maloute45
07/05/2009, 12h09
Pour une bonne saison d'élevage,santé & alimentation = deux facteurs de réussite .
La période de reproduction est souvent pour l'amateur un moment parfois stressant,mais très attendu
et il me semble utile de rappeler et passer en revue quelques-uns des aspects importants dont il faut
tenir compte pour que l'élevage réussisse.
Que ce soit lors d'élevages de canaris,indigènes,exotiques,perruches,etc...la préparation est une nécessité et de la qualité dépendra souvent les résultats de toute une saison et donc,on mettra toutes
les chances de son côté mais,on ne comptera pas sur la chance.
En matière de préparation,chacun à "ses recettes",certains les gardent secrètement,d'autres en font
profiter les autres éleveurs débutants et/où moins expérimentés,ce qui est à mon humble avis plus "sportif" ,plus sympa.
Néamoins,quand ces "conseils" concernent l'alimentation et plus encore la santé,le débutant se doit d'être
prudent,voire méfiant et de ne pas prendre à la lettre tout ce qui se dit à ce sujet et il conviendra dès lors de ne pas se contenter d'un seul son de cloche,mais bien de s'informer plus amplement auprès de
plusieurs éleveurs,voire pour d'importants problèmes de santé,de "faire" procéder à des analyses de
laboratoires par l'entremise d'un vétérinaire aviaire.
Non pas que le où les "donneur(s) de conseil" soient ou seraient mal intentionnés,bien au contraire,mais parfois,ils auront tirés,des conclusions hâtives et sûr d'eux,ils n'auront dès lors qu'une envie,porter la bonne parole,préconiser des solutions aux problèmes rencontrés et,certains avides,de bons conseils
prendront tout celà pour argent comptant,comme "solutions miracles".
Ceci est d'ailleurs souvent profitable,mais on retiendra pourtant qu'il n'y a pas de critères pour juger un
donneur de conseils et donc prudence et informations avant toute prise de décisions lors notamment
des traitements à donner en cas de maladie et/ou aléas pouvant survenir.
Contacter un vétérinaire est parfois utile,encore faut-il que ce dernier soit un tant soit peu compétent
en ornithologie ou qu'au moins il fasse les démarches utiles,auprès d'un laboratoire d'analyse.
Et croyez-moi,ces vétérinaires ne sont pas légion dans....la région.
On ne peut qu'amérement le déplorer,mais aussi le comprendre,car ce domaine ornithologique ne seraît
sûrement pas économiquement une source de revenus appréciables.
Ci-après,on laissera volontairement de côté tout ce qui a trait aux connaissances et techniques
subtiles d'élevage pour se concentrer sur la santé et l'alimentation.
Pour être performants,les reproducteurs doivent ou devraient être en bonne santé,personne ne peut contester ce fait et l'éleveur devra être sans pitié et rejeter de son élevage tous les sujets d'apparence
faible.
Insistons sur cer aspect santé et ne gardons pas,n'élevons pas avec un oiseau sous prétexte qu'il répond
au standard et qu'il a "fait" des prix,alors que la santé est chroniquement chancelante et que grâce à
des apports de préparation médicamenteuse que ce "champion" ...est encore en vie.
La sélection au niveau standard,ne doit pas occulter la sélection au niveau santé et cette dernière,je le comfirme,doit rester une priorité trop souvent reléguée au second plan.
Il m'est apparu que dans certains élevage,cette sélection santé ne soit pas de mise car on constate de trop nombreux sujrts présentant un manque évident de condition,pour ne pas dire plus et d'année en
année on ne constate pas vraiment d'amélioration.
Et il faut savoir que malgré une sélection rigoureuse,on rencontrera chaque saison l'un ou l'autre problème
très variable parfois d'une année à l'autre.
On notera pourtant que certains diront qu'eux tout va bien,comme tous les ans,ce sont toujours les
mêmes "farfelus" et on ne voit jamais pour ainsi dire leurs oiseaux dans les concours...
Etendons-nous maintenant sur ces problèmes éventuels de santé qu'il convient d'envisager
sous différents aspects :
D'abord il y a l'état de santé apparent des oiseaux,mais la problèmatique de maladies "cachées" qui,sans
gêner la santé des reproducteurs,pourraient se transmettre sournoisement aux jeunes la "colibacillose" en est un parfait exemple parmi d'autres.
Santé des reproducteurs :
Comme déjà précisé,ils seront en bonne condition et un minimum d'informations et d'observations pourront vous renseigner sur le sujet.
L'aspect général,vif,un plumage optimal seront déjà de bonnes indications et à la prise en main on ne pourra constater une quelconque maigreur et la partie ventrale ne pourra être rouge,violacée,bleutée,noirâtre,gonflée et/où souillée par les fientes.
Ce qui serait dans ce cas des signes de dérangements intestinaux plus que probables.
Des traitements préventifs pourraient dès lors s'avérer nécessaires et ce bien avant le début de
l'élevage,en espérant que ces constatations négatives disparaissent.
On notera aussi que les sujets trop gras,surtout s'il s'agît de mâles,ne sont pas conseillés car lors de la copulation,celle-ci pourrait être imcomplète et dès lors,on constaterait des fécondations bien évidemment
"médiocres" engendrant des oeufs clairs !!!
Mettre ces oiseaux-là au régime est donc une nécessité et on s'y prendra bien avant le commencement de l'élevage car cela ne pourra se faire d'un seul coup sous peine de priver subitement de nourriture riche;
Ce régime devra être progressif et se fera adroitement.
Parfois un apport de complexes "dégraissants" est des plus conseillés,entre autre la choline contenue dans le pissenlit mais aussi : Océcholine,Sédocol et également de l'extrait de foie (n'est plus en vente
en Belgique,peut-être qu'en France) et de toute façon on peut se le procurer dans les magasins en
aticle de pêche en conditionnement de +/- 50ml et ce dans le rayon pour la carpe (difficile danss les magasins Belges,mais d'usage courant,en principe en France et au Pays-Bas).
Les doses habituelles sont de +/- 1 cuillère à soupe par litre d'eau à renouveler chaque jour,2 fois par jour
en cas de forte chaleur et pendant +/- une quinzaine (15) de jours.
Ceci n'est pas miraculeux,mais ça aide un peu.
Ces produits sont surtout des correcteurs alimentaires et permettent de limiter les accumulations excessives de graisses et notamment au niveau du foie.
La période de reproduction est souvent pour l'amateur un moment parfois stressant,mais très attendu
et il me semble utile de rappeler et passer en revue quelques-uns des aspects importants dont il faut
tenir compte pour que l'élevage réussisse.
Que ce soit lors d'élevages de canaris,indigènes,exotiques,perruches,etc...la préparation est une nécessité et de la qualité dépendra souvent les résultats de toute une saison et donc,on mettra toutes
les chances de son côté mais,on ne comptera pas sur la chance.
En matière de préparation,chacun à "ses recettes",certains les gardent secrètement,d'autres en font
profiter les autres éleveurs débutants et/où moins expérimentés,ce qui est à mon humble avis plus "sportif" ,plus sympa.
Néamoins,quand ces "conseils" concernent l'alimentation et plus encore la santé,le débutant se doit d'être
prudent,voire méfiant et de ne pas prendre à la lettre tout ce qui se dit à ce sujet et il conviendra dès lors de ne pas se contenter d'un seul son de cloche,mais bien de s'informer plus amplement auprès de
plusieurs éleveurs,voire pour d'importants problèmes de santé,de "faire" procéder à des analyses de
laboratoires par l'entremise d'un vétérinaire aviaire.
Non pas que le où les "donneur(s) de conseil" soient ou seraient mal intentionnés,bien au contraire,mais parfois,ils auront tirés,des conclusions hâtives et sûr d'eux,ils n'auront dès lors qu'une envie,porter la bonne parole,préconiser des solutions aux problèmes rencontrés et,certains avides,de bons conseils
prendront tout celà pour argent comptant,comme "solutions miracles".
Ceci est d'ailleurs souvent profitable,mais on retiendra pourtant qu'il n'y a pas de critères pour juger un
donneur de conseils et donc prudence et informations avant toute prise de décisions lors notamment
des traitements à donner en cas de maladie et/ou aléas pouvant survenir.
Contacter un vétérinaire est parfois utile,encore faut-il que ce dernier soit un tant soit peu compétent
en ornithologie ou qu'au moins il fasse les démarches utiles,auprès d'un laboratoire d'analyse.
Et croyez-moi,ces vétérinaires ne sont pas légion dans....la région.
On ne peut qu'amérement le déplorer,mais aussi le comprendre,car ce domaine ornithologique ne seraît
sûrement pas économiquement une source de revenus appréciables.
Ci-après,on laissera volontairement de côté tout ce qui a trait aux connaissances et techniques
subtiles d'élevage pour se concentrer sur la santé et l'alimentation.
Pour être performants,les reproducteurs doivent ou devraient être en bonne santé,personne ne peut contester ce fait et l'éleveur devra être sans pitié et rejeter de son élevage tous les sujets d'apparence
faible.
Insistons sur cer aspect santé et ne gardons pas,n'élevons pas avec un oiseau sous prétexte qu'il répond
au standard et qu'il a "fait" des prix,alors que la santé est chroniquement chancelante et que grâce à
des apports de préparation médicamenteuse que ce "champion" ...est encore en vie.
La sélection au niveau standard,ne doit pas occulter la sélection au niveau santé et cette dernière,je le comfirme,doit rester une priorité trop souvent reléguée au second plan.
Il m'est apparu que dans certains élevage,cette sélection santé ne soit pas de mise car on constate de trop nombreux sujrts présentant un manque évident de condition,pour ne pas dire plus et d'année en
année on ne constate pas vraiment d'amélioration.
Et il faut savoir que malgré une sélection rigoureuse,on rencontrera chaque saison l'un ou l'autre problème
très variable parfois d'une année à l'autre.
On notera pourtant que certains diront qu'eux tout va bien,comme tous les ans,ce sont toujours les
mêmes "farfelus" et on ne voit jamais pour ainsi dire leurs oiseaux dans les concours...
Etendons-nous maintenant sur ces problèmes éventuels de santé qu'il convient d'envisager
sous différents aspects :
D'abord il y a l'état de santé apparent des oiseaux,mais la problèmatique de maladies "cachées" qui,sans
gêner la santé des reproducteurs,pourraient se transmettre sournoisement aux jeunes la "colibacillose" en est un parfait exemple parmi d'autres.
Santé des reproducteurs :
Comme déjà précisé,ils seront en bonne condition et un minimum d'informations et d'observations pourront vous renseigner sur le sujet.
L'aspect général,vif,un plumage optimal seront déjà de bonnes indications et à la prise en main on ne pourra constater une quelconque maigreur et la partie ventrale ne pourra être rouge,violacée,bleutée,noirâtre,gonflée et/où souillée par les fientes.
Ce qui serait dans ce cas des signes de dérangements intestinaux plus que probables.
Des traitements préventifs pourraient dès lors s'avérer nécessaires et ce bien avant le début de
l'élevage,en espérant que ces constatations négatives disparaissent.
On notera aussi que les sujets trop gras,surtout s'il s'agît de mâles,ne sont pas conseillés car lors de la copulation,celle-ci pourrait être imcomplète et dès lors,on constaterait des fécondations bien évidemment
"médiocres" engendrant des oeufs clairs !!!
Mettre ces oiseaux-là au régime est donc une nécessité et on s'y prendra bien avant le commencement de l'élevage car cela ne pourra se faire d'un seul coup sous peine de priver subitement de nourriture riche;
Ce régime devra être progressif et se fera adroitement.
Parfois un apport de complexes "dégraissants" est des plus conseillés,entre autre la choline contenue dans le pissenlit mais aussi : Océcholine,Sédocol et également de l'extrait de foie (n'est plus en vente
en Belgique,peut-être qu'en France) et de toute façon on peut se le procurer dans les magasins en
aticle de pêche en conditionnement de +/- 50ml et ce dans le rayon pour la carpe (difficile danss les magasins Belges,mais d'usage courant,en principe en France et au Pays-Bas).
Les doses habituelles sont de +/- 1 cuillère à soupe par litre d'eau à renouveler chaque jour,2 fois par jour
en cas de forte chaleur et pendant +/- une quinzaine (15) de jours.
Ceci n'est pas miraculeux,mais ça aide un peu.
Ces produits sont surtout des correcteurs alimentaires et permettent de limiter les accumulations excessives de graisses et notamment au niveau du foie.