maloute45
25/06/2008, 01h01
Hélas, horribles gibets pour nos petits oiseaux !
Dans toute construction moderne,les grandes fenêtres fleurissent généreusement.
C'est la gloire des châssis métalliques garnis de double et même de triple vitrage.
Cette architecture très souriante colonise quasiment tous les suffrages.
Compréhensible !
Elle laisse entrer à profusion la lumière et les rayons du soleil quand il daigne se montrer : elle nous
lègue des panoramas flatteurs pour notre champ visuel,tableaux vivants variables en toutes saisons.
Remarquons aussi que les " thermopanps" ont soigné efficacement la note douloureuse du chauffage
(mazout et dérivés du pétrole) de nos refuges.
Une vue sans contrariété,une surface d'encadrement réduite,des économies d'entretien !
Hélas,pour nos amis ailés,ces grandes baies sont malheureusement trop souvent la cause de la réduction
impressionnante de leur effectif.
En effet,nos petits oiseaux,dans leurs déplacements aériens,ont l'illusion d'évoluer sans encombres dans
la nature,le domaine qui leur est propre.
Infailliblement,ils viennent se cogner brutalement contre les vitres transparentes.
Un coup sec et c'est la chute catastrophique au pied de l'obstacle imprévisible.
C'est d'abord le bec et la tête qui encaissent douloureusement le choc,puis,tout de suite,le corps entier
à cause de la force potentielle acquise par le vol qui accentue la pression,et,toute étourdie,la malheureuse victime tombe inerte sur le sol durci.
Que reste -t -il à faire dans des cas similaires ?
Ramasser l'oiseau,sans l'effaroucher.
Une hémoragie est souvent constatée,perte de sang par les mandibules.
Dans beaucoup de cas,la mort fatale est imminente,il faut alors se résigner:triste spectacle.
Si au contraire,l'oiseau affiche le comportement de vouloir survivre,yeux en éveil,battements de coeur
accélérés,tentative de fuir,il faut doubler de prudence.
Aurait-il une luxation à l'épaule ? une fracture à une patte ?
L'oiseau capturé doit être placé dans une petite boite de carton de dimensions réduites afin d'éviter
des mouvements désordonnés qui pourraient aggraver les blessures.
Quelques petits trous d'aérage...Placez ensuite " la clinique et le patient " dans un endroit sombre,
calme,peu chauffé ; - Récupération indispensable !
Le lendemain,si votre petit protègé a repris vigueur,placez-le dans une petite cage.
S'il se tient fermement sur se deux pattes,ailes en place,regard vif,présentez-lui de l'eau claire,des
graines où une nourriture appropriée suivant l'espèce.
Si l'oiseau boit,mange et se place sur un perchoir,c'est bon signe.
Après un ravitaillement copieux,ouvrez la porte,et le prisonnier s'envolera...sans honorer sa note.
Mais quelle explosion de joie chez son sauveur.
|slt:|
Dans toute construction moderne,les grandes fenêtres fleurissent généreusement.
C'est la gloire des châssis métalliques garnis de double et même de triple vitrage.
Cette architecture très souriante colonise quasiment tous les suffrages.
Compréhensible !
Elle laisse entrer à profusion la lumière et les rayons du soleil quand il daigne se montrer : elle nous
lègue des panoramas flatteurs pour notre champ visuel,tableaux vivants variables en toutes saisons.
Remarquons aussi que les " thermopanps" ont soigné efficacement la note douloureuse du chauffage
(mazout et dérivés du pétrole) de nos refuges.
Une vue sans contrariété,une surface d'encadrement réduite,des économies d'entretien !
Hélas,pour nos amis ailés,ces grandes baies sont malheureusement trop souvent la cause de la réduction
impressionnante de leur effectif.
En effet,nos petits oiseaux,dans leurs déplacements aériens,ont l'illusion d'évoluer sans encombres dans
la nature,le domaine qui leur est propre.
Infailliblement,ils viennent se cogner brutalement contre les vitres transparentes.
Un coup sec et c'est la chute catastrophique au pied de l'obstacle imprévisible.
C'est d'abord le bec et la tête qui encaissent douloureusement le choc,puis,tout de suite,le corps entier
à cause de la force potentielle acquise par le vol qui accentue la pression,et,toute étourdie,la malheureuse victime tombe inerte sur le sol durci.
Que reste -t -il à faire dans des cas similaires ?
Ramasser l'oiseau,sans l'effaroucher.
Une hémoragie est souvent constatée,perte de sang par les mandibules.
Dans beaucoup de cas,la mort fatale est imminente,il faut alors se résigner:triste spectacle.
Si au contraire,l'oiseau affiche le comportement de vouloir survivre,yeux en éveil,battements de coeur
accélérés,tentative de fuir,il faut doubler de prudence.
Aurait-il une luxation à l'épaule ? une fracture à une patte ?
L'oiseau capturé doit être placé dans une petite boite de carton de dimensions réduites afin d'éviter
des mouvements désordonnés qui pourraient aggraver les blessures.
Quelques petits trous d'aérage...Placez ensuite " la clinique et le patient " dans un endroit sombre,
calme,peu chauffé ; - Récupération indispensable !
Le lendemain,si votre petit protègé a repris vigueur,placez-le dans une petite cage.
S'il se tient fermement sur se deux pattes,ailes en place,regard vif,présentez-lui de l'eau claire,des
graines où une nourriture appropriée suivant l'espèce.
Si l'oiseau boit,mange et se place sur un perchoir,c'est bon signe.
Après un ravitaillement copieux,ouvrez la porte,et le prisonnier s'envolera...sans honorer sa note.
Mais quelle explosion de joie chez son sauveur.
|slt:|