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22/12/2014, 21h04 | (201) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Bonsoir Danielle
Lidia septiembre 2012 025.JPG Certainement,mais la forme "capuchon complet" serait la plus convoitée par le jury. Concernant la tête ce qui est fautif est : * Pas de capuchon. * Tête lisse. * Frisures en forme de huppe avec point central.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 22/12/2014 à 21h19. |
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23/12/2014, 09h44 | (202) | |||||||
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ce résultat est magnifique et doit représenter un travail phénoménal ! je comprends mieux pourquoi ces oiseaux sont si chers !
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23/12/2014, 16h58 | (203) | |||||||
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http://canariosrizados.blogspot.fr/2...o-gigante.html
je viens d'approfondir des textes sur la capuche complète et j'apprends avec stupéfaction que ces oiseaux présentaient souvent des sujets qui devenaient aveugles après le Ier anniversaire ! Comme quoi la beauté dans ces conditions est très discutable ... |
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23/12/2014, 18h07 | (204) | ||||||||||||
Raspberry and Plum
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Ce phénomène s'applique aussi chez certains Crested,(schimmel) de petites plumes poussant dans les orbites des yeux... Comme quoi il est toujours très important de se renseigner sur les races avant d'entreprendre un élevage...
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 23/12/2014 à 18h12. |
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06/04/2015, 15h05 | (205) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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MALADIES DE L'APPAREIL REPRODUCTEUR
Kystes ovariens et tumeurs Chez les canaris, le cycle des glandes génitales est saisonnier et subit l'influence de divers facteurs internes et externes. Les tumeurs peuvent apparaître aussi bien sur les ovaires que sur les testicules. Lorsqu'il s'agit de kystes ou de tumeurs bénignes, le traitement réside en une intervention chirurgicale effectuée par des mains expertes. Parmi les tumeurs bénignes qui son communes chez les Canaris de posture et en marge de leur localisation sur l'appareil reproducteur, on diagnostique fréquemment des lipomes. Il s'agit d'une accumulation de graisses. Certaines races plus que d'autres accuse une fâcheuse tendance à engraisser et éprouve dans les cas plus concret des difficultés à voler. On peut parfois obtenir une régression du lipome, en réduisant les acides gras insaturés dans le régime alimentaire et en stimulant le vol. Les spécimens atteints de tumeurs malignes, à extension rapide et s'infiltrant dans les tissus annexes, ne doivent pas être soumis à la reproduction. Quant aux kystes ovariens ou affectant tout un organe, il suffira, si l'oiseau ne montre pas de signes de gêne et de souffrance, de badigeonner la zone du kyste de glycérine iodée. Si la lésion est douloureuse et entrave la vie active du Canari, il faudra recourir à une intervention chirurgicale. Rétention des œufs : Parfois la femelle fait de nombreux efforts pour pondre, en vain ... L'expulsion des œufs tarde et le Canari finit par abandonner le nid et se réfugie dans un coin de la cage couveuse. Lorsque l'on palpe le ventre, on perçoit la forme dure de l'œuf que l'on ne doit pas confondre avec l'estomac. La femelle est abattue, yeux mi-clos et lève la queue de temps à autre. Le processus normal d'expulsion de l'œuf peut être interrompu pour diverses raisons : Faiblesse des contractions péristaltiques du vagin, volume trop important de l'œuf, obstruction de l'oviducte, femelle très jeune ou trop âgée, faiblesse générale, excès de calcium ou troubles de la ponte divers. Par ailleurs, un mauvais équilibre alimentaire, une carence vitaminique, l'obésité, un nombre excessif de reproductions prédisposent à ces anomalies. Quelquefois, cette difficulté est héréditaire et donc congénitale. Si la rétention est faible, il est quelquefois possible de provoquer l'expulsion de l'œuf en exposant la femelle à la chaleur, à des températures de 28° à 30°. RETENTION 1.png RETENTION 2.png RETENTION 3.png Descente de l'œuf que l'oviducte accompagne jusqu'au cloaque. On peut, par exemple, réchauffer le nid en le plaçant quelque temps dans un four chaud. Certaines interventions mécaniques sont utiles, à l'aide de canules ou de pinces permettant d'ouvrir le passage de l'oviducte jusqu'à la dimension voulue : cependant, le risque de déchirements de l'oviducte que cette pratique implique doit inciter à la prudence et à l'utiliser qu'en dernière extrémité. Il faut, bien entendu, recourir à un vétérinaire aviaire qui procédera à une anesthésie locale ou générale et appliquera une pommade antibiotique au niveau du cloaque. Lorsque l'on palpe parfaitement l'œuf dans le cloaque, une légère pression suffit bien souvent à l'expulser. Un autre procédé consiste à instiller quelques gouttes d(huile tiède dans le cloaque ou a exposer la femelle à la vapeur d'eau, pendant quelques minutes. L'application d'un antibiotique permet d'éviter les infections postérieures, demander l'avis à votre vétérinaire aviaire. Prolapsus de l'oviducte : Il s'agit en réalité, d'une complication de la rétention d'œuf. C'est une grave anomalie qui peut conduire la femelle à la mort, faute d'une intervention rapide et efficace. Une masse de forme ovale et molle, enflammée et refermant l'œuf, apparaît à l'extrémité du cloaque. Cela est parfois dû à un défaut de la coquille de l'œuf qui en empêche le glissement vers l'extérieur. Le résultat du traitement dépend de l'état de la muqueuse vaginale. Il faut d'abord expulser l'œuf avec de multiples précautions. On lave ensuite l'organe descendu à l'eau tiède boriquée, puis à l'eau minérale, également tiédie. On essaie alors de remettre l'organe dans sa position normale. Si l'opération s'avère difficile, on utilisera avec prudence, de l'alun qui a le pouvoir de resserrer considérablement les vaisseaux sanguins ou bien si nécessaire des produits spécialement conçus pour les irrigations vaginales et les lavages antiseptiques. On installera ensuite la femelle dans une cage hôpital où l'on maintiendra une température élevée. Afin d'évier un nouveau prolapsus provoqué par les efforts de défécation au cours des jours suivants, je conseillerai de lui administré un purgatif. prolapsus de l'oviducte.jpg Prolapsus de l'oviducte. Inflammation de l'oviducte : Cette inflammation, est souvent due à une rétention d'œufs, à une infection, à une hypersécrétion d'albumine ou à la présence d'un dépôt calcaire. L'inflammation de l'oviducte (salpingite) peut être purulente, causant une altération croissante de l'état général, avec distension abdominale, dysphagie, anorexie, difficultés respiratoires. Constipation et diarrhée se succèdent, de la même façon qu'anorexie et crise de boulimie se suivent. Dans une phase avancée de la maladie, le plumage de l'abdomen tombe et l'oiseau meurt. Prise à temps, ces inflammations peuvent se soigner, le traitement est chirurgical et réservé à des mains expertes. La seule précaution que vous puissiez prendre avant de présenter l'oiseau chez le vétérinaire aviaire sera de garder cette femelle au calme et bien au chaud. Altérations de l'œuf : Pour les amateurs passionnés d'élevage et le pratiquant avec succès, voici quelques remarques sur les lésions ou anomalies qui peuvent apparaître sur les œufs et que l'on observe généralement après la ponte. Les principales altérations concernant les œufs sont des infections bactérienne (colibacilles), ou dues à des parasites qui se sont infiltrés dans l'albumine en formation, avant que ne se façonne la coquille, barrière efficace contre toute nouvelle invasion. Œufs sans vitellus (jaune) : Altération fréquente chez les femelles âgées ou qui ont trop fréquemment pondu. L'inflammation de l'oviducte provoque une abondante sécrétion d'albumine, c'est-à-dire du blanc de l'œuf, et les œufs pondus sont très petits. Œufs à jaunes multiples : Cette originalité traduit la grande fertilité des ovaires, et on l'observe plus particulièrement en période normale de ponte. Il s'agit dans le langage courant d'œufs dits doubles qui sont plus gros que de coutume et enferment deux jaunes, lesquels peuvent se partager une même albumine ou bien posséder un blanc nettement différencié. Dans le premier cas, les oisillons jumeaux qui écloront auront peu de chances de survie, tandis que si l'œuf possède deux blancs distincts, les petits seront normalement viables.... Œufs de couleur anormale : C'est là le symptôme que la femelle a souffert de troubles circulatoires qui ont affecté l'œuf en le colorant. Toutefois, il arrive souvent que les changements de couleur des coquilles, et parfois des oisillons, soient dus à une alimentation inadéquate. Œufs clairs ou stériles : Les raisons en sont diverses, l'une des plus évidente étant que l'un des partenaire est stérile. Dans ce domaine également, l'alimentation joue un rôle fondamental. Il faut assurer aux oiseaux une alimentation fraîche (graines, fruits, légumes; graines germées,...). Il est bon de veiller à un apport substantiel en vitamine A et B6. Une carence protéinique, un manque de biotine ou de tryptophane (amino-acides) peut aussi en être la cause. Il arrive parfois qu'un éclairage différent de celui de la nature, particulièrement un éclairage artificiel successif, un manque d'oxygénation, une surpopulation, des cages mal aérées, se traduisent par un échec complet en matière de reproduction. Œufs sans coquille : Il arrive parfois que des œufs éclosent avec une coque si mince et si molle qu'elle en paraît inexistante, signalant une carence aiguë en calcium chez la femelle pondeuse. L'observation de cette anomalie doit nous inciter a fournir une alimentation plus riche en calcium aux femelles qui en souffrent, sous formes de préparations vitaminiques ou de Calcilux ou de Calcivet.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 06/04/2015 à 18h13. |
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07/04/2015, 01h00 | (206) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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MORTALITE DES OISILLONS AU NID
35009218gif-anime-oisillons-gif.gif Certaines affections des oisillons une fois éclos et dont l'issue est très souvent fatale. Les raisons de l'échec de l'élevage a ce stade sont très diverses. Il arrive fréquemment que les oisillons les plus résistants blessent involontairement les moins résistants (bien souvent en les piétinant) par leurs propres mouvements spontanés. Il faut par conséquent veiller à ce que les nids soient suffisamment grands pour loger les oisillons sans qu'ils se gênent les uns des autres. D'autres facteurs de mortalité des oisillons au nid sont : la débilité congénitale du nouveau-né (en marge d'un facteur létal hérité), une alimentation déficiente, une carence vitaminique, l'ingestion de substances toxiques souillant les aliments ou la boisson, des changements brusques de régime alimentaire ou de température, une maladie infectieuse (colibacillose, salmonellose) ou tout simplement un abandon des parents qui ne les nourrissent plus. Il existe encore d'autres causes, indépendantes de la forme physique des Canaris, à savoir : un degré d'hygrométrie inadéquat, de brusques secousses de la cage ou du nid, des bruits violents (typiques d'un environnement urbain, tel que bruits de train, d'avion, etc.), des nids construits avec des matériaux inadaptés qui ne mettent pas les oisillons au chaud ou qui empêchent le passage de l'air. La première ponte d'une femelle très jeune est souvent vouée à l'échec. Il arrive aussi qu'elle ne sache pas couver et ne retourne pas les œufs de temps à autre afin de leur assurer une température, une humidité et une oxygénation suffisante. Par ailleurs, le manque d'humidité peut quelquefois durcir la coquille au point que l'oisillon ne puisse éclore. Parfois encore, la femelle oublie de se coucher sur sa ponte ou ne commence à le faire quand il est malheureusement trop tard...
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 07/04/2015 à 15h06. |
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07/04/2015, 13h59 | (207) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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ANOMALIES DE LA MUE
feather_types_french.jpg Apprendre le nom des plumes La mue ou le renouvellement des plumes suppose un effort considérable pour le métabolisme des Canaris. Cet effort est plus intense chez les oiseaux qui ont une mue complète annuelle que chez ceux qui muent de façon continue tout au long de l'année. La mue est un moment critique de la vie de l'oiseau, dans la mesure où sa résistance se trouve affaiblie et où il se montre plus sensibles aux infections et autres maladies (plus spécialement aux courants d'air). Mues anormales : On observe parfois des mues partielles chez des Canaris qui ont des mue annuelle complète, déplumant la tête et le cou pendant un certain temps. Les mues anormales, hors de l'époque habituelle, peuvent affecter toutes les plumes et se prolonger, soit parce que toutes les plumes tombées ne sont pas remplacées, soit parce que les nouvelles plumes tombent sans cesse. On attribue généralement ces anomalies à des conditions de vie perturbées ou à une modification du milieu ambiant, principalement de la température et de la lumière. Un facteur auquel on oublie de prêter attention est l'absence du changement saisonnier de température, à l'intérieur des cages placées dans une atmosphère climatisée, ou bien à un prolongement quotidien des heures de lumière naturelle par un éclairage artificiel, quelle que soit la saison. Les Canaris vivent dans un environnement où ils ne peuvent plus percevoir les cycles naturels. Le synchronisme entre les rythmes internes du Canari et son environnement ne s'établit pas correctement. Il ne faut donc guère s'étonner d'éventuelles mues accidentelles. Il est important, par conséquent, que les oiseaux logés de façon à pouvoir suivre le plus fidèlement possible les rythmes naturels de luminosité propres à chaque saison, ou bien de couvrir leur cage, une fois la nuit tombée, en donnant la préférence à la clarté naturelle. Altérations de la mue : On observe les altérations suivantes : Fausse mue : Il s'agit d'une mue légère et continuelle affectant des Canaris à mue complète annuelle. Le plumage de l'oiseau acquiert un aspect désordonné, "troué". Ce type de mue est fréquent lorsque le sujet souffre de brusques changements de température ou de lumière, lorsqu'il ne peut pas se baigner ou bien qu'il ne dispose pas d'un espace suffisant pour voleter ou encore qu'il ne bénéficie pas d'une alimentation adéquate. Je tiens a signaler que les accouplements consanguins répétés et ceux effectués entre des spécimens intensifs donnent une descendance aux plumes peu fournies, cassantes, et ayant tendance à tomber plus facilement. Absence du mue : Elle est due à une modification du mode de vie, à un déplacement prolongé ou bien résulte d'un accident ou d'une grande tension, comme par exemple le stress. Un ancien remède consiste à recouvrir la cage d'un tissu de flanelle, à placer une tasse d'eau très chaude à l'intérieur et de maintenir le Canari dans ce bain de vapeur improvisé pendant environ un quart d'heure (il va de soi qu'il faudra veiller à ne pas qu'il se brûle) à cet effet je le place dans une cage-baby accrochée à la cage principale... Je conseillerai de lui donner une alimentation variée riche en graines germées, de bien aérer la cage et de l'exposer aux rayons solaires en prenant soin d'avoir une partie ombragée et d'éviter les courants d'air. Alopécie de la peau du cou : Il s'agit d'une chute de plumes localisée affectant plus particulièrement le cou. Souvent provoquée par une alimentation mal équilibrée (carence en amino-acides soufrés - méthionine et cystine -), elle peut aussi être due à des croisements entre Canaris porteurs de caractères récessifs. On peut la soigner localement en stimulant le bain, par des lavages avec un désinfectant léger et une exposition à l'air et au soleil, mais le traitement réside surtout en un apport de vitamines et de minéraux dans le régime alimentaire qui devra comprendre des protéines animales (ex : pinkies décongelés). Picage : c'est une habitude vicieuse de l'oiseau, consistant à s'arracher les plumes et à se faire de petites blessures saignantes, quand ce n'est pas sur ses frères et sœurs. C'est une affection très tenace, difficile à soigner, qui s'attaquent plus particulièrement aux Canaris qui muent ou qui souffrent de carences protéiniques ou d'avitaminoses. On l'observe parfois chez des Canaris solitaires qui finissent par se blesser gravement. Le manque d'hygiène et le stress résultant du surpeuplement peuvent également intervenir, aux mêmes titres que le mélange d'espèces différentes ou l'introduction d'un nouveau sujet dans une cage. Le picage est parfois la conséquence d'une infestation parasitaire ou d'uns simple conduite d'imitation auquel cas, on peut isoler l'oiseau protagoniste ou les imitateurs les plus virulents Si l'origine de la maladie est parasitaire, veillez à fournir une alimentation équilibrée, riche en vitamines et en sels minéraux, et ajoutez un peu de sel intégral dans l'eau de boisson. Si le Canari isolé se blesse gravement, calmez ses lésions par des compresses de camomille ou tout autre calmant doux. Cannibalisme : Phénomène que certains expliquent par une carence en protéines. Les femelles donnent des coups de bec dans le cloaque des nouveaux-nés jusqu'à les faire saigner, ou alors, plus rare, elles coupent un ou deux doigts de leur progéniture pour les manger ou encore leurs becs !!! Si au départ, cette habitude blâmable peut être justifiée, par un déséquilibre alimentaire avec le temps elle finit par devenir un vice qui contamine également les petits. Ils prennent l'habitude de se donner des coups de bec les uns aux autres et de ce faire des lésions. Il peut arriver aussi que ce soit le mâle qui par jalousie mutile les oisillons de sexe masculins, c'est acte est nommé le cannibalisme sexuel. Le remède est simple : il faut séparer la mère où le père des petits. L'éleveur qui aura remarqué une telle femelle ou un mâle doit la/le surveiller continuellement et enlever les oisillons le plus vite possible. Toutefois cette déviance, le cannibalisme, peut quelquefois disparaître si l'on fait suivre aux oiseaux atteints, un régime protéinés. A surveiller de très près !!!
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 15/04/2015 à 04h03. |
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07/04/2015, 19h04 | (208) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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L'ART DE TOILETTER CORRECTEMENT LA ZONE CLOACALE
EN VUE DES FUTURS ACCOUPLEMENTS. (m@loute45) Est-il vraiment nécessaire de rectifier le sous-plume dans la zone cloacale des Canaris ? Oui, «mais comment puis-je faire sans me tromper ?» Quand la question arrive sur le forum, j'ai toujours l'espoir que j'ai passer l'idée car c'est toujours une chance de plus pour une meilleure fécondation. L'éleveur de Canaris de posture a modifié par d'innombrables croisements la longueur et la largeur des plumes chez les sujets schimmels. En raison de cette manipulation, il convient de toiletter la zone qui convient sur chaque partenaire, seulement la partie à dégager aux ciseaux, n'est pas la même, qu'il s'agisse du mâle ou de la femelle, voyons cela plus en détails : toilette femelle.gif Femelle - ligne pointillée indiquant la zone à dégager sans toucher au pinceau (plumes véhiculant le sperme) L'idée de tailler les zones d'évacuation est d'exposer les plumes du « pinceau » qui occupent la région englobant directement la surface externe du cloaque. Ces plumes : « pinceau » sont fondamentalement une extension des organes de reproduction des oiseaux. Lors de l'accouplement, il est essentiel que ces pinceaux «qui sont en réalités des plumes tactiles des deux sexes», doivent prendre contact avec celle de l'autre conjoint. toilette mâle.jpg Mâle - ligne pointillée indiquant la zone à dégarnir tout autour du pinceau (sans toucher à celui-ci) Au cours de l'acte d'accouplement plus ces plumes véhiculant le liquide séminal entrent en contact avec les autres, et plus la réussite sera que la femelle produira des œufs fertiles. Toutefois, le fait de procéder au toilettage des oiseaux n'entre pas en considération si les deux partenaires ne sont pas en parfaite condition optimale de reproduction. Dans un premier temps, il faut se remémorer l'acte du "cochage" entre le couple. Envisageons la position avec laquelle le mâle copule sa femelle ,il lui monte dessus alors que la femelle s'accouple avec son aide essentiellement par un mouvement vers le bas et vers l'avant, du côté du corps ou de l'autre. La femelle pendant l'acte de la copulation prend une position avec la croupe en haut et inclinée vers l'avant dans une position normale. C'est pourquoi une femelle se doit d'être toilettée différemment d'un mâle. (voir les deux croquis qui sont plus explicite) La première chose à faire est de souffler sur les plumes de la zone cloacale. Cela sert pour deux raisons évidentes : *1) cela vous donne un contrôle visuel de la zone à dégarnir au moyen d'un ciseaux bien effilé et tranchant et *2) vous permet de visualiser les plumes du pinceau à surtout ne pas couper ! Si c'est une femelle que l'on doit préparer, en se guidant sur le pinceau, taillez les plumes juste en face de la zone d'évacuation et non dans le sens de la poitrine(voir shéma 1). Cependant, pour le mâle, il faudra tailler du côté de la zone d'évacuation tout d'abord, puis juste derrière la zone d'évacuation. Ce n'est qu'alors qu'il faudra dégagé une infime partie ventrale (voir shéma 2). Afin de terminer ce chapitre,, je pense que si vous regardez les deux shémas et que vous vous remémorer la position que les oiseaux doivent adopter pour s'accoupler, il vous sera alors beaucoup plus facile de les toiletter de façon optimale.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 07/04/2015 à 20h55. |
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07/04/2015, 19h11 | (209) | ||||||||||
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salut maloute
ca fait toujours du bien de lire tes article Lesse un peut pour les autre lollllllllllll ,merci de partagé tous ca avec nous |
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08/04/2015, 12h34 | (210) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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LES MALADIES DIGESTIVES
Le métabolisme des Canaris est particulièrement actif, par rapport à leur poids, se caractérisant par une digestion et une expulsion des déchets très rapides. Les Canaris souffrent de nombreux dérangements du système digestif. Les déficits alimentaires sont une des premières causes de maladie pour ces oiseaux. Un déficit en calcium provoque par exemple des fractures, des coquilles d'œuf ou des becs mous, des scolioses. Un déficit en vitamine A ou une obésité peuvent provoquer des pododermatites, des maladies de peau ou des problèmes de plumes. Les Canaris peuvent également développer des goitres suite à un déficit en iode ou à un mauvais fonctionnement de la glande thyroïde. Les oiseaux sont sensibles au stress, ce qui peut provoquer une anorexie. Les juvéniles peuvent souffrir d'une stase du jabot qui les conduit à une anorexie. Les diarrhées ou les néphrites sont souvent la conséquence d'autres maladies. Les diarrhées par exemple peuvent être la conséquence d'une intoxication liée à une blessure par plomb. Une tumeur des reins peut être cause d'une néphrite. Bon nombre de problèmes alimentaires causent également des problèmes d'une façon indirecte et ont pour conséquence une rétention d'œuf, des pertes de plume ou des diarrhées Une constipation chez une femelle en reproduction est souvent le signe d'une rétention d'œuf. Constipation : On observe que les plumes qui entourent le croupion sont sèches, faisant obstacle à la sortie des excréments (fientes) et que le ventre gonfle. L'oiseau fait des efforts mais ne parvient pas à déféquer. Cela peut être dû à une alimentation mal équilibrée, en tous cas, il faudra reconsidérer le régime alimentaire choisi. Mettre deux gouttes d'huile de paraffine ou d'olive vierge dans le bec de l'oiseau et mettre à disposition un sucrier de graines de lin, qui comme tout le monde le sait est une graine laxative. On peut également donner des fruits et des légumes, toujours avec parcimonie... Diarrhée : La diarrhée est souvent due à un courant d'air froid, à l'eau de boisson, ou à des graines fermentées. Le Canari est alors abattu, et ses fientes sont liquides. Ce peut être un symptôme de maladie infectieuse : salmonellose, brucellose, toxoplasmose,... ou bien dû à une nourriture qui laisse à désirer... Dans le doute, il est plus prudent d'isoler le malade. En cas d'empoisonnement certain, il faut soumettre le Canari à une légère diète, semi-liquide consistant en riz bouilli, ou s'il n'accepte pas cet aliment, remplacer l'eau de boisson par l'eau qui à servi a cuire le riz (eau de riz). Une température douce favorisera un prompt rétablissement. Néanmoins, si la maladie était la conséquence d'une maladie infectieuse, et si la diète ne faisait aucun effet, il faudrait administrer des antibiotiques ou des sulfamides appropriés, en ayant soin de bien calculer la dose correspondante. Après la guérison, versez quelques gouttes de citron dans l'eau de boisson. Entérite : C'est une inflammation du tube digestif, d'origine infectieuse ou bien due a un aliment toxique. Les fientes ont une couleur verdâtre, le ventre est parfois gonflé. Le Canari perd l'appétit mais boit beaucoup, le cloaque peur être bouchés par des fientes. Le cas est souvent grave ! - l'oiseau doit rester au calme et au chaud ! Si l'évacuation est difficile, on peut purger le Canari avec de l'huile de ricin (quelques gouttes) dans l'alimentation. Il faut proscrire les fruits et légumes et proposer du riz bouilli, si le malade l'accepte. Dans certains cas, l'infusion de thé fort est également recommandé. Vous pouvez à titre d'exemple aussi ajouter 20 g de sulfate de fer par demi litre d'eau ou bien 1 g de sulfate de magnésium pour 300 cm³ d'eau, pendant toute une journée suivie de 24 H 00 de jeûne. Si l'entérite est aiguë, il faudra passer par les antibiotiques et des sulfamides ainsi qu'un complexe vitaminique (vitamine A principalement). Hépatite : Cette maladie dont le diagnostic est difficile, se traduit par une inflammation du foie, due à une alimentation défectueuse, principalement à un apport excessif de graisses alimentaires (abus de graines oléagineuses, ...), au manque d'exercice, à une intoxication, une infection hépatite, etc. Le Canari perd l'appétit, est apathique, ébouriffé, et dans le secteur droit de l'abdomen, on observe parfois un foie dilaté et congestionné. La guérison s'obtient grâce à une alimentation légère et saine, riche en fruits et légumes verts Ajoutez une petite pincée de bicarbonate de soude à l'eau de boisson, ou donner de l'eau minérale.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 15/04/2015 à 04h29. |
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08/04/2015, 20h30 | (211) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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CARENCES ALIMENTAIRES
vitaminas.gif AVITAMINOSE (manque de vitamine) La première conséquence de l'avitaminose est une moindre résistance à la maladie, mais elle provoque parfois la stérilité, l'amaigrissement, la chute des plumes, l'arrêt de la croissance chez les jeunes Canaris, ainsi que divers autres troubles. Elle est bien souvent directement liée à l'absence d'aliments frais. On peut y remédier, en ajoutant à la nourriture de puissants complexes vitaminiques. Avitaminose A : La carence en vitamine A conduit à la perte de l'appétit, de l'amaigrissement et parfois à l'apparition de plaques ulcéreuses autour du bec ou des yeux. En mode de reproduction, la ponte s'en trouve également affectée. La vitamine A se trouve essentiellement dans les carottes, le maïs et l'huile de foie de morue. Avitaminose B1 : Elle est la cause de troubles nerveux et de névrites. La tête retombe sur le dos et les jeunes perdent l'équilibre. Avitaminose B2 : Elle se traduit par la mort du fœtus dans la coquille, diverses anomalies de croissance des plumes, des ongles et du bec. La vitamine B2 est abondante dans la levure de bière et les légumes verts. Avitaminose B12 : Elle provoque l'anémie, des altérations de la croissance et des retards de mue. En cas d'avitaminose du groupe B, il convient d'administrer de la levure de bière déshydratée, et des légumes verts en plus d'un complexe vitaminique, si le cas l'exige. Avitaminose C : Elle n'apparaît qu'en conséquence de l'administration de sulfamides, car les oiseaux sont capables de synthétiser dette vitamine. Après tout traitement à base de sulfamides, il faudra ajouter à l'eau de boisson des extraits de citron. Avitaminose D : Elle se manifeste par un rachitisme, l'inflammation des articulations et des coquilles d'œufs très friables. L'exposition aux rayons solaires assure la synthèse de la vitamine D des Canaris à partir du cholestérol du tissu sous-cutané. L'huile de foie de poisson est riche en vitamine D. Avitaminose E : Elle entraîne des troubles de la reproduction, l'enflure des pattes, des torticolis et une rétraction des membres. Il faut ajouter au régime alimentaire des navets (ou de l'huile de navets) et du millet germé. Avitaminose K : Elle se manifeste par une tendance aux hémorragies internes, les plaies tardent à se cicatriser Les traitements à base de sulfamides diminuent l'activité microbienne qui normalement synthétise la vitamine K, le pissenlit (toute la plante) et les feuilles de mûrier.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 08/04/2015 à 20h43. |
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09/04/2015, 03h33 | (212) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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LE GRIMOIRE, UN PETIT PLUS ...
10762795livre-d-or-027-1-gif.gif Aux novices enthousiastes, je conseille d'établir une sorte de dossier où ils recueilleront diverses données, gardez à proximité des cages ou de la volière un petit carnet où vous noterez tout renseignement ou information utile, comme dans un journal. Vous y inscrirez le type de régime alimentaire que suivent certaines races et les résultats observés , toutes maladies ou anomalies affectant l'un ou l'autre des spécimens et le traitement appliqué, son évolution et les résultats constatés. Vous noterez aussi tous les accouplements effectués et les résultats obtenus qu'ils soient concluants ou infructueux, et les causes possibles. Il est toujours préférable de ne pas trop se fier à sa mémoire car elle peut présenter des défaillances... Pour les Canaris, chaque jour est différent, et c'est en les observant que vous apprendrez mille et une choses sur leurs habitudes ainsi que leurs besoins. Modelesuivi.png Bientôt l'expérience acquise au fil des jours auprès des différentes races vous permettra d'établir vos propres jugements critiques, tels des amateurs chevronnés. Votre patience et vos efforts seront récompensés, et s'ajouterons à la joie et à la satisfaction affective que procurent ces Canaris de fantaisie. Un "grimoire" bien annoté est un instrument fort utile, permettant de mieux soignés et de mieux connaître vos oiseaux. Un dossier remplit d'observation judicieuses sur l'hygiène et la diététique facilite la tâche lorsqu'un problème se présente. Avant toute chose, apprenez à reconnaître vos oiseaux individuellement. Pour cela, il existe plusieurs méthodes très différentes. La première consiste en une discrimination directe selon la physionomie de chaque spécimen. C'est bien entendu, le système qui agresse le moins le Canari, mais c'est aussi le plus confu et le plus ambigu, selon la race dont il s'agit. Il existe d'autres systèmes basés sur le marquage remplaçant avantageusement l'identification individuelle. Les techniques sont diverses : la plus courante consiste à baguer la patte de l'oiseau à l'aide d'anneaux en plastique de couleur différentes. Le diamètre de la bague est fonction du diamètre du tarse. L'identification des oiseaux, facilite l'observation et la prise de notes. EasterStart.jpg Lorsque l'on dispose d'un peu plus de temps, une tâche passionnante consiste à établir une documentation audiovisuelle sur les Canaris que l'on possède. Il suffit d'utiliser un bon appareil photographique. Les photos en noir et blanc suffise pour bien capter gestes et postures, séquence de conduite, distribution de l'espace, anomalies ou maladies, mais seule les photos couleur permette de rendre toute la beauté et l'exubérance des Canaris de posture et de constituer une documentation merveilleusement illustrée. Si vous avez la chance de posséder une caméra , filmez à loisir les moments les plus caractéristiques ou les plus sympathiques de la vie de vos compagnons. Il suffit souvent de passer un film au ralenti pour découvrir une foule de gestes, de mouvements, d'attitudes, de positions ou d'aspects jusqu'alors ignorés ou passés inaperçus. Certains amateurs pratiquent un échange amical de leurs documents graphiques et audio- visuels afin d'enrichir leurs dossiers, devenant ainsi des éleveurs chevronnés dont les conseils sont très judicieux et instructifs autant que précieux.
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09/04/2015, 12h45 | (213) | |||||||||||
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CARENCE EN SELS MINERAUX
oligo-elements.jpg Le traitement à suivre consiste en l'administration ad hoc de solutions préparées, recommandées par le vétérinaire aviaire. Les minéraux les plus importants sont : Phosphore : C'est l'un des composants quantitatifs et qualitatifs les plus importants du squelette. Il régularise le métabolisme du calcium, combat le rachitisme et agit comme un tonique sur la musculature et le cœur. Phosphore et calcium représentent les 3/4 des substances minérales présentes dans l'organisme. Magnésium : Il régularise l'équilibre du calcium, stimule la reproduction, augmente la résistance aux infections, facilite la digestion et favorise la croissance. Soufre : Il régularise les fonctions ovariennes et facilite l'assimilation des protéines, c'est aussi une substance qui entre dans la composition des plumes. Manganèse : Il facilite la croissance et la reproduction et assure le bon développement du squelette. Fer : C'est l'un des composants principal de l'hémoglobine du sang. Cuivre : Il joue un rôle prépondérant dans la lutte contre les infections, en stimulant la fonction d'anticorps et en diminuant la résistance des microbes aux antibiotiques. Cobalt : Il prévient l'anémie. Zinc : Il régularise l'hypophyse, glande responsable de la croissance.
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09/04/2015, 18h50 | (214) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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LA GOUTTE VISCERALE & ARTICULAIRE
The_gout_james_gillray.jpg La Goutte (pied humain) Dessin humoristique de James Gillray (1799). La goutte peut prendre 2 formes : Forme viscérale : Suite à une néphrite de cause variée (coup de froid, malnutrition, infection, carence en vitamine A, etc.…) Le Canari est abattu, il n’a pas faim, il boit beaucoup et il décède rapidement. Le diagnostic se fait par autopsie et on constate la présence d’un film blanchâtre au niveau des séreuses, sur le foie, les sacs aériens et les reins. Forme articulaire : On observe une enflure des articulations qui finissent par se déformer et prendre un aspect violacé. C'est un déséquilibre alimentaire qui en est la cause ! L'excès de protéines (matières azotées) entraîne une accumulation d'urates, responsable de la goutte articulaire qui favorise l'humidité, des carences en vitamines ou en oligo- éléments et également le manque d'exercice. L’oiseau lève et pose constamment le membre atteint. Le canari atteint devra suivre un régime pauvre en protéines et riche en fruits et en légumes frais. Ajoutez à l'eau de boisson un peu de bicarbonate de soude ainsi qu'un complexe vitaminique (essentiellement des vitamines du groupe "B"). Appliquez au niveau des articulations un peu de teinture d'iode, en ayant soin d'attendre qu'elle ait séché avant de relâcher le Canari, car il s'agit d'un produit toxique. Veillez à ce que l'atmosphère soit peu humide !!! A l’autopsie, on constate la présence de cristaux d’urates au niveau des articulations.
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15/04/2015, 03h32 | (215) | |||||||||||
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L'HISTOIRE DE L'ANNEAU
Bonsoir les amis des Canaris de Posture Cela fait un bout de temps que je ne diffuse plus d'information concernant ma passion, les postures. Il faut bien convenir que de moins en moins d'amateurs ne posent plus de questions concernant ces différentes races, serait-ce que ceux-ci soient en régression ? L'histoire de l'anneau, ne vous trompez pas, ne fait pas entrevoir d'infos cinéphiles sur la trilogie fantastique de Peter Jackson "Le seigneur des anneaux" mais bien du gentleman des Canaris,j'ai nommé le Yorkshire.. th.jpg thEOUXDQPZ.jpg À la fin du XIXième siècle, les éleveurs anglo-saxons cherchèrent à obtenir des Canaris de bonne taille doté d'un beau plumage et d'un port plus noble, distingué et aussi flegmatique qu'un lord anglais. Pour situer cette race, je dirai quelle est originaire du comté qui porte son nom, le Yorkshire. On sait par différents ouvrages que les éleveurs anglais avaient décidé, pour habituer ce Canari à conserver une position droite et élégante, de suspendre dans les cages un anneau qui susciterait la curiosité de l'oiseau. Cet anneau situé dans la partie supérieure de la cage aurait dit-on contraint le Yorkshire à tendre le cou, et c'est de cette "gymnastique" ancestrale qui aurait provoqué l'allongement du cou et la raideur des pattes. Il semble que ce soit la raison pour laquelle, pendant de nombreuses années, le Yorkshire fut appelé "Le Canari à l'anneau". J'ai même pu lire que le slogan fait par les éleveurs de cette époque était : "Un bon Yorkshire doit pouvoir passer sa tête dans une alliance (anneau de mariage)". Tout ceci est à mon avis un peu exagéré, mais toutefois il reste l'indéniable coutume de suspendre un anneau dans la cage de travail du Yorshire... Par la suite les éleveurs anglais recherchèrent d'autres critères de sélection et réussirent à obtenir l'oiseau que l'on connaît aujourd'hui. Celui-ci a de réelles qualités, une valeur certaine et une incontestable beauté qu'il a héritée de ses illustres ancêtres. m@loute45.
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15/04/2015, 05h28 | (216) | |||||||||||
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MALADIES DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE AVIAIRE
appareil_respiratoire.gif La respiration joue un rôle primordial dans le métabolisme des oiseaux. Une installation bien aérée permet d'éviter diverses complications. Laryngites, Trachéites & Bronchites : Ces affections se manifestent par un abattement général, de la dyspnée et une altération des émissions phoniques. Les Canaris malades doivent être tenus au chaud pendant un certain temps. L'eau de boisson sera remplacée par une infusion de pin ou de sapin, de racine de guimauve et de miel. Les laryngo-trachéites sont d'origine infectieuses et très rapidement contagieuses, par simple contact. Il est prudent d'isoler l'oiseau souffrant, et d'éliminer ses fientes tous les jours et de désinfecter aussitôt l'installation où il se trouvait. Il n'existe aucun traitement universel précis ! Il est souvent conseillé de faire des fumigations dans une cage fermée, en versant de l'eau bouillante sur un mélange de menthe, d'eucalyptus, en proportions égales. Pneumonie et congestion pulmonaire : L'oiseau affecté se met en boule et respire avec difficulté, en maintenant le bec entrouvert. La congestion pulmonaire est extrêmement grave et souvent mortelle. Le vétérinaire aviaire doit être consulté très rapidement. La pneumonie se traite par des antibiotiques à large spectre, les doses seront établies en fonction de la taille de la variété du Canari, comme pour n'importe quel médicament. Il est bon de soumettre le "patient" à des bains de vapeur, en veillant à bien le sécher ensuite et à le garder dans une cage isolée, placée dans un endroit calme et climatisé. Rupture d'un sac aérien ou Emphysème sous-cutané: L'oiseau gonfle et prend progressivement un aspect grotesque. Ce peut être le résultat d'une infection des sacs aériens ou d'un accident mécanique. La rupture d'un sac aérien permet le passage de l'air sous les tissus. Le mieux est d'attendre que le Canari récupère de lui-même. S'il montre des signes de malaise, on peut enfoncer une aiguille stérilisée sous la peau ou bien ponctionner au trocart. Rappelons, à ce propos, que tout liquide même médicamenteux pénétrant dans les sacs aériens, peut aussitôt provoquer la mort par choc, ou une inflammation pulmonaire dans le meilleur des cas. Il faut donc procéder avec prudence lorsque l'on pique un oiseau. L'emphysème pulmonaire, dilatation anormale des alvéoles pulmonaires, est le corollaire de la bronchite, et est courante chez les ieux oiseaux obèses. Dyspnée : Ce concept recouvre diverses affections qui se manifestent par un e respiration sifflante et une perte d'appétit. Elles ont souvent une origine bactérienne virale, fongique (aspergillose) et sont parfois dues à un parasite interne, à une hémorragie méningée ou encore à une diphtérie. Les symptômes sont très semblables à ceux d'une laryngite ou d'une trachéite. La thérapeutique consistera d'abord en infusion de violette de Parme et de pimprenelle remplaçant l'eau de boisson. Dans les cas plus graves, on aura recours à des médications vasoconstrictrices.
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15/04/2015, 10h48 | (217) | |||||||||||
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MALADIES BACTERIENNES AVIAIRES
Une hygiène irréprochable et une bonne alimentation variée, c'est déjà une bonne réussite à la détention de nos oiseaux. thR4N3NJE9.jpg Les maladies infectieuses peuvent être regroupées en trois catégories, selon leur origine : 1) Bactérienne - 2) Virale - 3) Parasitaire. * 1) Les Bactériennes : Salmonellose : Chez les oiseaux, la plus courante est celle qui provoque la parathyphose. La contagion par voie digestive est la plus fréquente et s'effectue par l'intermédiaire de graines ou d'eau souillées ou même par les fientes et peut se transmettre à la progéniture par les œufs. Le Canari malade est abattu, son plumage est désordonné, ses fientes sont verdâtres et diarrhéiques, il maigrit très rapidement, a le ventre gonflé et la respiration forcée. La Salmonellose est mortelle pour les jeunes oiseaux, et les adultes qui guérissent spontanément sont porteurs de la maladies qu'ils finissent par transmettre à leurs jeunes. Le diagnostic n'est certain qu'après un examen bactériologique. Le traitement de base sur l'isolement de l'oiseau malade ou suspect, l'administration judicieuse d'antibiotiques ou de sulfamides et la désinfection des logements. Si l'on veut évier la Salmonellose lorsque l'on fait de l'élevage, il est possible de recourir à la vaccination hypodermique ou a un vaccin administré par le bec, mêlé à l'eau de boisson. Choléra : Cette maladie affecte bien plus les oiseaux d'élevage que les espèces de la nature. L'évolution de cette infection est très rapide et conduit presque toujours à la mort de l'oiseau Le Choléra peut se présenter sous forme aiguë. La plus fréquente : l'oiseau paraît soudain abattu et montre des symptômes de malaises digestifs ( soif intense, perte de l'appétit, amaigrissement), respiratoires ( respiration accélérée). Les fientes sont diarrhéiques et sanguinolentes et le bec est encombré de mucosités. La mort survient rapidement. Les formes chroniques se manifestent par un amaigrissement, un affaiblissement lent et des diarrhées, avec des localisations articulaires accompagnées de boiterie. La maladie se prolonge alors pendant une quinzaine de jours avant que l'oiseau ne décède. Afin d'éviter la contagion, il faut isoler le malade ou le suspect, brûler journellement ses fientes et éliminer (euthanasie) un sujet atteint. La vaccination préventive est possible, mais le traitement fondé sur l'administration de sulfamides (voir vétérinaire aviaire) donne des résultats plus qu'incertains. Streptococcie : Cette affection se transmet par l'ingestion de substances contaminées ou peut être transmise par piqûre de parasites externes. L'oiseau malade souffre de troubles digestifs (anorexie, soif intense, diarrhée jaune), de somnolence, d'un rapide amaigrissement, tandis que le bec et les paupières deviennent purulents. La mort survient généralement en quelques jours. On peut toutefois essayer de traiter avec des antibiotiques. Colibacillose : La transmission s'effectue par l'ingestion d'aliments ou de liquides contaminés et peut dans certains cas affecter l'humain. Cette maladie se manifeste par des perturbations de la digestion et de fréquentes diarrhées liquides verdâtres, abattement et dyspnée, régurgitation des mucosités, perte de l'appétit et amaigrissement rapide. Les plumes qui entourent le cloaque sont incrustées de fientes sèches. La mort survient au bout de 4 à 5 jours. La Colibacillose se manifeste sous la forme d'une septicémie aiguë ou d'une nécrose hépatique. Il convient de prendre des sanctions sévères, en brûlant journellement les fientes (pour éviter les risques de propagation) et d'euthanasier les sujets les plus gravement atteints. Le traitement à base de streptomycine et de tétracycline associées donnent des résultats plus satisfaisants que dans les cas de Choléra. Botulisme : Cette maladie provoque une diminution de la résistance aux infections, amaigrissement, diarrhée, paralysie progressive, perte de plumage et affecte la reproduction. La transmission se fait par des aliments contaminés. Il n'existe jusqu'à présent aucun traitement, ni de guérison spontanée. Tuberculose : Il s'agit d'une maladie peu commune qui se transmet d'oiseau à oiseau ou d'humain à oiseau. La Tuberculose s'attaque surtout à l'appareil digestif ( diarrhée, anorexie) avec des complications pulmonaires. On a signalé des formes chroniques avec des localisations buccales et conjonctivales. Le diagnostic certain exige des examens de laboratoire (Clinique Aviaire). Cette maladie est incurable et, dans la mesure ou elle est contagieuse, il est préférable d'euthanasier les sujets atteins en les brûlants, de même que leurs fientes. Pseudomonose : Les symptômes se manifestent par une grande faiblesse, une anémie, des diarrhées blanchâtres, une conjonctivite et un refroidissement, parfois un choriza muqueux purulent. Il est parfois possible de guérir les malades par un traitement à base de tétracycline ou d'autres antibiotiques, a voir avec votre spécialiste aviaire. Spirochétose : Cette maladie se transmet par des piqûres d'acariens aux jeunes oisillons et son issue est souvent fatale. Les symptômes sont ceux de beaucoup de maladies infectieuses : Fièvre, diarrhée et plumage hérissé. On distingue une forme chronique, avec paralysie de la tête, des ailes ou des pattes, avant que le décès ne survienne. Néanmoins il faut savoir que, les Spirochètes sont sensibles à la pénicilline et à la tétracycline. * 2) Virale : Ornithose : Cette maladie, qui à fait tant couler d'encre au début du siècle dernier, alors qu'elle était considérée comme dangereuse pour l'espèce humaine et que la plus grande confusion régnait à son sujet, est fort peu commun chez les Canaris. Les symptômes sont très divers et ne se manifestent pas tous forcément : diarrhée verdâtre, respiration accélérée, écoulements séreux des yeux et des narines, soif intense, forte fièvre. La difficulté à guérir cette affection est le fait que les spécimens qui survivent sont porteurs du virus, obligeant à euthanasier les sujets atteints et à procéder à une sévère désinfection de la cage ou la volière qui les abritait. Un traitement éventuel consiste en l'administration d'Auréomycine et de Tétramycine. * 3) Parasitaire : Maladies causées par des parasites internes : Coccidiose : Il s'agit d'une affection relativement commune, contagieuse, rebelle et chronique responsable de beaucoup d'échecs d'élevages. Elle provoque des troubles digestifs (diarrhées rapidement sanguinolentes et vomissements) et généraux (abattements et amaigrissants). Après avoir isolé le sujet atteint, brûler ses fientes et désinfection de la cage, on peut traiter la maladie par des sulfamides et inclure dans le régime alimentaire des ferments lactiques. Malaria (Paludisme) : Cette maladie se transmet par la piqûre de moustiques porteurs du "Plasmodium gallinaceum" parasite des globules rouges dans de nombreuses espèces aviaires. Le Paludisme des oiseaux se caractérise par un état fébrile et anémique, et une décoloration des muqueuses. La mort s'ensuit rarement. La prudence est de mise concernant des espèces vendues illégalement d'importations frauduleuses... Infestations de Ténias : J'ouvre ici une parenthèse, car il y a des amateurs qui complètent l'alimentation de leurs protégés avec de la nourriture vivante Ce n'est pas une maladie très courante, mais qui se traite avec succès. Elle affecte essentiellement les oiseaux insectivores qui ingèrent les hôtes des Ténias (vers, coléoptères, œufs de fourmis, mouches, Buffalo, pinkies, etc..), qu'il s'agisse d'oiseaux en captivité ou en liberté. Au début de l'infestation, l'oiseau ne montre aucun signe de malaise, au fur et à mesure que les Ténias se multiplient, le sujet perd de sa vitalité, maigrit tout en mangeant copieusement et souffre de diarrhées. Le traitement consiste à administrer un vermifuge et à substituer une solution aqueuse à 1% de sulfate de cuivre à l'eau de boisson (toujours prendre des références auprès d'un spécialiste aviaire). Candidose : Un champignon microscopique se développe dans la cavité buccale et dans les muqueuses de l'œsophage qui sont recouvertes de plaques grisâtres ou jaunâtres. Les Canaris atteints perdent leur vitalité, souffrent d'anorexie et ont de grandes difficultés à déglutir. Le traitement consiste à détacher ces plaques à l'aide de petites pinces, opération fort délicate et à appliquer 2 fois par jour, une pommade composée de 20 parties de glycérine et 1 de teinture d'iode. Si l'on a du mal à extirper les plaques, il faut les badigeonner d'huile d'olive vierge pendant plusieurs jours. Maladie causée par un parasite externe : Pou rouge : Cet acarien ne vit pas sur l'oiseau mais sur les éléments qui l'environnent et, la nuit tombée s'acharne à piquer avec son rostre et à sucer le sang de l'oiseau. On ne doit, en aucun cas, recourir aux insecticides classiques (DDT par exemple) qui sont bien trop dangereux pour l'oiseau lui même. Il est préférable d'utiliser des insecticides spécifiques (Bi-Poux par exemple) que l'on peut pulvériser en toute quiétude sur tous les accessoires et recoins de la cage ou de la volière. Préparez quotidiennement un bain où vous aurez verser une solution de Lisophorme à 5%. Une fois les poux éliminés, veillez à effectuer un traitement préventif, tous les deux à trois mois.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 15/04/2015 à 16h50. |
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15/04/2015, 10h57 | (218) | |||||||||
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bonjour Maloute45,
merci beaucoup pour toutes ces informations; à l occasion il faudrait que j'en fasse un petit livre que je garderais près de moi en cas de besoin! par contre c'est dommage que vous aillez posté toutes les infos concernant les maladies des canaris sur le post des canaris de posture (beaucoup de ce fait ne vont pas les lire) ; je pense que çà doit être une erreur ? |
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15/04/2015, 11h18 | (219) | ||||||||||||
Raspberry and Plum
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A l'occasion, avec mon approbation vous pourriez sans doute, faire un "copier/coller" et mettre ces articles dans la rubrique concernée. En tout cas, c'est sympa à vous de me faire la réflexion. Bien à vous,léon.
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15/04/2015, 19h22 | (220) | ||||||||||
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salut léon et merci pour tout ces article,car comme le dit Papillon il faudrait que j'en fasse un petit livre que je garderais près de moi ,
amicalement fethi |
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