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08/05/2016, 23h24 | (1) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Et si on parlait des frisés?
Lu pour vous un excellent article , uniquement pour information
Source : Blog de Fiorino - (pseudo pour notre club : Thposture) Et si on parlait des frisés? Ah les frisés, on aime ou on n'aime pas. Les frisés parisiens font souvent l'admiration des femmes; par contre les gibber et gibosos en effrayent plus d'un. Que de fois lors d'une expo n'est-on pas venu me trouver pour me dire qu'un oiseau n'allait pas bien car il se tenait par une patte en déséquilibre aux barreaux de sa cage... Comment expliquer alors qu'il s'agit d'une caractéristique de la race...? De mon côté, j'adore, particulièrement bien sûr les frisés fiorino comme vous le savez Ces dernières années je trouve que certaines races de frisés sont un peu à la traîne et je vous propose donc de les passer en revue et de vous proposer mon analyse personnelle. Commençons par les races de ce qu'il est communément convenu d'appeler les frisés lourds/ l'A.G.I., le frisé parisien et le frisé padovan. En préalable disons que ces dernières années les croisements entre ces différentes races ont amené beaucoup d'oiseaux intermédiaires utiles uniquement pour les amateurs qui maîtrisaient bien les évolutions qu'ils souhaitaient obtenir. Parallèlement furent introduits sur le marché du « petit amateur » des oiseaux avec plus de défauts que de qualité et bien loin des appellations d'origine. L'A.G.I. reste très rare dans nos expositions , semble réservé à des amateurs chevronnés et les exemplaires au standard sont rares. En particulier le célèbre capuchon est difficile à obtenir. Il me revient d'expériences d'éleveurs que si vous accouplez un mâle et une femelle disposant chacun d'une belle tête encapuchonnée, il n'est pas sûr que les issus en arboreront une. Garder un oiseau d'une belle taille n'est pas non plus très aisé. Reste qu'en admirer un avec toutes ses qualités exprimées est un vrai régal pour les yeux. Le frisé parisien a pas mal souffert au cours de cette dernière décennie. La création de l'AGI y est aussi pour quelque chose. On a vu dès lors apparaître des parisiens de plus en plus grands et volumineux mais avec des défauts tels le jabot remontant (caractéristique de l'AGI). Les français ont remis les choses au point en reprécisant leur standard. Ils ont peut-être poussé le bouchon un peu loin lors du mondial d'Amiens en primant des oiseaux trop petits en taille et trop faibles en frisures, mais il faut avouer que depuis on peut de nouveaux faire des différences entre un AGI et un parisien ce qui était devenu difficile (du moins chez des oiseaux moyens). Ces deux races restent réputées comme de piètres éleveurs et beaucoup ont donc recours à des oiseaux de soutien à qui ils repassent les œufs. Le frisé padovan était devenu de plus en plus rare dans nos expositions en Belgique. Sans exagérer je pense que c'est grâce à notre Rudy Sauvenier qu'il retrouve ses lettres de noblesse et que des amateurs s'intéressent de nouveau à lui. A Reggio on en voit dans tous les coins et ils sont nombreux dans l'exposition. Les prix sont aussi beaucoup plus abordables que ceux des AGI et parisiens. Imaginez ce que cela peut faire comme différence de sensation de perdre 50 € ou 300€... Si il élève mieux on ne peut pour autant dire que c'est gagné d'avance car il reste encore à maîtriser les frisures : celles de base ( jabot, manteau, flancs),mais aussi la collerette pas évidente du tout. Ajoutez à cela une huppe ou une tête bien lisse selon les sujets corona ou consort et vous comprendrez mieux la gageure que de produire des sujets de qualité. Passons maintenant aux frisés légers : nord, sud, suisse, gibber et giboso; fiorino, mélado, merhinger. Le frisé du nord me semble en perte de vitesse tant en qualité qu'en quantité même si il reste un des préférés des éleveurs. Il y a quelques années on a assisté à une augmentation de la taille de ces oiseaux. La tendance semblait une fois de plus venir d'Italie. On parlait même de demander à augmenter le diamètre des bagues tellement les oiseaux devenaient costauds. Quelques années plus tard ces oiseaux grands et volumineux me semblent rester l'apanage de quelques éleveurs. Au BPC un amateur hollandais nous en présente régulièrement de beaux spécimens. Même si ils me paraissent moins présents dans les expositions je pense qu'ils sont encore élevés en nombre car ils sont bons éleveurs. C'est l'archétype du frisé avec ses trois frisures de base (jabot, manteau, flancs) le reste devant être lisse avec une attention particulière adressée au cou et au ventre. Le frisé du sud amène une complication supplémentaire car il doit adopter une position en chiffre 7. Un sujet parfait me semble de nouveau une merveille mais dans cette race ils ne sont pas légion. Beaucoup de ventres frisés, de frisures de dos mal disposées, de cous pas assez long,.... C'est dire la difficulté et c'est pour cette raison que les amateurs me semblent moins nombreux aussi. Que dire alors du frisé suisse? La position en arc de cercle requise chez lui est rarement présente et les amateurs sont extrêmement rares. J'en connais tout au plus une dizaine en Belgique et Hollande. Néanmoins ces 5 dernières années au mondial mais aussi dans les expositions spécialisées j'ai pu en voir quelques beaux sujets. De ceux que l'on peut admirer tout en disant du premier coup d'œil : « ça, c'est un frisé suisse ». Je grouperai les gibber et les giboso. Il y a pas mal de similitudes entre-eux en ce qui concerne leur élevage. Ils ont besoin de couples de soutien, mais aussi leurs éleveurs sont rares. Si Gustave Rosart est passé maître dans leur élevage il faut bien avouer que peu réussissent à en élever autant d'une telle qualité. Il faut avouer qu'ils font partie des races les moins aimées de par leur physionomie et leurs attitudes. On les qualifie d'oiseau rachitiques ou d'oiseaux déformés.... C'est donc un vrai challenge d'en élever même si personnellement je les trouve quand même sympathiques. Le mélado est un des derniers frisés qui a été reconnu. Il est encore assez rare sur nos étagères pourtant il semble plus facile d'élevage. Les oiseaux regroupant toutes les qualités de cette race ne se rencontrent pas encore assez souvent. ,Si le duvet apparent sur la poitrine est souvent présent c'est le long cou par la même la bonne position en chiffre 1 qui semble la plus difficile à obtenir. Attention là aussi avec les croisements « sauvages », je veux dire par là non contrôlés avec les gibosos pour obtenir la position ou les frisés du sud pour le volume du plumage... Le merhinger est la création la plus récente. Ce mini parisien me semble appelé à se développer. Meilleur éleveur que son cousin le parisien il restera cependant toujours aussi compliqué d'obtenir l'ensemble des frisures particulièrement celles de la tête comme j'ai pu le constater même chez les oiseaux présents au mondial. J'en terminerai enfin par mes chouchous les fiorinos. Voilà selon moi la race à la mode du moment. Bon éleveur, d'aspect sympa, disponible en pas mal de couleurs, il attire pas mal d'amateurs. Pour autant ne croyez pas qu'il soit facile de mettre sur un oiseau les frisures de base en y ajoutant une huppe, tout en maintenant une petite taille. Vous obtiendrez pas mal de jeunes mais aussi pas mal d'oiseaux avec des défauts. L'an passé en début de saison d'exposition j'ai commencé à en perdre mon latin (pourtant j'ai fait latin-math). Lors de mes deux premiers BPC mes sujets exposés ne semblaient plus avoir de valeur et ce sont des sujets plus volumineux mais aussi plus grands qui gagnaient. Quand on sait la difficulté qu'il y a de maintenir une petite taille dans cette race je me demandais où j'avais pu me tromper. Fallait-il modifier mon élevage car les oiseaux de mes concurrents semblaient assez homogènes en forme et taille? Heureusement d'autres jugements allaient arriver qui primaient mes oiseaux. En en discutant avec un juge il me dit qu'il fallait privilégier les oiseaux courts et élégants qui faisaient la caractéristique de cette race. En fait il me renforçait dans ma vision personnelle. L'apothéose viendra au mois de janvier lors du mondial d'Hasselt puisqu'un de mes fiorinos non huppé obtint la médaille d'or en individuel. Comme quoi il ne faut pas toujours se baser sur l'un ou l'autre jugement.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre |
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09/05/2016, 01h04 | (2) | |||||||||||
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Merci pour ce condensé sur les canaris frisés.
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09/05/2016, 05h33 | (3) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Bonsoir Marie Pierre
j'espère avoir ce qu'il faut en qualité pour faire au minimum aussi bien que l'an dernier c'est à dire champion en régional. Résultats: champion en panaché avec 92 points, 2 ième en panaché avec 91 points 3 ième panaché (femelle 89 points) champion en fond blanc avec 91 points et ceux sur seulement 4 oiseaux présentés. Beaux résultats en effet ! Si vos oiseaux sont meilleurs que ceux de vos concurrents, ce que je vous souhaite, vous serez de nouveau comblée cette année encore.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 09/05/2016 à 05h39. |
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09/05/2016, 07h08 | (4) | ||||||||||
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merci , difficile de trouver de bon méhringer avec la frisure du jabot un superbe oiseaux
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09/05/2016, 19h39 | (5) | ||||||||||
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tu élève encore des fiorinos Maloute
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02/06/2016, 22h20 | (6) | |||||||||||
Élégie
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Bonjour, je recherche des éleveurs de frisé du sud car j adore cette race , mon papa a été un grand éleveur de frisés du sud et j aimerai en élevé à mon tour, pouvez vous m'aider pour des contacts. Car j avoue qu'ils ne sont pas facile à trouver. Merci
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