La Grue du Paradis

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Les Grues sont des oiseaux hauts sur pattes et dotés d'un long cou.
Elles sont très élégantes et se distinguent par leurs danses nuptiales.
Elle ne laissent personne indifférent,que ce soit en volant,en dansant ou en arpentant les
prairies et les terres marécageuses et même en nageant !
Elle est également l'emblème national de la République d'Afrique du Sud.


A gauche : un mâle de Grue de Paradis,à droite sa partenaire.
Photographies Wikimédia - Etosha.

Il est urgent de faire quelque chose pour elles car neuf des quinze espèces sont très menacées
d'extinction !
La Grue du Paradis (Anthropoides paradiseus) figure malheureusement dans le lot.
Les causes de la raréfaction de l'espèce sont dans l'ordre : rétrécissement de l'habitat par
l'exploitation humaine des biotopes et diminution de la nourriture menacée par la pollution de
l'eau,de l'air et des sols

Appelée quelquefois "Grue de Stanley",cette espèce est un oiseau territorial et qui se reproduit
en couples solitaires.
Son nid est circulaire et il est érigé après que les oiseaux aient satisfait aux danses nuptiales
rituelles.
Celles-ci peuvent durer quatre heures et elles sont faites de mouvements divers et saccadés :
claquements des ailes et jet de végétaux divers dans les airs entre autres !

Le nid se trouve dans une petite excavation du sol quoique il arrive d'en trouver sur le bord
d'un cours d'eau.
La femelle pond deux oeufs à deux ou trois jours d'intervalle.
L'incubation dure vingt-neuf ou trente jours.
Les jeunes quittent le nid à douze semaines dans la nature,ils le font après quinze semaines
dans les parcs zoologiques.

A ce sujet,il est heureux de constater que quelques jardins zoologiques,parcs ornithologiques
et collectionneurs privés possédant des installations adéquates de grande superficie s'adonnent
à l'élevage de ce magnifique oiseau.
Cela ne résout effectivement en rien le problème de la diminution de l'habitat naturel de la Grue
de Paradis mais permet d'étudier de très près l'espèce.

Le grand public a ainsi l'occasion de rencontrer l'espèce ce qui serait totalement impossible
dans la nature.
Beaucoup d'études effectuées doivent servir à se faire une idée du pourquoi et du comment.
On compte malgré tout à peine un petit millier de spécimens en semi-captivité dans le monde
entier.
Le fait de savoir qu'il nous sera toujours possible d'admirer cet admirable volatile et sa manière
de vivre,surtout son rite nuptial spécialisé,devrait être un baume sur nos regrets.