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Papillon 16/04/2015 13h15

Maladies De L'appareil Reproducteur
 
Article de Maloute45

MALADIES DE L'APPAREIL REPRODUCTEUR

Kystes ovariens et tumeurs

Chez les canaris, le cycle des glandes génitales est saisonnier et subit
l'influence de divers facteurs internes et externes
.


Les tumeurs peuvent apparaître aussi bien sur les ovaires que sur les testicules.
Lorsqu'il s'agit de kystes ou de tumeurs bénignes, le traitement réside en une intervention
chirurgicale effectuée par des mains expertes.

Parmi les tumeurs bénignes qui son communes chez les Canaris de posture et en marge de
leur localisation sur l'appareil reproducteur, on diagnostique fréquemment des lipomes.
Il s'agit d'une accumulation de graisses.

Certaines races plus que d'autres accuse une fâcheuse tendance à engraisser et éprouve
dans les cas plus concret des difficultés à voler.
On peut parfois obtenir une régression du lipome, en réduisant les acides gras insaturés
dans le régime alimentaire et en stimulant le vol.
Les spécimens atteints de tumeurs malignes, à extension rapide et s'infiltrant dans les tissus
annexes, ne doivent pas être soumis à la reproduction.

Quant aux kystes ovariens ou affectant tout un organe, il suffira, si l'oiseau ne montre pas
de signes de gêne et de souffrance, de badigeonner la zone du kyste de glycérine iodée.
Si la lésion est douloureuse et entrave la vie active du Canari, il faudra recourir à une
intervention chirurgicale.


Rétention des œufs :

Parfois la femelle fait de nombreux efforts pour pondre, en vain ...
L'expulsion des œufs tarde et le Canari finit par abandonner le nid et se réfugie dans un coin
de la cage couveuse.
Lorsque l'on palpe le ventre, on perçoit la forme dure de l'œuf que l'on ne doit pas confondre
avec l'estomac.
La femelle est abattue, yeux mi-clos et lève la queue de temps à autre.

Le processus normal d'expulsion de l'œuf peut être interrompu pour diverses raisons :
Faiblesse des contractions péristaltiques du vagin, volume trop important de l'œuf,
obstruction de l'oviducte, femelle très jeune ou trop âgée, faiblesse générale, excès de
calcium ou troubles de la ponte divers.
Par ailleurs, un mauvais équilibre alimentaire, une carence vitaminique, l'obésité, un nombre
excessif de reproductions prédisposent à ces anomalies.
Quelquefois, cette difficulté est héréditaire et donc congénitale.

Si la rétention est faible, il est quelquefois possible de provoquer l'expulsion de l'œuf en
exposant la femelle à la chaleur, à des températures de 28° à 30°.








Descente de l'œuf que l'oviducte accompagne jusqu'au cloaque.

On peut, par exemple, réchauffer le nid en le plaçant quelque temps dans un four chaud.
Certaines interventions mécaniques sont utiles, à l'aide de canules ou de pinces permettant
d'ouvrir le passage de l'oviducte jusqu'à la dimension voulue : cependant, le risque de
déchirements de l'oviducte que cette pratique implique doit inciter à la prudence et à l'utiliser
qu'en dernière extrémité.
Il faut, bien entendu, recourir à un vétérinaire aviaire qui procédera à une anesthésie locale
ou générale et appliquera une pommade antibiotique au niveau du cloaque.

Lorsque l'on palpe parfaitement l'œuf dans le cloaque, une légère pression suffit bien souvent
à l'expulser.
Un autre procédé consiste à instiller quelques gouttes d(huile tiède dans le cloaque ou a
exposer la femelle à la vapeur d'eau, pendant quelques minutes.
L'application d'un antibiotique permet d'éviter les infections postérieures, demander l'avis
à votre vétérinaire aviaire.


Prolapsus de l'oviducte :

Il s'agit en réalité, d'une complication de la rétention d'œuf.
C'est une grave anomalie qui peut conduire la femelle à la mort, faute d'une intervention
rapide et efficace.
Une masse de forme ovale et molle, enflammée et refermant l'œuf, apparaît à l'extrémité
du cloaque.
Cela est parfois dû à un défaut de la coquille de l'œuf qui en empêche le glissement vers
l'extérieur.

Le résultat du traitement dépend de l'état de la muqueuse vaginale.
Il faut d'abord expulser l'œuf avec de multiples précautions.
On lave ensuite l'organe descendu à l'eau tiède boriquée, puis à l'eau minérale,
également tiédie.
On essaie alors de remettre l'organe dans sa position normale.

Si l'opération s'avère difficile, on utilisera avec prudence, de l'alun qui a le pouvoir de
resserrer considérablement les vaisseaux sanguins ou bien si nécessaire des produits
spécialement conçus pour les irrigations vaginales et les lavages antiseptiques.
On installera ensuite la femelle dans une cage hôpital où l'on maintiendra une température
élevée.
Afin d'évier un nouveau prolapsus provoqué par les efforts de défécation au cours des jours
suivants, je conseillerai de lui administré un purgatif.




Prolapsus de l'oviducte.

Inflammation de l'oviducte :

Cette inflammation, est souvent due à une rétention d'œufs, à une infection, à une hypersécrétion
d'albumine ou à la présence d'un dépôt calcaire.
L'inflammation de l'oviducte (salpingite) peut être purulente, causant une altération
croissante de l'état général, avec distension abdominale, dysphagie, anorexie,
difficultés respiratoires.
Constipation et diarrhée se succèdent, de la même façon qu'anorexie et crise de boulimie
se suivent.
Dans une phase avancée de la maladie, le plumage de l'abdomen tombe et l'oiseau meurt.
Prise à temps, ces inflammations peuvent se soigner, le traitement est chirurgical et réservé
à des mains expertes.
La seule précaution que vous puissiez prendre avant de présenter l'oiseau chez le vétérinaire
aviaire sera de garder cette femelle au calme et bien au chaud
.


Altérations de l'œuf :

Pour les amateurs passionnés d'élevage et le pratiquant avec succès, voici quelques
remarques sur les lésions ou anomalies qui peuvent apparaître sur les œufs et que l'on
observe généralement après la ponte.
Les principales altérations concernant les œufs sont des infections bactérienne (colibacilles),
ou dues à des parasites qui se sont infiltrés dans l'albumine en formation, avant que ne se
façonne la coquille, barrière efficace contre toute nouvelle invasion.


Œufs sans vitellus (jaune) :


Altération fréquente chez les femelles âgées ou qui ont trop fréquemment pondu.
L'inflammation de l'oviducte provoque une abondante sécrétion d'albumine, c'est-à-dire du
blanc de l'œuf, et les œufs pondus sont très petits.


Œufs à jaunes multiples :

Cette originalité traduit la grande fertilité des ovaires, et on l'observe plus particulièrement
en période normale de ponte.
Il s'agit dans le langage courant d'œufs dits doubles qui sont plus gros que de coutume et
enferment deux jaunes, lesquels peuvent se partager une même albumine ou bien posséder
un blanc nettement différencié.
Dans le premier cas, les oisillons jumeaux qui écloront auront peu de chances de survie, tandis
que si l'œuf possède deux blancs distincts, les petits seront normalement viables....


Œufs de couleur anormale :

C'est là le symptôme que la femelle a souffert de troubles circulatoires qui ont affecté l'œuf
en le colorant.
Toutefois, il arrive souvent que les changements de couleur des coquilles, et parfois des
oisillons, soient dus à une alimentation inadéquate.


Œufs clairs ou stériles :

Les raisons en sont diverses, l'une des plus évidente étant que l'un des partenaire est stérile.
Dans ce domaine également, l'alimentation joue un rôle fondamental.
Il faut assurer aux oiseaux une alimentation fraîche (graines, fruits, légumes; graines germées,...).
Il est bon de veiller à un apport substantiel en vitamine A et B6.
Une carence protéinique, un manque de biotine ou de tryptophane (amino-acides) peut aussi
en être la cause.
Il arrive parfois qu'un éclairage différent de celui de la nature, particulièrement un éclairage
artificiel successif, un manque d'oxygénation, une surpopulation, des cages mal aérées, se
traduisent par un échec complet en matière de reproduction.


Œufs sans coquille :

Il arrive parfois que des œufs éclosent avec une coque si mince et si molle qu'elle en paraît
inexistante, signalant une carence aiguë en calcium chez la femelle pondeuse.
L'observation de cette anomalie doit nous inciter a fournir une alimentation plus riche en
calcium aux femelles qui en souffrent, sous formes de préparations vitaminiques ou de
Calcilux ou de Calcivet.


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