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Voir la version complète : Les différentes races de canaris de posture


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maloute45
22/12/2014, 20h04
Bonsoir Danielle

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Certainement,mais la forme "capuchon complet" serait la plus convoitée par le jury.
Concernant la tête ce qui est fautif est :

* Pas de capuchon.
* Tête lisse.
* Frisures en forme de huppe avec point central.

serine
23/12/2014, 08h44
ce résultat est magnifique et doit représenter un travail phénoménal ! je comprends mieux pourquoi ces oiseaux sont si chers !

serine
23/12/2014, 15h58
http://canariosrizados.blogspot.fr/2013/09/rizos-en-la-cabeza-del-rizado-gigante.html
je viens d'approfondir des textes sur la capuche complète et j'apprends avec stupéfaction que ces oiseaux présentaient souvent des sujets qui devenaient aveugles après le Ier anniversaire !
Comme quoi la beauté dans ces conditions est très discutable ...

maloute45
23/12/2014, 17h07
http://canariosrizados.blogspot.fr/2013/09/rizos-en-la-cabeza-del-rizado-gigante.html
je viens d'approfondir des textes sur la capuche complète et j'apprends avec stupéfaction que ces oiseaux présentaient souvent des sujets qui devenaient aveugles après le Ier anniversaire !
Comme quoi la beauté dans ces conditions est très discutable ...

Bonsoir Danielle

Ce phénomène s'applique aussi chez certains Crested,(schimmel) de petites plumes poussant dans les orbites
des yeux...
Comme quoi il est toujours très important de se renseigner sur les races avant d'entreprendre
un élevage...

maloute45
06/04/2015, 14h05
MALADIES DE L'APPAREIL REPRODUCTEUR

Kystes ovariens et tumeurs

Chez les canaris, le cycle des glandes génitales est saisonnier et subit
l'influence de divers facteurs internes et externes.


Les tumeurs peuvent apparaître aussi bien sur les ovaires que sur les testicules.
Lorsqu'il s'agit de kystes ou de tumeurs bénignes, le traitement réside en une intervention
chirurgicale effectuée par des mains expertes.

Parmi les tumeurs bénignes qui son communes chez les Canaris de posture et en marge de
leur localisation sur l'appareil reproducteur, on diagnostique fréquemment des lipomes.
Il s'agit d'une accumulation de graisses.

Certaines races plus que d'autres accuse une fâcheuse tendance à engraisser et éprouve
dans les cas plus concret des difficultés à voler.
On peut parfois obtenir une régression du lipome, en réduisant les acides gras insaturés
dans le régime alimentaire et en stimulant le vol.
Les spécimens atteints de tumeurs malignes, à extension rapide et s'infiltrant dans les tissus
annexes, ne doivent pas être soumis à la reproduction.

Quant aux kystes ovariens ou affectant tout un organe, il suffira, si l'oiseau ne montre pas
de signes de gêne et de souffrance, de badigeonner la zone du kyste de glycérine iodée.
Si la lésion est douloureuse et entrave la vie active du Canari, il faudra recourir à une
intervention chirurgicale.

Rétention des œufs :

Parfois la femelle fait de nombreux efforts pour pondre, en vain ...
L'expulsion des œufs tarde et le Canari finit par abandonner le nid et se réfugie dans un coin
de la cage couveuse.
Lorsque l'on palpe le ventre, on perçoit la forme dure de l'œuf que l'on ne doit pas confondre
avec l'estomac.
La femelle est abattue, yeux mi-clos et lève la queue de temps à autre.

Le processus normal d'expulsion de l'œuf peut être interrompu pour diverses raisons :
Faiblesse des contractions péristaltiques du vagin, volume trop important de l'œuf,
obstruction de l'oviducte, femelle très jeune ou trop âgée, faiblesse générale, excès de
calcium ou troubles de la ponte divers.
Par ailleurs, un mauvais équilibre alimentaire, une carence vitaminique, l'obésité, un nombre
excessif de reproductions prédisposent à ces anomalies.
Quelquefois, cette difficulté est héréditaire et donc congénitale.

Si la rétention est faible, il est quelquefois possible de provoquer l'expulsion de l'œuf en
exposant la femelle à la chaleur, à des températures de 28° à 30°.


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Descente de l'œuf que l'oviducte accompagne jusqu'au cloaque.

On peut, par exemple, réchauffer le nid en le plaçant quelque temps dans un four chaud.
Certaines interventions mécaniques sont utiles, à l'aide de canules ou de pinces permettant
d'ouvrir le passage de l'oviducte jusqu'à la dimension voulue : cependant, le risque de
déchirements de l'oviducte que cette pratique implique doit inciter à la prudence et à l'utiliser
qu'en dernière extrémité.
Il faut, bien entendu, recourir à un vétérinaire aviaire qui procédera à une anesthésie locale
ou générale et appliquera une pommade antibiotique au niveau du cloaque.

Lorsque l'on palpe parfaitement l'œuf dans le cloaque, une légère pression suffit bien souvent
à l'expulser.
Un autre procédé consiste à instiller quelques gouttes d(huile tiède dans le cloaque ou a
exposer la femelle à la vapeur d'eau, pendant quelques minutes.
L'application d'un antibiotique permet d'éviter les infections postérieures, demander l'avis
à votre vétérinaire aviaire.


Prolapsus de l'oviducte :

Il s'agit en réalité, d'une complication de la rétention d'œuf.
C'est une grave anomalie qui peut conduire la femelle à la mort, faute d'une intervention
rapide et efficace.
Une masse de forme ovale et molle, enflammée et refermant l'œuf, apparaît à l'extrémité
du cloaque.
Cela est parfois dû à un défaut de la coquille de l'œuf qui en empêche le glissement vers
l'extérieur.

Le résultat du traitement dépend de l'état de la muqueuse vaginale.
Il faut d'abord expulser l'œuf avec de multiples précautions.
On lave ensuite l'organe descendu à l'eau tiède boriquée, puis à l'eau minérale,
également tiédie.
On essaie alors de remettre l'organe dans sa position normale.

Si l'opération s'avère difficile, on utilisera avec prudence, de l'alun qui a le pouvoir de
resserrer considérablement les vaisseaux sanguins ou bien si nécessaire des produits
spécialement conçus pour les irrigations vaginales et les lavages antiseptiques.
On installera ensuite la femelle dans une cage hôpital où l'on maintiendra une température
élevée.
Afin d'évier un nouveau prolapsus provoqué par les efforts de défécation au cours des jours
suivants, je conseillerai de lui administré un purgatif.


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Prolapsus de l'oviducte.

Inflammation de l'oviducte :

Cette inflammation, est souvent due à une rétention d'œufs, à une infection, à une hypersécrétion
d'albumine ou à la présence d'un dépôt calcaire.
L'inflammation de l'oviducte (salpingite) peut être purulente, causant une altération
croissante de l'état général, avec distension abdominale, dysphagie, anorexie,
difficultés respiratoires.
Constipation et diarrhée se succèdent, de la même façon qu'anorexie et crise de boulimie
se suivent.
Dans une phase avancée de la maladie, le plumage de l'abdomen tombe et l'oiseau meurt.
Prise à temps, ces inflammations peuvent se soigner, le traitement est chirurgical et réservé
à des mains expertes.
La seule précaution que vous puissiez prendre avant de présenter l'oiseau chez le vétérinaire
aviaire sera de garder cette femelle au calme et bien au chaud.

Altérations de l'œuf :

Pour les amateurs passionnés d'élevage et le pratiquant avec succès, voici quelques
remarques sur les lésions ou anomalies qui peuvent apparaître sur les œufs et que l'on
observe généralement après la ponte.
Les principales altérations concernant les œufs sont des infections bactérienne (colibacilles),
ou dues à des parasites qui se sont infiltrés dans l'albumine en formation, avant que ne se
façonne la coquille, barrière efficace contre toute nouvelle invasion.

Œufs sans vitellus (jaune) :


Altération fréquente chez les femelles âgées ou qui ont trop fréquemment pondu.
L'inflammation de l'oviducte provoque une abondante sécrétion d'albumine, c'est-à-dire du
blanc de l'œuf, et les œufs pondus sont très petits.

Œufs à jaunes multiples :

Cette originalité traduit la grande fertilité des ovaires, et on l'observe plus particulièrement
en période normale de ponte.
Il s'agit dans le langage courant d'œufs dits doubles qui sont plus gros que de coutume et
enferment deux jaunes, lesquels peuvent se partager une même albumine ou bien posséder
un blanc nettement différencié.
Dans le premier cas, les oisillons jumeaux qui écloront auront peu de chances de survie, tandis
que si l'œuf possède deux blancs distincts, les petits seront normalement viables....

Œufs de couleur anormale :

C'est là le symptôme que la femelle a souffert de troubles circulatoires qui ont affecté l'œuf
en le colorant.
Toutefois, il arrive souvent que les changements de couleur des coquilles, et parfois des
oisillons, soient dus à une alimentation inadéquate.

Œufs clairs ou stériles :

Les raisons en sont diverses, l'une des plus évidente étant que l'un des partenaire est stérile.
Dans ce domaine également, l'alimentation joue un rôle fondamental.
Il faut assurer aux oiseaux une alimentation fraîche (graines, fruits, légumes; graines germées,...).
Il est bon de veiller à un apport substantiel en vitamine A et B6.
Une carence protéinique, un manque de biotine ou de tryptophane (amino-acides) peut aussi
en être la cause.
Il arrive parfois qu'un éclairage différent de celui de la nature, particulièrement un éclairage
artificiel successif, un manque d'oxygénation, une surpopulation, des cages mal aérées, se
traduisent par un échec complet en matière de reproduction.

Œufs sans coquille :

Il arrive parfois que des œufs éclosent avec une coque si mince et si molle qu'elle en paraît
inexistante, signalant une carence aiguë en calcium chez la femelle pondeuse.
L'observation de cette anomalie doit nous inciter a fournir une alimentation plus riche en
calcium aux femelles qui en souffrent, sous formes de préparations vitaminiques ou de
Calcilux ou de Calcivet.

maloute45
07/04/2015, 00h00
MORTALITE DES OISILLONS AU NID

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Certaines affections des oisillons une fois éclos et dont l'issue
est très souvent fatale.

Les raisons de l'échec de l'élevage a ce stade sont très diverses.
Il arrive fréquemment que les oisillons les plus résistants blessent involontairement les moins
résistants (bien souvent en les piétinant) par leurs propres mouvements spontanés.
Il faut par conséquent veiller à ce que les nids soient suffisamment grands pour loger les
oisillons sans qu'ils se gênent les uns des autres.

D'autres facteurs de mortalité des oisillons au nid sont : la débilité congénitale du nouveau-né
(en marge d'un facteur létal hérité), une alimentation déficiente, une carence vitaminique,
l'ingestion de substances toxiques souillant les aliments ou la boisson, des changements
brusques de régime alimentaire ou de température, une maladie infectieuse (colibacillose,
salmonellose) ou tout simplement un abandon des parents qui ne les nourrissent plus.

Il existe encore d'autres causes, indépendantes de la forme physique des Canaris, à savoir :
un degré d'hygrométrie inadéquat, de brusques secousses de la cage ou du nid, des bruits
violents (typiques d'un environnement urbain, tel que bruits de train, d'avion, etc.), des nids
construits avec des matériaux inadaptés qui ne mettent pas les oisillons au chaud ou qui
empêchent le passage de l'air.

La première ponte d'une femelle très jeune est souvent vouée à l'échec.
Il arrive aussi qu'elle ne sache pas couver et ne retourne pas les œufs de temps à autre afin
de leur assurer une température, une humidité et une oxygénation suffisante.
Par ailleurs, le manque d'humidité peut quelquefois durcir la coquille au point que l'oisillon
ne puisse éclore.
Parfois encore, la femelle oublie de se coucher sur sa ponte ou ne commence à le faire quand
il est malheureusement trop tard...

maloute45
07/04/2015, 12h59
ANOMALIES DE LA MUE

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Apprendre le nom des plumes

La mue ou le renouvellement des plumes suppose un effort considérable
pour le métabolisme des Canaris.

Cet effort est plus intense chez les oiseaux qui ont une mue complète annuelle que chez
ceux qui muent de façon continue tout au long de l'année.
La mue est un moment critique de la vie de l'oiseau, dans la mesure où sa résistance se
trouve affaiblie et où il se montre plus sensibles aux infections et autres maladies (plus
spécialement aux courants d'air).

Mues anormales :

On observe parfois des mues partielles chez des Canaris qui ont des mue annuelle complète,
déplumant la tête et le cou pendant un certain temps.
Les mues anormales, hors de l'époque habituelle, peuvent affecter toutes les plumes et se
prolonger, soit parce que toutes les plumes tombées ne sont pas remplacées, soit parce que
les nouvelles plumes tombent sans cesse.

On attribue généralement ces anomalies à des conditions de vie perturbées ou à une
modification du milieu ambiant, principalement de la température et de la lumière.
Un facteur auquel on oublie de prêter attention est l'absence du changement saisonnier
de température, à l'intérieur des cages placées dans une atmosphère climatisée, ou bien
à un prolongement quotidien des heures de lumière naturelle par un éclairage artificiel, quelle
que soit la saison.
Les Canaris vivent dans un environnement où ils ne peuvent plus percevoir les cycles naturels.
Le synchronisme entre les rythmes internes du Canari et son environnement ne s'établit pas
correctement.
Il ne faut donc guère s'étonner d'éventuelles mues accidentelles.

Il est important, par conséquent, que les oiseaux logés de façon à pouvoir suivre le plus
fidèlement possible les rythmes naturels de luminosité propres à chaque saison, ou bien de
couvrir leur cage, une fois la nuit tombée, en donnant la préférence à la clarté naturelle.

Altérations de la mue :

On observe les altérations suivantes :

Fausse mue :

Il s'agit d'une mue légère et continuelle affectant des Canaris à mue complète
annuelle.
Le plumage de l'oiseau acquiert un aspect désordonné, "troué".
Ce type de mue est fréquent lorsque le sujet souffre de brusques changements de température
ou de lumière, lorsqu'il ne peut pas se baigner ou bien qu'il ne dispose pas d'un espace
suffisant pour voleter ou encore qu'il ne bénéficie pas d'une alimentation adéquate.
Je tiens a signaler que les accouplements consanguins répétés et ceux effectués entre des
spécimens intensifs donnent une descendance aux plumes peu fournies, cassantes, et ayant
tendance à tomber plus facilement.

Absence du mue :

Elle est due à une modification du mode de vie, à un déplacement prolongé
ou bien résulte d'un accident ou d'une grande tension, comme par exemple le stress.
Un ancien remède consiste à recouvrir la cage d'un tissu de flanelle, à placer une tasse d'eau
très chaude à l'intérieur et de maintenir le Canari dans ce bain de vapeur improvisé pendant
environ un quart d'heure (il va de soi qu'il faudra veiller à ne pas qu'il se brûle) à cet effet
je le place dans une cage-baby accrochée à la cage principale...
Je conseillerai de lui donner une alimentation variée riche en graines germées, de bien aérer
la cage et de l'exposer aux rayons solaires en prenant soin d'avoir une partie ombragée et
d'éviter les courants d'air.

Alopécie de la peau du cou :

Il s'agit d'une chute de plumes localisée affectant plus
particulièrement le cou.
Souvent provoquée par une alimentation mal équilibrée (carence en amino-acides soufrés -
méthionine et cystine -), elle peut aussi être due à des croisements entre Canaris porteurs
de caractères récessifs.
On peut la soigner localement en stimulant le bain, par des lavages avec un désinfectant léger
et une exposition à l'air et au soleil, mais le traitement réside surtout en un apport de
vitamines et de minéraux dans le régime alimentaire qui devra comprendre des protéines
animales (ex : pinkies décongelés).

Picage :

c'est une habitude vicieuse de l'oiseau, consistant à s'arracher les plumes et à se
faire de petites blessures saignantes, quand ce n'est pas sur ses frères et sœurs.
C'est une affection très tenace, difficile à soigner, qui s'attaquent plus particulièrement
aux Canaris qui muent ou qui souffrent de carences protéiniques ou d'avitaminoses.
On l'observe parfois chez des Canaris solitaires qui finissent par se blesser gravement.
Le manque d'hygiène et le stress résultant du surpeuplement peuvent également intervenir,
aux mêmes titres que le mélange d'espèces différentes ou l'introduction d'un nouveau sujet
dans une cage.

Le picage est parfois la conséquence d'une infestation parasitaire ou d'uns simple conduite
d'imitation auquel cas, on peut isoler l'oiseau protagoniste ou les imitateurs les plus virulents
Si l'origine de la maladie est parasitaire, veillez à fournir une alimentation équilibrée, riche
en vitamines et en sels minéraux, et ajoutez un peu de sel intégral dans l'eau de boisson.
Si le Canari isolé se blesse gravement, calmez ses lésions par des compresses de camomille
ou tout autre calmant doux.

Cannibalisme :

Phénomène que certains expliquent par une carence en protéines.
Les femelles donnent des coups de bec dans le cloaque des nouveaux-nés jusqu'à les faire
saigner, ou alors, plus rare, elles coupent un ou deux doigts de leur progéniture pour les
manger ou encore leurs becs !!!

Si au départ, cette habitude blâmable peut être justifiée, par un déséquilibre alimentaire
avec le temps elle finit par devenir un vice qui contamine également les petits.
Ils prennent l'habitude de se donner des coups de bec les uns aux autres et de ce faire des
lésions.
Il peut arriver aussi que ce soit le mâle qui par jalousie mutile les oisillons de sexe
masculins, c'est acte est nommé le cannibalisme sexuel.

Le remède est simple : il faut séparer la mère où le père des petits.
L'éleveur qui aura remarqué une telle femelle ou un mâle doit la/le surveiller
continuellement et enlever les oisillons le plus vite possible.

Toutefois cette déviance, le cannibalisme, peut quelquefois disparaître si l'on fait suivre aux
oiseaux atteints, un régime protéinés.
A surveiller de très près !!!

maloute45
07/04/2015, 18h04
L'ART DE TOILETTER CORRECTEMENT LA ZONE CLOACALE
EN VUE DES FUTURS ACCOUPLEMENTS. (m@loute45)

Est-il vraiment nécessaire de rectifier le sous-plume dans la zone cloacale des Canaris ?
Oui, «mais comment puis-je faire sans me tromper ?»

Quand la question arrive sur le forum, j'ai toujours l'espoir que j'ai passer l'idée car c'est
toujours une chance de plus pour une meilleure fécondation.
L'éleveur de Canaris de posture a modifié par d'innombrables croisements la longueur et la largeur
des plumes chez les sujets schimmels.
En raison de cette manipulation, il convient de toiletter la zone qui convient sur chaque
partenaire, seulement la partie à dégager aux ciseaux, n'est pas la même, qu'il s'agisse du
mâle ou de la femelle, voyons cela plus en détails :

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Femelle - ligne pointillée indiquant la zone à dégager
sans toucher au pinceau (plumes véhiculant le sperme)

L'idée de tailler les zones d'évacuation est d'exposer les plumes
du « pinceau » qui occupent la région englobant directement la surface externe du cloaque.
Ces plumes : « pinceau » sont fondamentalement une extension des organes de
reproduction des oiseaux.
Lors de l'accouplement, il est essentiel que ces pinceaux «qui sont en réalités des plumes
tactiles des deux sexes», doivent prendre contact avec celle de l'autre conjoint.

100307
Mâle - ligne pointillée indiquant la zone à dégarnir
tout autour du pinceau (sans toucher à celui-ci)

Au cours de l'acte d'accouplement plus ces plumes véhiculant le liquide séminal entrent en
contact avec les autres, et plus la réussite sera que la femelle produira des œufs fertiles.
Toutefois, le fait de procéder au toilettage des oiseaux n'entre pas en considération si les
deux partenaires ne sont pas en parfaite condition optimale de reproduction.


Dans un premier temps, il faut se remémorer l'acte du "cochage" entre le couple.
Envisageons la position avec laquelle le mâle copule sa femelle ,il lui monte dessus
alors que la femelle s'accouple avec son aide essentiellement par un mouvement vers le bas
et vers l'avant, du côté du corps ou de l'autre.
La femelle pendant l'acte de la copulation prend une position avec la croupe en haut et
inclinée vers l'avant dans une position normale.

C'est pourquoi une femelle se doit d'être toilettée différemment d'un mâle.
(voir les deux croquis qui sont plus explicite)

La première chose à faire est de souffler sur les plumes de la zone cloacale.
Cela sert pour deux raisons évidentes : *1) cela vous donne un contrôle visuel de la zone à
dégarnir au moyen d'un ciseaux bien effilé et tranchant et *2) vous permet de visualiser les
plumes du pinceau à surtout ne pas couper !


Si c'est une femelle que l'on doit préparer, en se guidant sur le pinceau, taillez les plumes
juste en face de la zone d'évacuation et non dans le sens de la poitrine(voir shéma 1).
Cependant, pour le mâle, il faudra tailler du côté de la zone d'évacuation tout d'abord, puis
juste derrière la zone d'évacuation.
Ce n'est qu'alors qu'il faudra dégagé une infime partie ventrale (voir shéma 2).


Afin de terminer ce chapitre,, je pense que si vous regardez les deux shémas et que vous
vous remémorer la position que les oiseaux doivent adopter pour s'accoupler, il vous sera
alors beaucoup plus facile de les toiletter de façon optimale.

fethi d'alger
07/04/2015, 18h11
salut maloute
ca fait toujours du bien de lire tes article :wwink: Lesse un peut pour les autre lollllllllllll:wtwitcy: ,merci de partagé tous ca avec nous

maloute45
08/04/2015, 11h34
LES MALADIES DIGESTIVES



Le métabolisme des Canaris est particulièrement actif, par rapport à leur poids, se
caractérisant par une digestion et une expulsion des déchets très rapides.

Les Canaris souffrent de nombreux dérangements du système digestif.
Les déficits alimentaires sont une des premières causes de maladie pour ces oiseaux.
Un déficit en calcium provoque par exemple des fractures, des coquilles d'œuf ou des becs
mous, des scolioses.
Un déficit en vitamine A ou une obésité peuvent provoquer des pododermatites, des maladies
de peau ou des problèmes de plumes.
Les Canaris peuvent également développer des goitres suite à un déficit en iode ou à un
mauvais fonctionnement de la glande thyroïde.

Les oiseaux sont sensibles au stress, ce qui peut provoquer une anorexie.
Les juvéniles peuvent souffrir d'une stase du jabot qui les conduit à une anorexie.

Les diarrhées ou les néphrites sont souvent la conséquence d'autres maladies.
Les diarrhées par exemple peuvent être la conséquence d'une intoxication liée à une blessure
par plomb.
Une tumeur des reins peut être cause d'une néphrite.

Bon nombre de problèmes alimentaires causent également des problèmes d'une façon
indirecte et ont pour conséquence une rétention d'œuf, des pertes de plume ou des diarrhées
Une constipation chez une femelle en reproduction est souvent le signe d'une rétention d'œuf.


Constipation :

On observe que les plumes qui entourent le croupion sont sèches, faisant obstacle à la sortie
des excréments (fientes) et que le ventre gonfle.
L'oiseau fait des efforts mais ne parvient pas à déféquer.
Cela peut être dû à une alimentation mal équilibrée, en tous cas, il faudra reconsidérer le
régime alimentaire choisi.
Mettre deux gouttes d'huile de paraffine ou d'olive vierge dans le bec de l'oiseau et mettre
à disposition un sucrier de graines de lin, qui comme tout le monde le sait est une graine laxative.
On peut également donner des fruits et des légumes, toujours avec parcimonie...


Diarrhée :

La diarrhée est souvent due à un courant d'air froid, à l'eau de boisson, ou à des graines
fermentées.
Le Canari est alors abattu, et ses fientes sont liquides.
Ce peut être un symptôme de maladie infectieuse : salmonellose, brucellose, toxoplasmose,...
ou bien dû à une nourriture qui laisse à désirer...
Dans le doute, il est plus prudent d'isoler le malade.

En cas d'empoisonnement certain, il faut soumettre le Canari à une légère diète, semi-liquide
consistant en riz bouilli, ou s'il n'accepte pas cet aliment, remplacer l'eau de boisson par l'eau
qui à servi a cuire le riz (eau de riz).
Une température douce favorisera un prompt rétablissement.
Néanmoins, si la maladie était la conséquence d'une maladie infectieuse, et si la diète ne
faisait aucun effet, il faudrait administrer des antibiotiques ou des sulfamides appropriés, en
ayant soin de bien calculer la dose correspondante.
Après la guérison, versez quelques gouttes de citron dans l'eau de boisson.


Entérite :


C'est une inflammation du tube digestif, d'origine infectieuse ou bien due a un aliment toxique.
Les fientes ont une couleur verdâtre, le ventre est parfois gonflé.
Le Canari perd l'appétit mais boit beaucoup, le cloaque peur être bouchés par des fientes.
Le cas est souvent grave ! - l'oiseau doit rester au calme et au chaud !
Si l'évacuation est difficile, on peut purger le Canari avec de l'huile de ricin (quelques gouttes)
dans l'alimentation.
Il faut proscrire les fruits et légumes et proposer du riz bouilli, si le malade l'accepte.
Dans certains cas, l'infusion de thé fort est également recommandé.
Vous pouvez à titre d'exemple aussi ajouter 20 g de sulfate de fer par demi litre d'eau ou bien
1 g de sulfate de magnésium pour 300 cm³ d'eau, pendant toute une journée suivie de 24 H 00
de jeûne.
Si l'entérite est aiguë, il faudra passer par les antibiotiques et des sulfamides ainsi qu'un
complexe vitaminique (vitamine A principalement).

Hépatite :

Cette maladie dont le diagnostic est difficile, se traduit par une inflammation du foie, due
à une alimentation défectueuse, principalement à un apport excessif de graisses alimentaires
(abus de graines oléagineuses, ...), au manque d'exercice, à une intoxication, une infection
hépatite, etc.
Le Canari perd l'appétit, est apathique, ébouriffé, et dans le secteur droit de l'abdomen, on
observe parfois un foie dilaté et congestionné.
La guérison s'obtient grâce à une alimentation légère et saine, riche en fruits et légumes verts
Ajoutez une petite pincée de bicarbonate de soude à l'eau de boisson, ou donner de l'eau
minérale.

maloute45
08/04/2015, 19h30
CARENCES ALIMENTAIRES

100335

AVITAMINOSE (manque de vitamine)

La première conséquence de l'avitaminose est une moindre résistance à la maladie, mais
elle provoque parfois la stérilité, l'amaigrissement, la chute des plumes, l'arrêt de la
croissance chez les jeunes Canaris, ainsi que divers autres troubles.
Elle est bien souvent directement liée à l'absence d'aliments frais.
On peut y remédier, en ajoutant à la nourriture de puissants complexes vitaminiques.

Avitaminose A :

La carence en vitamine A conduit à la perte de l'appétit, de l'amaigrissement et parfois à
l'apparition de plaques ulcéreuses autour du bec ou des yeux.
En mode de reproduction, la ponte s'en trouve également affectée.
La vitamine A se trouve essentiellement dans les carottes, le maïs et l'huile de foie de morue.

Avitaminose B1 :

Elle est la cause de troubles nerveux et de névrites.
La tête retombe sur le dos et les jeunes perdent l'équilibre.

Avitaminose B2 :

Elle se traduit par la mort du fœtus dans la coquille, diverses anomalies de croissance des
plumes, des ongles et du bec.
La vitamine B2 est abondante dans la levure de bière et les légumes verts.

Avitaminose B12 :

Elle provoque l'anémie, des altérations de la croissance et des retards de mue.
En cas d'avitaminose du groupe B, il convient d'administrer de la levure de bière déshydratée,
et des légumes verts en plus d'un complexe vitaminique, si le cas l'exige.

Avitaminose C :

Elle n'apparaît qu'en conséquence de l'administration de sulfamides, car les oiseaux sont
capables de synthétiser dette vitamine.
Après tout traitement à base de sulfamides, il faudra ajouter à l'eau de boisson des extraits
de citron.

Avitaminose D :

Elle se manifeste par un rachitisme, l'inflammation des articulations et des coquilles d'œufs
très friables.
L'exposition aux rayons solaires assure la synthèse de la vitamine D des Canaris à partir du
cholestérol du tissu sous-cutané.
L'huile de foie de poisson est riche en vitamine D.

Avitaminose E :

Elle entraîne des troubles de la reproduction, l'enflure des pattes, des torticolis et une
rétraction des membres.
Il faut ajouter au régime alimentaire des navets (ou de l'huile de navets) et du millet germé.

Avitaminose K :

Elle se manifeste par une tendance aux hémorragies internes, les plaies tardent à se cicatriser
Les traitements à base de sulfamides diminuent l'activité microbienne qui normalement
synthétise la vitamine K, le pissenlit (toute la plante) et les feuilles de mûrier.

maloute45
09/04/2015, 02h33
LE GRIMOIRE, UN PETIT PLUS ...

100338


Aux novices enthousiastes, je conseille d'établir une sorte de dossier où ils recueilleront
diverses données, gardez à proximité des cages ou de la volière un petit carnet où vous
noterez tout renseignement ou information utile, comme dans un journal.
Vous y inscrirez le type de régime alimentaire que suivent certaines races et les résultats
observés , toutes maladies ou anomalies affectant l'un ou l'autre des spécimens et le
traitement appliqué, son évolution et les résultats constatés.

Vous noterez aussi tous les accouplements effectués et les résultats obtenus qu'ils soient
concluants ou infructueux, et les causes possibles.
Il est toujours préférable de ne pas trop se fier à sa mémoire car elle peut présenter des
défaillances...
Pour les Canaris, chaque jour est différent, et c'est en les observant que vous apprendrez
mille et une choses sur leurs habitudes ainsi que leurs besoins.

100339

Bientôt l'expérience acquise au fil des jours auprès des différentes races vous permettra
d'établir vos propres jugements critiques, tels des amateurs chevronnés.
Votre patience et vos efforts seront récompensés, et s'ajouterons à la joie et à la satisfaction
affective que procurent ces Canaris de fantaisie.

Un "grimoire" bien annoté est un instrument fort utile, permettant de mieux soignés et de
mieux connaître vos oiseaux.
Un dossier remplit d'observation judicieuses sur l'hygiène et la diététique facilite la tâche
lorsqu'un problème se présente.

Avant toute chose, apprenez à reconnaître vos oiseaux individuellement.
Pour cela, il existe plusieurs méthodes très différentes.

La première consiste en une discrimination directe selon la physionomie de chaque spécimen.
C'est bien entendu, le système qui agresse le moins le Canari, mais c'est aussi le plus confu
et le plus ambigu, selon la race dont il s'agit.
Il existe d'autres systèmes basés sur le marquage remplaçant avantageusement
l'identification individuelle.
Les techniques sont diverses : la plus courante consiste à baguer la patte de l'oiseau à l'aide
d'anneaux en plastique de couleur différentes.
Le diamètre de la bague est fonction du diamètre du tarse.
L'identification des oiseaux, facilite l'observation et la prise de notes.

100340

Lorsque l'on dispose d'un peu plus de temps, une tâche passionnante consiste à établir
une documentation audiovisuelle sur les Canaris que l'on possède.
Il suffit d'utiliser un bon appareil photographique.
Les photos en noir et blanc suffise pour bien capter gestes et postures, séquence de conduite,
distribution de l'espace, anomalies ou maladies, mais seule les photos couleur permette de
rendre toute la beauté et l'exubérance des Canaris de posture et de constituer une
documentation merveilleusement illustrée.

Si vous avez la chance de posséder une caméra , filmez à loisir les moments les plus
caractéristiques ou les plus sympathiques de la vie de vos compagnons.
Il suffit souvent de passer un film au ralenti pour découvrir une foule de gestes, de
mouvements, d'attitudes, de positions ou d'aspects jusqu'alors ignorés ou passés inaperçus.

Certains amateurs pratiquent un échange amical de leurs documents graphiques et audio-
visuels afin d'enrichir leurs dossiers, devenant ainsi des éleveurs chevronnés dont les
conseils sont très judicieux et instructifs autant que précieux.

maloute45
09/04/2015, 11h45
CARENCE EN SELS MINERAUX

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Le traitement à suivre consiste en l'administration ad hoc de solutions préparées,
recommandées par le vétérinaire aviaire.
Les minéraux les plus importants sont :

Phosphore :

C'est l'un des composants quantitatifs et qualitatifs les plus importants du squelette.
Il régularise le métabolisme du calcium, combat le rachitisme et agit comme un tonique
sur la musculature et le cœur.
Phosphore et calcium représentent les 3/4 des substances minérales présentes dans
l'organisme.

Magnésium :

Il régularise l'équilibre du calcium, stimule la reproduction, augmente la résistance aux
infections, facilite la digestion et favorise la croissance.


Soufre :

Il régularise les fonctions ovariennes et facilite l'assimilation des protéines, c'est aussi
une substance qui entre dans la composition des plumes.

Manganèse :

Il facilite la croissance et la reproduction et assure le bon développement du squelette.

Fer :

C'est l'un des composants principal de l'hémoglobine du sang.

Cuivre :

Il joue un rôle prépondérant dans la lutte contre les infections, en stimulant la fonction
d'anticorps et en diminuant la résistance des microbes aux antibiotiques.


Cobalt :

Il prévient l'anémie.

Zinc :

Il régularise l'hypophyse, glande responsable de la croissance.

maloute45
09/04/2015, 17h50
LA GOUTTE VISCERALE & ARTICULAIRE

100343
La Goutte (pied humain)
Dessin humoristique de James Gillray (1799).


La goutte peut prendre 2 formes :

Forme viscérale :

Suite à une néphrite de cause variée (coup de froid, malnutrition, infection, carence en
vitamine A, etc.…)
Le Canari est abattu, il n’a pas faim, il boit beaucoup et il décède rapidement.
Le diagnostic se fait par autopsie et on constate la présence d’un film blanchâtre au niveau
des séreuses, sur le foie, les sacs aériens et les reins.


Forme articulaire :

On observe une enflure des articulations qui finissent par se déformer et prendre un aspect
violacé.
C'est un déséquilibre alimentaire qui en est la cause !

L'excès de protéines (matières azotées) entraîne une accumulation d'urates, responsable
de la goutte articulaire qui favorise l'humidité, des carences en vitamines ou en oligo-
éléments et également le manque d'exercice.
L’oiseau lève et pose constamment le membre atteint.

Le canari atteint devra suivre un régime pauvre en protéines et riche en fruits et en légumes
frais.
Ajoutez à l'eau de boisson un peu de bicarbonate de soude ainsi qu'un complexe vitaminique
(essentiellement des vitamines du groupe "B").
Appliquez au niveau des articulations un peu de teinture d'iode, en ayant soin d'attendre
qu'elle ait séché avant de relâcher le Canari, car il s'agit d'un produit toxique.
Veillez à ce que l'atmosphère soit peu humide !!!
A l’autopsie, on constate la présence de cristaux d’urates au niveau des articulations.

maloute45
15/04/2015, 02h32
L'HISTOIRE DE L'ANNEAU


Bonsoir les amis des Canaris de Posture

Cela fait un bout de temps que je ne diffuse plus d'information concernant ma passion, les
postures.
Il faut bien convenir que de moins en moins d'amateurs ne posent plus de questions
concernant ces différentes races, serait-ce que ceux-ci soient en régression ?

L'histoire de l'anneau, ne vous trompez pas, ne fait pas entrevoir d'infos cinéphiles sur la
trilogie fantastique de Peter Jackson "Le seigneur des anneaux" mais bien du gentleman
des Canaris,j'ai nommé le Yorkshire..

100418 100419

À la fin du XIXième siècle, les éleveurs anglo-saxons cherchèrent à obtenir des Canaris de
bonne taille doté d'un beau plumage et d'un port plus noble, distingué et aussi flegmatique
qu'un lord anglais.
Pour situer cette race, je dirai quelle est originaire du comté qui porte son nom, le Yorkshire.
On sait par différents ouvrages que les éleveurs anglais avaient décidé, pour habituer ce
Canari à conserver une position droite et élégante, de suspendre dans les cages un anneau
qui susciterait la curiosité de l'oiseau.

Cet anneau situé dans la partie supérieure de la cage aurait dit-on contraint le Yorkshire à
tendre le cou, et c'est de cette "gymnastique" ancestrale qui aurait provoqué l'allongement
du cou et la raideur des pattes.
Il semble que ce soit la raison pour laquelle, pendant de nombreuses années, le Yorkshire fut
appelé "Le Canari à l'anneau".

J'ai même pu lire que le slogan fait par les éleveurs de cette époque était : "Un bon Yorkshire
doit pouvoir passer sa tête dans une alliance (anneau de mariage)".
Tout ceci est à mon avis un peu exagéré, mais toutefois il reste l'indéniable coutume de
suspendre un anneau dans la cage de travail du Yorshire...

Par la suite les éleveurs anglais recherchèrent d'autres critères de sélection et réussirent à
obtenir l'oiseau que l'on connaît aujourd'hui.
Celui-ci a de réelles qualités, une valeur certaine et une incontestable beauté qu'il a héritée
de ses illustres ancêtres.

m@loute45.

maloute45
15/04/2015, 04h28
MALADIES DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE AVIAIRE

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La respiration joue un rôle primordial dans le métabolisme des oiseaux.
Une installation bien aérée permet d'éviter diverses complications.

Laryngites, Trachéites & Bronchites :

Ces affections se manifestent par un abattement général, de la dyspnée et une altération
des émissions phoniques.
Les Canaris malades doivent être tenus au chaud pendant un certain temps.
L'eau de boisson sera remplacée par une infusion de pin ou de sapin, de racine de guimauve
et de miel.

Les laryngo-trachéites sont d'origine infectieuses et très rapidement contagieuses, par
simple contact.
Il est prudent d'isoler l'oiseau souffrant, et d'éliminer ses fientes tous les jours et de
désinfecter aussitôt l'installation où il se trouvait.
Il n'existe aucun traitement universel précis !
Il est souvent conseillé de faire des fumigations dans une cage fermée, en versant de l'eau
bouillante sur un mélange de menthe, d'eucalyptus, en proportions égales.


Pneumonie et congestion pulmonaire :

L'oiseau affecté se met en boule et respire avec difficulté, en maintenant le bec entrouvert.
La congestion pulmonaire est extrêmement grave et souvent mortelle.
Le vétérinaire aviaire doit être consulté très rapidement.

La pneumonie se traite par des antibiotiques à large spectre, les doses seront établies en
fonction de la taille de la variété du Canari, comme pour n'importe quel médicament.
Il est bon de soumettre le "patient" à des bains de vapeur, en veillant à bien le sécher
ensuite et à le garder dans une cage isolée, placée dans un endroit calme et climatisé.

Rupture d'un sac aérien ou Emphysème sous-cutané:

L'oiseau gonfle et prend progressivement un aspect grotesque.
Ce peut être le résultat d'une infection des sacs aériens ou d'un accident mécanique.
La rupture d'un sac aérien permet le passage de l'air sous les tissus.

Le mieux est d'attendre que le Canari récupère de lui-même.
S'il montre des signes de malaise, on peut enfoncer une aiguille stérilisée sous la peau ou
bien ponctionner au trocart.
Rappelons, à ce propos, que tout liquide même médicamenteux pénétrant dans les sacs
aériens, peut aussitôt provoquer la mort par choc, ou une inflammation pulmonaire dans
le meilleur des cas.
Il faut donc procéder avec prudence lorsque l'on pique un oiseau.
L'emphysème pulmonaire, dilatation anormale des alvéoles pulmonaires, est le corollaire
de la bronchite, et est courante chez les ieux oiseaux obèses.

Dyspnée :

Ce concept recouvre diverses affections qui se manifestent par un e respiration sifflante et
une perte d'appétit.
Elles ont souvent une origine bactérienne virale, fongique (aspergillose) et sont parfois dues
à un parasite interne, à une hémorragie méningée ou encore à une diphtérie.
Les symptômes sont très semblables à ceux d'une laryngite ou d'une trachéite.
La thérapeutique consistera d'abord en infusion de violette de Parme et de pimprenelle
remplaçant l'eau de boisson.
Dans les cas plus graves, on aura recours à des médications vasoconstrictrices.

maloute45
15/04/2015, 09h48
MALADIES BACTERIENNES AVIAIRES

Une hygiène irréprochable et une bonne alimentation variée,
c'est déjà une bonne réussite à la détention de nos oiseaux.


100425

Les maladies infectieuses peuvent être regroupées en trois catégories,
selon leur origine :
1) Bactérienne - 2) Virale - 3) Parasitaire.

* 1) Les Bactériennes :

Salmonellose :

Chez les oiseaux, la plus courante est celle qui provoque la parathyphose.
La contagion par voie digestive est la plus fréquente et s'effectue par l'intermédiaire de
graines ou d'eau souillées ou même par les fientes et peut se transmettre à la progéniture
par les œufs.

Le Canari malade est abattu, son plumage est désordonné, ses fientes sont verdâtres et
diarrhéiques, il maigrit très rapidement, a le ventre gonflé et la respiration forcée.
La Salmonellose est mortelle pour les jeunes oiseaux, et les adultes qui guérissent
spontanément sont porteurs de la maladies qu'ils finissent par transmettre à leurs jeunes.

Le diagnostic n'est certain qu'après un examen bactériologique.
Le traitement de base sur l'isolement de l'oiseau malade ou suspect, l'administration
judicieuse d'antibiotiques ou de sulfamides et la désinfection des logements.
Si l'on veut évier la Salmonellose lorsque l'on fait de l'élevage, il est possible de recourir
à la vaccination hypodermique ou a un vaccin administré par le bec, mêlé à l'eau de boisson.


Choléra :

Cette maladie affecte bien plus les oiseaux d'élevage que les espèces de la nature.
L'évolution de cette infection est très rapide et conduit presque toujours à la mort de l'oiseau
Le Choléra peut se présenter sous forme aiguë.
La plus fréquente : l'oiseau paraît soudain abattu et montre des symptômes de malaises
digestifs ( soif intense, perte de l'appétit, amaigrissement), respiratoires ( respiration
accélérée).

Les fientes sont diarrhéiques et sanguinolentes et le bec est encombré de mucosités.
La mort survient rapidement.
Les formes chroniques se manifestent par un amaigrissement, un affaiblissement lent et des
diarrhées, avec des localisations articulaires accompagnées de boiterie.
La maladie se prolonge alors pendant une quinzaine de jours avant que l'oiseau ne décède.

Afin d'éviter la contagion, il faut isoler le malade ou le suspect, brûler journellement ses
fientes et éliminer (euthanasie) un sujet atteint.
La vaccination préventive est possible, mais le traitement fondé sur l'administration de
sulfamides (voir vétérinaire aviaire) donne des résultats plus qu'incertains.


Streptococcie :

Cette affection se transmet par l'ingestion de substances contaminées ou peut être transmise
par piqûre de parasites externes.
L'oiseau malade souffre de troubles digestifs (anorexie, soif intense, diarrhée jaune), de
somnolence, d'un rapide amaigrissement, tandis que le bec et les paupières deviennent
purulents.
La mort survient généralement en quelques jours.
On peut toutefois essayer de traiter avec des antibiotiques.

Colibacillose :

La transmission s'effectue par l'ingestion d'aliments ou de liquides contaminés et peut dans
certains cas affecter l'humain.
Cette maladie se manifeste par des perturbations de la digestion et de fréquentes diarrhées
liquides verdâtres, abattement et dyspnée, régurgitation des mucosités, perte de l'appétit et
amaigrissement rapide.
Les plumes qui entourent le cloaque sont incrustées de fientes sèches.
La mort survient au bout de 4 à 5 jours.

La Colibacillose se manifeste sous la forme d'une septicémie aiguë ou d'une nécrose
hépatique.
Il convient de prendre des sanctions sévères, en brûlant journellement les fientes (pour
éviter les risques de propagation) et d'euthanasier les sujets les plus gravement atteints.

Le traitement à base de streptomycine et de tétracycline associées donnent des résultats
plus satisfaisants que dans les cas de Choléra.


Botulisme :

Cette maladie provoque une diminution de la résistance aux infections, amaigrissement,
diarrhée, paralysie progressive, perte de plumage et affecte la reproduction.
La transmission se fait par des aliments contaminés.
Il n'existe jusqu'à présent aucun traitement, ni de guérison spontanée.


Tuberculose :

Il s'agit d'une maladie peu commune qui se transmet d'oiseau à oiseau ou d'humain à oiseau.
La Tuberculose s'attaque surtout à l'appareil digestif ( diarrhée, anorexie) avec des
complications pulmonaires.
On a signalé des formes chroniques avec des localisations buccales et conjonctivales.

Le diagnostic certain exige des examens de laboratoire (Clinique Aviaire).
Cette maladie est incurable et, dans la mesure ou elle est contagieuse, il est préférable
d'euthanasier les sujets atteins en les brûlants, de même que leurs fientes.


Pseudomonose :

Les symptômes se manifestent par une grande faiblesse, une anémie, des diarrhées
blanchâtres, une conjonctivite et un refroidissement, parfois un choriza muqueux purulent.
Il est parfois possible de guérir les malades par un traitement à base de tétracycline ou
d'autres antibiotiques, a voir avec votre spécialiste aviaire.

Spirochétose :

Cette maladie se transmet par des piqûres d'acariens aux jeunes oisillons et son issue est
souvent fatale.
Les symptômes sont ceux de beaucoup de maladies infectieuses :
Fièvre, diarrhée et plumage hérissé.

On distingue une forme chronique, avec paralysie de la tête, des ailes ou des pattes, avant
que le décès ne survienne.
Néanmoins il faut savoir que, les Spirochètes sont sensibles à la pénicilline et à la tétracycline.

* 2) Virale :

Ornithose :

Cette maladie, qui à fait tant couler d'encre au début du siècle dernier, alors qu'elle était
considérée comme dangereuse pour l'espèce humaine et que la plus grande confusion régnait
à son sujet, est fort peu commun chez les Canaris.

Les symptômes sont très divers et ne se manifestent pas tous forcément : diarrhée verdâtre,
respiration accélérée, écoulements séreux des yeux et des narines, soif intense, forte fièvre.
La difficulté à guérir cette affection est le fait que les spécimens qui survivent sont porteurs
du virus, obligeant à euthanasier les sujets atteints et à procéder à une sévère désinfection
de la cage ou la volière qui les abritait.
Un traitement éventuel consiste en l'administration d'Auréomycine et de Tétramycine.

* 3) Parasitaire :

Maladies causées par des parasites internes :

Coccidiose :

Il s'agit d'une affection relativement commune, contagieuse, rebelle et chronique responsable
de beaucoup d'échecs d'élevages.
Elle provoque des troubles digestifs (diarrhées rapidement sanguinolentes et vomissements)
et généraux (abattements et amaigrissants).
Après avoir isolé le sujet atteint, brûler ses fientes et désinfection de la cage, on peut traiter
la maladie par des sulfamides et inclure dans le régime alimentaire des ferments lactiques.

Malaria (Paludisme) :

Cette maladie se transmet par la piqûre de moustiques porteurs du "Plasmodium gallinaceum"
parasite des globules rouges dans de nombreuses espèces aviaires.
Le Paludisme des oiseaux se caractérise par un état fébrile et anémique, et une décoloration
des muqueuses.
La mort s'ensuit rarement.
La prudence est de mise concernant des espèces vendues illégalement d'importations
frauduleuses...

Infestations de Ténias :

J'ouvre ici une parenthèse, car il y a des amateurs qui complètent
l'alimentation de leurs protégés avec de la nourriture vivante

Ce n'est pas une maladie très courante, mais qui se traite avec succès.
Elle affecte essentiellement les oiseaux insectivores qui ingèrent les hôtes des Ténias (vers,
coléoptères, œufs de fourmis, mouches, Buffalo, pinkies, etc..), qu'il s'agisse d'oiseaux en
captivité ou en liberté.
Au début de l'infestation, l'oiseau ne montre aucun signe de malaise, au fur et à mesure que
les Ténias se multiplient, le sujet perd de sa vitalité, maigrit tout en mangeant copieusement
et souffre de diarrhées.

Le traitement consiste à administrer un vermifuge et à substituer une solution aqueuse à 1%
de sulfate de cuivre à l'eau de boisson (toujours prendre des références auprès d'un spécialiste aviaire).

Candidose :

Un champignon microscopique se développe dans la cavité buccale et dans les muqueuses
de l'œsophage qui sont recouvertes de plaques grisâtres ou jaunâtres.
Les Canaris atteints perdent leur vitalité, souffrent d'anorexie et ont de grandes difficultés
à déglutir.

Le traitement consiste à détacher ces plaques à l'aide de petites pinces, opération fort délicate
et à appliquer 2 fois par jour, une pommade composée de 20 parties de glycérine et 1 de
teinture d'iode.
Si l'on a du mal à extirper les plaques, il faut les badigeonner d'huile d'olive vierge pendant
plusieurs jours.

Maladie causée par un parasite externe :

Pou rouge :

Cet acarien ne vit pas sur l'oiseau mais sur les éléments qui l'environnent et, la nuit tombée
s'acharne à piquer avec son rostre et à sucer le sang de l'oiseau.
On ne doit, en aucun cas, recourir aux insecticides classiques (DDT par exemple) qui sont
bien trop dangereux pour l'oiseau lui même.

Il est préférable d'utiliser des insecticides spécifiques (Bi-Poux par exemple) que l'on peut
pulvériser en toute quiétude sur tous les accessoires et recoins de la cage ou de la volière.
Préparez quotidiennement un bain où vous aurez verser une solution de Lisophorme à 5%.
Une fois les poux éliminés, veillez à effectuer un traitement préventif, tous les deux à trois
mois.

Papillon
15/04/2015, 09h57
bonjour Maloute45,

merci beaucoup pour toutes ces informations; à l occasion il faudrait que j'en fasse un petit livre que je garderais près de moi en cas de besoin!

par contre c'est dommage que vous aillez posté toutes les infos concernant les maladies des canaris sur le post des canaris de posture (beaucoup de ce fait ne vont pas les lire) ; je pense que çà doit être une erreur ?

maloute45
15/04/2015, 10h18
bonjour Maloute45,

merci beaucoup pour toutes ces informations; à l occasion il faudrait que j'en fasse un petit livre que je garderais près de moi en cas de besoin!

par contre c'est dommage que vous aillez posté toutes les infos concernant les maladies des canaris sur le post des canaris de posture (beaucoup de ce fait ne vont pas les lire) ; je pense que çà doit être une erreur ?

Bonjour Papillon

A l'occasion, avec mon approbation vous pourriez sans doute, faire un "copier/coller" et mettre ces articles dans la rubrique concernée.

En tout cas, c'est sympa à vous de me faire la réflexion.

Bien à vous,léon.

fethi d'alger
15/04/2015, 18h22
salut léon et merci pour tout ces article,car comme le dit Papillon il faudrait que j'en fasse un petit livre que je garderais près de moi ,:one5:
amicalement fethi

maloute45
16/04/2015, 04h02
LE TERRITOIRE ET LA DOMINANCE

100441

Il s'agit de la distribution de l'espace entre les oiseaux qui occupent une même volière, se
réservant certains coins où ils élisent domicile et qu'ils défendent parfois de façon très
agressive.

Il est indispensable de connaitre les particularités territoriales des espèces et variétés que
l'on élèvent, surtout au moment de l'introduction de nouveaux arrivants dans le logis.
Si vous prenez des photographies générales d'une installation, vous remarquerez très vite
que de nombreuses espèces se comportent, à titre individuel ou par couples, en véritables
propriétaires terriens, fort susceptibles.

Lorsque l'on observe les "altercations" entre les membres d'une même volière à propos de
la répartition de l'espace, il est fortement conseillé de leur fournir aussitôt soit une installation
encore plus vaste soit ce qui est beaucoup plus réalisable de mettre de nouveaux perchoirs
supplémentaire.

Si vous avez beaucoup d'oiseaux, pensez à les loger dans des cages suffisamment grandes
pour qu'ils se sentent à l'aise et qu'ils puissent de temps a autre pour rompre la monotonie,
voleter un temps soi peu, et par la même occasion se faire une bonne musculature.
Leur bien - être, parfois même leur survie, peut en dépendre.

Par ailleurs, mangeoires et abreuvoirs sont souvent un motif de dispute.
Vous veillerez à les placer en un point accessible et non dans un recoin, afin d'éviter toute
dispute inutile.

Le comportement individuel et la reconnaissance d'une individualité propre à chaque oiseau
sont patents chez la plupart des espèces.
Il existe bien entendu des variations autour de chaque spécimen, s'agençant de telle sorte
que les oiseaux les plus forts savent faire reconnaître leur puissance tacitement, sans
recourir systématiquement à une épreuve de force à chaque occasion.
Ainsi, l'établissement d'une dominance reconnue permet d'éviter à chacun des occupants de
gaspiller inutilement leur énergie.

Cette dominance n'est pas forcément universelle et dépend essentiellement du type de
situation envisagée.
Il suffit d'observer patiemment vos installations pour s'apercevoir que certains oiseaux
accourent les premiers à la mangeoire, dès que des aliments frais y sont déposés, tandis
que d'autres ont le privilège du territoire ou encore de la copulation, etc...
Avec un peu de patience, on arrive à établir le schéma sociologique d'une colonie.

Si vous disposez plusieurs cages à proximité l'une de l'autre, vous observerez parfois que
l'un des oiseaux d'une installation a tendance à se poster près d'une des cages contiguës.
Dans ce cas, il est fort probable qu'il domine un ou plusieurs de ses voisins et que le grillage
où barreaux qui les sépare l'empêche de le démontrer.

Séparez alors les deux cages de façon que leurs occupants ne puissent plus se voir car
l'oiseau dominant risque de souffrir gravement (stress) de cette frustration que suscite
son impuissance.
Si différentes espèces partagent une même volière, les rapports de dominance entre les
pensionnaires qui l'habitent dépendent de l'agressivité propre a chaque espèce et peuvent
se développer différemment, de sorte que tous les membres d'une espèce ne dominent pas
forcément ceux d'une autre et ne sont pas à leur tour des dominés par ceux d'une troisième
catégorie.

En règle générale, les oiseaux, tels que les mammifères, disposent d'un mécanisme leur
permettant de contrôler l'agressivité sociale.
Il s'agit de la toilette sociale qui consiste en un nettoyage et lissage réciproque de leur
plumage.
La signification de ce comportement dépasse son but strictement hygiénique pour devenir
un mécanisme de régulation sociale.

L'importance de ce comportement a été mis en évidence par des études portant sur des
"Bengalis de l'Inde".
On a pu observer que la fréquence de la toilette sociale n'augmentait pas lorsque les oiseaux
étaient barbouillés de craie.
L'équilibre entre les tendances dispersives (agressivité) et les tendances cohésive (toilette)
donneront le ton de la communauté.
Il est intéressant de prendre note de cette attitude sociale et de l'inclure dans les schémas
sosiologiques que l'on effectue auprès de ses pensionnaires.

A.L.

Papillon
16/04/2015, 13h08
Bonjour Léon,

Voilà, c'est fait!

maloute45
27/04/2015, 09h29
MALADIES DU SYSTEME CIRCULATOIRE AVIAIRE

100719

L'activité des oiseaux nécessite une circulation sanguine rapide.
Le cœur est volumineux par rapport à la taille de l'oiseau et travaille
à une vitesse dix fois supérieure à celle du cœur de l'homme.

APOPLEXIE

L'insuffisance cardiaque se manifeste surtout chez les sujets âgés et provoque des attaques.
Brusquement l'oiseau bat violemment des ailes, puis tombe sur le sol et s'évanouit avec arrêt
des fonctions cérébrales.

Ces crises peuvent être dues à une hémorragie interne, cérébrale ou médullaire.
Si l'oiseau ne meurt pas sur le coup, il reste hébété et haletant un jour ou deux, avant de
mourir.
Néanmoins si l'attaque n'est pas mortelle, on peut, mettre le malade au frais, humecter la
tête d'eau froide, immerger ses pattes dans de l'eau tiède et le plonger dans l'obscurité.

RUPTURE DES VAISSEAUX SANGUINS

Elle peut être due à des blessures extérieures, à l'ingestion d'épines, à des piqûres, etc..
Si la lésion cause une hémorragie interne grave, l'issue est toujours fatale.

Lorsque la lésion est moins sérieuse, elle peut spontanément cicatriser.
Il faut alors administrer de la Tétracycline au bout de 12 heures, par voie orale, afin de
prévenir toute infection.

rallou
27/04/2015, 16h00
salut , je partage ici un document en PDF pour les classes de posture
100723

maloute45
27/04/2015, 21h26
COMMENT PRENDRE UN OISEAU EN MAIN

C'est là une opération délicate pour les novices en canariculture.
On craint bien souvent de faire mal à l'oiseau ou de froisser ses plumes surtout si celui-ci
est de petite taille.
Mais la dextérité s'acquiert, comme pour beaucoup d'autres choses, à force de pratique, et
en suivant, tout au moins au début, quelques conseils très simples.

Il faut éviter de prendre un Canari de posture sans raison et ne le faire que lorsque cela
s'avère nécessaire, car on risque de l'effrayer inutilement et d'abîmer son plumage.
Lorsque l'on veut faire passer un sujet d'une cage à l'autre, il suffit de mettre tout
simplement celles-ci face à face, l'une contre l'autre et portes ouvertes..
On recouvre la cage ou se trouve le Piaf d'un linge de couleur foncée.
Attiré par la lumière, il finira par passer de son plein gré dans l'autre cage.
Nous aurons ainsi évité de le prendre dans la main.


Pour attraper un Canari de posture dans une cage relativement étroite, il faut passer la
main à travers la porte et attendre que le sujet se trouve dans une position favorable qui
permette de le saisir.
Même si cela peut sembler difficile au départ, on acquiert très vite l'assurance nécessaire
qui, à l'aide de quelques astuces, rend la tâche très simple.

Si on doit prendre un canari dans une volière, le plus simple consiste à accrocher , à
l'intérieur, une petite cage qui servira en quelque sorte de piège.
Ces cages sont, en effet, munies d'un dispositif de rappel refermant immédiatement la
porte dès que le Piaf, attiré par une friandise que nous y aurons déposée, s'aventurera
à l'intérieur.
On peut également recourir à un filet pour papillons (épuisette) suffisamment profond
pour ne pas heurter l'oiseau ou bien attendre qu'il se pose dans un recoin de la volière
où il est aisé de l'attraper.

Une des règles qu'il faut impérativement respecter, est de ne jamais saisir un oiseau par
la queue ou par les ailes, car il est fort probable que les plumes se détacheraient, mettant
plus de 6 semaines à repousser...et nous n'aurions toujours pas atteint notre but (lol).


M45

maloute45
28/04/2015, 12h45
GLOSSAIRE AVIAIRE




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Aberration :

Terme qui indique sans ambiguïté que les oiseaux auxquels il s'applique constitue une entité
infra-subspécifique.

Acariase :

Maladie provoquée par les Acariens.
Trois formes principales sont notées, l’acariase cutanée ou gale, l’acariase des plumes et
l’acariase respiratoire

Acide aminé :

Molécule organique azotée, qui constitue l'unité élémentaire des protéines.

Accouplement :

Contact sexuel destiné à provoquer la fécondation de(s) ovule(s) de la femelle par l'un des
spermatozoïdes du mâle.

Acuminé :

Se dit d'une plume dont l'extrémité se termine en pointe fine et allongée.

Albinisme :

Aberration chromatique du plumage due à une absence totale de pigment.
Les oiseaux sont alors immaculés mais il existe aussi des albinos partiels qui présentent
seulement quelques taches blanches sur le plumage.

Albinos :

Se dit d'un sujet (oiseau) présentant comme anomalie l'absence de pigmentation,
de la peau, des phanères et des iris.

Anisodactyle :

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Disposition des orteils dont 3 sont dirigés vers l'avant et le 4ème (le pouce) vers l'arrière.

Albumen :

Réserve protéinique, également appelée blanc d'œuf.
Constituée de 4 couches concentriques situées autour du jaune.
L'albumen est formé de 90% d'Albumine- de 5% de Mucine et de 5% de Globuline.

Acclimatation :

Action d'adapter l'oiseau à un milieu ambiant différent, c'est-à-dire, phénomène grâce auquel
l'oiseau peut avec quelques changements, vivre et se reproduire dans un milieu différent
de celui d'origine.

Accouplement :

Union du mâle avec la femelle qui à généralement lieu sur un perchoir, une branche, ou sur
le bord du nid.

Akène :

Fruit sec ne s’ouvrant pas, à une seule graine.

Allèle :

Forme sous laquelle peut exister un gène.
En s’exprimant, les allèles sont à la base de la variation des caractères d’un individu à l’autre.
Ces gènes sont situés sur le même locus.

Alopécie :

Cette affection, connue également sous le nom de mue partielle, montre chez l’oiseau que
certaines régions du corps se déplument , les plumes tombent en quantité anormale hors
saison.

Appariement :

Désigne chez les oiseaux le fait de constituer un couple en vue de se reproduire, on parle
alors d'oiseaux appariés.
Il peut s'agir d'un mâle et d'une femelle appartenant à la même espèce, mais également
dans le cadre d'une hybridation d'oiseaux d'espèces différentes (bien que généralement
proches).
Ce terme prend en général un sens plus large que le mot "accouplement" qui désigne
seulement l'acte sexuel

Appelant :

Oiseau vivant, encagé ou attaché à un corset.
Utilisé jadis par les bagueurs et les tendeurs, et toujours de nos jours par certains chasseurs,
pour attirer les congénères de l’espèce.
Selon le cas, le pouvoir attractif de l’appelant repose sur ses émissions vocales, cris ou chant
(petits Passereaux), ou sa seule présence (Anatidés ou Limicoles).
De nos jours, toutefois, les cris enregistrés sont utilisés pour attirer les migrateurs, soit pour
les baguer ou pour les capturer, selon les cas.
Précisons toutefois, qu’en Belgique francophone, toute capture est interdite depuis 1994
mais que, dans notre petit pays, trois législations différentes existent tant en région
flamande, qu’en région bruxelloise, qu'en région wallonne.

A.O.B. :

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Abréviation de la fédération ornithologique royale belge.
Association Ornithologique Belgique.
http://aobforum.grafbb.com/

Aspergillose :

Maladie provoquée par un champignon microscopique, du genre Aspergillus, qui attaque de
préférence l’appareil respiratoire des oiseaux ou d’autres organismes.

Asthme :

Cette affection se caractérise par des troubles respiratoires chroniques chez un oiseau
apparemment normal.
La respiration est momentanément bruyante (chez l’oiseau affolé,la femelle qui couve…)
avec possibilités de crises.
L’oiseau a de grosses difficultés à retrouver une respiration normales.

Aviaire:

Qui se rapporte aux oiseaux, à leur biologie, par exemple les affections et maladies qui leur
sont propres comme la peste aviaire ou encore la grippe aviaire.

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Back-Cross :

Croisement d'un hybride avec l'un des deux types parentaux qui ont servi à le former.
Nommer également croisement de retour où retro-croisement d'un hétérozygote de la
génération F1 à l'un de ses parents homozygote

Baguage :

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Action de poser une bague autour de la patte d'un oiseau à hauteur du tarse.

Baie :

Fruit charnu ne s’ouvrant pas et contenant une ou plusieurs graines nues non protégées par
un noyau dur.

Baldwin (effet) :

Condition dans laquelle un organisme peut demeurer dans un environnement favorable, à
l’aide de modifications appropriées du phénotype, jusqu’à ce que la sélection ait achevé la
fixation génétique de son phénotype.

Barre alaire :

Marques de couleur sur les ailes contrastant avec l'extrémité des grandes couvertures.

Bas-ventre :

Zone comprise entre le ventre et les couvertures sous-caudales , l'orifice du cloaque s'y
trouve situé.

Bec :

Formé de deux ou plusieurs lames cornées qui entourent les maxillaires supérieure et
inférieure.
Le bec a une forme très variable selon le régime alimentaire.
Il permet aux oiseaux de saisir la nourriture et les matériaux qui servent à la fabrication de
leur nid, de même qu'à lisser les plumes.

Becquée :

Quantité de nourriture qu'un oiseau peut prendre dans son bec, soit pour se nourrir, soit pour
la porter à ses petits.


Biotope :

Aire géographique correspondant à un groupe d'êtres vivants soumis à certaines conditions
dont celles dominantes interviennent de façon homogène.

Botulisme :

Maladie provoquée par une bactérie anaérobie se développant dans les eaux polluées
dépourvues d'oxygène, et sécrétant une toxine paralysante chez les oiseaux.

Bourse de Fabricius :

Organe situé dans la paroi du cloaque (très développé chez les individus jeunes, mais
,atrophié dans la plupart des cas chez les sujets adultes.

Bréchet :

Crête ou quille osseuse située au milieu du sternum formant une lame osseuse axiale en
saillie, sur laquelle s'insèrent les muscles du vol.

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Calamus :

Partie proximale creuse du tuyau d’une plume, (rachis) située en dessous des vexilles, et
implantée dans la peau.

Candidose :

Maladie due à un champignon microscopique qui se développe dans le tube digestif et qui peut
gagner les sacs aériens.

Cannibalisme :

Autoconsommation des oeufs, mutilations ou picage des jeunes.
Quelquefois, dans les élevages se produit un phénomène que l'on appelle "Cannibalisme"
Phénomène que certains expliquent par une carence en protéines.
Les femelles donnent des coups de bec dans le cloaque des nouveau-nés jusqu'à les faire
saigner, ou alors, plus rare, elles coupent un ou deux doigts de leur progéniture pour les
manger !!!
Si au départ, cette habitude blâmable peut être justifiée, par un déséquilibre alimentaire
avec le temps elle finit par devenir un vice qui contamine également les petits.
Ils prennent l'habitude de se donner des coups de bec les uns aux autres et se faire des
lésions.
Le remède est simple : il faut séparer la mère des petits.
L'éleveur qui à remarqué une telle femelle doit la surveiller continuellement et lui enlever ses
oisillons dès que possible.

Caractère :

Attribut d’un membre d’une population ou d’un taxon par lequel il diffère d’un membre d’un
groupe ou d’un taxon différent.
Toute propriété d’un organisme morphologique, physiologique ou psychologique, pour
laquelle on peut établir des rapports, similitudes ou différences entre les individus.

Caroténoïde :

Pigment qui produit le jaune, le rouge et les couleurs intermédiaires

Caudal :

Relatif à la queue.
Plume de la queue. (Synonyme rectrice).

Cinnamon :

Mot d'origine anglaise qui signifie une couleur brun cannelle ou brun roux chez certaines
races de Canaris de posture et également chez divers bec-crochus.

Circulation sanguine :

En principe, la température corporelle d'un oiseau est toujours constante (comme pour tous
les animaux homéo thermiques, dénommés à tort : animaux à sang chaud).
Ils réduisent leurs activités pendant les heures les plus chaudes de la journée, plus
particulièrement en été, afin d'éviter une élévation thermique de leur corps.
Ils soulèvent leurs plumes afin de former une couche d'air isolante et cachent leurs pattes
sous le ventre.

Cloaque :

Le cloaque est une sorte de vésicule dans laquelle débouchent l'anus, les voies urinaires et
les canaux excréteurs des organes génitaux.
Il s'ouvre vers l'extérieur par un orifice pour expulser ce qu'il reçoit des 3 appareils
mentionnés.
C'est pourquoi les urines se mêlent aux fèces qui sont semi-liquides.

Coccidiose :

Maladie provoquée par un protozoaire qui attaque la muqueuse intestinale.

Colibacillose :

Affection redoutable provoquée par des aliments souillés (verdure notamment).
L’agent causal, le colibacille, peut cependant être hébergé sans danger par un adulte, et se
révéler mortel pour les embryons ou les oisillons.

Consanguinité :

Phénomène qui apparaît avec des croisements entre spécimens appartenant à une même
colonie, dont les conséquences plus ou moins tardives sont la dégénérescence de la
descendance de ce groupe.

Copulation :

Accouplement du mâle et de la femelle (action).

Couleur de fond :

Couleur des sous-plumes présentée par l'oiseau, soit blanche, rouge ou jaune.

Couvaison :

L'oiseau couve ses œufs en se couchant sur sa ponte qui entre en contact avec son ventre,
leur assurant ainsi une température de l'ordre de 34°, une humidité et une oxygénation
adéquates.

Crossing-over :

Lors d’un échange de segments entre deux chromosomes appariés, il y a enjambement.
Deux caractères relevant d’un même chromosome peuvent alors se séparer.

Cuisse :

Partie supérieure, emplumée de la patte, elle correspond en réalité au tibia, la cuisse
véritable étant repliée sous les tectrices.
Le nom exact de cet os est tibio-tarsus-fibula.


Cycle de reproduction :

Terme désignant la succession des pontes et des couvaisons.


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Darwin, Charles :

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Portrait de Charles Darwin en 1875 par Walter William Ouless.

Illustre naturaliste anglais (1809-1882) qui élabora l’hypothèse transformiste.
Celle-ci énonce que la sélection naturelle adapte les êtres vivants à leurs conditions
d’existence et permet l’apparition progressive de nouvelles espèces.

Dent de l'oeuf:

Voir "Diamant".

Diamant :

Petit appendice corné situé à l'extrémité de la mandibule supérieure du poussin utilisé au
moment de l'éclosion pour percer la coquille de l'œuf.
Le diamant disparaît au bout d'un temps variable.

Dimorphisme sexuel :

Différence évidente de la morphologie extérieure du mâle et de la femelle d'une espèce.
Le dimorphisme peut concerner divers caractères, couleur, taille, présences de plumes
ornementales ou encore de parures spéciales (ergots, caroncules).
Néanmoins il faut savoir, qu'il n'existe pas de dimorphisme sexuel chez certaines espèces.

Domestication :

Un oiseau est domestiqué grâce à la patience et aux soins de son éleveur.
Il sort de sa cage et y retourne volontiers, à condition que ce soit son éleveur qui le lui
demande.
Il se montre agité lorsqu'une personne inconnue s'approche de sa cage.

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E.A.M. :

Abréviation d'Elevage A la Main (alimentation artificielle des oisillons).

Ecailles :

Lames minces de kératine recouvrant le tarse et les doigts des oiseaux.
Leur forme et leur disposition sont souvent caractéristiques.

Ecologie :

A partir de la biologie, cette science étudie les rapports qui existent entre les êtres vivants
et leur milieu ambiant naturel.

Eclosion :

Sortie de l’oeuf du jeune oiseau.

Eclosion échelonnée :

Terme employé lorsque les éclosions des œufs d’une couvée se succèdent à intervalles plus
ou moins longs.

Eclosion synchronisée :

Terme employé lorsque tous les oeufs d’une couvée éclosent en même temps ou presque.

Ectoparasites:

Parasites qui vivent sur la surface du corps des oiseaux tels que puces, poux, acariens.
Les endoparasites au contraire vivent à l’intérieur du corps. (vers, etc.).

Embryon :

Jeune oisillon dans les premiers stades de son développement.

Endoparasites:

Parasites qui vivent à l’intérieur du corps des oiseaux (vers, etc.).

Epigamique :

Qui sert à attirer où à stimuler des individus de sexe opposés durant la parade nuptiale.

Espèce :

Ensemble des oiseaux dont le croisement mutuel aboutit à une descendance fertile présentant
les mêmes caractéristiques que les adultes reproducteurs.

Euring :

Acronyme de European Union for Bird Ringing, base de données européennes intégrant toutes
les mentions de reprises de contrôles d'oiseaux bagués, associés aux données de baguage
les concernant.
Cette base de données ne contient pas toutes les données de baguage européennes, mais
seulement celles concernant la capture d'oiseaux déjà bagués.
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F :

Symbole désignant la filiation.

F1 :

Représente la première filiation, issue d'un accouplement quelconque.

F2 :

Représente la deuxième filiation, issue de l'accouplement d'un mâle et d'une femelle de F1.

Facteur :

Ou trait mendélien , peut être considéré comme synonyme de gène.
On dit que deux facteurs sont liés quand les deux gènes sont portés par le même
chromosome.
Un crossing-over peut les séparer.

Facteur optique :

Mutation provoquant un changement de structure de la plume renvoyant la lumière
différemment vers l’œil.

Fancy :

Désigne certains types d’élevage de fantaisie en particulier les Canaris de posture
(Exemple Gloster flancy, Fife fancy, Scotch fancy).


Fawn :

Mot d'origine anglaise signifiant "faon".
Se rapporte a une couleur beige clair (fond blanc), gloster fawn, Fife fancy fawn, ...

F.F.O. :

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Abréviation pour Fédération Française Ornithologie.
Les Postures ( http://www.ffo.asso.fr/ffo_045.htm )

Férale :

Se dit d'une population d'oiseaux relâchés ou échappés de captivité ou descendants d'oiseaux
échappés et retournés à l'état sauvage et parvenant ensuite à nicher sans l'aide de l'Homme.

Fiente :

Terme spécifique désignant les excréments des oiseaux.

Frugivore :

Oiseau dont l'alimentation consiste essentiellement en fruits et baies.

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Gale :

Provoquée par un acarien qui mine la peau, la gale frappe surtout les pattes des canaris,
mais aussi d’autres espèces ainsi que le bec des perruches, entre autres.

Gamète :

Cellule reproductrice, le gamète mâle, où spermatozoïde, et le gamète femelle, ou
ovule, fusionnent pour donner un œuf.
Le gamète résulte d'une réduction chromatique, il ne contient que la moitié des chromosomes
d'un sujet (oiseau).

Gène :

Unité d'hérédité, porté sur un chromosome, transmise de génération en génération par les
gamètes et contrôlant le développement et les caractéristiques d'un oiseau.

Génotype :

Ensemble des caractéristiques transmissibles par les géniteurs.

Gésier :

C'est l'estomac broyeur des oiseaux.
Il reçoit les sucs produits par le ventricule qui agit en estomac sécréteur.
Les aliments imprégnés des sucs gastriques sont triturés dans le gésier.

Glandes à sécrétion externe :

Glandes qui sécrètent des huiles grâce auxquelles les oiseaux imperméabilisent leur plumage.

Glande à sel :

Située dans les narines de tous les oiseaux, cette glande est surtout fonctionnelle chez
les oiseaux marins, comme les albatros, les puffins, les cormorans, etc
Son rôle est de filtrer et de rejeter le sel présent dans les aliments et l'eau de boisson.

Granivore :

Oiseau qui se nourrit essentiellement de graines et de céréales.

Gynandromorphisme :

Le gynandromorphisme est une anomalie qui touche certains animaux, surtout des insectes,
mais aussi des oiseaux, crustacés, etc.
Un individu gynandromorphe est atteint d'une forme de chimérisme, dans laquelle les deux
populations de cellules génétiquement distinctes sont mâle et femelle.

Gynandromorphisme bilatéral :

Le gynandromorphisme bilatéral est la division du corps en deux parties distinctes, un côté
mâle et un côté femelle.

Gynandromorphisme en mosaïques :

Le gynandromorphisme en mosaïques est la division du corps de manière aléatoire, certaines
parties femelles certaines parties mâles

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Hétérochromosome :

Chromosome sexuel.
Le sexe des oiseaux est commandé par une paire d'hétérochromosomes qui peuvent être
différents (XY) où semblables (XX).
Le Mâle est XX tandis que la Femelle est XY, chez l'être humain, c'est le contraire.

Héréditaires :

Ils correspondent aux particularités transmissibles héréditairement, mis en évidence par
Grégor Mendel.
Par la suite, la découverte des chromosomes et des gènes et facteurs héréditaires.
Les deux termes sont pratiquement synonymes et on emploie l'un pour l'autre.

Hybridation :

Croisement entre deux variétés, deux races (métissage) ou deux espèces différentes
(hybridation au sens vrai).
En général, l'hybridation entre espèces différentes (assez ou très voisines) donne des sujets
stériles.
On a vu là longtemps un des critères de base de la définition de l'espèce.
Il est vrai que, dans la nature, l'hybridation reste toujours très rare et presque toujours
stérile.
C'est de l'hybridation de variétés qu'est sortie l'étude expérimentale et analytique de
l'hérédité.

Hybride :

Produit du croisement de deux individus d'espèces différentes.

Humidification :

Action de provoquer une augmentation de l'humidité relative de l'atmosphère.

Humidité :

Excès de vapeur d'eau dans l'air, provoqué par des brumes persistantes, de nombreuses
journées successives de pluie ou une présence constante ou accidentelle d'eau, qui est
néfaste pour tous les oiseaux et plus particulièrement les plus jeunes.

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Immature :

Jeune oiseau qui n'est pas encore en état de se reproduire dont le plumage est intermédiaire
entre celui du juvénile et celui de l'adulte.
En général, les immatures n'ont pas fini de revêtir leur plumage complet d'adulte.
Les termes poussin, oisillon, s'appliquent à des stades précoces (peu après la naissance) , le
mot jeune s'utilise à un stade proche de l'envol.

Incubation :

C'est la période de développement de l'œuf.
Elle s'étend du début de multiplication active du germe jusqu'à l'éclosion.
L'incubation se produit grâce a la couvaison, par l'augmentation thermique au niveau de la
plaque incubatrice ( Zone dénudée en période de nidification, richement irriguée et située sur
le ventre des couveuses).
Son contact prolongé avec les œufs provoque l'incubation.

Insectivore :

Oiseau dont le régime alimentaire se compose essentiellement d'insectes.

Intensif :

Oiseau qui présente un plumage coloré entièrement, jusqu’au bout des plumes.

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Jabot :

Dilatation propre aux oiseaux située à l'extrémité de l'œsophage et servant de réservoir
alimentaire.

Juvénile :

1. Premier plumage de l'oisillon succédant soit à la nudité, soit au duvet (poussin).
Il précède le plumage immature.
2. Par extension, l'état (ou l'oiseau) caractérisé par ce premier plumage.
Ce jeune oiseau dans son premier plumage est prêt à voler, une fois le duvet remplacé par
des plumes.

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Kératine :

Protéine constitutive des plumes, du bec, des griffes et des écailles d'un oiseau.

Kyste folliculaire ;

(voir Lumps)

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Létal :

Gène qui entraine la mort.

Létale :

Se dit d'une anomalie génétique, laquelle entraine la mort plus où moins précoce de l'oiseau
qui la porte, cet adjectif qualifie aussi la dose de toxique provocant le même effet.

Leucisme :

Aberration congénitale de la pigmentation du plumage, caractérisée par un déficit en
mélanine, entraînant la présence de zones du plumage pâles ou blanches.
À ne pas confondre avec l'albinisme, absence totale de pigments.

Leucistique :

Relatif au leucisme.

Lipochrome :

Pigments caroténoïdes des plumes, par extension nom donné aux canaris dépourvus de
mélanines.

Lois de Mendel :

C'est Carl Correns qui utilisera le premier en 1900 l'expression « lois de Mendel ».
* Première loi : Loi d'uniformité des hybrides de première génération : aucune forme
intermédiaire n'apparaît en F1 quand les parents sont de souches pures.
Le concept de l'hérédité par mélange est réfuté.
* Deuxième loi : Loi de pureté des gamètes : les facteurs héréditaires se séparent
dans les gamètes.
Un gamète ne contient qu'un facteur de chaque caractère.
* Troisième loi : Ségrégation indépendante des caractères héréditaires.
Le cas pour les homozygotes.

Bien connues, les expériences de Mendel ont été bien souvent mal et incomplètement
exposées : la plupart des manuels se contentant de rapporter les résultats des deux
premières générations de croisements alors que leur interprétation nécessite la connaissance
des résultats de la troisième.
D'ailleurs, l'apport fondamental de Mendel, bien plus que dans la découverte de ces lois
réside dans l'affirmation que ce ne sont pas les caractères eux-mêmes qui sont transmis
mais quelque chose d'autre, que Mendel désigne sous le terme de « Faktoren »/ « facteurs »
( ce qu'après Johannsen on appellera des gènes).

Lumps :

Mot d'origine anglaise signifiant Kyste folliculaire.
Kyste sous-cutané au niveau du dos et des ailes, quelquefois sur d'autres parties du corps.
Causes possibles : hérédité, croisements répétés entre sujets schimmel).

100837

Mandibule :

La partie supérieure du bec est la mandibule supérieure ou maxillaire mandibule , et la
partie inférieure est la mandibule inférieure ou maxille.

[FONT="Arial Black"]Maxille :

Mandibule inférieure du bec

Mélanine :

Pigment de couleur foncée qui produit le noir, gris, brun, beige et les couleurs intermédiaires

Mélanisme :
L'opposé de l'albinisme, développement anormal de matière colorante foncée dans la peau et
ses appendices.

Mendel Johann Gregor:

100915

Johann Gregor Mendel (20 juillet 1822 - 6 janvier 1884), moine catholique dans le monastère
de Brno (en Moravie) et botaniste germanophone tchèque, est mondialement reconnu
comme le père fondateur de la génétique.
Il est à l'origine de ce qui est actuellement appelé les lois de Mendel, qui définissent la
manière dont les gènes se transmettent de génération en génération.



Morphologie :

100855 100900

Caractéristiques externes et internes ou anatomiques d'un oiseau.

Mue :

Renouvellement du plumage destiné à compenser l'usure et la décoloration.
La périodicité est fonction des espèces et généralement dissociée de la reproduction.

Mue arrêtée (ou différée) :

Chez certaines espèces, la mue peut s'interrompre et ne se poursuivre qu'une fois la
migration achevée.

Mue croissante :

Terme technique précisant que la mue se déroule des plumes externes (distales) vers les
plumes internes (proximales).

Mue décroissante :

Terme technique précisant que la mue se déroule des plumes internes (proximales) vers les
plumes externes (distales

Mutation :

Modification génétique héréditaire, nous parlons de mutation chez le canari lorsqu’il s’agit
d’une modification de l’aspect extérieur de l’oiseau, transmissible à la descendance.

Mycose :

Les mycoses (champignons), qui touche souvent les voie respiratoires des oiseaux et on a
tendance a dire aussi "asthme" un anti-biotique comme tylanplus soulage le sujet mais la
guérison n'est pas totale.

100838

Nectarivore :

Oiseau qui se nourrit du nectar de fleurs qu'il butine en milieu naturel.

Nichée :

Ensemble des oisillons nés d'une même ponte contenue par un nid.

Nidicole :

L'oisillon nidicole éclot avec une apparence encore toute embryonnaire, avec un duvet rare,
d'immenses yeux et ne peut se déplacer, ce qui signifie que ses parents doivent lui donner
la becquée.

Nidification :

Action et manière de nidifier, en particulier la construction du nid.

Nidifuge :

Se dit des oiseaux dont les jeunes sont couverts de duvet et aptes à quitter le nid une fois
l'oeuf éclos.
Ils sont capables de se nourrir seul, si besoin est, avec l'aide de leurs parents.

Nourrissage :

100856

Action des parents lorsqu'ils alimentent les petits.
Par extension, période pendant laquelle ils nourrissent leur progéniture.
Le nourrissage artificiel est l'aide offerte aux oiseaux sous forme de nourriture
complémentaire ou de remplacement : pâtée fluide, handmix, etc.

100839


Oreille :

Orifice externe de l'appareil auditif, généralement masqué par les plumes de la région
auriculaire, située au-dessous et en arrière de l'œil.


Ornithologie :

Partie de la zoologie qui traite des oiseaux.
On distingue l'ornithologie de terrain (qui se pratique dans la nature) de celle,
complémentaire et indispensable, qui se pratique en laboratoire (collections, élevages,
documents divers, etc.).

Oviducte :

Canal que les ovules traversent au moment de la ponte situé entre l'ovaire et le cloaque.

Oxydation :

Se dit du travail de synthèse des mélanines (fabrication des mélanines).

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Pariade :

Formation des couples qui précède la période de reproduction.
Par extension, période de rapprochement des sexes (cérémonies nuptiales, etc.) jusqu'à la
construction du nid, à partir de laquelle débute la période de nidification.


[FONT="Arial Black"]Pastel :

Se dit d’un plumage aux couleurs adoucies.
Nom donné à une mutation freinant la mélanisation.

Patrimoine génétique :

Ensemble des gènes possédés par une espèce.

Phénotype :

Ensemble des caractères individuels correspondant à une réalisation du génotype, les
caractères les plus manifestes sont visibles.
Aspect d’un individu qui résulte de l’ensemble des gènes actifs (dominants, co-dominants ou
bien épistatiques).
Phénotype s’oppose au génotype lequel désigne l’ensemble des gènes présents chez
l'individu.

Pigment :

Substances qui donnent leurs couleurs aux plumes.

Plaque incubatrice :

Zone ventrale subissant, lors de la nidification, un dénudement associé à une circulation
sanguine superficielle importante permettant d'assurer l'incubation des œufs.

Polygamie :

Appariement avec plus d'un représentant de l'autre sexe.
Terme générique regroupant la polyandrie (une femelle pour plusieurs mâles) et la polygynie
(un mâle pour plusieurs femelles)
Dans cette situation, le mâle peut avoir plusieurs femelles simultanément ou
successivement.
Dans ce dernier cas, c'est soit parce que le mâle a une activité sexuelle plus longue que celle
de chaque femelle, soit du fait de la perte accidentelle d'un mâle.
La femelle peut s'accoupler avec un mâle voisin déjà pourvu d'une femelle.

Polymorphisme :

Coexistence au sein d'une espèce de plusieurs formes distinctes, portant en général surtout
sur la couleur de tout ou d'une partie du plumage.

Ponte :

Trois sens possibles : action de pondre les œufs , époque ou période de la ponte , ensemble
des œufs d'une même couvée, pondus par une seule femelle.

Ponte de remplacement :

Nouvelle ponte effectuée par la plupart des femelles d'espèces d'oiseaux en cas de
destruction de leurs œufs ou de leurs poussins à un stade précoce.
Elle comprend en général un nombre d'œufs moins élevé.

Posture :

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Variétés de canaris d’origine anglaise et continentale, dits de posture dont le Bossu lequel ne
résulte pas d’une déformation osseuse, mais d’un développement différent des masses
musculaires.
Relevons parmi les variétés de ces canaris, le Bossu belge qui remonterait à l’an 1700, le
Scotch Fancy, le Hoso, le Border Fancy, le Fife Fancy, le Norwich, le Yorkshire, le Bernois, le
Raza espanol, le Gloster Fancy, le Huppé allemand, le Lizard, le Frisé Parisien, l'A.G.I.,…

Pouce :

Nom courant du premier doigt, qui est en général dirigé vers l'arrière.

Protéines :

Nom d'ensemble des composés organiques azotés, animaux et végétaux, qui donnent par
dégradation hydrolytique soit des acides aminés (holoprotéines ou protéines simples), soit
des acides aminés et des substances non azotées diverses : glucides, lipides, pigments, etc.
(hétéroprotéines ou protéines conjuguées)

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Rachis :

Axe central de la plume qui supporte les barbes de part et d'autre

Rectrice :

Les rectrices sont de grandes plumes rigides de la queue qui permettent de diriger le vol.
La plupart des oiseaux en possèdent 12.

Rémige :

Grandes plumes des ailes qui permettent à l'oiseaux de voler.

Rémige primaire :

Grandes plumes du bout des ailes le long des os de la main qui permettent la propulsion.

Rémige secondaire :

Plumes de l'avant bras plus petites et plus larges que les rémiges primaires.

Rémige tertiaire :

Plumes de l'aile au niveau de l'humérus.

Rusk :

Semoule de biscuit dur, composée de granulats de levain de seigle cuit deux fois d'origine
britannique dont est fabriqué leurs fameux cakes.
On s'en sert comme additif pour la pâtée des Canaris couleur, posture, etc .

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Sac aérien :

Chacune des poches pouvant se remplir d'air et formant une partie de l'appareil respiratoire
des oiseaux.

Salmonellose :

Maladie causée par une bactérie dénommée salmonelle, dont il existe plusieurs espèces
pathogènes pour l'animal et pour l'homme.

Schimmel :

Oiseau présentant un plumage qui n'est pas coloré jusqu'au bout des plumes.
Il s'ensuit un givrage généralisé du plumage.

Sélection naturelle :

Processus naturel mis en lumière par Darwin, par lequel les individus faibles, mal formés,
malades, inadaptés à leur milieu spécifique, sont éliminés, laissant la place à des sujets forts,
adaptés, qui transmettent leurs caractères à leur descendance.
Dans la lutte pour la vie, l'action des divers facteurs écologiques (dont l'action des
prédateurs) joue un rôle important dans la sélection naturelle des espèces.
Quant à son rôle dans l'évolution des espèces, les avis sont encore divisés.
Il faut toutefois songer au facteur temps, car la sélection opère à chaque génération.

Stam :

Un stam doit être composé de 4 oiseaux bagués uniquement de l’année en cours, identiques :
en races, couleur de fond (Blanc, Jaune ou rouge), en Mélanine (Noir, Brun, Agate, etc.), et en
catégorie (plumage Intensif ou Schimmel), et de sexe en cas de dimorphisme sexuel visible.

Syrinx :

100858
Descriptif de la trachée et bronche des oiseaux

1- Dernier anneau cartilagineux de la trachée
2- Tympanum
3- muscles
4- Pessulus
5- Membrane tympanique externe
6- Membrane tympanique interne
7- second groupe de muscle
8- Bronche principale
9- Anneaux cartilagineux bronchique

Organe spécial propre aux oiseaux, situé à la bifurcation des bronches.
C'est l'organe qui leur permet d'émettre des vocalises.
Contrairement aux mammifères chez qui le larynx se situe au-dessus de la trachée, la syrinx
se trouve sous la trachée, entourée des sacs aériens claviculaires (bronche), au niveau de la
2e ou 3e vertèbre thoracique et de la bifurcation de la trachée.
Bref, le perroquet peut parler comme les humains grâce à cela, car, contrairement aux
humains, il n'a pas de cordes vocales

100843

Tarse :

Partie inférieure de la patte, entre genou et doigts.
C'est la jambe, chez l'oiseau (exactement tibio-tarse).
De longueur variable (souvent caractéristique), le tarse est généralement recouvert
d'écailles de forme et de dimension variables, caractéristiques, plus rarement de plumes.

Tectrice :

Les tectrices sont des plumes courtes de couverture.
Elles recouvrent la base des rémiges des ailes et le corps jusqu'aux plumes de la queue
appelée rectrices.
Elles n'ont pas de rôle direct dans le vol.

Elles se composent de plusieurs types de plumes :
* le duvet, formé de plumes légères dont les barbes ne sont pas enchevêtrées,
* les plumules, de très petites plumes sur les tarses,
* les camails, des plumes garnissant l'arrière et les côtés du cou.

100779
Plumes des ailes dont des tectrices.

1 - Rémiges primaires
2 - Couverture primaire (tectrices)
3 - Alula
4 - Rémiges
5 - Grande couverture (tectrice)
6 - Couverture médiane (tectrice)
7 - Petite couverture (tectrice)
8 - Rémige tertiaire
9 - Plume scapulaire (tectrice)

Toilette :

Soins du plumage.
L'art de toiletter correctement la zone des Canaris fortement schimmel, en vue des futurs
accouplements (page 11).

100844

U.O.F :

100783
Abréviation pour Union Ornithologique Française.

Urate :

Sel de l'acide urique excrété par les oiseaux avec leurs fèces (les oiseaux n'ont pas d'urine, à
la différence des mammifères).

Uropygienne (glande uropygienne) :

Uropygien signifie : « qui se rapporte au croupion ».
La glande uropygienne est donc située sur le croupion.
Elle sécrète une substance grasse, le sébum, que les oiseaux étalent avec le bec pour
entretenir et lisser leur plumage.

100851

Vecteur :

Animal ou oiseau transportant et transmettant un germe pathogène (protozoaire, bactérie,
virus) d’un hôte à l’autre.

Vernaculaire:

Nom d’un animal ou d’animaux utilisé dans une langue avec une acceptation générale, par
opposition à un nom proposé dans le cadre de la nomenclature zoologique.


Vésicules d'air :

C'est une maladie qui touche surtout les oisillons et qui provoquent des bulles d'air sous-
cutanées au niveau du cou.

Vexille :

Partie latérale d’une plume.
On distingue le vexille interne, partie proximale du corps et le vexille externe, partie distale
du corps.
Il y a émargination lorsque les vexilles, surtout externes, présentent une largeur qui n’est pas
constante, plus exactement un rétrécissement du vexille en sa partie supérieure.

Vibrisses :

Plumes réduites à un fil (semblable à un poil), réunies en touffes autour du bec de certaines
espèces.
Elles ont un rôle tactile et permettent de localiser les proies.

Vision:

Sens le plus développé chez la plupart des oiseaux.
Les oiseaux ont une acuité visuelle remarquable, nettement supérieure à celle de l'homme.
Les espèces diurnes perçoivent parfaitement les couleurs, mais il semble que ce ne soit pas
le cas des oiseaux nocturnes.

Vitellus:

Partie centrale de l'oeuf également appelée "jaune", formée de réserves nutritives
nécessaires au développement de l'embryon.
Le vitellus est très riche en lipides.

100852

Xanthophylle :

Pigment jaune qui accompagne la chlorophylle, et dont la présence se manifeste souvent en
automne, peu avant la chute des feuilles.
Le terme xanthophylle désigne plus généralement un caroténoïde oxygéné, ce qui n’est pas
le cas du carotène.
Les xanthophylles peuvent produire une couleur jaune, brune ou rougeâtre chez divers
végétaux et animaux, comme, par exemple, la Fucoxanthine des algues brunes,
l’Astaxanthine des crustacés, l’Actinoérythrine la fucoxanthine des algues brunes, la
Canthaxanthine des plumes d’oiseaux, etc…
(Maurice Pomarède).

"Xanthrochroïsme" :

Variété Lutinos chez les Psittacidés.

100853

Yogai :

Technique japonaise très ancienne consistant à exposer des Oiseaux captifs à la lumière de
bougies pour augmenter artificiellement la durée du jour et les faire chanter en plein hiver.
Cette coutume est basée sur le fait qu’au printemps c’et l’allongement de la durée du jour
qui incite les Oiseaux mâles à chanter, parce que l’éclairement agit, par voie indirecte, sur les
glandes à sécrétion interne et le comportement

100854

Zygodactyle:

Disposition des orteils dont deux sont dirigés vers l’avant et deux vers l’arrière.
Particularité propre aux Pics, Perroquets, Toucans, Jacamars, Barbus, Indicateurs, Tamatias,
Coucous.

Zygote :

Nom donné à l’oeuf par la fusion de deux gamètes.
Chez l’oiseau, le jaune de l’oeuf est le zygote.
Cellule diploïde née par fécondation de la rencontre de deux gamètes.
La définition reprise ci-après est celle de Feu l’excellent Généticien Mr. Pomarède :
"C’est un nom donné par les biologistes au résultat de la fécondation de l’ovule par un
spermatozoïde".
Le zygote est souvent enveloppé de réserves et protégé par une enveloppe cornée ou calcaire.
Chez les oiseaux, le jaune de l’oeuf représente le zygote, il provient de l’ovaire alors que le
zygote, il provient de l’ovaire alors que le blanc et la coquille sont fabriqués par l'oviducte.



Cette page n'est pas fermée, pour la simple raison que d'autres mots peuvent venir
compléter ce Glossaire....

maloute45
14/05/2015, 08h54
101330Changement dans le standard du Frisé Suisse

101328 101329

Ce standard a été constitué à l'appui des descriptions qui ont été fournies par les experts
des pays d'origine des races.
Seuls les pays d'origine ont le pouvoir de gérer l'évolution de leurs races.
Cette règle unique est seulement réalisable pour les Canaris de Posture où chaque race est
le résultat d'une création complètement différente et pas d'une mutation occasionnelle.
L'objectif de l'O.M.J. est de consolider les standards à l'avantage des juges et des amateurs
de tous les pays membres.
Cela doit être une norme générale.
C'est dans cet état d'esprit que cette oeuvre a été élaborée.


STANDARD OMJ/COM (2015)

Attitude et forme = 15 points.

En forme elliptique.
Demi-lune.

Taille = 10 points.

17 à 18 cm.

Tête et cou = 10 points.

Tête: petite et ovale.
Cou: long et fin.
Sans frisures.

Plumage = 10 points.

Tête, cou et ventre sans frisures.


Frisures du dos "manteau" = 10 points.

Symétriques et couvrant, environ 2/3 du dos

Frisures de la poitrine = 10 points.

Symétriques.
En forme de panier.

Nageoires = 10 points.

Symétriques et bien développées.
Bien implantées et relevées.

Pattes = 15 points.

Longues et légèrement fléchies.
Cuisses emplumées.
Des pattes trop rigides donnent une position trop angulaire à l'oiseau.

Queue & Ailes = 5 points.

Queue longue.
Etroite passant légèrement sous le perchoir.
Ailes longues qui ne se croisent pas.

Condition générale = 5 points.

En bonne santé.
Sans déformations ni vices.

Toutes les couleurs sont admises, sauf le rouge.

Cage d'exposition: type Tunnel avec 2 perchoirs ronds (1 en haut et 1 en bas).
Diamètre 12 mm.



Les 21 et 22 Juin, 2014 a eu lieu dans la ville de Massy la réunion d'experts Palaiseua juges
Canaries COM posture afin d'étudier les propositions modifiant diverses races, et, si
nécessaire, modifier le standard de la race.

Par les représentants de la Suisse une nouvelle norme pour le Frisé Suisse a été
proposée.
Dans cette nouvelle norme serait accordée dans les jambes de la section 15 points, au lieu
de 10, qu'il dispose actuellement, et les sections de la queue et des ailes qui se joindraient
actuellement ils ont 5 points chacun, en un seul qui serait accordé seulement 5 points.

Echelle des points mise à jour :

* Attitude et forme = (15 points)
* Pattes = (15 points)
* Taille = (10 points)
* Tête et cou = (10 points)
* Plumage = (10 points)
* Frisures du dos "manteau" = (10 points)
* Frisures de la poitrine = (10 points)
* Nageoires = (10 points)
* Queue et ailes = (5 points)
* Condition générale = (5 points)

La chose vraiment importante à propos de ce changement est que la nouvelle évaluation
deviennent le deuxième critère de la valeur dans cette race, sur les caractéristiques des
frisures (boucles).

À l'heure actuelle, il existe plusieurs races de Canaris frisés de posture, à savoir, les canaris
qui doivent aussi prendre une position particulière.
Si les éleveurs Suisses veulent des autres races distinctes de Canari frisé semblable , la
caractéristique fondamentale et distinctive, doit être la position.
Voilà pourquoi les juges experts ont modifiés avec approbation l'échelle du comptage des
points de l'ancien standard (sic).

maloute45
14/05/2015, 18h37
STANDARD DU GIRALDILLO SEVILLANO
(Giboso espagnol miniature huppé).

101358
Illustration en langue espagnole

Position = 20 points

En forme du chiffre 1, le tronc à la verticale du perchoir, le cou plié formant un angle de 45°
minimum et la queue doit toucher le perchoir.

Taille = 15 points

Maximum 15 cm.
La préférence est donnée au plus petit.
Il y a trois lignes pour calculer la taille totale - a) de la pointe du bec aux épaules - b) des
épaules au croupion - c) du croupion a la fin de la queue.
Les lignes (b) et (c) ne doivent pas dépasser 9 cm.

Huppe = 15 points

Ovale, comme sa tête, touffue, les plumes doivent être les plus longues possibles, avec un
pont central collé dans la nuque.

Tête et cou = 15 points

Tête : petite, ovale, légèrement surélevée au-dessus de l'encolure.
Cou : très long, mince et sans plumes frisées.

Pattes = 15 points

Très longues, droites, les cuisses sans plumes sur la partie de devant la jonction avec le corps,
doit être visible.

Poitrine = 5 points

Filiforme, étroite, le sternum doit être visible, marquant les virgules.

Dos = 5 points

Filiforme, étroit, les épaules doivent être visibles.
Le manteau doit être court pourvu d'une ligne centrale avec une symétrie des plumes qui
sont dirigées de chaque côtés, les ailes doivent être collées au corps sans se croiser, séparant
les pointes de la queue.

Flancs = 5 points

Symétrique en volume et en hauteur, petits et collés au corps.

Queue = 5 points

Etroite, fermée en touchant le perchoir, terminée en V (queue de poisson).

Etat général et plumage = 5 points

Plumage fin, statique, toutes les plumes attachées au corps.
En parfaite santé, propre et sans vices caché.

Toutes les couleurs sont admises


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REPORTAGE PHOTOS FRISE PARISIEN (Mondial Tours 2010)

103550Auteur Jean Marc Polakowsky - Speudo : Intercanaryasso
Adresse @mail : intercanaryasso@wanadoo.fr


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maloute45
29/11/2015, 16h35
MISE A JOUR DES STANDARDS PAR LES EXPERTS SECTION POSTURES C.O.M.

FRISE SUISSE
La Suisse demande de modifier le standard comme suit :
Pattes = 15 points (au lieu de 10 points)
Queue + Ailes = 5 points (au lieu de 2 fois 5 points)

La proposition est acceptée à l'unanimité.


JAPAN HOSO
L'Italie demande d'attribuer 25 points pour la position et 20 points pour la forme.

La proposition est acceptée à l'unanimité.


BORDER
La Grande-Bretagne demande de mettre en premier poste : la Position, en 2ème : le Corps et
en 3ème : la Couleur, le reste de la fiche reste identique.

La proposition est acceptée.

GLOSTER
La Grande-Bretagne demande de mentionner simplement pour la taille : "le plus petit possible"
Les experts demandent de préciser (11 cm), et d'actualiser les dessins actuel.
La Grande-Bretagne, propose un dessin qui est refusé par les experts (trop ancien) et
acceptent ceux proposés par la Turquie.

Les deux propositions sont acceptées.


FIFE FANCY
La Grande-Bretagne demande de mettre à jour les dessins.

La proposition est acceptée.

CREST
La France demande de mettre 25 points pour le plumage qui est très important (au lieu
de 20 points) et de mettre 5 points en condition (au lieu de 10 points).

La proposition est acceptée.

IRISH FANCY
L'Irlande (représentée par Ernesto Gracia) demande de mettre 20 points pour la tête,
20 points pour le corps, de mentionner "Position" à la rubrique mouvement, de mettre
10 points pour la rubrique spécifique "Taille" (12,5 cm à 13 cm maximum) de de
mettre 5 points en condition.

La proposition est acceptée.


LIZARD
La Grande-Bretagne rappelle que la taille du Lizard a été portée à 13,5 cm.

La proposition est reprise en compte.

ARLEQUIN PORTUGAIS
Le Portugal demande de regrouper Pattes et Queue ensemble avec 10 points, et de mettre
15 points en couleur (au lieu de 10 points).
Il demande de préciser que la huppe soit de forme triangulaire (tricorne), que la position
est de 60° (au lieu de 55°), et que en couleur, il faut la présence de lipochrome rouge et
blanc.
Un nouveau dessin est proposé.

La proposition est acceptée.

RETOUR D'EXPERIENCE SUR LES CLASSES
UTILISEES LORS DU MONDIAL DE BARRI (ITALIE)
Les experts ont constaté une très nette amélioration, l'expérience est donc concluante.
Une mise au point est faite au sujet des classes "lipochrome 1OO%" et "mélanine 100%",
ne concernant que le plumage, ce qui veut dire que des traces mélanines seront tolérées
sur le bec et les pattes, chez les lipochromes 100% et des traces de dépigmentation eront
tolérées sur le bec et les pattes chez les mélanines 100%.

* La Turquie demande l'ouverture de 1 classe unique pour les fonds blancs (lipochrome +
mélanine + lipochromes panachés + mélanines panachés).

La proposition est acceptée.

* La Grande-Bretagne demande l'ouverture de classes pour les Lizards :
1 classe pour les Lizards casque plein - 1 classe pour les Lizards casque brisé - 1 classe pour
les Lizards non casqué.

La proposition est refusée par 10 voix contre 2.


QUESTIONS DIVERSES
Rubrique "Condition"
L'Allemagne demande des explications sur la façon de pointer cette rubrique...
Celle-ci ne concerne que la santé et la propreté, généralement les oiseaux doivent avoir
le maximum de points prévus (pénalisation exceptionnelle).

Toutes les décisions prise au cours de la réunion des experts prennent effet à partir
de l'exercice 2015 (février 2015).


103740
Le Responsable de la Section Posture : Mr. Alfred SCHILDER.
Uhlandstr, 18
D- 35578 WETZLAR, Allemagne, Germany
Tél.: +49 06441 76194
E-mail: schilder_online@yahoo.de

103741
Le Président de l'O.M.J. Mr Pierre GROUX.
967 – 10, route de Janas
F - 83500 LA SEYNE SUR MER - France
Tél. : +33. 494. 74 82 51 Fax : +33. 494. 74 82 51
E-mail : pierre-henri.groux@orange.fr

maloute45
29/11/2015, 22h47
salut , je partage ici un document en PDF pour les classes de posture
100723

Bonsoir et merci a notre ami Tunisien : Rallou pour ce document officiel C.N.J.F.
Définition des différentes classes (Section posture) 2014/2018
http://ekladata.com/vZP4oDGNmTo99XQ1g8-dXvbb2R8/classes-canaris-posture-2014officielles.pdf

maloute45
30/11/2015, 13h02
Source : Revue "Cage & Aviary Birds"

103745MA METHODE DE TRAVAIL AVEC LE FIFE FANCY103746

Mr. Eddy Steegman, éleveur belge,juge AOB nous parle du Fife fancy
dont il est un grand spécialiste.

J'ai débuté avec deux mâles et six femelles, de bonnes qualités cela va de soit.
Après une saison d'élevage et une sélection rigoureuse, j'ai apporté un nouveau mâle haut
sur patte, ce qui a amélioré la forme.
Ensuite j'ai mélangé des Fifes Fancy lipochromes avec des Fifes Fancy mélanines, ce qui a
amélioré le plumage.
L'emploi d'oiseaux intensifs n'est pas fait systématiquement, mais selon la nécessité.
Je compare les plumes et juge s'il est utile d'introduire un oiseau intensif.

Je travaille avec peu de mâles -tenez-vous bien : quatre mâles pour quarante femelles et
quelques uns en réserve.
Cette façon d'élever me permet de centrer la qualité sur de très bons mâles et de pouvoir
gérer celle-ci.
Contrairement a beaucoup d'amateurs qui travaillent par couple et qui ont quelques
difficultés à diriger les qualités.

Mes femelles, je les garde en volière extérieure et les mâles dans la pièce d'élevage.
Ce qui a comme grand avantage que le nettoyage est grandement facilité en période de repos.
Quatre cages pour les mâles et une volière, cinq abreuvoirs, cinq mangeoires et le travail est terminé.
Mais le plus grand avantage est bien sûr autre part, il se situe comme je l'ai dit plus haut par
le fait que je ne peut pratiquement pas me tromper sur les qualités de mes mâles.
Un mâle accouplé avec dix femelles qui ne donne pas de bons jeunes, inutile de le garder
pour l'année suivante.
Par contre un mâle qui vous donne de bons résultats avec deux ou trois femelles sur les dix,
me permet de faire de sérieux progrès.

Dès que les jeunes oiseaux sont sevrés, je les place dans des petites volières, jusqu'au
moment ou ils n'ont pratiquement plus besoin de pâtée.
Alors je les installe dans une grande volière extérieure.
Là, j'accroche des cages d'exposition, dans lesquelles j'apporte des friandises afin d'attirer
les oiseaux vers ces cages.

Pour moi, la préparation et l'entraînement des oiseaux aux expositions est le travail le plus
important de la saison.

103747

Avant de commencer, je sélectionne les plus beaux Fifes et ensuite l'apprentissage aux cages
d'exposition commence.
Très souvent je transporte, déménage et manipule les cages.
Même les membres de la famille contribuent à ce petit travail.
Les oiseaux prennent ainsi l'habitude d'être véhiculés par des personnes différentes.
Pour que les oiseaux prennent une bonne position, j'ai quelques petits trucs connus par
beaucoup d'amateurs de la race.
J'entoure la cage de carton jusqu'à une certaine hauteur, afin que l'oiseau par curiosité se
dresse pour voir au-dessus de ce carton.
Un autre petit truc est d'accrocher un morceau de ficelle sur le dessus de la cage, dans lequel
l'oiseau viendra à coup sûr tirailler et progressivement je raccourcit cette ficelle afin que
l'oiseau s'oblige à se dresser pour l'attraper.
Si un oiseau ne veut pas monter sur le perchoir, je recouvre le sol de balles de ping-pong et
je vous certifie que l'oiseau a vite fait de monter sur le perchoir.
Je vaporise fréquemment mes oiseaux avec de l'eau chaude (tiède), pour mettre en évidence
la qualité du plumage.

En ce qui concerne le blanchissement des oiseaux, je ne le préconise pas, mais je fait vérifier
par un vétérinaire les fientes de mes oiseaux une fois par mois.
Si une petite infection se manifeste, j'emploie l'E.S.B. 3, mais trois jours seulement, pour moi
c'est largement suffisant.

Je n'ai rien contre les graines germées mais je n'en donne pas, car je préfère donner du Brocoli.

Ma méthode de travail pour amener les 4 mâles a s'accoupler
aux 40 femelles est la suivante :


Les mâles sont maintenus séparés des femelles.
J'augmente la luminosité très rapidement chez les mâles pour ne pas dire en une fois.
De neuf heures à douze heures en une étape!
Cette méthode est connue par maints bons amateurs de posture.
Les mâles sont tenus dans cette luminosité pendant un mois avant l'introduction des femelles.
Celles-ce ne reçoivent que la lumière du jour sans supplément.
L'accouplement se fait en plusieurs parties.
Normal, vu le nombre de femelles que les mâles devront servir.

Les femelles adultes seront les premières à être accouplées.
Je ne change pas les accouplements qui ont bien fonctionné l'année précédente, au premier
tour du moins.
Cette façon me permet d'obtenir avec une certaine sécurité, la même qualité que l'année
précédente, mais comme il faut toujours améliorer, le deuxième tour permettra de faire des
accouplements tests.

Je présente la femelle au mâle, si celui-ci ne danse pas ou ne siffle pas pour elle, il devra alors
attendre encore un peu.
Ma méthode fonctionne admirablement puisque je n'ai obtenu qu'une dizaine d'œufs
clairs l'année passée....

Eddy Steegman

maloute45
30/11/2015, 20h36
Lu pour vous dans Cage & Aviary Birds, uniquement pour information
Traduction et adaptation de Ghislaine LEJEUNE, avec l'aimable autorisation du Président :
Monsieur Gontran Huysmans, éleveur de Border et juge international Section posture
et de la Secrétaire Mdme Rosa Beylemans du B.P.C. BRABANT (Belgique) - (Lettre de Stam : PC)

Ce Club n'existe plus à l'heure d'aujourd'hui, le Président et la Secrétaire nous ayant quitté.
Et faute de repreneurs des activités, celui-ci à été dissous.


LE NORWICH "NATURE"
Par Harry DIX (Grande-Bretagne) & Roy APPLIN

103759

Harry DIX a détenu et élevé des Norwichs pendant près de 60 ans.
Ici, il nous raconte comment il gère sa souche.

A part les 6 ans passés a bord du "HMS Cumberland" pendant la seconde guerre mondiale,
j'élève des Norwichs depuis 1937.
Lorsque j'ai débuté, j'ai élevé également quelques hybrides mais je me suis vite rendu
compte que le Norwich représentait un plus grand défi à relever et j'ai décidé de ne me
consacrer qu'à lui seul.

J'ai toujours été fasciné par le type du Norwich qui peut être résumé en un mot :
COBBYNESS (corpulence harmonieuse).
Au fil du temps, j'ai trouvé qu'il était bien difficile de produire des oiseaux de haute qualité et
je pense que celui qui réussit a élever deux à trois spécimens hors ligne au cours de son
existence a bien travaillé!

Il y a plusieurs années, j'ai détenu des pigeons voyageurs et en fait, mon local actuel est un
pigeonnier reconverti : une partie de mon matériel remonte au temps de mes débuts, comme
par exemple les supports de nids carrés en bois avec leurs fonds en zinc perforé.

Je les utilise encore car ils sont pratiques pour des oiseaux de la taille du Norwich.
Ils sont assez spacieux pour abriter les jeunes en pleine croissance.
D'autres accessoires très utiles sont les râteliers en fil métallique dans lesquels on peut
déposer les matériaux de nidification en les accrochant aux devantures des cages, ainsi que
les embouts en plastique qui s'ajustent aux perches pour les empêcher de tourner aux
moments des accouplements.

En ce qui concerne la gestion générale de mon élevage, j'ai toujours porté une attention
particulière aux femelles car elles sont la "poussière d'or" de ma souche.
Je commence a amener mes oiseaux en condition dès décembre.
A ce moment là, les femelles sont logées dans une grande volière et les mâles (par groupes
de trois) dans des cages d'élevage doubles.
J'utilise rarement l'éclairage artificiel et le chauffage dans mon local car je préfère que les
oiseaux arrivent en condition d'élevage le plus naturellement possible.
Leur régime de base se compose d'un mélange pour Canaris de haute qualité, accompagné
d'une pâtée a l'oeuf distribuée une fois par semaine.
Celle-ci est portée à deux fois la semaine à partir de février, et a plusieurs fois par jour dès
que les jeunes sont dans les nids.
Cette pâtée est préparée à partir de Rusk, d'un peu de graines de condition, de la navette
trempée, le tout étant mélangé avec deux ou trois oeufs cuits durs.

Pendant l'hiver, lorsque les femelles prennent de l'exercice dans les volières, il est important
de surveiller la croissance du plumage qui entoure le cloaque : s'il devient excessif, il faut le
raccourcir .
Ce phénomène surgit souvent lorsque les hivers sont rigoureux : on dirait alors que le
plumage prend du volume.
Cependant, lorsque l'élevage arrive, je coupe les plumes excessives autour des cloaques de
tous mes oiseaux, mâles et femelles et je veille à ce que les ongles soient taillés court.

A partir de janvier, je planifie les accouplements sur papier afin de savoir qui je vais unir en
avril.
Je crois que cela ne vaut pas la peine d'accoupler avant avril car les Norwichs arrivent en
condition d'élevage plus tardivement que les variétés de plus petite taille.
En avril, le temps est habituellement plus beau, les journées sont plus longues et la
nourriture complémentaire telle que le mouron ou le pissenlit est alors disponible.
Si vous prenez un départ plus précoce, les résultats peuvent s'avérer désastreux et votre
saison tout entière peut être ruinée.

J'accouple toujours intensif X schimmel et les sujets à "plume dure" a ceux à "plume douce"
pour maintenir un haut niveau de qualité du plumage dans l'ensemble de mon élevage.
La couleur doit être bien prise en considération car je crois que les meilleurs résultats ne
sont obtenus que lorsqu'on utilise des oiseaux verts ou panachés comme base.
Le signe du "sang vert" peut être détecté dans la descendance lipochrome en soufflant sur le
plumage du bas-ventre et en cherchant a apercevoir une couleur de fond plus prononcée que
l'on retrouve rarement dans les jeunes issus de lipochrome X lipochrome.

103758

D'après mon expérience, le Norwich qui a été élevé dans le but d'une couleur "naturelle" se
prête mieux a être coloré artificiellement.
Dans le passé, j'avais l'habitude de mélanger du poivre rouge espagnol (Spanish Red Pepper)
a la pâtée à l'oeuf mais au cours des dernières années, l'apparition du Carophyl Rouge a
facilité les choses et donne à mes oiseaux ce petit brin de fond de couleur supplémentaire qui
attire l'attention des juges.

J'essaie d'exposer un maximum de fois aux expositions locales, particulièrement à celles
organisées par la SOLENT CBS, CHICHESTER CBS, WORTHING CBS et BRIGHTON & HOVE CBA.
Malheureusement, dans beaucoup d'expositions sur la Côte Sud, la section attribuée au
Norwich n'a été que faiblement soutenue ces dernières années, bien qu'il y ait maintenant
des signes de nette amélioration.

Si je peux encourager plus d'amateurs à adopter le Norwich dans leurs régions, je serais
vraiment satisfait et heureux.

Harry DIX & Roy APPLIN

maloute45
29/01/2016, 23h00
MELANGE DE GRAINES SPECIAL POSTURE

PERIODE REPOS : 25 Kg d'Alpiste + 2 kg de Navette + 1 Kg de Niger + 1 Kg d'Avoine pelée + 1 kg de Lin.


PERIODE D'ELEVAGE : 25 Kg d'Alpiste + 2 Kg de Niger + 1,5 Kg d'Avoine pelée + 1,5 Kg de Chanvre.


PERIODE DE MUE : 25 Kg d'Alpiste + 2 Kg de Niger + 1 Kg de Lin + 1 Kg de Chanvre + 1 Kg d'Avoine pelée
.

PERIODE DES EXPOSITIONS : 25 Kg d'Alpiste + 2 Kg de Niger + 1 Kg d'Avoine pelée + 1 Kg de Périlla Blanc
+ 0,5 Kg de Lin + 0,5 Kg d'Oeillette bleue (graine de Pavot).

serine
30/01/2016, 06h56
STANDARD DU GIRALDILLO SEVILLANO
(Giboso espagnol miniature huppé).

101358
Illustration en langue espagnole

Position = 20 points

En forme du chiffre 1, le tronc à la verticale du perchoir, le cou plié formant un angle de 45°
minimum et la queue doit toucher le perchoir.

Taille = 15 points

Maximum 15 cm.
La préférence est donnée au plus petit.
Il y a trois lignes pour calculer la taille totale - a) de la pointe du bec aux épaules - b) des
épaules au croupion - c) du croupion a la fin de la queue.
Les lignes (b) et (c) ne doivent pas dépasser 9 cm.

Huppe = 15 points

Ovale, comme sa tête, touffue, les plumes doivent être les plus longues possibles, avec un
pont central collé dans la nuque.

Tête et cou = 15 points

Tête : petite, ovale, légèrement surélevée au-dessus de l'encolure.
Cou : très long, mince et sans plumes frisées.

Pattes = 15 points

Très longues, droites, les cuisses sans plumes sur la partie de devant la jonction avec le corps,
doit être visible.

Poitrine = 5 points

Filiforme, étroite, le sternum doit être visible, marquant les virgules.

Dos = 5 points

Filiforme, étroit, les épaules doivent être visibles.
Le manteau doit être court pourvu d'une ligne centrale avec une symétrie des plumes qui
sont dirigées de chaque côtés, les ailes doivent être collées au corps sans se croiser, séparant
les pointes de la queue.

Flancs = 5 points

Symétrique en volume et en hauteur, petits et collés au corps.

Queue = 5 points

Etroite, fermée en touchant le perchoir, terminée en V (queue de poisson).

Etat général et plumage = 5 points

Plumage fin, statique, toutes les plumes attachées au corps.
En parfaite santé, propre et sans vices caché.

Toutes les couleurs sont admises


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REPORTAGE PHOTOS FRISE PARISIEN (Mondial Tours 2010)

103550Auteur Jean Marc Polakowsky - Speudo : Intercanaryasso
Adresse @mail : intercanaryasso@wanadoo.fr


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de bien belles photos :one2:

serine
30/01/2016, 20h03
Bonjour Danielle

Jean Marc nous avaient habitués quotidiennement avec ses publications de Clichés sur les
différentes races de Canaris de posture.

Je me demande bien souvent : qu'est-il devenu ?




https://www.facebook.com/International-Canary-Association-340637302648091/
il a une pensée émue suite aux décès de nombreux canaris lors du Mondial à Matosinhos...

maloute45
16/02/2016, 12h17
LORSQUE LES OISEAUX NE S'ENTENDENT PAS
Source : « Revue Cages & Aviary Birds » Par Monsieur FOX Roy


Introduction ;

Roy FOX nous fait part de son expérience pour résoudre le problème des couples peu disposés à l’élevage.

Développer un élevage de canaris d’exposition de qualité prend beaucoup d'années et est un
processus continu.
Nous parlons des accouplements sévèrement sélectionnés, mais dans la réalité l'éleveur n'en
a pas toujours le contrôle.

Cela m’est arrivé avec un des couples que j’avais sélectionnés avec soin.
J'avais fait toutes les préparations nécessaires, vérifié la provenance des oiseaux, leur
logement était prêt et le matériel leur avait été fourni.
Et alors … le mâle a décidé qu'il ne voulait pas de sa femelle !

J'avais installé le couple chacun d’un côté d’une double cage d’élevage, une paroi amovible
les séparait.
Il y avait une petite ouverture dans celle-ci, qui dans des circonstances normales, permettait
au mâle de nourrir sa femelle.
La femelle paraissait prête à se faire nourrir, mais le mâle l'a complètement ignorée !
En fait, son esprit était ailleurs.
Son plumage était bien serré, comme s’il était prêt à s’accoupler, mais pas avec la partenaire
que j’avais sélectionnée pour lui.

Il était évident que ce mâle c’était attaché à une autre femelle dans le local d’élevage, non
pas par la vue, mais par la voix.
Si une des autres femelles avait repoussé le partenaire que je lui avais choisi, j'aurais pu
chercher laquelle attirait les attentions du mâle malheureux.
Mais chaque femelle s’entendait avec son partenaire et le nid était occupé.

Auparavant, j’aurai laissé un tel mâle voler dans la chambre d’élevage, afin qu'il puisse
choisir la femelle qu’il préférait.
A ce moment, je ne pouvais pas séparer des couples qui avaient commencé le cycle
d’élevage, au lieu de cela, j'ai enlevé ce mâle « bizarre » du local et l’ai placé dans une cage
de vol ou il s’est mis à chanter.
Il détestait vraiment la femelle que je lui avais choisie !

De par mon expérience, il est plus facile de surmonter le problème d'un tempérament mal
assorti du couple, lorsque c'est la femelle qui porte une aversion au mâle.

Si lorsque la paroi est enlevée pour laisser les deux oiseaux ensemble, la femelle se montre
agressive, ma première tactique est de la vaporiser avec de l'eau.
Pas seulement pour l’arrêter dans sa foulée, mais généralement, le temps qu'elle ait séché et
lisser ses plumes, elle ne se montrera plus hostile et acceptera les attentions du mâle.
Dans des circonstances moins violentes, mettre un bain dans la cage peut avoir le même
effet.
« Qui se baigne ensemble, reste ensemble », dit-on ! .

Si la femelle a formé une attache avec un autre mâle que celui que vous avez sélectionné,
vous pouvez deviner quel mâle est choisi car elle se met en position pour être fécondée
lorsqu'il chante.
Placez le mâle qu’elle préfère dans une cage d’exposition que vous suspendez à la devanture
de la demi-cage éleveuse occupée par la femelle.
Lorsqu'il chantera, la femelle se mettra en position d’accouplement.
Vous enlevez alors la paroi pour laisser entrer le mâle sélectionné, et l’accouplement aura
lieu.
Vous remettez alors la paroi avant que la femelle réalise avec quel mâle elle a été accouplée.

Si vous projetez d'unir un mâle avec plusieurs femelles, ne laissez jamais le mâle aider la
femelle à construire son nid.
Le mâle doit-être placé en réserve dans la seconde moitié de la cage pour servir aux autres
femelles.

Je n'accouple jamais un mâle avec plus de deux femelles assorties, car il en résulte que tous
les demi-frères sont consanguins et les demi-sœurs consanguines.
Ce n'est pas un problème lorsque les couples sont faits pour l'année suivante, mais l'année
après, cela vous mènera sur le chemin à créer un élevage avec une possibilité génétiquement
limitée.
Introduisez quelques oiseaux extérieurs et vous pouvez voir la nette amélioration dans votre
propre lignée de sang.

Pourquoi deux est préférable à trois ?

Pour faire mon couple, je préfère un mâle assorti à une femelle.
Aussi loin que je me souvienne, deux femelles qui sont des sœurs assorties avec des mâles
sans rapport, sont une meilleure option que d’assortir un mâle avec deux femelles.
Il est plus facile de trouver deux bonnes femelles qui sont sœurs qu'un mâle individuel
remarquable.
Il y a encore beaucoup d'amateurs qui organisent encore leur programme d’élevage autour
d'un mâle en particulier.

A mon avis, je préfère assortir deux sœurs avec des mâles sans rapport, ce qui donne bondir
en avant.
Il y a aussi l'avantage, que les mâles aideront leur femelle à nourrir leurs jeunes.

Roy FOX

Coco Alep
16/02/2016, 16h08
Merci Léon!!! :ch1::no7:

ononoko
19/02/2016, 06h40
Ma fife fancy ,depuis hier.

minus
19/02/2016, 06h55
merci Léon , mais tu élève quoi comme canaris de posture

Coco Alep
19/02/2016, 19h49
Ma fife fancy ,depuis hier.

Il est beau !!!

Dommage que la photo n'est pas plus claire :gx: :hx:

maloute45
01/04/2016, 21h07
Source : Revue magazine « Cage & Aviary Birds » Lu pour vous, uniquement pour information.
Auteur Mr. SCOTT John C.

LE CHALLENGE DU LANCASHIRE

105804

John SCOTT nous décrit l'histoire chaotique du Lancashire et du challenge à relever par les
amateurs de cette belle vieille race.

Le Lancashire huppé existe en Grande-Bretagne depuis la moitié du 18éme siècle.
La huppe est toujours apparue circulaire.
Nous ne connaissons pas d'autres détails sur l'apparition de cette mutation ni les moyens
utilisés par les éleveurs de l'époque pour développer cette fantaisie.

Au premier show national de 1857 à Nottingham, les quelques canaris enregistrés étaient des
Bossus Belges, des Lizards et des London Fancy.
Le Bossu Belge a été perfectionné par des clubs dans son pays d'origine.
De même, le Lizard et le London ont été reconnus, en tant qu'oiseaux d'exposition, pour un
certain nombre d'années et ont été promus par des clubs spécialisés de la région de la
capitale : Londres.

C'est étrange que les canaris huppés soient absents à Nottingham, parce que seulement deux
ans plus tard, à Crystal Palace, en plus des trois variétés citées plus haut, quelques huppés
apparaissent.
Ils sont décrits comme possédant une touffe de plumes sur la tête.
Cependant, être capable d'exposer une variété d'oiseaux suppose que des standards
représentatifs ont été établis.
Cela étant, il est raisonnable de penser qu'il y a eu des éleveurs qui essayaient d'atteindre
ces standards pendant et un peu avant 1850.

En ce temps-là, le Norwich faisait partie des canaris de taille moyenne, primé plus souvent
pour la qualité de plumage et de couleur que pour le type.
Il y avaient deux types : le « tête lisse » et le « huppé ».
Mais il apparaît qu'un autre type de canari huppé, de plus grande taille, existait également
depuis un certain temps.
C'est le Lancashire qui est repris dans l'ouvrage de 1876: The Book of Canaries and Cage
Birds écrit par W. A. BLAKSTON.
L’auteur parle de la situation principale de l'élevage qui se trouvait dans la ville de
Manchester ainsi que dans ses faubourgs.
Dans cette région, ce canari y est exposé depuis environ une quarantaine d'années.

La description qui suit, de BLAKSTON, donne les variétés pour mettre en valeur tous les
plumages que les éleveurs modernes essayent d'améliorer.
En face de cet oiseau , le Lancashire , on reconnaît le géant de la famille, doté d'une forte
tête, bien pleine, d’une grande huppe, des épaules peu développées.
La longueur, des proportions massives, montrant une impression de puissance, une position
fière et droite, qui sont les traits caractéristiques de cet oiseau.

BLAKSTON établit que la huppe diffère, en grandeur et en forme, par rapport aux Crests.
C'est ainsi que sur le devant de la huppe, les plumes viennent d'un point central vers le front
de l'oiseau et derrière, la huppe se confond avec le plumage de la tête et de la nuque.
En fait, on se trouve devant une huppe en demi-cercle.
D'ailleurs, les amateurs parlent, plus précisément, de la forme en fer à cheval.
Cette différence est la vraie caractéristique du Lancashire huppé, (« Coppy » en anglais).

En 1860, le Lancashire était bien placé pour devenir populaire parmi les amateurs de canaris,
mais il n'en a rien été.
La coloration, par la nourriture, en a été certainement la cause.
Aux alentours de 1873, l’utilisation de poivron rouge donnait une teinte orange à ces oiseaux.
C'est à cette époque que survient le besoin, pour les éleveurs de Norwichs, de profiter de cet
oiseau grand et fort pour améliorer leurs souches de canaris.
La taille, la texture du plumage, et de plus larges têtes, vont apporter aux Norwichs ce qu'il
leur manque.
En ce qui concerne les éleveurs de Crest, ceux-ci vont se jeter littéralement sur les
Lancashires huppés pour améliorer leurs sujets.
On parlera alors de « Crest-mania » et cette dernière dura un peu plus de trente années.

Les meilleurs huppés des souches de Lancashires partaient ainsi n'importe où, et ce fut
catastrophique pour la race.
Les « plainhead » (ou non huppés) étaient achetés par une autre catégorie d'éleveurs pour
créer ce qu'on allait appeler le Yorkshire.

Finalement, le Lancashire devint une variété minoritaire dans le monde du canari.
Son sort était lié à celui du Lizard jusqu'à la seconde guerre mondiale, puisque le club qui
existait alors s'occupait des deux races.
Le dernier rapport connu mentionne que, en 1938, à une exposition de Manchester CBS, un
Lancashire huppé gagnant, grâce à sa prestance, une grande huppe en forme de fer à cheval,
une excellente longueur et un splendide plumage.
En plainhead, l'oiseau possédait un plumage intensif et une splendide tête.

A la fin de la guerre, l'association Lizard-Lancashire a disparu.
Si le club de Lizard est rapidement reformé, il n'en est rien en ce qui concerne le Lancashire.
Occasionnellement, on voit apparaître quelques exemplaires au National dans les variétés
diverses.
Mais il faut attendre les années soixante pour que le bien connu Terry DODWELL relève le
challenge.
En fait, cette décision coïncide avec la création de l'Old Varieties Canary Association qui,
comme son nom l'indique, va s'occuper de relancer l'intérêt pour les anciennes races.
En croisant de grands Yorkshires, bien emplumés avec des canaris Crested, et en pratiquant
une sévère sélection, le vieux Lancashire allait renaître après 4 à 5 générations.

Le plus difficile à obtenir reste cette curieuse huppe en forme de fer à cheval.

Les Lancashires à exposer ont toujours été élevés en intensif et en schimmel dans la couleur
jaune.
La huppe peut être grizzle (parsemée de plumettes noires) ou être complètement grise.

Auteur Mr. SCOTT John C.

maloute45
01/04/2016, 21h23
Bonsoir les amis des posture

C'est fou de voir combien de fois cette série d'articles à été visionnées, je n'en revient pas !
34034 à ce moment précis..

:notworthy
MERCI

pontoizeau
01/04/2016, 21h47
Bonsoir les amis des posture

C'est fou de voir combien de fois cette série d'articles à été visionnées, je n'en revient pas !
34034 à ce moment précis..

:notworthy
MERCI





C'est un trés bon résumer :103653567

maloute45
30/05/2016, 14h51
Source : Club Ornithologique de Gembloux (Province de Namur)
Auteur = Paul Michel.



LA MELANINE DANS LE PLUMAGE DES CANARIS LIZARDS

107492


La mélanine couleur noir dans le plumage et la peau :

L'eumélanine est synthétisée à partir d'une enzyme :

La tyrosine, grâce notamment à une enzyme : la tyrosinase. Son rôle est de minimiser autant
que possible les dommages causés à l'épiderme par les rayons UV, et ils participent énormément
à la coloration de la peau.
On les retrouve dans les cellules mélanocytes, donc sur la couche basale.

La tyrosine est soit apportée directement dans l’alimentation, soit synthétisée à partir d’un
acide aminé essentiel, la phénylalanine.

Le lait et les produits laitiers constituent d’excellentes sources de tyrosine.
Concernant les sources végétales, seul le riz contient des quantités non négligeables de cet
acide aminé.
Et les aliments riches en protéines: pain, soja, fromage blanc, les amandes et les graines de sésame.

107493107494107495

Ou trouver la Tyrosine :

Les amandes, bananes, produits laitiers, fèves de lima, graines de citrouille, et graines de
sésame sont d'excellentes sources de tyrosine.


* Fromage parmesan, râpé contient : Phénylalanine 2.08 (g)

* Fromage parmesan, pâte dure contient : Phénylalanine 1.92 (g)

* Lait, en poudre, écrémé contient : Phénylalanine 1.75 (g)

Banane, amande, Germe de blé, sésame, soja, graine de citrouille

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Rôle :

La tyrosine participe à la production de la mélanine, pour la coloration de la peau et des
plumes, en collaboration avec le cuivre.

Cet acide aminé non essentiel aide à réduire l'appétit et favorise de plus la perte de poids.

Elle normalise la pression artérielle.

Elle stimule la sécrétion d'hormone de croissance par l'hypophyse.

La tyrosine offre une aide certaine en cas de stress dans les cas mentionnés ci-dessus

C’est pour cela, que j’ajoute du parmesan, que je râpe mois même et des graines de sésame à
raison d’une cuillère à soupe pour 500g de pâtée, en été pour mes Lizard : je leur donne
aussi des pousses de la plante de renouée (polygonum).

Le Soleil (ultra violet) participe à la couleur noire en éliminent les couleurs brunes, l’emploi
d’une plante à épice connut sous le nom de "safran".
Cette épice a un fort potentiel en coloration pour accentuer la coloration du jaune / orangé (mais cher).
Ce colorant est employé dans la pâtée.

Le noir est produit par la mélanine, qui a besoin de vitamine C et de la lumière du soleil.
Ajouter également du sirop de cassis à l'eau potable de l’extrait de pamplemousse, comme
des feuilles de pissenlit et les fleurs de capucine, ainsi que les feuilles de capucine qui
fourniront la vitamine C.

La lumière du soleil est essentielle pour produire la noirceur juste comme nous on ferait un
bronzage au Soleil.
Vous avez dû remarquer que sur les canaris Lizards plus particulièrement les femelles, la
présence d'un voile brun dans le manteau, qu'il faudra absolument réduire au maximum par
une bonne oxydation.
Comme je l'ai déjà dit une bonne exposition au soleil, permettra de diluer et d'éclaircir le
fond, en oxydant l'eumélanine noire et en diminuant le brun (l'eumélanine brune)

107499
Paul Michel
E-mail: mainverte.be@gmail.com

titimallow
31/05/2016, 06h26
merci pour toutes ces infos ,je met déjà depuis mon inscription au forum toutes les infos dans un classeur afin de pouvoir si nécessaire mis reporter le moment voulu , bientôt il vat falloir que je prévois un nouveau classeur
merci a tous de partager vos connaissances en la matière:wwink:

maloute45
31/05/2016, 14h07
Quotidien "LE SOIR" ( Page 10 ) Parution : Mardi 1er août 1989

Rédactrice : Martine Duprez

UN CANARI BELGE ET BOSSU

107510

Un Canari bossu, ça existe?
A le regarder de près, on pourrait croire que sa colonne vertébrale a subi effectivement une
vilaine malformation.
En fait, il n'en est rien.
Si cet oiseau a l'air d'être bossu, c'est par suite de la combinaison de différents facteurs
anatomiques: sa position très droite sur les perchoirs, ses épaules hautes, ses pattes raides
et un cou démesurément long.

D'où vient-il?
Le «bossu belge», comme tous ses congénères, est un lointain descendant du serin des
Canaries, cet oiseau chanteur mis à la mode dans toute l'Europe du XVIe siècle et dont
l'élevage a permis la création d'une multitude de variétés.

Canaris de posture, canaris de couleur et canaris de chant sont jugés dans les concours: les
premiers d'après leur forme et leur tenue, les seconds d'après les caractéristiques de leur
couleur et les derniers en fonction de la durée de leur chant et de la qualité de la mélodie.

107511

L'histoire du «bossu belge» est assez mouvementée.
Au XVIIIe siècle, on le trouve dans les monastères où les religieux se livraient avec succès à
l'élevage de divers animaux et cherchaient à produire des individus extraordinaires pour les
vendre aux nobles et riches bourgeois.

Vers 1840, les oiseaux de posture - dont fait partie notre «bossu» - connurent une vogue intense.
On organisa de nombreuses expositions qui attiraient particulièrement les amateurs anglais
désireux d'améliorer la qualité de leur élevage.
Les plus beaux spécimens de «bossus» furent vendus à prix forts aux éleveurs d'outre-Manche.
Seuls quelques rares amateurs possédaient encore en Belgique un nombre limité de sujets
assez médiocres.

Mais, en 1947, la toute jeune Association ornithologique de Belgique mit sur pied une
première exposition internationale à laquelle participèrent deux ou trois éleveurs anglais.
Ce fut l'occasion pour les amateurs belges de se procurer quelques canaris de posture
d'assez bonne qualité et de reconstituer une base d'élevage.

En 1955 sortit un premier guide qui allait donner à cet élevage un nouvel essor.
De véritables critères d'examen se développèrent et, en 1963, se créait à Liège, le club
du «bossu belge et du canari de posture».
Bientôt suivi à Anvers par le Belgisch postuur kanarie club.
Depuis lors, le nombre d'éleveurs n'a cessé d'augmenter.
Et les visiteurs du premier Salon international des animaux familiers, Country Animalia, qui
s'est tenu en juin, à Ciney, ont pu admirer quelques beaux spécimens de «bossus belges».

M. Dz.[/

fethi d'alger
31/05/2016, 17h45
Bonsoir les amis des posture

C'est fou de voir combien de fois cette série d'articles à été visionnées, je n'en revient pas !
34034 à ce moment précis..

:notworthy
MERCI



salut léon
c normal , vue la quantité et la qualité d'informations qu'on trouve dans ces articles :one5:

maloute45
28/06/2016, 15h16
Extrait de Cage & Aviary Birds (22.11.1997)
Traduction et adaptation :G. & G. Lejeune.
Auteur : Frank Pye

L'APPROCHE DU STANDARD, REALITE OU ANTICIPATION ?

Il y a quelques années, un Lizard prenait le trophée de "Meilleur Canari" au National de Birmingham.
Pus tard, on parlait du Lizard parfait, idéal, et des questions furent formulées quant à la
façon d'arriver à en élever !

Manifestement, si cet oiseau là était le Lizard parfait, on ne put jamais en revoir de tels car
s'il en avait été ainsi il aurait été nécessaire de modifier le standard, ce qui ne fut pas fait...

Je me demande encore actuellement si le mâle Border intensif 3/4 panaché qui fut exposé
par Phil Warne est aussi bon Border qu'on le dit = je pense qu'il est le meilleur que nous
ayons jamais vu.

J'ai eu le plaisir de juger à deux expositions où il était, et je peux dire que j'en ai jamais
vu d'aussi bon.
Mais bien sûr, la beauté perçue par l'œil humain est toujours relative et puisque cet oiseau
a été examiné par tant de juges, le fait de dire que cet oiseau est le meilleur Border que
l'on ait jamais vu est un point de vue qui doit être accepté par beaucoup d'autres.

Et pourtant...ce Border ne ressemble en rirn au modèle qui fut accepté en 1985..et de cela
personne n'en a tenu compte.
Aucun des gagnants actuels, que ce soit dans n'importe quelle variété de Canaris, ne se
conforme pas réellement au standard, ils anticipent tous leur standard.

Par contre, si ce Border pouvait être reproduit tel quel régulièrement, de génération en
génération durant plusieurs années consécutives, le Border entrerait dans une nouvelle
phase de son histoire mouvementée !

Frank PYE


BORDERS FROM PHIL WARNE

107804

The success of this stud is unrivalled by any other breeder in the history of Borders.
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Best Champion Border at four shows the same weekend including three all Border Shows.
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maloute45
29/06/2016, 05h42
PARLONS UN PEU ENTRAÎNEMENT ET EXPOSITIONS

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Le nombre de jeunes élevés lors de la saison d'élevage nous donne la preuve de nos capacités
en tant que détenteurs & soigneurs de nos oiseaux, mais ce sera la saison des expositions qui
sera déterminante quant à la qualité des sujets que nous avons élevés.

Certains d'entre nous sont formels, c'est la saison d'élevage qui est le but principal du hobby
et d'autres diront que les expositions ont à leurs yeux tout autant d'importance.
Pour ma part, les deux aspects de notre hobby m'apportent la joie.

Observer un couple de Fifes qui élève sa nichée de 3 ou 4 jeunes procure un réel plaisir, mais
revoir ces mêmes jeunes quelques mois plus tard remporter les honneurs des expositions
men procure un second tout aussi intense.
Il faut admettre que les expositions (shows) couronnent une dure année de labeur et représente
la vitrine de l'amateur.

Les petits clubs locaux méritent que les membres y adhèrent et leur témoignent tout le soutient
qu'ils méritent, c'est la raison pour laquelle les multiples amateurs doivent préparer leurs
oiseaux tout aussi bien pour les présenter dans ces clubs ou dans des shows spécialisés.

Tout oiseau qui n'est pas en condition optimale ne devrait jamais être exposé, car non seulement
il en souffrirait mais aussi le hobby tout entier.
Dans notre petit monde, tous nous savons qu'un oiseau qui est malade se mettra automatiquement
"en boule", ce qui est triste à voir.
Il est faux de croire que l'on peut préparer un oiseau devant concourir en quelques jours,
même si pour cela vous lui donneriez l'une où l'autre potion ou nourriture spéciale, ou s'il vous
prenait l'envie de l'asperger uniquement de temps à autres...

La préparation commence dès le sevrage des jeunes, si vous commencez plus tard, vous risqueriez
de ne plus pouvoir améliorer la qualité et la beauté du plumage.
Ne pas oublier le vieil adage : "c'est la belle plume, qui fait le bel oiseau" et que les juges
apprécierons toujours à sa juste valeur, un plumage de qualité supérieure.

Les protéines brutes doivent absolument faire partie du menu car elles sont nécessaires à
la formation du plumage des jeunes, beaucoup d'amateurs l'ont compris et adoptent pour
leurs sujets un régime équilibré jusqu'à la fin de la mue.
La verdure que les oiseaux consomment améliorent considérablement leur bonne couleur
naturelle et contribue à donner au plumage un lustre particulier.
Toutes ces verdures doivent être distribuées AVANT et PENDANT la mue, après il sera trop tard !

Les avis divergent beaucoup quant aux bains à donner aux Canaris, et pour ma part, celui-ci
fait partie intégrante d'une bonne préparation de mes oiseaux car cela les incitent à effectuer
du bout du bec un nettoyage approfondi du plumage, ainsi qu'un lustrage final, plume après plume.
Il ne faut cependant pas confondre ENTRAÎNEMENT et PREPARATION pour les sujets d'expositions,
la préparation commence au nid et l'entraînement commence vers l'âge de six semaines,
c'est-à-dire dès que les plumes de la queue sont à longueur.

Pour commencer cet entraînement, j'accroche une cage d'exposition conforme à la race élevée
à la devanture de la cage dans laquelle séjournent les jeunes, chaque soir, cette cage est
nettoyée car l'hygiène est primordiale surtout durant les mois chaud de l'été.
Mon conseil est de ne jamais laisser séjourner des oiseaux dans des cages d'expositions
avant que la mue ne soit complétement terminée.

LE DRESSAGE PROPREMENT DIT

La plupart des races de nos Canaris de posture ont besoin d'un dressage, les uns parfois plus
que d'autres.
* N'exposez jamais un oiseau dont la mue n'est pas complètement terminée, attendez plutôt
plus ou moins 3 semaines après la fin de celle-ci.
* N'exposez jamais un oiseau dans un show qui se déroule sous une tente (bâche), car si
l'oiseau vient juste de finir de muer, l'atmosphère qui règne dans ce genre de local abîmera
certainement son beau plumage.

La cage d'exposition provoque encore maintes discutions entre amateurs... certains diront
qu'un sujet, s'il est de qualité, n'a pas besoin d'être présenté dans el ou tel type de cage,
mais serait Champion même dans une boite de chaussures, et d'autres diront aussi qu'un
bon oiseau n'a aucune chance de remporter la victoire dans une cage réglementaire si cette
dernière est dégoûtante...
D'autres diront e que ce n'est pas la cage que l'on juge, mais l'oiseau.
Donc, inspectez bien vos cages et soyez sévère avec vous même.
Là sur ce point, je m'en tiendrai toujours à mes idées premières qui sont très strictes sur
l'hygiène et je ne trouverai jamais de circonstances atténuantes à un amateur qui présente
ses oiseaux dans des cages sales !

Une exposition est un véritable concours de beauté et personne ne pourra dire que "L'habit
ne fait pas le moine"

NDLR - Un petit coup de peinture ne fera jamais de tort à personne, mais au contraire soyez
persuadé que des oiseaux présentés dans de belles cages propres seront comme des oeuvres
d'art dans de beaux écrins.
Dans cette éventualité , je rafraîchis l'extérieur de mes cages plus anciennes avec de la peinture
noire brillante pour automobiles, en aérosol.
Et même si son coût est supérieur, je gagne un temps précieux pour réaliser ce travail et la
finition est bien meilleure.

Dernier petit conseil avant de terminer : - Avant d'inscrire vos oiseaux dans une compétition
étudiez bien la répartitions des championnats car il n'y à rien de plus triste que de lire sur
l'étiquette de la cage : "oiseau mal inscrit, n'est pas dans sa catégorie" et voir ainsi un sujet
qui est peut être de bonne qualité écarté du concours.

maloute45
05/07/2016, 03h02
LES POSITIONS DU BOSSU BELGE

107859 107860 107861

Depuis sa reconstitution par A.DAWANS, en 1959 le Canari Bossu belge est largement
représenté dans toutes les expositions tant nationales qu'internationales.
Le problème pour parler de cette race, est posé par l'absence de photos correctes, en effet
il est difficile à saisir dans les positions adéquates de la race.
S'agissant d'un Canari qui doit "travailler", il existe à son actif deux positions caractéristiques,
une de repos et l'autre de travail..

Position de repos

107866En position de repos, le Bossu belge doit montrer beaucoup de points importants de son standard !
Donc le repos pour un bon sujet consiste à avoir le dessus de la tête dans le même plan
horizontal que les épaules, à ce moment on observe deux choses, la largeur du corps vu
de profil, c'est à dire formé par le dos et la poitrine qui doit être assez large, tout en gardant
la ligne formée par le dos et la queue en position verticale et la ligne de la poitrine qui doit
être droite, elle ne peut être concave !

107866Si cette qualité existe, les cuisses doivent être camouflées dans le triangle de la poitrine,
seuls les tarses restent visibles.
Dans la position de repos on constate la forme de la tête et une première estimation de la
longueur du cou.

107866Avant d'aborder la deuxième position, on doit faire prendre au Bossu belge une attention soutenue
afin que ses doigts se crispent sur le perchoir et que son cou s'étire.
En général, on gratte la cage, mais j'expliquerai plus loin mon point de vue sur la question.

Position de travail

107866En position de travail, le Bossu belge doit montrer d'autres qualités, le cou s'allonge, la tête
descend plus bas que les épaules et l'oiseau prend une position que l'on appelle souvent :
position du chiffre "7" (sept).

107866Cette posture ne peut se faire au détriment de la ligne verticale "dos-queue" qui est obligatoire
dans les deux positions.
Attention à la queue se ramenant sous le perchoir (faire le Scotch) = fautif.

Analysons les qualités à saisir lorsque le sujet travaille :

a)107866 La tête est plus basse que les épaules.

b) 107866Le triangle formé par les épaules et la pointe du bec nous donne la longueur du cou.
Vu de dos, le triangle épaules et ailes doit être isocèle, les côtés du triangle doivent rester
droits : si ces derniers se terminent par deux parallèles, c'est que le Bossu manquent de
largeur d'épaules.

c) 107866Le plumage est à examiner en dehors de la position, surtout les légères frisures de la poitrine
qui s'expriment plus fort lorsque l'oiseau descend sur le juchoir.

d) 107866Les pattes d'un bon sujet sont inclinées à 45° pour les tarses, les cuisses sont donc à 90°
par rapport aux tarses et camouflées dans le corps.

e)107866 La queue d'un Bossu doit comporter douze rectrices et être parallèle et bien fermée sur
toute sa longueur.

f)107866 La taille est de 18 cm. et les sujets trop grands sont rares pour ne pas dire inexistants.
Lorsque le juge doit faire travailler les Bossus, ces derniers étant placés sur une table en
hauteur, le grattage sous la table ne concerne pas toujours les sujets que l'on a devant soi,
mais parfois de sujets plus éloignés.