FREDDIE
04/02/2013, 11h22
Copyright © - Le canari du Harz
Comme son nom l'indique,il provient d'Allemagne,plus précisément des Monts du Harz.
Son origine est très ancienne et il est considéré à juste titre comme le meilleur chanteur qui existe.
En France,ce canari est aussi nommé "Saxon" ou "Canari de Saint-Andréasberg" mais c'est là
une grossière erreur car le canari saxon appartient à une autre variété généralement élevée
en Saxe.
On peut affirmer avec certitude que la race de Saint-Andréasberg a disparu depuis fort longtemps.
Les élevages de Nuremberg jouissaient vers 1650,d'une grande renommée et les amateurs de cette époque reculée exportaient leurs canaris dans de nombreux pays.
Ceux-ci se distinguaient plus par leur chant que par leur beauté,les éleveurs allemands se préoccupaient donc surtout de perfectionner cette qualité.
Ils prirent l'habitude de laisser les canaris du Harz en compagnie de chardonnerets,de fauvettes,de linottes et d'alouettes,tous très appréciés pour leur chant.
Ce système,un peu étrange,à vrai dire,donna néanmoins de très bons résultas,les canaris étant dotés d'un grand pouvoir d'assimilation,ils ajoutaient au notes apprises en écoutant leurs compagnons,des notes suggérées par leur fantaisie.
C'est ainsi qu'en peu de temps,les éleveurs de canaris de Bavière et de Thuringe reçurent tant de commandes qu'ils arrivèrent difficilement à les satisfaire toutes.
Et peu à peu,leur renommée s'étendit au monde entier.
Il y avait des villages où l'élevage du canaéri du Harz était la seule activité et la seule ressource.
Saint-Andréasberg était particulièrement connu pour son école qui effectuait des sélections fort sérieuses.
Les éleveurs du Harz écartaient tous les canaris qui ne les satisfaisaient pas entièrement,ainsi une pureté de race et de chant,rarement atteinte ailleurs.
Il existait un accord entre les différents éleveurs,une seule strophe musicale devait être enseignée à chaque canari.
Les écoles de Koller,de Knorre,de Schockel et de Wasserolle furent,à cette époque,parmi les plus connues.
Les éleveurs examinaient attentivement les possibilités de chant de chaque canari,puis indiquaient la tonalité et la clé musicale qui lui convenaient et enfin lui enseignaient "la phrase musicale",la même pour tous les canaris d'un élevage,une sorte d'indicatif musical qui distinguait nettement les différentes écoles.
L'élevage s'étendit rapidement à tout l'Allemagne !
La passion pour les canaris du Harz se propagea dans les différentes couches sociales.
Des ouvriers,des artisans,de riches propriétaires s'y consacrèrent avec une attention et un sérieux sans limites.
Des concours de chant se déroulaient régulièrement dans de nombreuses régions d'Allemagne,c'étaient de véritables concerts qui avaient comme jury des musiciens et des compositeurs.
La renommée et la gloire favorisèrent particulièrement certains éleveurs comme Volkmann,Enrtges et d'autres.
Un jour,pourtant,les extraordinaires possibilités de chant de quelques canaris élevés par un modeste mineur,nommé Trude,révélèrent que les canaris étaient capables de moduler une quarantaine de phrases différentes.
C'est alors que les éléveurs abandonnèrent l'enseignement d'une seule phrase musicale,le résultat fut des plus satisfaisants.
Ils remédièrenr à certains défauts,enrichirent le répertoire de chaque oiseau et obtinrent une perfection jamais atteinte jusqu'alors.
Le canari du Harz que l'on élève encore de nos jours est le descendant des glorieux canaris allemands du XVIIe siècle,il est toujours classé sous le nom qu'on lui avait donné : Original Seifert Stamm.
Les qualités de chanteur sont héréditaires.
Par contre,peu d'amateurs savent que chaque phrase musicale dépend d'une cellule différente de l'oiseau.
Il peut donc advenir qu'une cellule se développe au détriment d'une autre,que deux cellules s'annulent.
Mais aussi,de l'accouplement de deux oiseaux peuvent naître des canaris remarquables.
Dans les accouplements,malheureusement,le choix d'une bonne lignée n'est pas toujours une condition suffisante,c'est parfois le hazard qui récompense les soins apportés par l'éleveur.
- Copyright ©
Comme son nom l'indique,il provient d'Allemagne,plus précisément des Monts du Harz.
Son origine est très ancienne et il est considéré à juste titre comme le meilleur chanteur qui existe.
En France,ce canari est aussi nommé "Saxon" ou "Canari de Saint-Andréasberg" mais c'est là
une grossière erreur car le canari saxon appartient à une autre variété généralement élevée
en Saxe.
On peut affirmer avec certitude que la race de Saint-Andréasberg a disparu depuis fort longtemps.
Les élevages de Nuremberg jouissaient vers 1650,d'une grande renommée et les amateurs de cette époque reculée exportaient leurs canaris dans de nombreux pays.
Ceux-ci se distinguaient plus par leur chant que par leur beauté,les éleveurs allemands se préoccupaient donc surtout de perfectionner cette qualité.
Ils prirent l'habitude de laisser les canaris du Harz en compagnie de chardonnerets,de fauvettes,de linottes et d'alouettes,tous très appréciés pour leur chant.
Ce système,un peu étrange,à vrai dire,donna néanmoins de très bons résultas,les canaris étant dotés d'un grand pouvoir d'assimilation,ils ajoutaient au notes apprises en écoutant leurs compagnons,des notes suggérées par leur fantaisie.
C'est ainsi qu'en peu de temps,les éleveurs de canaris de Bavière et de Thuringe reçurent tant de commandes qu'ils arrivèrent difficilement à les satisfaire toutes.
Et peu à peu,leur renommée s'étendit au monde entier.
Il y avait des villages où l'élevage du canaéri du Harz était la seule activité et la seule ressource.
Saint-Andréasberg était particulièrement connu pour son école qui effectuait des sélections fort sérieuses.
Les éleveurs du Harz écartaient tous les canaris qui ne les satisfaisaient pas entièrement,ainsi une pureté de race et de chant,rarement atteinte ailleurs.
Il existait un accord entre les différents éleveurs,une seule strophe musicale devait être enseignée à chaque canari.
Les écoles de Koller,de Knorre,de Schockel et de Wasserolle furent,à cette époque,parmi les plus connues.
Les éleveurs examinaient attentivement les possibilités de chant de chaque canari,puis indiquaient la tonalité et la clé musicale qui lui convenaient et enfin lui enseignaient "la phrase musicale",la même pour tous les canaris d'un élevage,une sorte d'indicatif musical qui distinguait nettement les différentes écoles.
L'élevage s'étendit rapidement à tout l'Allemagne !
La passion pour les canaris du Harz se propagea dans les différentes couches sociales.
Des ouvriers,des artisans,de riches propriétaires s'y consacrèrent avec une attention et un sérieux sans limites.
Des concours de chant se déroulaient régulièrement dans de nombreuses régions d'Allemagne,c'étaient de véritables concerts qui avaient comme jury des musiciens et des compositeurs.
La renommée et la gloire favorisèrent particulièrement certains éleveurs comme Volkmann,Enrtges et d'autres.
Un jour,pourtant,les extraordinaires possibilités de chant de quelques canaris élevés par un modeste mineur,nommé Trude,révélèrent que les canaris étaient capables de moduler une quarantaine de phrases différentes.
C'est alors que les éléveurs abandonnèrent l'enseignement d'une seule phrase musicale,le résultat fut des plus satisfaisants.
Ils remédièrenr à certains défauts,enrichirent le répertoire de chaque oiseau et obtinrent une perfection jamais atteinte jusqu'alors.
Le canari du Harz que l'on élève encore de nos jours est le descendant des glorieux canaris allemands du XVIIe siècle,il est toujours classé sous le nom qu'on lui avait donné : Original Seifert Stamm.
Les qualités de chanteur sont héréditaires.
Par contre,peu d'amateurs savent que chaque phrase musicale dépend d'une cellule différente de l'oiseau.
Il peut donc advenir qu'une cellule se développe au détriment d'une autre,que deux cellules s'annulent.
Mais aussi,de l'accouplement de deux oiseaux peuvent naître des canaris remarquables.
Dans les accouplements,malheureusement,le choix d'une bonne lignée n'est pas toujours une condition suffisante,c'est parfois le hazard qui récompense les soins apportés par l'éleveur.
- Copyright ©