Mortalité pendant le sevrage

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© MORTALITE PENDANT LE SEVRAGE

Comme chacun d'entre-nous le sait,le sevrage est une étape importante à passer .

Une bonne observation sera primordiale,car ici,ce sera l'attention de l'éleveur qui permettra
de sauver ses oiseaux.
Des méthodes de sevrages,il y en à énormément,certains Amateurs préférant un sevrage
direct, d'autres, préférant prendre leur temps afin de ne pas traumatiser les oiseaux.

Les mortalités intervenant à ce moment sont souvent l'impossibilité pour l'oisillon de trouver
sa pitance ou, l'impossibilité de se nourrir suffisamment.

Nous devons nous rendre à l'évidence que cette période de croissance nécessite un apport
important de protéines, celle-ci, l'oiseau les trouvera, notamment dans la pâtée.
L'important sera donc de donner suffisamment de pâtée,sans exagération,afin d'éviter des
problèmes et des complications au niveau du foie,par une surcharge graisseuse
Durant cette période,il est déconseillé de changer la composition de sa pâtée ou de marque
s'il s'agît de patée du commerce,ceci afin d'éviter des troubles digestifs,ou un refus de
consommation.

Les graines devront être incorporées progressivement dans la nourriture.

Une petite astuce,vous pouvez moudre ces dernières,de cette façon,elles seront mieux assimilées.
L'augmentation des points d'alimentation (prévoir plusieurs bacs) est aussi une sage
précaution afin que l'oiseau puisse trouver de la nourriture plus facilement, il en est de même
pour l'eau de boisson.

Après les soins apportés à nos oiseaux,du nid jusqu'au sevrage,nous pouvons croire que tout
est terminé, c'est un leurre, il n'en est rien !!!

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Une "maladie" très répandue ...la Lankesterellose est à craindre...
Cette maladie est très connue des éleveurs de canaris !
Dans de nombreuses publications ornithologiques, ont y fait souvent références.
Nous reprendrons les petits points de détail ,à mon sens, les plus important : La Lankesterellose
appelée aussi Atoxoplasmose,est une forme de Coccidiose, c'est-à-dire la maladie du "gros foie".

A une certaine époque, elle était assimilée à la Toxoplasmose qui elle aussi, est due à un
Coccidie, mais dont le cycle se passe chez lez félins.
Mais, pour l'oiseau, le parasite "jumeau" (ou presque) n'est pas transmissible aux mammifères.
C'est la principale différence qui existe entre ces deux coccidies.

Les Coccidies ( coccos = grain, eidos = aspect ) sont des protozoaires arrondis vivants à
l'intérieur des cellules.
Elles sont contenues dans les cellules épithéliales des canaux biliaires et des villosités
intestinales qu'elles tuméfient et enkystent.

Il s'agît donc d'un parasite qui accomplit tout son cycle vital chez le même animal.
Dans le cas de l'oiseau, on l'à appelé :"Atoxoplasmose puis Lankesterella".

La transmission de cet "hôte" peut se faire par le pou rouge qui sert de vecteur à la maladie.
A mon humble avis, je ne pense pas que le pou puisse avoir cette maladie, mais il semble
qu'il là transmette aux canaris lorsqu'ils sont ingérés par ceux-ci et non pas par la piqûre.

En effet, le pou constitue un "réservoir" de coccidies
Il se contamine en prélevant le sang d'un oiseau atteint ,le pou est alors "porteur" et non
malade, c'est l'oiseau,en ingérant ce "pou porteur" qui se contamine par lui-même.

Il apparaît aussi que des oiseaux adultes peuvent également être des "porteurs sains" de
cette maladie !
Ils ne la développent pas mais la propage et peuvent, notamment infester les jeunes.
C'est donc, une maladie sournoise et redoutable qui nécessite vigilance et mesures drastiques.

La Lankesterellose se caractérise par des oiseaux qui se mettent en boule, qui recherchent la
nourriture, mais qui, en réalité,mangent peu.
Lorsque nous les prenons en main, ils paraissent maigres, le foie est hypertrophié (gros) et
marbré ainsi que la rate.
Les intestins sont violacés et enflés, il y à aussi ses fibres inflammatoires au niveau des poumons.
Il semble impossible d'éradiquer cette maladie !!!

Donc, quand elle se présente dans un élevage, il faut recourir à des méthodes draconiennes .
Se débarrasser des oiseaux (beaucoup peuvent être des "porteurs sains"),nettoyer et
désinfecter à fond et dans les moindres recoins les cages, les pulvériser (poux rouges vecteurs)
et continuer à rester vigilants lors de l'acquisition de nouveaux spécimens.
Une période de quarantaine ne peut être que bénéfique pour autant qu'elle aie lieu dans un
autre local.

En traitement, on peut toujours essayer de donner 2cc de Baycox par litre d'eau,ou 2 gr par
litre de ESB3 ou encore le quart d'un comprimé d'Appertex dans le jabot.
Mais il ne faut pas s'attendre à des résultats extraordinaires, d'autant que ce traitement est à
combiner avec la désinfection des cages.

Il ne faut pas, non plus, négliger de donner régulièrement de l'eau de boisson fraîche
éventuellement additionnée de vitamines.
Afin de résoudre ces problèmes on ne peut que conseiller l'utilisation de ESB3,Océcoxyl,
Coxi plus...etc.

Le traitement sera maintenu, du sevrage jusqu'à la fin de la mue.
Comme pour les autres maladies, je ne puis vous donner qu'un conseil : Attention à l'hygiène,
et à la surpopulation des volières.

D'autres types de mortalités peuvent intervenir, mais il s'agira plutôt de mortalités dues à un
traumatisme (choc,stress...) ou accidentelle.

Cet exposé n'est certes pas complet, mais peut-on envisager tous les problèmes que l'on
peut rencontrer dans notre vie d'éleveur ?

La réussite en élevage exige une bonne observation, de l'hygiène et de la vigilance avant tout autre chose !!!

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