. Il est conseillé d’effectuer cette action et d’isoler les oiseaux traités dans le noir (boite en carton, extinction lumineuse) afin qu’ils dispersent le produit le moins possible.
Application d’une goutte de produit liquide à la base du coup. Il est fréquemment constaté une réaction de démangeaison après l’application du produit (vol désordonné, grattage) sans conséquence.
Traitement curatif de l’environnement proche.
Diffusion de substances insecticides par vaporisation, pulvérisation, aspersion et/ou saupoudrage.
Principaux types de produits utilisés par les éleveurs.
Vermikill ou Pyrévol.
Utilisation : par poudrage de l’oiseau mais aussi dans le local et sur le matériel d’élevage. Ces produits sont aussi utilisés par les éleveurs à la dose d’une pincée dans l’eau du bain (poux et acariase respiratoire), dans les graines préalablement huilées (acariase respiratoire).
Saniterpen
Dans le local et sur matériel d’élevage : (certains l’utilisent directement en poudrant leurs oiseaux bien que cela ne soit pas recommandé par le fabricant).
Principe actif des trois produits cités : Pyrèthre
Ectospray (perméthrine), Ticanis.
Application directe par légère pulvérisation sur le dos de l’oiseau
Frontline (fipronil à insecticide et acariside), Ivomec (ivermectine àproduit constaté véritablement efficace contre le pou du canada)
En application directe à la dose d’une goutte dans le cou.
Kapo, Vermikill, etc… en aérosol mais exclusivement à base de Pyrèthre.
Nettoyant E.B. (Benzyl d’ammonium + Pyrétrine + Essence de lavande)
Par pulvérisation des locaux, cage, volière, plafond, mur,…
Nota : La présence de poux n’est pas synonyme de manque d’hygiène et ne doit pas être considéré comme tel (au même titre qu’un chien ayant attrapé des puces n’est pas forcément un animal malpropre). L’éleveur ayant ses canaris atteint s’attachera à traiter rapidement, et à prévenir les personnes à qui il aurait éventuellement cédé des oiseaux. Il n’y a là rien d’honteux, au contraire !
Expérience personnel :
En 1999, je fus victime d’une contamination de poux rouge durant la saison de reproduction.
J’avais constaté la présence de ces saletés dans les nids lors du nettoyage de ces derniers avant d’entamer la deuxième couvée. Cependant je n’arrivais pas à en venir à bout. J’avais alors fait une inspections minutieuse des coins et recoins des nids, perchoirs, cages et volières alors que j’aspergeais à la bombe aérosol les indésirables. Le lendemain, je constatais qu’ils en revenaient encore. J’avais protégé les murs de mon local d’élevage avec de grandes affiches publicitaires agrafées. Les nids étaient là derrière, grouillant de vampires qui vivaient dans cette matière blanchâtre d’œufs et d’excréments. Certains n’avaient pas encore cet aspect, rouge/bordeaux car ils n’avaient pas encore fait leur repas de sang. J’ai alors pulvérisé avec une bombe aérosol de parque KAPO au pyrèthre végétal touts ce fléau. J’ai aussi vaporisé les fonds de cages et de volière avec ce produit en présence de mes oiseaux. J’ai utilisé aussi le Nettoyant E.B. des laboratoires Brunet Wyon en pulvérisation des murs, plafond…enfin tout. J’ai attendu que cela sèche et j’ai réintroduit mes 80 canaris environs.
Le lendemain, a ma grande surprise, alors que je m’apprêtais à entrer dans mon élevage, je n’entendais aucun oiseaux chanter. J’ai alors cru que j’avais tué poux et oiseaux en même temps. Et bien non ! Tous mais oiseaux étaient en train de se gratter et s’épouiller. De toute évidence le produit les avait irrités. . J’ai alors mis de nombreuses baignoires, et j’ai rincé au savon de Marseille le grillage de mes volières. Trois jours après, tout est rentré dans l’ordre, et je n’ai perdu aucun oiseau suite à cette invasion.
La majorité des poux des oiseaux sont en réalité des acariens. L’on rencontre plusieurs sortes de poux parasitant le canari.
Certains vivent et se nourrissent sur leur hôte comme les ’’poux gris’’. D’autres ne colonisent l’oiseau que pour se nourrir, ils regagnent ensuite leur cache qui peu se trouver éloignée de 2 à 3 mètres de leur source de nourriture.
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Les poux gris (ou poux des plumes)
Ils demeurent en colonie sur les oiseaux. Ce sont des parasites plumicoles qui se nourrissent des plumes et de l’épiderme mort des oiseaux. Ils ont un effet pathogène mineur.
Leur présence peut être mise en évidence par une observation directe, en prenant le canari en main et en lui soufflant sous les plumes. Des amas de déchets et d’œufs mélangés formant une matière poudreuse et blanchâtre peuvent aussi être observés à la base et dans les canules des plumes.
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L’oiseau récemment infecté ne présente pas de symptôme particulier. A la longue, son plumage s’abime, devient terne et cassant. Des démangeaisons surviennent, à cause du déplacement incessant des parasites.
Les poux rouges.
Les poux rouges sont en fait de couleur claire à l’origine. Ils ne deviennent rouges que lorsqu’ils se sont gavés de sang. Ce sont des parasites hématophages qui se nourrissent en piquant les canaris pour leur sucer le sang. Ils ont un effet dévastateur sur la santé des oiseaux, et des oisillons.
La mise en évidence du pou rouge est plus difficile que celle du pou gris, car il fuit la lumière. Il se refugie dans les anfractuosités des cages, des perchoirs et des nids proches. Cependant il peut aussi trouver refuge à plusieurs mettre de leur source de nourriture (fissure des murs, lambris, interstices des cages et des protections diverses). L’obscurité venu, il quitte sa cache pour venir sucer le sang des volatiles puis regagne sont refuge pour entamer son cycle de reproduction. Une observation nocturne permet de visualisé le fléau en action lors de ses déplacements. De jour un examen minutieux des recoins proches (jusqu’à quelques mètres) permet de trahir la présence des poux rouges agglutinés en grappe dans un amas poudreux. Ce dernier étant constitué des excréments et d’œufs.
D’autres comme celui appelé ’’pou du canada’’ ou pou noir, dépose ses œufs et ses lentes directement sur les plumes. Ils sont plus facilement repérable à l’œil nu alors qu’ils cherchent à fuir en se déplaçant rapidement entre les plumes quand l’on examine le dessous de l’aile ou le plumage par soufflage de l’individu infecté. Ils peuvent aussi rester dans ou aux alentours du nid. Eux aussi sucent le sang des oiseaux au point de les anémier. Ils restent sur ceux-ci et son un fléau pour les femelles au nid, qui cessent souvent de nourrir leurs petits. Les oisillons périssent rapidement !
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Traitements
(Ce paragraphe a été rédigé à titre indicatif. Il est à l’origine d’un éleveur, il s’attache sur les témoignages et les expériences vécus d’éleveurs eux-mêmes, et est à destination d’autres éleveurs ou toutes autres personnes susceptibles d’en faire bon usage).
Attention !!! Ne jamais utiliser différents produits simultanément sur vos oiseaux, mais ne pratiquer qu’un seul traitement à la fois. Cependant, il est préférable de combiner conjointement le traitement des canaris d’une part et des matériels et locaux d’autre part.
Traitements préventifs du canari.
- Chaque nouvel oiseau survenant dans l’élevage fera l’objet d’un isolement d’une quinzaine de jours. Il est préconisé d’effectuer, durant cet isolement; soit deux poudrages, espacés l’un de l’autre d’une semaine; soit d’un traitement unique avec une goutte de produit actif liquide directement sur la peau, entre les épaules situé à la base dorsale du cou.
Traitements préventifs de l’environnement proche.
- Tout nouveau matériel provenant d’un élevage extérieur subira une désinfection à l’eau javellisée ou par aspersion d’insecticide adapté.
Par ailleurs et de façon générale, une bonne hygiène des locaux et du matériel est indispensable à la bonne santé des canaris. Le saupoudrage usuel des fonds de cages et des nids lors de leur confection est essentiel.
Plantes naturelles éloignant la vermine:
- Mouron blanc pour la confection des nids.
62591
62592
- Tanaisie à accrocher çà et là dans les locaux.
62593
- Huiles essentielles en diffusion par aéro-dispersion.
Traitement curatif du canari.
Saupoudrage des canaris après soufflage des plumes de la région du ventre et de la poitrine, du dos. Il est conseillé d’effectuer cette action et d’isoler les oiseaux traités dans le noir (boite en carton, extinction lumineuse) afin qu’ils dispersent le produit le moins possible.
Application d’une goutte de produit liquide à la base du coup. Il est fréquemment constaté une réaction de démangeaison après l’application du produit (vol désordonné, grattage) sans conséquence.
Traitement curatif de l’environnement proche.
Diffusion de substances insecticides par vaporisation, pulvérisation, aspersion et/ou saupoudrage.
Principaux types de produits utilisés par les éleveurs.
Vermikill ou Pyrévol.
Utilisation : par poudrage de l’oiseau mais aussi dans le local et sur le matériel d’élevage. Ces produits sont aussi utilisés par les éleveurs à la dose d’une pincée dans l’eau du bain (poux et acariase respiratoire), dans les graines préalablement huilées (acariase respiratoire).
Saniterpen
Dans le local et sur matériel d’élevage : (certains l’utilisent directement en poudrant leurs oiseaux bien que cela ne soit pas recommandé par le fabricant).
Principe actif des trois produits cités : Pyrèthre
Ectospray (perméthrine), Ticanis.
Application directe par légère pulvérisation sur le dos de l’oiseau
Frontline (fipronil à insecticide et acariside), Ivomec (ivermectine àproduit constaté véritablement efficace contre le pou du canada)
En application directe à la dose d’une goutte dans le cou.
Kapo, Vermikill, etc… en aérosol mais exclusivement à base de Pyrèthre.
Nettoyant E.B. (Benzyl d’ammonium + Pyrétrine + Essence de lavande)
Par pulvérisation des locaux, cage, volière, plafond, mur,…
Nota : La présence de poux n’est pas synonyme de manque d’hygiène et ne doit pas être considéré comme tel (au même titre qu’un chien ayant attrapé des puces n’est pas forcément un animal malpropre). L’éleveur ayant ses canaris atteint s’attachera à traiter rapidement, et à prévenir les personnes à qui il aurait éventuellement cédé des oiseaux. Il n’y a là rien d’honteux, au contraire !
Expérience personnel :
En 1999, je fus victime d’une contamination de poux rouge durant la saison de reproduction.
J’avais constaté la présence de ces saletés dans les nids lors du nettoyage de ces derniers avant d’entamer la deuxième couvée. Cependant je n’arrivais pas à en venir à bout. J’avais alors fait une inspections minutieuse des coins et recoins des nids, perchoirs, cages et volières alors que j’aspergeais à la bombe aérosol les indésirables. Le lendemain, je constatais qu’ils en revenaient encore. J’avais protégé les murs de mon local d’élevage avec de grandes affiches publicitaires agrafées. Les nids étaient là derrière, grouillant de vampires qui vivaient dans cette matière blanchâtre d’œufs et d’excréments. Certains n’avaient pas encore cet aspect, rouge/bordeaux car ils n’avaient pas encore fait leur repas de sang. J’ai alors pulvérisé avec une bombe aérosol de parque KAPO au pyrèthre végétal touts ce fléau. J’ai aussi vaporisé les fonds de cages et de volière avec ce produit en présence de mes oiseaux. J’ai utilisé aussi le Nettoyant E.B. des laboratoires Brunet Wyon en pulvérisation des murs, plafond…enfin tout. J’ai attendu que cela sèche et j’ai réintroduit mes 80 canaris environs.
Le lendemain, a ma grande surprise, alors que je m’apprêtais à entrer dans mon élevage, je n’entendais aucun oiseaux chanter. J’ai alors cru que j’avais tué poux et oiseaux en même temps. Et bien non ! Tous mais oiseaux étaient en train de se gratter et s’épouiller. De toute évidence le produit les avait irrités. . J’ai alors mis de nombreuses baignoires, et j’ai rincé au savon de Marseille le grillage de mes volières. Trois jours après, tout est rentré dans l’ordre, et je n’ai perdu aucun oiseau suite à cette invasion.