La Perruche De Pennant

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Lu pour vous dans "Die australischen Platischwelfaisittiche" par Dr. Klaus Immelmann (1966)
Photographie : Glen Fergus.

La perruche de Pennant - ( Platycercus elegans)


Cette race offre une belle illustration des lois climatologiques en zoologie.
Elle suit exactement la "Loi de Gloger" (Zoologiste Constantion Lambert Gloger 1803-1863),suivant laquelle,chez une espèce déterminée,les races géographiques qui habitent des régions plus humides,accusent une expression plus considérable de la mélanine.

C'est-à-dire: montrent une plus grande quantité de noir que les races qui habitent les zones climatologiques plus arides.

D'autre part,elle confirme aussi la "Loi de Bergmann (Naturaliste Carl Bergmann 1814-1865),qui stipule que les races géographiques d'une espèce déterminée sont d'autant plus petites qu'elles habitent des régions plus chaudes.

Cette seconde loi est déterminée par une nécessité thermorégulatrice : plus un animal est grand,plus minime devient sa surface corporelle par rapport au poids corporel.

Les animaux à sang chaud,habitant les zones climatologiques plus froides,auront donc intérêt à être aussi grands que possible car,par suite de leur superficie corporelle proportionnellement plus petite,ils seront exposés à un refroidissement moindre.

Parmi l'avifaune européenne,le Bouvreuil et le Chardonneret,dans les grandes races nordiques sont connues et appréciées par les amateurs d'oiseaux,constituent des exemples qui viennent confirmer cette loi.
En Australie,la Perruche de Pennant suit cette loi de Bergmann : la race "nigrescens" habitent les régions les plus chaudes,et est de loin la plus petite.

NDLR : Cette très belle variété est souvent rencontrée lors des expositions.

Amicalement.

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De jolies couleurs, juste la taille au dessus de l omnicolore.

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Complément sur la Perruche de Pennant:

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Changement du plumage juvénile, en cause : l'alimentation ...

Il existe souvent une certaine confusion chez les éleveurs au sujet de la robe juvénile de la
Perruche de Pennant.
La race nordique (nigrescens) est déjà colorée de rouge en quittant le nid.
La grande race (elegans) qui vit en liberté, par contre, quitte toujours le nid en robe juvénile
verte et n'acquiert la robe adulte qu'après la mue de l'année suivante.

En captivité, les jeunes de cette race montrent pourtant souvent une robe totalement ou
partiellement rouge lors de l'envol...
Ceci peut être une conséquence de croisements avec la petite race, mais peut aussi provenir
d'une cause absolument différente.
Peu de temps après la formation du plumage juvénile, l'ébauche du plumage adulte est déjà
commencée.
Si la croissance de l'oiseau est ralentie par suite d'une alimentation déficiente, le plumage
aussi sera freiné dans son développement, et l'interversion peut déjà se faire avant que le
plumage juvénile ne se soit formé.
Dans ce cas, la robe juvénile sera sautée entièrement ou partiellement et le jeune, en quittant
le nid, ressemblera déjà très fort à ses congénères adultes.

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Un phénomène analogue est connu chez l'Amadine à tête rouge (Amadina erythrocephala) de
l'Afrique du Sud : en liberté, les jeunes quittent le nid en plumage juvénile, mais en captivité
et suite à une alimentation insuffisante, les jeunes, lors de l'envol, montrent déjà la calotte
rouge de l'adulte.

La confirmation expérimentale de cette théorie, qui et parfois violemment
contestée, a été donnée récemment, grâce à des expériences très simples :

Dans chaque nid, un éleveur a marqué la moitié des jeunes en les baguant.
Ces jeunes bagués furent enlevés chaque jour du nid pendant deux à cinq heures, et ainsi
ils recevaient finalement une quantité moindre de nourriture que leurs frères et sœurs restés
dans le nid.
Ces derniers furent encore nourris supplémentairement par le soigneur au moyen d'une
seringue (gavage).

Ces expériences ont été poursuivies pendant deux années consécutives et chez plusieurs
couples éleveurs, elles ont chaque fois donné les mêmes résultats : - Les jeunes qui avaient
été journellement enlevés du nid (c'est-à-dire les jeunes mal nourris) prenaient l'envol en
robe rouge, les autres (c'est-à-dire ceux qui avaient été bien nourris), au contraire, quittaient
le nid en plumage vert.

Comme, il s'agissaient chaque fois chez ces jeunes différemment colorés de frères et sœurs,
et que d'autre part tous les autres facteurs du milieu lors de l'élevage étaient identiques pour
tous ces jeunes, ces expériences prouvent donc que la couleur du plumage lors de l'envol des
jeunes dépend de leur alimentation pendant le temps qu'ils passent au nid.
L'éleveur a également fait le constat que l'alimentation pendant les quatorze premiers jours
de leur vie est surtout de la plus grande importance.

Origine du nom :

Le nom vulgaire de "Perruche de Pennant" se rapporte au nom d'un habitant de l'ancienne
colonie de la Nouvelle-Galles du Sud.
M.Pennant avait apporté un sujet abattu de cette Perruche au zoologue anglais, le Dr John
Latham, qui, lorsqu'il décrit l'espèce en 1781, lui a donné son nom en l'honneur de celui qui
avait fourni le modèle.