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dimanche, mars 1 2009

Début de la saison de reproduction 2009

Aujourd'hui, j'ai placé les nids pour les couples en canaris de couleurs (9 couples en Jaune et 3 couples en Agate Opale Blanc), les postures suivront prochainement.

Les nids ont reçu un feutre fixé avec un collier de serrage et ceux-ci ont été saupoudré d'un produit anti-poux nommé Orni Carbaryl.

1 couple par batterie de 80 x 40 x 30 cm. J'ai laissé une ouverture de quelques centimètres au milieu pour que le couple puisse se voir à travers la séparation.

Voilà, reste plus qu'à croiser les doigts.

Bonne saison à tous ;)

samedi, janvier 10 2009

Cahier du Canariculteur, année 2009

Voici un cahier mensuel que j'ai réalisé et qui vous permettra de vous tenir informé quotidiennement sur l'année en cours, des produits et traitements que vous avez donné aux mâles et femelles, mais aussi, sur la température intérieure et la lumière journalière.

En fin d'année, vous pourrez ainsi analyser vos notes et faire votre propre bilan.

lundi, mai 26 2008

Comment dois-je m'y prendre avec les oeufs ?

Une fois le nid terminé, la femelle commencera à pondre un oeuf par jour, le matin de bonne heure, généralement après le levé du soleil. En moyenne, on peut compter 4 oeufs par couvée, mais ca peut fluctuer dans les deux sens. Le record connu à l'heure actuelle est de 9 oeufs pondus. Il peut arriver que la femelle ne ponde pas un jour, mais le jour suivant.

Dès que la femelle aura pondu, l'oeuf tacheté et de couleur gris bleuté sera retiré dans la matinée, après chaque nouvelle ponte et on le remplacera par un oeuf dit factice. Les oeufs factices se trouvent dans les magasins spécialisés pour volatiles et ils en existent de différentes tailles (espèces d'oiseaux différentes), il suffira de demander des oeufs en plastique pour canaris. Cependant, on peut utiliser des petites billes si on ne dispose pas d'oeuf factice le moment voulu. Il faut savoir que les canaris ne font pas la différence entre un oeuf ou plusieurs dans leur nid, dès lors on ne sera pas obligé de remplacer tous les oeufs pondus par des factices, un seul suffira. La femelle commencera sûrement à couver l'oeuf factice à partir du 3ème oeuf pondu.

On retire les oeufs pour garantir une croissance constante au niveau des jeunes. En effet, en pratiquant de la sorte, au moment de l'éclosion, les jeunes auront toutes les chances de leur coté, de grandir de la même façon. Sans cette technique et si on laissait faire la nature, les jeunes pourraient avoir plusieurs jours d'écarts entre les premiers et les derniers, ce qui ne laisserait guère d'espoir d'obtenir une belle nichée, et c'est la loi du plus fort qui prendrait le dessus (mort des plus faibles par écrasements, manque d'intérêts par les parents, moins alimentés).

Pour retirer l'oeuf pondu hors du nid, une petite cuillère fera l'affaire, mais on peut tout aussi bien le retirer à la main, avec délicatesse, ou alors opter pour une pince prévue à cet effet.

Ensuite, on déposera l'oeuf dans un petit récipient ouvert, contenant des graines (de préférence de l'alpiste ou autrement dit du milet plat, uniquement), dans la même pièce que le couple de canaris, donc à température ambiante, la pointe en bas pour éviter que le jaune ne colle à l'intérieur contre la membrane. Il n'est pas nécessaire de les retourner jour après jour et ça évitera la casse. A la place du lit de graines, on peut aussi opter pour de l'ouate.

Généralement, le dernier oeuf pondu sera plus bleuté que les précédents, c'est une petite astuce pour distinguer la fin de la ponte.

Il faut savoir qu'un oeuf retiré et non couvé, est valable une dizaine de jours, dès lors on attendra un jour supplémentaire après le dernier oeuf pondu, avant de les remettre dans le nid.

Autrement dit, à titre d'exemple, si une femelle pondait son premier oeuf le 20 mars jusqu'à en obtenir 4, jour après jour, sans interruption, on devrait replacer les oeufs à la femelle le 25 mars et non le 24, afin de s'assurer que c'était bien le dernier oeuf pondu.

Après la ponte, on pourra restituer les oeufs au couple en les déposant délicatement dans leur nid. Si le nombre d'oeufs était inférieur à 4, on pourrait laisser un oeuf factice dans le nid pour servir de support aux jeunes oisillons au moment de leurs premiers jours de vie, ça évitera ainsi de les retrouver écraser sous le ventre de la femelle et on le retira 5 jours après l'éclosion.

La couvaison commence réellement à partir de ce moment là. Afin de ne pas fatiguer la femelle, à couver inutilement, il est préférable de mirer les oeufs à partir du sixième ou septième jour. Pour le mirage des oeufs, il y a différentes techniques, mais la plus simple est d'utiliser une petite lampe de poche ou stylo mireur pour vérifier la bonne fécondité de ceux-ci. Un oeuf fécondé est plus opaque à la lumière et on distingue parfois les vaisseaux sanguins, tandis qu'un oeuf non fécondé, dit oeuf clair est beaucoup plus transparent et la lumière passe à travers. Si, un ou plusieurs oeufs devaient s'avérer clairs, ceux-ci seraient retirés, ainsi que le nid, si la totalité étaient non fécondés.

L'éclosion aura lieu vers le 13ème ou 14ème jour de couvaison, mais si dans le cas, ou les oeufs étaient fécondés à la base et qu'ils n'éclosent pas, il suffira vers le 15ème jour, de déposer les oeufs non éclos dans un récipient légèrement tiède, afin de vérifier si le jeune à l'intérieur de l'oeuf est toujours bien vivant. Cette technique consiste à distinguer un oeuf qui bouge et tourne à la surface de l'eau, afin de constater la bonne viabilité de celui-ci.

Le jour prévu de l'éclosion, on pourra donner le bain au couple, afin que la femelle humidifie les oeufs en retournant sur son nid et ainsi aider le jeune oisillon à sortir de sa coquille qui sera dès lors plus souple. Dans le cas, ou l'oeuf est percé par le bec de l'oisillon et que le jeune prend du temps pour sortir, il ne faut pas paniquer et vouloir aider à l'extraire de sa coquille, car 99 chances sur 100 que celui-ci ne survivra pas.

Pour terminer, un oeuf fissuré avant le jour prévu de l'éclosion, est un oeuf perdu. On propose parfois de mettre un peu de vernis à ongles sur la fissure, mais il y a peu de chance pour que ça aboutisse à la naissance d'un nouveau canari.

Article rédigé par Cédric

dimanche, mars 16 2008

Percage d'une poche d'air au niveau du jabot de l'oisillon

Il arrive parfois qu'une poche d'air se forme au niveau du jabot de l'oisillon. Ce n'est pas trop grave, mais c'est un inconfort pour lui.

Donc avec soins, on peut y remédier très simplement, à l'aide d'une aiguille à coudre (au préalable brulez l'extrémité de celle-ci et désinfectez là avec de l'alcool à 60°). Il vous suffira de percer la poche d'air et tout rentrera dans l'ordre.

Ce phénomène est aussi appelé l'emphyséme sous-cutanée, les sacs aériens se rompent et l'air se propage sous la peau du canari, elle est mortelle, si elle passe inaperçue aux yeux de l'éleveur, voilà une photo qui démontre sa gravité.

Article réalisé par Djem et Aziz

dimanche, janvier 6 2008

Coupe des plumes du cloaque

Il est important, surtout pour les races lourdes, de couper les plumes du cloaque avant le début de la reproduction, pour augmenter les chances de fécondité des oeufs. Il ne faut pas couper les petites plumes autour du sexe de l'oiseau, car celles-ci sont bénéfiques lors de l'accouplement.

Une simple paire des ciseaux permettra d'égaliser les plumes.

La flèche verte pointe sur les plumes à ne pas couper (plumes entourant le sexe de l'oiseau).

N'oubliez pas de couper les ongles si celles-ci sont trop longues, pour éviter le perçage des oeufs par le couple, ainsi que de vérifier si l'avant bec de l'oiseau n'est pas trop long (si oui, il suffit de couper le petit excédent avec un coupe ongles par exemple).

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