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04/08/2018, 22h15 | (1) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Victimes des humains...
Le sort malheureux de la Tourte voyageuse (Ectopistes migratorius) en Amérique du Nord au cours de la dernière moitié du siècle passé, est bien connu. Ces Pigeons couvaient dans les bois de bouleaux et de chênes, depuis le Sud du Canada jusqu'au Nord des Etats, du Mississipi et de Virginie. Au Wisconsin fut dénombrée une colonie couveuse comprenant environ cent trente-six millions de ces oiseaux. De gauche à droite : Femelle et mâle Ectopistes migratorius, chromolithographie d'après peinture. Lorsque ces Pigeons prenaient l'air, leurs bandes immenses obscurcissaient le ciel, et souvent lorsqu'ils recherchaient leurs dortoirs communs, les branches des arbres cassaient sous le poids de leur nombre. Ils se nourrissaient dans les grands bois, recherchant surtout des glands de chêne et des noix. Filet destiné à attraper des Tourtes voyageuses à Sainte-Anne, dans le Bas-Canada, aquarelle de James Pattison Cockburn, 1829 L'homme blanc de l'époque, commença par enfumer les dortoirs de ces Pigeons, ils furent aussi chassés au fusil et plus tard an canon … En 1907, le dernier Pigeon sauvage fut abattu et sept ans plus tard mourrait le dernier sujet vivant au Zoo de Cincinnati. C'est dans ce même Zoo qu'en 1914, le dernière Conure de la Caroline (Conuropsis carolinensis) finissait ses jours. De grandes colonies de ces oiseaux habitaient les forêts feuillues de l'Amérique du Nord, depuis le Nebraska et l'Ohio jusqu'à l'Oklahoma et la Floride. Illustration John James Aubudon "Birds of America" de la Conure à tête jaune (Conuropsis carolinensis) Illustrations 1 & 2 : Campephilus princialis (Pic à bec d'ivoire). Theodore Jasper - Birds of America 1888. C'étaient de véritables oiseaux sédentaires, qui revenaient toujours au même endroit. Il est indéniable, qu'ils visitaient les champs de céréales et y causaient d'assez grands dégâts mais leur nourriture principale consistait en semences de chardon, d'orme et de sycomore. En hiver, ils dormaient dans la cavités des arbres où ils couvaient en été. En très peu de temps, ces jolies Perruches aux belles couleurs, le seul Psittacidé habitant l'Amérique du Nord, fut radicalement exterminée. Il est probable que l'élégant Pic à bec d'ivoire (Campephilus principalis) qui peuplait jadis les denses forêts de la Californie du Nord et vivait aussi en Alabama et en Floride, a connu le même sort que le Grand Pingouin (Pinguinus imprennis) éteint à jamais. Mais d'autres espèces encore, comme la Grue américaine (Grus americana) et le Condor de Californie (Gymnogyps californianus) sont en grand danger de disparition. Illustrations (1) Pinguinus imprennis, plumage en période de reproduction (debout) et en dehors des périodes de reproduction (dans l'eau), par John Gerrard Keulemans. (2) Stac an Armin, à Saint-Kilda en Écosse où le Grand Pingouin avait l'habitude de se reproduire. La première espèce, Grus americana, est actuellement élevée en volière par des amateurs mais il n'est pas du tout certain qu'elle pourra être conservée. La dernière, Gymnogyps californianus, dont il n'existe probablement pas plus de cent exemplaires, ne peut pas être sauvée de la même façon, mais elle est entourée de mesures très strictes de protection. De gauche à droite : Grus americana et Gymnogyps californianus. Deux espèces en voie d'extinction. Il va de soi que des espèces vivant sur un territoire limité et isolé, par exemple sur une île, courent de très grands dangers, surtout si elles se sont adaptées parfaitement à leur milieu et à leur mode de vie. Certaines espèces, comme le Dodo ou Dronte (Raphus cucullatus) qui habitait sur l'Île Maurice n'employaient plus leurs ailes. Le Dronte était un oiseau apparenté aux Râles et aux Pigeons, et il avait de proches parents sur les îles voisines de Rodriguez et de Réunion, il était très lourd, et les indigènes n'avaient aucune difficulté de les capturer et de les tuer. Reconstitution moderne d'un Dodo au musée d'histoire naturelle de l'université d'Oxford. Nombreux furent les vaisseaux qui abordaient ces îles, afin d'y faire provision de ces oiseaux à la chair abondante. Il n'est donc pas étonnant que ces oiseaux furent bientôt exterminés. Il est compréhensible qu'une espèce habitant un territoire limité et dont la population est donc restreinte, est extrêmement vulnérable. Les vaisseaux amenaient aussi des Rats, des Chiens et des Chats, et ces animaux trouvèrent des proies faciles sous forme d'oiseaux et de nombreux mammifères. Aigle géant de Haast attaquant des Moas de Nouvelle-Zélande, l'extinction des Moas suite à leur chasse (surprédation) par l'homme a entrainé la disparition de ces espèces. Il y a sept cent ans vivait en Nouvelle-Zélande, l'un des plus grands oiseaux coureurs du monde qui, rappelait par bien des aspects les oiseaux préhistoriques, notamment le Moas, du genre (Dinornis), les Maoris, aborigènes de ces régions, les ont tous mangés. De gauche à droite : la Perruche terrestre (Pezoporus wallicus) et la Perruche nocturne (Pezoporus occidentalis), Émeu noir (Dromalus novaehollandiae diemenianus) par John Gerrard Keulemans En Australie, les espèces suivantes ont pratiquement été décimées par les Chiens sauvages, la Perruche terrestre ( Pezoporus wallicus), et la Perruche nocturne (Geospittacus occidentalis), tandis que le déclin de l'Emeu noir (Dromalus novaehollandiae diemenianus) fut le fait indigènes. Les Japonais ont tué dans les années 1887-1909, plus de cinq cent mille Albatros de Steiller (Diomedea albatrus), dans leurs lieux de couvaison sur les îles Bonin et Torishima, et cette espèce peut être considérée comme pratiquement exterminée. Pour procurer des plumes aux maisons de mode, des Hérons, des Autruches, des Colibris et des Oiseaux du Paradis furent massacrés et détruits en masse. A Cuba, le magnifique Ara tricolore (Ara tricolor) a disparu, et la liste est loin d'être épuisée. De gauche à droite : (1) l'Albatros de Steiller, était aussi nommé Albatros à queue courte. (2) Le superbe Ara tricolore de Cuba. (3) Le Râle wéka (Rallus wakensis) Une dernière victime de cette liste qui est loin d'être complète, le Râle Wéka (Rallus wakensis) disparu au cours de la dernière guerre mondiale. Des soldats japonais, cantonnés sur l'île de Wake, ont tué jusqu'au dernier des représentants de cette espèce afin de ne pas mourir de faim. Il faut que cette série noire finisse et il faut que cela se fasse immédiatement, car même chez nous en Europe, si les captures d'oiseaux indigènes pour ne parler que de ceux-là, ne s'arrête pas , les générations futures, notre patrimoine de faune avienne, sera par moitié décimée elle aussi. m@loute45.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 06/08/2018 à 09h00. |
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05/08/2018, 09h27 | (2) | ||||||||||
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merci pour ce partage . il est bien triste que autant d'espèces d'animaux disparaissent de la surface de la terre , à cause du non respect de de l' humain .
je viens d'apprendre que a 1 km de chez moi suite a une déforestation sur 18 ha pour y installer un parc de panneaux photovoltaïque que plusieurs dizaines de tortues Herman ont était tué par le broyeur de branches . cette pauvre bêtes qui est protégée vient d'en pâtir, et on ne dit rien , par contre si on en ramasse une sur le bord d'une route ,la c'est une amande alors que l'on lui sauve peut être la vie en évitant qu'elle se fasse éclater par une voiture ou un camion . ou est le juste milieu ?????
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notre survie dépend de notre respect de la nature et de l'animal quel qu'il soit . |
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05/08/2018, 10h30 | (3) | ||||||||||||
angel
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C'est toujours triste de voir disparaitre des espèces, par la bêtise des hommes.
La tourte voyageuse, une espèce disparue. Collection Léon-Provancher, Université Laval.
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Éleveur amateur canaris couleurs Mutation agate opale jaune et agate jaune Diamant de gould type sauvage en tête rouge, orange, noire , et bleu. Provenance Dernière modification par angel65 ; 05/08/2018 à 10h35. Motif: ajout |
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07/08/2018, 11h38 | (4) | |||||||||||
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Et malheureusement les oiseaux ne sont pas les seules victimes de ces hécatombes!
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Avec les compliments de Despi ! |
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