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24/10/2014, 14h03 | (1) | |||||||||||
Raspberry and Plum
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Elevage artificiel
La façon la plus rationnelle, la plus saine et la plus sûre, d'élever un oisillon nouveau-né
est toujours de le confier à sa mère nourricière, cette loi est valable également pour les petits Canaris. En effet, l'alimentation, avant de passer dans le bec des petits, est abondamment imprégnée de salive par la mère ou par le père et rendue plus digeste, mais malheureusement, nous savons que quelquefois il est nécessaire d'adopter l'élevage artificiel, appelé aussi élevage E.A.M. ou à la Brindille. On a recours à ce remède extrême quand la mère refuse d'alimenter le "poussin" et quand l'éleveur n'a pas à sa disposition d'autres nourrices. Quand l'éleveur veut vraiment sauver la vie à ses oisillons, il ne lui reste qu'à se substituer à la nourrice, l'opération peut réussir mais presque toujours les petits Canaris élevés de cette façon seront de santé particulièrement fragile et surtout auront dans l'avenir l'intestin et l'estomac délicats. La chaleur maternelle qui manque aux petits peut être remplacée par un morceau de tissu de laine posé sur eux, mais comme ils bougent et que cette petite couverture improvisée peut tomber en les laissant exposés à une température dangereuse, il peut être utile d'installer une petite lampe spéciale voilée, qui bien disposée, fournira la chaleur constante et nécessaire. Il est prudent, de toute façon de demander conseils aux vendeurs spécialisés. Pour l'alimentation à la brindille, on se règle en administrant pendant les 6 premiers jours une becquée toute les 10 minutes et cela pendant 18 heures par jour, à partir de l'aube, les becquées deviennent peu à peu plus copieuses en quantité et moins fréquentes. Pour chaque poussin, il faut 4 becquées toutes les 2 heures, depuis l'aube jusqu'au coucher du soleil, et pour présenter la nourriture, on utilise un petit morceau de bois arrondi ou alors la partie cornée d'une penne d'oie ou de canard taillée comme une minuscule spatule. Dans le commerce, il y a également des seringues spéciales qui, bien utilisées, laissent tomber dans le bec ouvert des petits Canaris, de petites portions de nourriture. images148NCTDV.jpg imagesP2E7QR8C.jpg Les aliments administrés par les parents, passant d'abord dans leurs becs, ne sont jamais ni froids ni trop solides. Si l'on présente la nourriture aux nouveaux-nés artificiellement, elle doit donc être très fluide et tout juste tiède. Pendant les premiers jours de vie, les petits réclament à manger continuellement et avec une grande avidité, mais ils sont si petits qu'ils n'avaient que peu de nourriture. A mesure qu'ils se développent et qu'ils réussissent à devenir plus robustes, la quantité de nourriture qu'ils peuvent ingérer est plus importante et, par conséquent, les becquées deviennent moins fréquentes. Il y a des petits Canaris plus gourmands que d'autres qui ouvrent le bec même quand ils sont rassasiés. A ceux-là, l'éleveur enlèvera une becquée ou deux, les poussins se règlent ensuite d'eux- mêmes en recommençant à se nourrir d'une façon normale quand ils ont digéré la nourriture précédente. D'ailleurs, un signe évident de la satiété d'un petit Canari est donné par ses fréquents bâillements. Le succès de l'alimentation artificielle est presque certain si on réussi à la commencer quand les petits Canaris ont déjà les yeux ouverts et un rapide mouvement de l'aile, c'est-à-dire quand ils ont été nourris par leur mère, de façon naturelle, pendant quelques jours. La personne qui alimente artificiellement les oisillons doit veiller, évidemment, à la propreté du nid. Dès qu'elles ont été déposées , les fientes doivent être enlevées. Quand à la température, elle doit diminuer graduellement jusqu'au jour où la tiédeur ambiante suffit aux petits oiseaux, sevrés et indépendants. Les jours les plus difficiles pour l'éleveur qui nourrit les petits Canaris à la brindille sont les 6 ou 7 premiers, après, les oisillons devenus plus robustes, se nourrissent en arrachant la nourriture du bâton qu'on leur présente. A la pâtée initiale ,on mélange une pincée de graines de radis hachés, et un peu de légumes verts (si on à a disposition du mouron, c'est mieux),on doit passer le tout au mixer électrique qui transforme en un instant les ingrédients en une crème homogène. Successivement, les jours suivants, vers le 10 ième on commencera à administrer de la galette réduite en poudre et mouillée avec deux gouttes de lait et d'eau bouillie, une pincée de graines écrasées, des légumes verts hachés finement et, le cas échéant, un minuscule morceau de pomme (golden de préférence). L'administration de la nourriture se fait vers le 10 ième ou 12 ième jour, toutes les heures d'une même journée pendant 14 heures. C'est à ce moment là que les petits Canaris, après la digestion de la nourriture commencent à montrer leur jabot. S'il est très volumineux, l'éleveur espace les becquées parce qu'il est évident que le petit oiseau est déjà suffisamment nourri. Après 2 semaines de vie, la quantité de nourriture augmente graduellement, mais l'administration de celle-ci se fait toutes les 2 heures pendant 12 heures. imagesMUU1CYVO.jpg images8IMPDWUD.jpg images01L47VVV.jpg Un bon vétérinaire aviaire ou une personne experte dans l'élevage des Canaris, pourra conseiller une préparation chimique à ajouter à la nourriture normale pour l'enrichir en vitamines, en calcium et en tout ce qui peut être utile au développement des oisillons. Et ainsi, à mesure que les jours passent, l'éleveur s'il est expert ou s'il est aidé par une personne de grande expérience, apprend à connaître ses petits protégés, et quand il verra que les poussins auxquels il a consacré tant de soins pendant des jours et des jours se nourrissent finalement seuls, sautent dans la cage ou dans la volière, et tentent leurs premiers vols timides et leurs premiers gazouillements, il aura toutes les raisons de se sentir orgueilleux et satisfait. m@loute45.
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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux pourquoi ne pas les partager avec nous. Amicalement vôtre Dernière modification par maloute45 ; 24/10/2014 à 15h45. |
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