maloute45
04/03/2016, 07h04
INFORMATION DETAILLEE SUR L' E.A.M.
A cause de leur système immunitaire développé,les oisillons sont très vulnérables aux
problèmes de santé.
Ils souffrent souvent d'un mauvais fonctionnement et d'infections de l'appareil digestif.
Les symptômes de problèmes de santé le plus facilement observables chez les oisillons sont
la régurgitation,les nausées,le jabot qui se vide trop lentement,la perte de poids,un retard de
croissance et l'apathie.
Ces problèmes de santé peuvent être causés tant par des infections que par des mauvaises
manipulations de l'éleveur lui-même.
Pour les infections,nous pensons surtout au Candida, au Polyomavirus ,à l'E.Coli...
Les mauvaises manipulations se situent au niveau de la quantité de nourriture,une
manipulation érronée par l'Amateur,la fréquence de gavage et les instruments utilisés.
La composition de la nourriture joue cependant un rôle important dans l'apparition des
problèmes de santé.
Fréquence de l'alimentation :
La fréquence des repas dépend fortement de l'âge des oisillons, de la consistance des aliments
et de la méthode d'alimentation.
On peut dire en moyenne que les oisillons qui viennent de naître reçoivent une nourriture plus
déliée et doivent être nourris plus fréquemment.
Au cours de la première semaine de vie, on les nourrira environ toutes les deux heures.
Ensuite, lorsqu'ils prennent une nourriture plus concentrée, l'intervalle entre les repas peut
atteindre de quatre à cinq heures.
Le paramètre le plus important pour déterminer cette fréquence est le jabot qui se vide.
En principe, on ne nourrira pas à nouveau un oiseau dont le jabot n'est pas entièrement vidé
du repas précédent.
L'emploi d'une alimentation conçue de manière scientifique permet dans les premiers jours de
vie, de "sauter" les repas de nuit.
Un jeune oiseau peut supporter une nuit de sept heures sans nourriture.
A condition toutefois que la valeur nutritive des aliments administrés soit suffisamment élevée .
La quantité de nourriture :
A chaque repas, la quantité de nourriture équivaut à environ 10% du poids corporel.
En cas d'alimentation par sonde, la quantité de nourriture peut être un peu plus importante
afin d'allonger les intervalles entre les repas.
Mais ceci présente des risques quant à un bon vidage du jabot.
En outre, le jabot s'étirera alors très fortement, étant donné que le rétrécissement de celui-ci
joue un rôle important dans le sevrage.
Ces oiseaux prendront plus difficilement de la nourriture solide à l'âge du sevrage.
Les premiers repas :
Pour laisser digérer les restes de la poche vitelline, on n'administrera pas encore de
nourriture pendant les premières 24 heures suivant l'éclosion.
On pourra donner régulièrement quelques gouttes d'eau pour éviter la déshydratation.
Au bout de 24 heures, on donnera le premier repas, pour ce faire, on utilisera une alimentation
fortement diluée.
Manipulations :
L'alimentation à la main (E.A.M.) des oisillons requiert une certaine habilité de la part de l'éleveur.
Pour obtenir un bon résultat, il faut tenir l'oiseau de telle sorte que l'oiseau et l'éleveur aient
une position physiologiquement normale .
Un oiseau qui ne se sent pas à l'aise dans une position, s'opposera également à la nourriture
et se souillera assez bien.
En tendant le cou et/où en exerçant une pression légère sur les deux coins du bec, on peut
susciter le réflexe naturel de l'oiseau de mendier la nourriture.
A ce moment, la trachée se ferme, ce qui exclut toute aspiration de nourriture dans les voies respiratoires.
On doit veiller à très bien diluer la poudre sèche dans l'eau.
La bouillie sera mélangée énergiquement, de préférence au fouet, pour éviter les grumeaux
non dilués qui peuvent bloquer la seringue.
Lorsque ceux-çi passent tout à coup à cause d'une plus grande pression exercée, la nourriture
arrive dans la cavité buccale en trop grande quantité et sans contrôle ce qui peut occasionner
un étranglement et un étouffement.
Après les repas, on enlèvera toutes les taches de nourriture autour du bec et sur le plumage à
l'aide d'un linge humide où d'une serviette en papier.
On veillera de toujours se laver les mains et même de les désinfecter, avant de procéder aux nourrissages.
Les instruments :
Tous les instruments utilisés lors de l'EAM, Cuilleres,Seringues,Sondes,Récipients, doivent
être très propres.
Ils seront également chaque fois désinfectés entre deux repas.
Le plus pratique étant d'utiliser deux sets de matériel.
On peut ainsi laisser tremper, après l'avoir rincé, le matériel que l'on vient
d'utiliser dans un produit
désinfectant adéquat pendant un intervalle complet entre deux repas.
Le deuxième set sera mis à sécher après rinçage soigneux à l'eau courante, afin qu'il soit prêt
à l'emploi pour le repas suivant.
Le désinfectant utilisé est une substance à la fois bactéricide, virucide, et fongicide
( voir animalerie Aviaire spécialisée ).
Il importe aussi de rincer abondamment le matériel à l'eau courante après désinfection.
Indépendamment de la toxicité éventuelle du produit lui-même, les restes du désinfectant
peuvent endommager la flore intestinale et du jabot très sensible des jeunes oiseaux.
m@loute45.
A cause de leur système immunitaire développé,les oisillons sont très vulnérables aux
problèmes de santé.
Ils souffrent souvent d'un mauvais fonctionnement et d'infections de l'appareil digestif.
Les symptômes de problèmes de santé le plus facilement observables chez les oisillons sont
la régurgitation,les nausées,le jabot qui se vide trop lentement,la perte de poids,un retard de
croissance et l'apathie.
Ces problèmes de santé peuvent être causés tant par des infections que par des mauvaises
manipulations de l'éleveur lui-même.
Pour les infections,nous pensons surtout au Candida, au Polyomavirus ,à l'E.Coli...
Les mauvaises manipulations se situent au niveau de la quantité de nourriture,une
manipulation érronée par l'Amateur,la fréquence de gavage et les instruments utilisés.
La composition de la nourriture joue cependant un rôle important dans l'apparition des
problèmes de santé.
Fréquence de l'alimentation :
La fréquence des repas dépend fortement de l'âge des oisillons, de la consistance des aliments
et de la méthode d'alimentation.
On peut dire en moyenne que les oisillons qui viennent de naître reçoivent une nourriture plus
déliée et doivent être nourris plus fréquemment.
Au cours de la première semaine de vie, on les nourrira environ toutes les deux heures.
Ensuite, lorsqu'ils prennent une nourriture plus concentrée, l'intervalle entre les repas peut
atteindre de quatre à cinq heures.
Le paramètre le plus important pour déterminer cette fréquence est le jabot qui se vide.
En principe, on ne nourrira pas à nouveau un oiseau dont le jabot n'est pas entièrement vidé
du repas précédent.
L'emploi d'une alimentation conçue de manière scientifique permet dans les premiers jours de
vie, de "sauter" les repas de nuit.
Un jeune oiseau peut supporter une nuit de sept heures sans nourriture.
A condition toutefois que la valeur nutritive des aliments administrés soit suffisamment élevée .
La quantité de nourriture :
A chaque repas, la quantité de nourriture équivaut à environ 10% du poids corporel.
En cas d'alimentation par sonde, la quantité de nourriture peut être un peu plus importante
afin d'allonger les intervalles entre les repas.
Mais ceci présente des risques quant à un bon vidage du jabot.
En outre, le jabot s'étirera alors très fortement, étant donné que le rétrécissement de celui-ci
joue un rôle important dans le sevrage.
Ces oiseaux prendront plus difficilement de la nourriture solide à l'âge du sevrage.
Les premiers repas :
Pour laisser digérer les restes de la poche vitelline, on n'administrera pas encore de
nourriture pendant les premières 24 heures suivant l'éclosion.
On pourra donner régulièrement quelques gouttes d'eau pour éviter la déshydratation.
Au bout de 24 heures, on donnera le premier repas, pour ce faire, on utilisera une alimentation
fortement diluée.
Manipulations :
L'alimentation à la main (E.A.M.) des oisillons requiert une certaine habilité de la part de l'éleveur.
Pour obtenir un bon résultat, il faut tenir l'oiseau de telle sorte que l'oiseau et l'éleveur aient
une position physiologiquement normale .
Un oiseau qui ne se sent pas à l'aise dans une position, s'opposera également à la nourriture
et se souillera assez bien.
En tendant le cou et/où en exerçant une pression légère sur les deux coins du bec, on peut
susciter le réflexe naturel de l'oiseau de mendier la nourriture.
A ce moment, la trachée se ferme, ce qui exclut toute aspiration de nourriture dans les voies respiratoires.
On doit veiller à très bien diluer la poudre sèche dans l'eau.
La bouillie sera mélangée énergiquement, de préférence au fouet, pour éviter les grumeaux
non dilués qui peuvent bloquer la seringue.
Lorsque ceux-çi passent tout à coup à cause d'une plus grande pression exercée, la nourriture
arrive dans la cavité buccale en trop grande quantité et sans contrôle ce qui peut occasionner
un étranglement et un étouffement.
Après les repas, on enlèvera toutes les taches de nourriture autour du bec et sur le plumage à
l'aide d'un linge humide où d'une serviette en papier.
On veillera de toujours se laver les mains et même de les désinfecter, avant de procéder aux nourrissages.
Les instruments :
Tous les instruments utilisés lors de l'EAM, Cuilleres,Seringues,Sondes,Récipients, doivent
être très propres.
Ils seront également chaque fois désinfectés entre deux repas.
Le plus pratique étant d'utiliser deux sets de matériel.
On peut ainsi laisser tremper, après l'avoir rincé, le matériel que l'on vient
d'utiliser dans un produit
désinfectant adéquat pendant un intervalle complet entre deux repas.
Le deuxième set sera mis à sécher après rinçage soigneux à l'eau courante, afin qu'il soit prêt
à l'emploi pour le repas suivant.
Le désinfectant utilisé est une substance à la fois bactéricide, virucide, et fongicide
( voir animalerie Aviaire spécialisée ).
Il importe aussi de rincer abondamment le matériel à l'eau courante après désinfection.
Indépendamment de la toxicité éventuelle du produit lui-même, les restes du désinfectant
peuvent endommager la flore intestinale et du jabot très sensible des jeunes oiseaux.
m@loute45.