Une nouvelle sous-espèce
 

[COLOR="Red"][SIZE="5"]Une nouvelle sous-espèce de Xénodacnis mésange dans le parc national Cajas ?[/SIZE]
Dans sa thèse publiée en 2016, un étudiant propose de reconnaître une nouvelle sous-espèce dans cette région montagneuse isolée du sud de l'Équateur.[/COLOR]
source : ornithomedia
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[COLOR="red"]Xénodacnis mésanges de Cajas (Xenodacnis parina cajaensis) femelle et mâle, parc national Cajas (Équateur).
Photographies : Juan Manuel Aguilar Ullauri[/COLOR]
Le Xénodacnis mésange (Xenodacnis parina) est un passereau présent de façon discontinue entre 3 000 et 4 400 mètres d'altitude dans les Andes, du sud de l'Équateur au nord du Pérou. Sa répartition est interrompue par une zone basse et sèche s'étendant dans le nord du Pérou et composée des vallées des rios Jubones et Huancabamba.

Une population isolée et menacée vivant entre 3 300 et 4 100 mètres d'altitude dans le parc national Cajas, une zone montagneuse de 2 130 km² située dans le sud de l'Équateur a été découverte dans les années 1980, mais le statut taxonomique de ces oiseaux était resté incertain jusqu'à aujourd'hui : dans une thèse présentée et publiée en 2016, Juan Manuel Aguilar Ullauri, étudiant à l'Universidad Católica del Ecuador de Quito, propose de reconnaître une nouvelle sous-espèce qu'il a nommée provisoirement Xénodacnis mésange de Cajas (Xenodacnis parina cajaensis).

Il a collecté en 2010 et en 2014 dans le parc national Cajas des données vocales (n = 18 mâles) et morphométriques sur des oiseaux capturés au filet et il a effectué des prélèvements de tissus. Il a constaté l'existence de plusieurs différences : un chant plus simple que celui des sous-espèces X. p. bella et X. p. petersi, incluant un motif râpeux, un mâle nettement plus grand que ceux des autres sous-espèce, une gorge orange et un abdomen et des sous-caudales brun pâle distincts chez la femelle (chez , et une spécialisation dans la recherche de nourriture dans les feuilles de l'arbuste endémique Gynoxys cuicochensis.

Cette possible nouvelle sous-espèce ne vit que dans le paramo, une végétation basse parsemée de bois de Polylepis et de prairies d'altitude, et elle est menacée par la dégradation de son habitat et par la présence d'une route au trafic croissant (durant son étude, Juan Manuel Aguilar Ullauri a trouvé les corps de huit oiseaux, principalement des adultes, probablement percuté par des voitures).

très beau specimen !
dommage qu'il n'y en ait pas par chez nous.