maloute45
03/11/2014, 11h34
PRESQUE SIX SIECLES D'ELEVAGE
En Europe, avant le XIVe siècle, personne ne connaissait et n'avait jamais vu un canari.
Il a fallu une guerre de conquêtes par les Espagnols aux Canaries pour que ces gracieux
volatiles soient importés en Europe et élevés dans les cages et volières des plus riches nobles.
On dit que, à leur retour de Canaries, dans le butin déposé par les Espagnols aux pieds d'Henri III
de Castille, il y avait un couple de petits oiseaux au plumage brillant, au chant mélodieux, au
caractère gai et jovial.
En souvenir de leur pays d'origine, on les a appelés "Canaris".
Dès lors, parmi les produits qui, à cette époque étaient normalement importés des Canaries
en Europe et déchargés dans les plus grands ports, on trouve aussi cette nouvelle
marchandise...des canaris...que les nobles et riches marchands étaient prêts à payer très cher.
La race resta pure pendant un siècle environ, jusqu'au jour où, et il semble que cela se soit
passé en Toscane, une volière laissée ouverte favorisa la fuite d'un groupe important de
Canaris qui, s'étant rapidement accoutumés à leur nouvelle vie en liberté, s'accouplèrent
avec d'autres passereaux donnant ainsi naissance à de nouvelle races, presque toutes très
belles.
A l'origine, le Serinus canarius ou canari sauvage avait un plumage foncé marqué de taches
vertes, grises et jaunâtres, mais vers le XVIIIe siècle, par un phénomène que personne ne
peut expliquer, la couleur du plumage commença peu à peu à jaunir.
Actuellement, on connaît d'innombrables variétés de canaris dont quelques-unes sont
réellement très estimées pour leur beauté, la couleur de leur plumage et la pureté de leur chant.
Certains pays européens sont très connus pour leurs Centres de reproduction de canaris :
l'Angleterre, la France, l'Allemagne, la Hollande, l'Italie, l'Espagne et la Belgique.
La France est sans doute l'un des premiers pays en Europe à avoir donné à l'élevage du canari
l'importance qu'il conserve encore de nos jours.
Les races françaises depuis un siècle, sont sans aucun doute parmi les plus appréciées : il
suffit de se rappeler le magnifique canari nommé "Trompette du Roy" qui descend du plus
beau canari produit jusqu'à ce jour, le Frisé parisien ou Parisien.
Presque six siècles d'élevage, de soins et de sélections ont transformés les premiers canaris,
riches uniquement de leur chant, en de splendides oiseaux !
L'élevage des canaris, comme la culture des fleurs, réserve de nombreuses joies à l'amateur
qui s'y consacre.
Entre l'éleveur et les oiseaux s'établit un lien d'affection qui ne peut être compris que par
celui qui a eu la chance de le connaître.
Gais, sympathiques et accueillants, ces oiseaux aiment les personnes qui s'occupent d'eux, ils
reconnaissent leur voix et ils réussissent à communiquer leurs besoins et leurs exigences.
Beaucoup de non-initiés pensent que ces animaux sont bêtes et peu intéressants.
Rien n'est plus faux !!!
Les canaris sont très intelligents et fort sensibles.
Si quelque chose les gêne et les fait souffrir, ils le font comprendre en s'agrippant aux
barreaux de leur cage, et attirent avec leurs pépiements l'attention de l'éleveur pour lui
demander de l'aide.
S'ils sont contents, leurs joies se manifestent par le chant d'une extraordinaire vitalité qui les
caractérisent.
Lorsqu'ils voient arriver la personne qui s'occupe d'eux, ils le saluent en lui dédiant de
longues roucoulades de joie.
Ils deviennent nerveux si, à l'heure habituelle, personne ne prend soin de nettoyer leur cage
et de la pourvoir en eau fraîche, décantée et en nourriture.
Le canari est un incomparable compagnon, il plaît aux enfants et se laisse dresser avec une
extraordinaire facilité.
Il répond avec enthousiasme à l'affection et aux soins dont il est l'objet et participe à la vie
familiale.
De tous les oiseaux qui vivent en cage, c'est le plus facile à apprivoiser et le plus sociable.
Comme tous les animaux, il se méfie instinctivement de l'homme.
L'éleveur doit être fin psychologue et comprendre ce qui peut déranger ses petits pensionnaires.
Les raisons pour lesquelles ils s'agitent, comme il doit savoir ce qui peut les rendre heureux.
Lorsque l'on approche de la cage ou de la volière pour exécuter les indispensables opérations
de nettoyage et d'approvisionnement en nourriture et en eau, il ne faut pas faire de gestes
brusques, un bon éleveur rassure d'abord les oiseaux d'une voix basse et douce, introduit ses
mains avec délicatesse dans la cage pour vider et remplir les récipients.
Il faut éviter, si possible, de saisir le canari et de le tenir dans la main, ceci peut lui causer un
véritable stress, car il se sent subitement emprisonné et incapable de bouger.
Les efforts qu'il fait pour se libérer peuvent provoquer des fractures à ses pattes ou à ses ailes.
Si pour observer de plus près un canari qui, selon vous, est souffrant, vous êtes obligé de le
prendre dans la main, faites-le seulement après lui avoir parlé avec douceur et continuez à lui
parler affectueusement lorsque vous l'aurez en main.
Votre voix, qu'il a l'habitude d'entendre chaque jour, le rassurera partiellement,
vous "sentirez" son petit cœur battre à tout rompre.
La joie qu'éprouve le canari à la vue d'un ami se manifeste par une augmentation de son
activité de même que les chiens agitent la queue pour fêter quelqu'un, les canaris sautillent
joyeusement et pépient.
Lorsqu'un canari que l'on a acheté à l'âge adulte ou que l'on transporte dans une nouvelle
cage, se comporte ainsi, signifie qu'un courant de sympathie et d'affection s'est déjà établi,
et que, désormais, la glace est rompue.
L'amitié est conclue et les liens d'affection iront en s'amplifiant.
M@loute45
En Europe, avant le XIVe siècle, personne ne connaissait et n'avait jamais vu un canari.
Il a fallu une guerre de conquêtes par les Espagnols aux Canaries pour que ces gracieux
volatiles soient importés en Europe et élevés dans les cages et volières des plus riches nobles.
On dit que, à leur retour de Canaries, dans le butin déposé par les Espagnols aux pieds d'Henri III
de Castille, il y avait un couple de petits oiseaux au plumage brillant, au chant mélodieux, au
caractère gai et jovial.
En souvenir de leur pays d'origine, on les a appelés "Canaris".
Dès lors, parmi les produits qui, à cette époque étaient normalement importés des Canaries
en Europe et déchargés dans les plus grands ports, on trouve aussi cette nouvelle
marchandise...des canaris...que les nobles et riches marchands étaient prêts à payer très cher.
La race resta pure pendant un siècle environ, jusqu'au jour où, et il semble que cela se soit
passé en Toscane, une volière laissée ouverte favorisa la fuite d'un groupe important de
Canaris qui, s'étant rapidement accoutumés à leur nouvelle vie en liberté, s'accouplèrent
avec d'autres passereaux donnant ainsi naissance à de nouvelle races, presque toutes très
belles.
A l'origine, le Serinus canarius ou canari sauvage avait un plumage foncé marqué de taches
vertes, grises et jaunâtres, mais vers le XVIIIe siècle, par un phénomène que personne ne
peut expliquer, la couleur du plumage commença peu à peu à jaunir.
Actuellement, on connaît d'innombrables variétés de canaris dont quelques-unes sont
réellement très estimées pour leur beauté, la couleur de leur plumage et la pureté de leur chant.
Certains pays européens sont très connus pour leurs Centres de reproduction de canaris :
l'Angleterre, la France, l'Allemagne, la Hollande, l'Italie, l'Espagne et la Belgique.
La France est sans doute l'un des premiers pays en Europe à avoir donné à l'élevage du canari
l'importance qu'il conserve encore de nos jours.
Les races françaises depuis un siècle, sont sans aucun doute parmi les plus appréciées : il
suffit de se rappeler le magnifique canari nommé "Trompette du Roy" qui descend du plus
beau canari produit jusqu'à ce jour, le Frisé parisien ou Parisien.
Presque six siècles d'élevage, de soins et de sélections ont transformés les premiers canaris,
riches uniquement de leur chant, en de splendides oiseaux !
L'élevage des canaris, comme la culture des fleurs, réserve de nombreuses joies à l'amateur
qui s'y consacre.
Entre l'éleveur et les oiseaux s'établit un lien d'affection qui ne peut être compris que par
celui qui a eu la chance de le connaître.
Gais, sympathiques et accueillants, ces oiseaux aiment les personnes qui s'occupent d'eux, ils
reconnaissent leur voix et ils réussissent à communiquer leurs besoins et leurs exigences.
Beaucoup de non-initiés pensent que ces animaux sont bêtes et peu intéressants.
Rien n'est plus faux !!!
Les canaris sont très intelligents et fort sensibles.
Si quelque chose les gêne et les fait souffrir, ils le font comprendre en s'agrippant aux
barreaux de leur cage, et attirent avec leurs pépiements l'attention de l'éleveur pour lui
demander de l'aide.
S'ils sont contents, leurs joies se manifestent par le chant d'une extraordinaire vitalité qui les
caractérisent.
Lorsqu'ils voient arriver la personne qui s'occupe d'eux, ils le saluent en lui dédiant de
longues roucoulades de joie.
Ils deviennent nerveux si, à l'heure habituelle, personne ne prend soin de nettoyer leur cage
et de la pourvoir en eau fraîche, décantée et en nourriture.
Le canari est un incomparable compagnon, il plaît aux enfants et se laisse dresser avec une
extraordinaire facilité.
Il répond avec enthousiasme à l'affection et aux soins dont il est l'objet et participe à la vie
familiale.
De tous les oiseaux qui vivent en cage, c'est le plus facile à apprivoiser et le plus sociable.
Comme tous les animaux, il se méfie instinctivement de l'homme.
L'éleveur doit être fin psychologue et comprendre ce qui peut déranger ses petits pensionnaires.
Les raisons pour lesquelles ils s'agitent, comme il doit savoir ce qui peut les rendre heureux.
Lorsque l'on approche de la cage ou de la volière pour exécuter les indispensables opérations
de nettoyage et d'approvisionnement en nourriture et en eau, il ne faut pas faire de gestes
brusques, un bon éleveur rassure d'abord les oiseaux d'une voix basse et douce, introduit ses
mains avec délicatesse dans la cage pour vider et remplir les récipients.
Il faut éviter, si possible, de saisir le canari et de le tenir dans la main, ceci peut lui causer un
véritable stress, car il se sent subitement emprisonné et incapable de bouger.
Les efforts qu'il fait pour se libérer peuvent provoquer des fractures à ses pattes ou à ses ailes.
Si pour observer de plus près un canari qui, selon vous, est souffrant, vous êtes obligé de le
prendre dans la main, faites-le seulement après lui avoir parlé avec douceur et continuez à lui
parler affectueusement lorsque vous l'aurez en main.
Votre voix, qu'il a l'habitude d'entendre chaque jour, le rassurera partiellement,
vous "sentirez" son petit cœur battre à tout rompre.
La joie qu'éprouve le canari à la vue d'un ami se manifeste par une augmentation de son
activité de même que les chiens agitent la queue pour fêter quelqu'un, les canaris sautillent
joyeusement et pépient.
Lorsqu'un canari que l'on a acheté à l'âge adulte ou que l'on transporte dans une nouvelle
cage, se comporte ainsi, signifie qu'un courant de sympathie et d'affection s'est déjà établi,
et que, désormais, la glace est rompue.
L'amitié est conclue et les liens d'affection iront en s'amplifiant.
M@loute45