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Vieux 19/10/2012, 04h25   Afficher une version imprimable   (23)
maloute45
Raspberry and Plum


Léon julien
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Re : Les différentes races de canaris de posture

Salentino (Huppé & Consort)

www.youtube.com/watch?v=pmscniLScA4

cages suspendues Salentino.jpgSALENTINO 1.jpgSALENTINO H 2.jpgSALENTINO NON H.jpgsalentino.jpg

Standard italien (provisoire) :

La position- 25 points : Au travail,le cou, les épaules et le dos, doit former un angle droit.
Le retour vers le bas perpendiculairement au perchoir former une ligne droite
qui commence par la tête, discret et se termine avec le bout de la queue.
Les jambes semi-rigides légèrement incliné.

2.
Forme du corps -20 points: Aplati dans la poitrine, vous n'aurez pas d'importance.
L'extrémité de queue avec une légère ouverture,en fome d'hirondelle

3.
Taille-20 Points : La taille idéale 12,5 cm tendance à la petitesse.

4.
Huppe - 15 points: huppe parfaitement centrée et étalée sur une petite
tête de forme ovale.


5.
Plumage - 10 points: plumage lisse et lipocrome, il est admis une strie
"poivre et sel"dans la huppe, reste du corps de couleur rouge
(fortement recommandé)

6.
Pieds - 5 points: Jambes bien droites (médium et tarse) avec de longs
doigts minces.

7.
Conditions - 5 Points: Propre, lumineux et vibrant avec œil vif.





London fancy

london fancy canary 1.jpgLondonfancy.jpgIMG_1609.jpg
(Photo 3: "Serine") L'oiseau primé à Meijel (NL) -(N° 882 bague bleue 2011 London fancy schimmel - femelle)- 91 pts.

Il s'agit d'une race aussi ancienne que l'incontournable Lizard avec laquelle elle a en commun quelques caractéristiques dues aux croisements survenus dans le passé.
Ce canari,malgré sa vigueur,sa rusticité et sa prolificité à disparu peu à peu et,de nos jours,il n'y a plus qu'un ou deux amateurs hollandais qui en possèdent quelques exemplaires.

Le london était un oiseau très gracieux,son plumage était d'une belle couleur jaune or avec des nuances plus foncées qui,obtenues après de longues et difficiles sélections,disparaissait peu à peu après chaque mue,c'est cet inconvénient qui explique peut être le désintéressement des éleveurs londonien,qui dès lors se tournèrent vers d'autres races qui leur donnaient plus de satisfaction.

On ne connaît rien sur les origines du London,si ce n'est que le Lizard était un de ses ancêtres comme le prouvait la ressemblance parfaite des oisillons des deux races,surtout pendant les premiers jours de leur vie.
C'est seulement à la première mue qu'avait lieu "la grande transformation" et que les petits pouvaient être différenciés.

De taille modeste,le London ressemblait au Lizard par sa corpulence,au Norwich par son allure et au Border par son port de tête.
Vigoureux,bon éleveur,le London fancy avait la tête bien arrondie,le cou proportionné et court.
Le bec,petit,était de couleur rose carné,le dos et la poitrine s'incurvaient en une ligne douce et lui donnaient un aspect des plus agréables.

Les ailes,de taille moyenne,adhéraient bien au corps,les taches du plumage commençaient au point d'attache des ailes et se poursuivaient,formant une courbure à peine perceptible,vers le bas et vers l'arrière.
La queue était courte et les pennes épaisses,celles-ci portaient quelques taches semblables à celles des ailes.

Les cuisses et les pattes étaient de couleur foncée.
Le plumage ,de couleur jaune,brillant et doux,adhérait bien au corps.
La taille du London était de 12 cm,c'est-à-dire qu'avant l'apparition des races telle que le Gloster et le Fife,il était sans aucun doute le plus petit des canaris connus.

Malgré cette taille minuscule,sa silhouette donnait une impression de force et on le considérait comme un spécimen sain et exceptionnellement vigoureux,ce qui est beaucoup apprécié dans un élevage,même de nos jours.



Giboso espanol - (minimum 17 cm.)

Long cou, longues pattes, frisures les plus courts possibles, position en forme du chiffre 1.



giboso 1.jpgGiboso 2.jpgillustr GIBOSO.jpgnormal_GibosoEspanol1.jpg


Historique du Giboso espagnol :

Les frisés sont des races anciennes vieilles de plus de 100 ans qui étaient aussi très populaires dans la région de Séville sous le nom de "Fino Sevillano".
Bientôt, le reste de l'Europe essayera de trouver un canari très frisé et volumineux, tandis qu'à Séville, au contraire, ils essayèrent de faire un frisé très fin, bien marqué et stylisé.
Ils espèrent que l'oiseau sera reconnu, ils l'élèveront et le sélectionneront par consanguinité avec la race des îles Canaries pour obtenir un canari un peu plus stylisé, c'est à dire très fin et moins frisé.

Le travail de recherche du Giboso a été grand à Séville et en province, ainsi qu'à Ténériffe.
Ils ont été les premiers à essayer de produire une nouvelle variété et à la faire reconnaître au niveau national.
L'Association Ornithologique Giralda s'est alors proposée de sortir les objectifs le plus vite possible.
En décembre 1979, coïncidence, au concours de San Femando, le Président du collège des Juges . Monsieur Babra et le Président de la Commission Technique de Posture . Monsieur Vigas sont les premiers contacts officiels et proposent que ce canari de caractère différent soit reconnu par la Confédération Ornithologique Mondiale (C.O.M.) et soit présenté au niveau national et mondial sous le nom de "Giboso Sevillano". Au concours national de Valence le 8 décembre 1980, ce sont 50 exemplaires de "Gibosos sevillanos" qui sont exposés et évalués par les juges avec grande admiration. Ils sont sortis de l'épreuve avec grande distinction, toujours sous le nom de "Gibosos Sevillanos".
Le 12 décembre 1981, à l'occasion du concours national de la F.O.C.D.E. qui eu lieu à Barcelone, toutes les divergences entre les créateurs de la race et le Commission Technique de posture furent aplanies lors de la rencontre du Président de la Commission Technique de Postures et les Présidents de Séville, de San Fernando et les représentants de Santa Cruz de Ténériffe.
Ils se mirent d'accord sur le standard proposé par Séville et l'oiseau fut dénommé - "Ciboso Espagnol". Maintenant venait la partie la plus compliquée du projet. la reconnaissance par la C.O.M. - d'est ici que l'A.O. Giralda officialisera le standard grâce à un effort inestimable de sa direction, par entremise de son Président D. Juan Antonio Garcia Amuedo et plus particulièrement de son Vice-Président D. Jesus Jiménez Cossio qui par son grand travail fera reconnaître cette nouvelle variété au niveau international sans rechigner sur les efforts tant physiques qu'économiques

On commence alors à sélectionner les meilleurs spécimens de plusieurs éleveurs de Séville et quelques oiseaux de Ténériffe de D. Antonio Rodriguez Acuna dans le but de les exposer aux Championnats Mondiaux de la C.O.M. à Roulers en 1982, à Piacenza (1) en 1983 et à Pirmasens (D) en 1984.
En définitive, à la date du 24 janvier 1984, ils auront été jugés par pas moins de 30 Juges.

Le Président de la C.O.M. -. Monsieur L. Van ROELEN déclarera que le "Giboso Espagnol" est accepté comme nouvelle race et entre dans la catégorie des canaris de race de posture.

Le stade actuel du "Giboso Espagnol"

Une fois oubliée la polémique des années passées, quand on parlait de deux sortes de Giboso . un insulaire et l'autre péninsulaire, on a maintenant retrouvé une race unique que tous s'émerveillent à voir se développer dans toute l'Europe et même sur les autres continents. Aujourd'hui, il est normal de voir de beau spécimens tant à Séville, Dos Hermanas, Cama, Alcala de Guadaira, Ténériffe, qu'à San Fernando ...

A Séville, malgré lés difficultés qui ont-existé à créer ces oiseaux, il existe de 8 à 10 sociétés "La Giralda" qui à eux tous obtiennent plus de 500 spécimens avec un haut niveau de qualité.
Il est aussi tout à fait normal de voir dans n'importe quel concours de "La Giralda" , de nombreux participants, et entre 125 et 160 spécimens, les Juges en attrapant des maux de tête pour trouver les meilleurs.
Ce qui a surtout changé au fil des années, c'est la haute qualité des spécimens qui est largement répartie dans tous les élevages et il est rare que le Champion soit le même deux années de suite.

Et nous en Belgique ?

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Nous sommes quelques amateurs qui s’accroche au plaisir d‘élever cet oiseaux , malgré la difficulté d’obtenir de bon sujet, J’ai eu la chance d’avoir des oiseaux de départ de Monsieur Jimenez Casio par l’intermédiaire de Monsieur Van Roelen , mais au fil des années les oiseaux ne fécondent plus la consanguinité peut être et de plus un pourcentage de mâles assez important et vous voila avec un élevage en perdition .

Je vais presque chaque année en Espagne un pays que j’apprécie pour son climat et pour ces habitants ,mais malheureusement jamais dans la région de Séville .
Mais voilà sauras t’on faire mieux que les éleveurs Andalou .

Qui vivras, verras...........


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Si vous avez des anecdotes, des suivis d'élevage, des histoires sur les oiseaux
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Amicalement vôtre

Dernière modification par maloute45 ; 20/12/2013 à 14h54.
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