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maloute45
25/05/2019, 10h57
LE REGISTRE INDISPENSABLE AUX PASSIONNES

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Un bon observateur passionné, patient et attentif, sait assurer aux oiseaux
un épanouissement que ceux-ci lui rendent au centuple.
La différence entre un Canari vivant et sa représentation réside dans son
comportement, son activité et ses réactions de façon consciente vis-à-vis
du milieu, soit pour le vaincre, soit pour se soumettre.

Aux amateurs enthousiasmes, je recommande d'établir une sorte de dossier
où ils recueilleront diverses données, gardez à proximité des cages ou de la
volière un petit carnet où vous noterez tout renseignement ou information
utile.
Vous y inscrirez le type de régime alimentaire que suivent les oiseaux ainsi
que les résultats observés, toute maladie ou anomalie affectant l'un ou l'autre
des spécimens et le traitement appliqué, son évolution et les résultats constatés
Vous noterez aussi tous les essais effectués les les résultats obtenus, qu'ils
soient concluants ou infructueux.

Il est toujours préférable de ne pas trop se fier à sa mémoire qui peut présenter
des défaillances.
Pour les Canaris, chaque jour est différent, et c'est en les observant que vous
apprendrez mille et une choses sur leurs habitudes et leurs besoins.
Bientôt, l'expérience acquise au fil des jours auprès de vos oiseaux vous permettra
d'établir vos propres jugements critiques, tels des amateurs chevronnés.
Votre patience et vos efforts seront récompensés, et s'ajouterons à la joie et à la
satisfaction affective que procurent les oiseaux de culture.

Un carnet bien annoté est un instrument fort utile, permettant de mieux soigner
et de mieux connaître ses oiseaux.
Un dossier rempli d'observations judicieuses sur l'hygiène et la diététique facilite
la tâche lorsqu'un problème se présente.
Avant toute chose, apprenez à reconnaître vos sujets individuellement.
Pour cela, il existe plusieurs méthodes très différentes:

La première consiste en une discrimination directe selon la physionomie de chaque
spécimen.
C'est bien entendu, les système qui agresse le moins l'oiseau, mais c'est aussi le plus
confus et le plus ambigu, selon l'espèce dont il s'agit.
Il existe d'autres systèmes basés sur le marquage remplaçant l'identification individuelle.
Les techniques sont diverses, la plus courante consiste à baguer la patte de l'oiseau
à l'aide d'anneaux de plastique (pvc) de couleur différente.
Le diamètre de la bague est fonction du diamètre du tarse.

On peut aussi peindre une partie du plumage de l'oiseau avec une laque ou une teinture
spéciale.
Toutefois, ce système est peu conseillé car les oiseaux y perdent une partie de leur
beauté naturelle.
En tout cas, il faut s'assurer que le produit utilisé n'est pas toxique.

Enfin, on peut effectuer de petites marques dans le plumage à l'aide de ciseaux
ou de tout instrument semblable.
Cela présente le même inconvénient que la méthode précédente.
Donc, te toute évidence, c'est la bague ouverte de couleur qui devra être choisie
par l'amateur.

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