maloute45
25/04/2017, 07h20
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VISION DES OISEAUX
111927
Œil d'un faucon
La vision des oiseaux est l'une des visions les plus performantes du monde animal.
La vue est, avec l'ouïe, le sens le plus important de ces espèces, qu'elles soient diurnes ou
nocturnes.
Tous les oiseaux ne bénéficient pas des mêmes qualités de vue.
Cependant, la plupart des espèces ont une vue comparable à celle des primates, pour le
moins, qui possèdent pourtant la meilleure vision parmi les mammifères.
La structure de leur œil est semblable à celle des mammifères cependant, elle est
quadrichromique pour la plupart des oiseaux alors qu'elle n'est que trichromique pour les
primates.
En général, l'œil est plus grand, proportionnellement, que celui des mammifères, la densité
de cellules nerveuses est plus importante ce qui permet une acuité visuelle plus fine, la
vision est souvent plus panoramique et surtout plus rapide.
Le cerveau et le cervelet des oiseaux sont assez développés pour traiter ces informations.
De plus certaines espèces disposent de plusieurs types de paupières.
L'œil des oiseaux est plus proche de ceux des reptiles que de ceux des mammifères.
Contrairement aux mammifères, leurs yeux ne sont pas sphériques, et la position des yeux
permet la plupart du temps un plus grand champ visuel.
111928
Membrane nictitante d'un vanneau soldat.
L'œil est fixé sur un os du crane appelé anneau sclérotique.
Cet os, partagé avec certains reptiles, est absent chez les mammifères.
Il permet une augmentation de la taille de l'image sur la rétine1.
Les paupières d'un oiseau ne clignent pas : l'œil est lubrifié par la membrane nictitante, une
troisième paupière à déplacement horizontal.
Le système visuel est assez comparable à celui des primates, avec des ressemblances
fondamentales .
Celles-ci témoignent autant d'une origine commune que d'une évolution convergente.
On note cependant des originalités comme l'existence de cônes doubles, une gamme
d'absorption différente, la présence de gouttelettes lipidiques jouant un rôle de filtre pour
certaines longueurs d'onde, efférents centrifuges à la rétine, et particulièrement la voie
visuelle collothalamique (tectofuge).
Le système nerveux
Le cerveau des oiseaux ressemble à celui des reptiles, cependant leurs hémisphères
cérébraux, leurs lobes optiques et leur cervelet sont plus développés.
Seuls les lobes olfactifs semblent moins développés.
Les grands lobes optiques reflètent l'importance de la vision chez les oiseaux, ils sont
cependant moins importants que les lobes optiques des ptérodactyles.
Le système nerveux des oiseaux dispose de zones spécifiques.
Il contient une aire spécialisée dans la vision de nuit comportant des molécules spécialisées
qui transcrivent les informations magnétiques en indications visuelles.
De cette manière les espèces migratrices s'orientent plus facilement avec les champs
magnétiques et les étoiles.
Ces cellules en bordure des ères visuelles classiques sont dénommées 'Groupe N', et
s'avèrent inactives durant la journée4.
Anatomie de l'œil :
De nombreuses espèces ont deux fovéas comme les Trochilidae.
Chez la plupart des oiseaux, l'œil est fixe dans l'orbite , ils doivent bouger la tête pour
regarder dans une autre direction, bien qu'il y ait des exceptions comme chez le Grand
Cormoran.
Un grand nombre d'espèces sont quadrichromates.
111929
Anatomie de l'œil des oiseaux.
Les oiseaux partagent les mêmes structures oculaires principales avec les autres vertébrés.
La couche externe de l'œil est la cornée, transparente, et deux couches de sclère, de robustes
couches de fibres collagènes qui entourent l'œil, le soutiennent et le protègent dans l'orbite
oculaire.
L'intérieur de l'œil est divisé par le cristallin en deux principaux segments : le segment
antérieur et segment postérieur.
La chambre antérieure est remplie d'humeur aqueuse, et la chambre postérieure contient
l'humeur vitrée , des fluides transparents.
Un organe, que l'on retrouve également chez certains reptiles, le pecten (en) a un rôle mal
compris , c'est un organe composé de tissu de la rétine replié sur lui-même.
Il est bien fourni en vaisseaux sanguins et permettrait, selon la théorie classique,
d'approvisionner la rétine en éléments nutritifs.
Selon une théorie plus récente, il interviendrait dans le changement de volume de l'œil,
permettant une meilleure focalisation ou une meilleure détection des mouvements.
Adaptations connexes
La position des yeux est une adaptation du régime alimentaire.
Chez les oiseaux herbivores, les yeux sont disposés de chaque côté de la tête, de façon à
bénéficier du plus large champ de vision possible afin de détecter les prédateurs.
En contrepartie, cette disposition réduit la vision stéréoscopique, d'où leur difficulté à
distinguer les surfaces vitrées se transformant en véritables « tueurs invisibles » contre
lesquels les oiseaux se fracassent.
Chez les carnivores, il est nécessaire de pouvoir évaluer les distances et les vitesses
précisément, les yeux sont donc situés à l'avant de la tête, ce qui permet d'avoir une
meilleure vision binoculaire.
On estime aussi que l'évolution du cerveau liée à l'amélioration du système visuel a permis
une modification des comportements sociaux.
* Certains rapaces comme les chouettes ont la faculté de pouvoir tourner leur tête à près de 270°
* Certains oiseaux aquatiques possèdent des lentilles flexibles spéciales qui leur permettent
de corriger les différences de perception sous l'eau et sur terre.
Rôle
La plupart des oiseaux se servent de leur vue pour se nourrir, les rapaces chassent à vue, le
s frugivores, nectarivores, la plupart des granivores se servent de celle-ci pour se nourrir.
C'est même le sens principal pour la plupart des espèces.
La vision quadrichromique permet à certaines espèces d'oiseaux de percevoir des
différences subtiles dans les couleurs des plumes, ce qui leur permet de distinguer les mâles
des femelles.
Il semble aussi que les mâles de certaines espèces sont plus attrayants sexuellement si leurs
plumes reflètent plus d’ultra-violets.
Certains fruits sont davantage visibles car ils reflètent l’ultra-violet.
Lorsque la végétation n'est pas très haute, les rapaces comme les crécerelles peuvent
détecter le passage de petits rongeurs qui laissent des traces d'urine, qui reflètent la lumière
ultra-violette.
Il apparaît que certains oiseaux, comme le faucon, pourraient également percevoir les
infrarouges, ce qui leur permettraient de voir plus facilement leurs proies.
Évolution du système visuel
On note chez les amniotes des similitudes très nombreuses.
Il est difficile de dater l'apparition de l'œil ancestral pour ces animaux, mais il pourrait
dériver d'un groupe d'espèces vivant il y a 300 Ma, les Captorhinidae8.
Les études sur les oiseaux modernes, les reptiles, et les mammifères montrent que les
régions du cerveau où sont traitées les informations sont caractéristiques des anciens
reptiles.
Les comparaisons sont plus simples entre les oiseaux et les mammifères (surtout les
primates), car comparativement les aires dédiées dans le cerveau de la plupart des reptiles
sont moins sophistiquées.
Les similitudes relevées sont causées par les contraintes de la biologie et sont résultantes
des mutations génétiques par la pression de la sélection naturelle.
Ce sont d'après les scientifiques, un exemple de convergence évolutive.
Les comparaisons du cerveau des crocodiliens, qui lui a peu changé depuis l'époque des
ancêtres archosauriens communs à ces espèces et aux oiseaux, fournissent des indices.
D'une façon générale, une meilleure compréhension de la phylogénie des oiseaux permet de
mieux comprendre ces évolutions.
Les indices directs témoignant d'une évolution du système visuel sont rares et dépendent des
fossiles découverts.
Les fossiles d'oiseaux sont rares en général car leur squelette est fragile et les tissus mous
ne se fossilisent pas.
C'est surtout à partir de moulages endocrâniens (en) que l'on peut faire des projections pour
trouver les variables évolutives.
Des simulations informatiques peuvent aider à comprendre.
Ces études d'anatomie comparée permettent de mieux comprendre la façon dont l'évolution s'opère.
VISION DES OISEAUX
111927
Œil d'un faucon
La vision des oiseaux est l'une des visions les plus performantes du monde animal.
La vue est, avec l'ouïe, le sens le plus important de ces espèces, qu'elles soient diurnes ou
nocturnes.
Tous les oiseaux ne bénéficient pas des mêmes qualités de vue.
Cependant, la plupart des espèces ont une vue comparable à celle des primates, pour le
moins, qui possèdent pourtant la meilleure vision parmi les mammifères.
La structure de leur œil est semblable à celle des mammifères cependant, elle est
quadrichromique pour la plupart des oiseaux alors qu'elle n'est que trichromique pour les
primates.
En général, l'œil est plus grand, proportionnellement, que celui des mammifères, la densité
de cellules nerveuses est plus importante ce qui permet une acuité visuelle plus fine, la
vision est souvent plus panoramique et surtout plus rapide.
Le cerveau et le cervelet des oiseaux sont assez développés pour traiter ces informations.
De plus certaines espèces disposent de plusieurs types de paupières.
L'œil des oiseaux est plus proche de ceux des reptiles que de ceux des mammifères.
Contrairement aux mammifères, leurs yeux ne sont pas sphériques, et la position des yeux
permet la plupart du temps un plus grand champ visuel.
111928
Membrane nictitante d'un vanneau soldat.
L'œil est fixé sur un os du crane appelé anneau sclérotique.
Cet os, partagé avec certains reptiles, est absent chez les mammifères.
Il permet une augmentation de la taille de l'image sur la rétine1.
Les paupières d'un oiseau ne clignent pas : l'œil est lubrifié par la membrane nictitante, une
troisième paupière à déplacement horizontal.
Le système visuel est assez comparable à celui des primates, avec des ressemblances
fondamentales .
Celles-ci témoignent autant d'une origine commune que d'une évolution convergente.
On note cependant des originalités comme l'existence de cônes doubles, une gamme
d'absorption différente, la présence de gouttelettes lipidiques jouant un rôle de filtre pour
certaines longueurs d'onde, efférents centrifuges à la rétine, et particulièrement la voie
visuelle collothalamique (tectofuge).
Le système nerveux
Le cerveau des oiseaux ressemble à celui des reptiles, cependant leurs hémisphères
cérébraux, leurs lobes optiques et leur cervelet sont plus développés.
Seuls les lobes olfactifs semblent moins développés.
Les grands lobes optiques reflètent l'importance de la vision chez les oiseaux, ils sont
cependant moins importants que les lobes optiques des ptérodactyles.
Le système nerveux des oiseaux dispose de zones spécifiques.
Il contient une aire spécialisée dans la vision de nuit comportant des molécules spécialisées
qui transcrivent les informations magnétiques en indications visuelles.
De cette manière les espèces migratrices s'orientent plus facilement avec les champs
magnétiques et les étoiles.
Ces cellules en bordure des ères visuelles classiques sont dénommées 'Groupe N', et
s'avèrent inactives durant la journée4.
Anatomie de l'œil :
De nombreuses espèces ont deux fovéas comme les Trochilidae.
Chez la plupart des oiseaux, l'œil est fixe dans l'orbite , ils doivent bouger la tête pour
regarder dans une autre direction, bien qu'il y ait des exceptions comme chez le Grand
Cormoran.
Un grand nombre d'espèces sont quadrichromates.
111929
Anatomie de l'œil des oiseaux.
Les oiseaux partagent les mêmes structures oculaires principales avec les autres vertébrés.
La couche externe de l'œil est la cornée, transparente, et deux couches de sclère, de robustes
couches de fibres collagènes qui entourent l'œil, le soutiennent et le protègent dans l'orbite
oculaire.
L'intérieur de l'œil est divisé par le cristallin en deux principaux segments : le segment
antérieur et segment postérieur.
La chambre antérieure est remplie d'humeur aqueuse, et la chambre postérieure contient
l'humeur vitrée , des fluides transparents.
Un organe, que l'on retrouve également chez certains reptiles, le pecten (en) a un rôle mal
compris , c'est un organe composé de tissu de la rétine replié sur lui-même.
Il est bien fourni en vaisseaux sanguins et permettrait, selon la théorie classique,
d'approvisionner la rétine en éléments nutritifs.
Selon une théorie plus récente, il interviendrait dans le changement de volume de l'œil,
permettant une meilleure focalisation ou une meilleure détection des mouvements.
Adaptations connexes
La position des yeux est une adaptation du régime alimentaire.
Chez les oiseaux herbivores, les yeux sont disposés de chaque côté de la tête, de façon à
bénéficier du plus large champ de vision possible afin de détecter les prédateurs.
En contrepartie, cette disposition réduit la vision stéréoscopique, d'où leur difficulté à
distinguer les surfaces vitrées se transformant en véritables « tueurs invisibles » contre
lesquels les oiseaux se fracassent.
Chez les carnivores, il est nécessaire de pouvoir évaluer les distances et les vitesses
précisément, les yeux sont donc situés à l'avant de la tête, ce qui permet d'avoir une
meilleure vision binoculaire.
On estime aussi que l'évolution du cerveau liée à l'amélioration du système visuel a permis
une modification des comportements sociaux.
* Certains rapaces comme les chouettes ont la faculté de pouvoir tourner leur tête à près de 270°
* Certains oiseaux aquatiques possèdent des lentilles flexibles spéciales qui leur permettent
de corriger les différences de perception sous l'eau et sur terre.
Rôle
La plupart des oiseaux se servent de leur vue pour se nourrir, les rapaces chassent à vue, le
s frugivores, nectarivores, la plupart des granivores se servent de celle-ci pour se nourrir.
C'est même le sens principal pour la plupart des espèces.
La vision quadrichromique permet à certaines espèces d'oiseaux de percevoir des
différences subtiles dans les couleurs des plumes, ce qui leur permet de distinguer les mâles
des femelles.
Il semble aussi que les mâles de certaines espèces sont plus attrayants sexuellement si leurs
plumes reflètent plus d’ultra-violets.
Certains fruits sont davantage visibles car ils reflètent l’ultra-violet.
Lorsque la végétation n'est pas très haute, les rapaces comme les crécerelles peuvent
détecter le passage de petits rongeurs qui laissent des traces d'urine, qui reflètent la lumière
ultra-violette.
Il apparaît que certains oiseaux, comme le faucon, pourraient également percevoir les
infrarouges, ce qui leur permettraient de voir plus facilement leurs proies.
Évolution du système visuel
On note chez les amniotes des similitudes très nombreuses.
Il est difficile de dater l'apparition de l'œil ancestral pour ces animaux, mais il pourrait
dériver d'un groupe d'espèces vivant il y a 300 Ma, les Captorhinidae8.
Les études sur les oiseaux modernes, les reptiles, et les mammifères montrent que les
régions du cerveau où sont traitées les informations sont caractéristiques des anciens
reptiles.
Les comparaisons sont plus simples entre les oiseaux et les mammifères (surtout les
primates), car comparativement les aires dédiées dans le cerveau de la plupart des reptiles
sont moins sophistiquées.
Les similitudes relevées sont causées par les contraintes de la biologie et sont résultantes
des mutations génétiques par la pression de la sélection naturelle.
Ce sont d'après les scientifiques, un exemple de convergence évolutive.
Les comparaisons du cerveau des crocodiliens, qui lui a peu changé depuis l'époque des
ancêtres archosauriens communs à ces espèces et aux oiseaux, fournissent des indices.
D'une façon générale, une meilleure compréhension de la phylogénie des oiseaux permet de
mieux comprendre ces évolutions.
Les indices directs témoignant d'une évolution du système visuel sont rares et dépendent des
fossiles découverts.
Les fossiles d'oiseaux sont rares en général car leur squelette est fragile et les tissus mous
ne se fossilisent pas.
C'est surtout à partir de moulages endocrâniens (en) que l'on peut faire des projections pour
trouver les variables évolutives.
Des simulations informatiques peuvent aider à comprendre.
Ces études d'anatomie comparée permettent de mieux comprendre la façon dont l'évolution s'opère.