maloute45
14/07/2014, 00h45
Lu pour vous dans une revue "Cage and Aviary Birds" et adapté en langue française.
Auteur du texte : Mr. Geert Cooremans.
La volière communautaire est-elle surannée ou a-t-elle encore de beaux jours devant elle ?
Tout éleveur détenant des oiseaux pour souvent en faire l'élevage s'intéresse également aux
méthodes utilisées par ses "collègues" en matière de logement,de nourriture,etc...
Je me suis penché sur la question car elle est intéressante pour nous les amateurs d'oiseaux;
Je ne vous cache pas que j'ai déjà rendu visite à maints éleveurs pour me rendre compte de
l'évolution des volières .
Première méthode
J'aimerai discuter en premier lieu de la volière de grande taille,celle qui fait 200 m² de surface
de sol,autrement dit 20 m. de longueur sur 10 m. de largeur par exemple.
Les parois latérales sont faites de piquets en béton qui supportent du treillis aux mailles carrées
bien connu de tous.
Le toit est habillé de la même manière mais le treillis a des mailles de plus petites dimensions.
Des auvents sont placés ici et là pour protéger les pensionnaires des intempéries,les oiseaux
allant dormir dessous.
La plus grande partie de la volière est malgré cela ouverte à tout vent et n'est pas couverte
entièrement.
95541
Belle volière,très bien plantée - Photo Cyril Laubscher.
Des buissons croissent en petits groupes épais,faisant ressembler l'endroit à un bosquet
miniature.
Les oiseaux peuvent s'y réfugier dedans et en dessous.
L'espace libre reste très important pour permettre aux oiseaux de se défouler.
La nourriture est stockée dans un petit abri de jardin rudimentaire qui se trouve dans la volière.
Les aliments sont distribués à différents endroits et une petite nare se trouve au milieu de la
volière.
L'eau est filtrée de manière régulière ou remplacée par de l'eau de pluie.
Cette mare a de multiples fonctions,elle n'est pas seulement essentielle pour les éventuels
oiseaux aquatiques qui se trouveraient dans la volière mais aussi pour les autres à qui elle sert
de distributeur d'eau de boisson et de bain.
Le nombre d'espèces pouvant être aperçues dans une telle volière est tout bonnement
incroyable !
Voyez plutôt : Anatidés,Gallinacés,Fringillidés européens,Sturnidés divers,etc..
Bien souvent les propriétaires n'ont plus d'idée exacte de la population vivant dans leur volière !
Et incroyable mais vrai ce petit monde est en bonne santé et bien des espèces s'y reproduisent.
Le succès de l'entreprise est à mon avis surtout dû à l'ampleur de la volière,à son agencement
ainsi qu'à la grande diversité de nourriture procurée.
Seconde méthode
La volière est ici moins spacieuse 4 m. sur 2 m. à l'extérieur avec un abri intérieur
de 2 m. sur 1 m.
La partie extérieure est complètement ouverte aux éléments n'offrant aucune protection aux
habitants.
Non couverte elle abrite des buissons et des arbres de petites tailles densément plantés dont
la hauteur ne dépasse pas 2 m.
Le sol accueille quelques végétaux en fleurs aux coloris vifs et d'autres plantes couvre-sol.
Des espaces libres sont prévus ça et là pour permettre aux oiseaux de se dégourdir les ailes.
Beaucoup de nichoirs artificiels de différents modèles garnissent l'endroit.
Le "boire et le manger" sont dispensés dans l'abri intérieur;
Les pensionnaires de ce genre de volière sont surtout de petits oiseaux exotiques : Astrilds de
Sainte Hélène,Astrilds de Bichenow,Diamants de Gould,Diamants à bavette,Diamants modeste,etc...
Il n'est pas rare que ces différentes espèces soient représentée par des couples.
95542
Volière s'insérant parfaitement dans
l'ensemble d'un jardin - Cyril Laubscher.
Incroyable de constater ce que les amateurs peuvent amener à se faire reproduire,tout aussi
inouï de voir les ficelles utilisées pour y arriver !
Pratiquement toutes les espèces se reproduisent et élèvent leur progéniture mais les amateurs
gardent quand même en sous-main des Moineaux du Japon qu'ils utilisent en cas de pépin.
S'agissant d'espèces dont l'amateur veut obtenir une progéniture nombreuse,il enlève les oeufs
et les place sous une femelle de Moineau du Japon.
La mère naturelle n'y voyant que du feu,se remet à pondre ainsi une seconde fois,parfois jusqu'à
une troisième.
Ce qui m'a frappé lorsque j'ai rendu visite à un amateur pratiquant ainsi,c'est le nombre de vers
buffalos distribués aux oiseaux durant la période de reproduction.
Cela est parfois source de conflits du voisinage dus à l'attrait de cette nourriture carnée mais la
volière en elle-même offre suffisamment de refuges permettant aux plus faibles de se cacher
temporairement.
POSTFACE
Beaucoup d'amateurs entretenaient naguère une volière communautaire abritant bien des
espèces.
Si vous voulez mon avis,je trouve cette manière de faire la plus attractive.
Les boxes ne contenant qu'un seul couple d'ine espèce sont moins animés et moins colorés.
Bien que les volières communautaires seraient,selon certains,aujourd'hui dépassées dans le
domaine de la reproduction,je continue de prétendre que bien mené,l'élevage en volière mixte
reste très possible.
Le succès de cet élevage particulier est imputable d'une part au choix des espèces qui doivent
pouvoir s'adapter entre elles.
D'autre part aux occasions d'éviter les prises de bec devant pouvoir aussi permettre la sérénité
de l'endroit et enfin la diversité de la nourriture proposée.
L'alimentation doit être surabondante car toutes les espèces apprécient ce qui est bon,sommes-
nous autrement?
Les insectes sont aussi dans le collimateur de pratiquement toutes les espèces et il ne peut
jamais en manquer durant la reproduction car ils sont là pour nourrir les nichées et non servir
de friandises aux adultes.
95543
Volière communautaire avec abri nocturne intégré.
Photo : Gino Moens.
Elever en stam avec plusieurs couples d'une même espèce est impossible en volière
communautaire,cela va de soi.
Enfin,les jeunes chétifs peuvent toujours être déplacés sous des parents adoptifs le cas échéant
ou nourris avec une seringue de gavage ou un pinceau au départ et ensuite élevés à la main.
Geert Cooremans.
Auteur du texte : Mr. Geert Cooremans.
La volière communautaire est-elle surannée ou a-t-elle encore de beaux jours devant elle ?
Tout éleveur détenant des oiseaux pour souvent en faire l'élevage s'intéresse également aux
méthodes utilisées par ses "collègues" en matière de logement,de nourriture,etc...
Je me suis penché sur la question car elle est intéressante pour nous les amateurs d'oiseaux;
Je ne vous cache pas que j'ai déjà rendu visite à maints éleveurs pour me rendre compte de
l'évolution des volières .
Première méthode
J'aimerai discuter en premier lieu de la volière de grande taille,celle qui fait 200 m² de surface
de sol,autrement dit 20 m. de longueur sur 10 m. de largeur par exemple.
Les parois latérales sont faites de piquets en béton qui supportent du treillis aux mailles carrées
bien connu de tous.
Le toit est habillé de la même manière mais le treillis a des mailles de plus petites dimensions.
Des auvents sont placés ici et là pour protéger les pensionnaires des intempéries,les oiseaux
allant dormir dessous.
La plus grande partie de la volière est malgré cela ouverte à tout vent et n'est pas couverte
entièrement.
95541
Belle volière,très bien plantée - Photo Cyril Laubscher.
Des buissons croissent en petits groupes épais,faisant ressembler l'endroit à un bosquet
miniature.
Les oiseaux peuvent s'y réfugier dedans et en dessous.
L'espace libre reste très important pour permettre aux oiseaux de se défouler.
La nourriture est stockée dans un petit abri de jardin rudimentaire qui se trouve dans la volière.
Les aliments sont distribués à différents endroits et une petite nare se trouve au milieu de la
volière.
L'eau est filtrée de manière régulière ou remplacée par de l'eau de pluie.
Cette mare a de multiples fonctions,elle n'est pas seulement essentielle pour les éventuels
oiseaux aquatiques qui se trouveraient dans la volière mais aussi pour les autres à qui elle sert
de distributeur d'eau de boisson et de bain.
Le nombre d'espèces pouvant être aperçues dans une telle volière est tout bonnement
incroyable !
Voyez plutôt : Anatidés,Gallinacés,Fringillidés européens,Sturnidés divers,etc..
Bien souvent les propriétaires n'ont plus d'idée exacte de la population vivant dans leur volière !
Et incroyable mais vrai ce petit monde est en bonne santé et bien des espèces s'y reproduisent.
Le succès de l'entreprise est à mon avis surtout dû à l'ampleur de la volière,à son agencement
ainsi qu'à la grande diversité de nourriture procurée.
Seconde méthode
La volière est ici moins spacieuse 4 m. sur 2 m. à l'extérieur avec un abri intérieur
de 2 m. sur 1 m.
La partie extérieure est complètement ouverte aux éléments n'offrant aucune protection aux
habitants.
Non couverte elle abrite des buissons et des arbres de petites tailles densément plantés dont
la hauteur ne dépasse pas 2 m.
Le sol accueille quelques végétaux en fleurs aux coloris vifs et d'autres plantes couvre-sol.
Des espaces libres sont prévus ça et là pour permettre aux oiseaux de se dégourdir les ailes.
Beaucoup de nichoirs artificiels de différents modèles garnissent l'endroit.
Le "boire et le manger" sont dispensés dans l'abri intérieur;
Les pensionnaires de ce genre de volière sont surtout de petits oiseaux exotiques : Astrilds de
Sainte Hélène,Astrilds de Bichenow,Diamants de Gould,Diamants à bavette,Diamants modeste,etc...
Il n'est pas rare que ces différentes espèces soient représentée par des couples.
95542
Volière s'insérant parfaitement dans
l'ensemble d'un jardin - Cyril Laubscher.
Incroyable de constater ce que les amateurs peuvent amener à se faire reproduire,tout aussi
inouï de voir les ficelles utilisées pour y arriver !
Pratiquement toutes les espèces se reproduisent et élèvent leur progéniture mais les amateurs
gardent quand même en sous-main des Moineaux du Japon qu'ils utilisent en cas de pépin.
S'agissant d'espèces dont l'amateur veut obtenir une progéniture nombreuse,il enlève les oeufs
et les place sous une femelle de Moineau du Japon.
La mère naturelle n'y voyant que du feu,se remet à pondre ainsi une seconde fois,parfois jusqu'à
une troisième.
Ce qui m'a frappé lorsque j'ai rendu visite à un amateur pratiquant ainsi,c'est le nombre de vers
buffalos distribués aux oiseaux durant la période de reproduction.
Cela est parfois source de conflits du voisinage dus à l'attrait de cette nourriture carnée mais la
volière en elle-même offre suffisamment de refuges permettant aux plus faibles de se cacher
temporairement.
POSTFACE
Beaucoup d'amateurs entretenaient naguère une volière communautaire abritant bien des
espèces.
Si vous voulez mon avis,je trouve cette manière de faire la plus attractive.
Les boxes ne contenant qu'un seul couple d'ine espèce sont moins animés et moins colorés.
Bien que les volières communautaires seraient,selon certains,aujourd'hui dépassées dans le
domaine de la reproduction,je continue de prétendre que bien mené,l'élevage en volière mixte
reste très possible.
Le succès de cet élevage particulier est imputable d'une part au choix des espèces qui doivent
pouvoir s'adapter entre elles.
D'autre part aux occasions d'éviter les prises de bec devant pouvoir aussi permettre la sérénité
de l'endroit et enfin la diversité de la nourriture proposée.
L'alimentation doit être surabondante car toutes les espèces apprécient ce qui est bon,sommes-
nous autrement?
Les insectes sont aussi dans le collimateur de pratiquement toutes les espèces et il ne peut
jamais en manquer durant la reproduction car ils sont là pour nourrir les nichées et non servir
de friandises aux adultes.
95543
Volière communautaire avec abri nocturne intégré.
Photo : Gino Moens.
Elever en stam avec plusieurs couples d'une même espèce est impossible en volière
communautaire,cela va de soi.
Enfin,les jeunes chétifs peuvent toujours être déplacés sous des parents adoptifs le cas échéant
ou nourris avec une seringue de gavage ou un pinceau au départ et ensuite élevés à la main.
Geert Cooremans.