maloute45
05/04/2008, 16h15
Bien sûr,Corbeaux freux,Choucas,Sansonnets,Pies,Loriots,Merles et Moineaux sont,à l'époque des cerises,de fameux gourmands.
Source : Article paru dans le folder trimestriel "Le Canaririre" édité par le Club A.O.G - année 1984 -
Editeur responsable: léon (Maloute45).
Je trouve ce texte très bien,car il nous remet en mémoire quelques espèces indigènes,mais aussi le nom de diverses plantes et fruits qu'ils affectionnent tout particulièrement.
Avouons cependant que c'est surtout à la cime des grands arbres que les
oiseaux passagèrement "frugivores" trouvent "la table bien mise".
Je constate que le jardinier ne se donne plus la peine de dresser sa lourde
échelle pour la cueillette de ses fruits.
Alors pourquoi se chagriner pour des queues de cerises ?
Cependant,dans les vignobles,une destruction massive est à craindre.
De nombreux oiseaux migrateurs viennent en colonies,dévorer en quelques
heures des centaines de grappes de raisin.
A l'époque des noix,les Corbeaux sont très piailleurs,dès l'aube ils sont à la
maraude. ( Pourquoi dit-on bête comme un corbeau?)
Alors que ces Corvidés sont des oiseaux très fortement évolués!
Je ne pense pas non plus que le Merle sois un frugivore invétéré,observez-le,il à une prédilection pour les lombrics qui se glissent parmi vos fraisiers.
Et exceptionnellement il dégustera une fraise pour dessert.
En règle générale,pendant la "bonne saison",le ravitaillement des oiseaux
est assuré par les insectes,les graines sauvages,la précieuse verdure et la boisson,mais en hiver,les difficultés surgissent.
Heureusement que la nature est prévoyante,et que les Amateurs d'oiseaux
contribuent pour la nourriture.
Les framboises et les mûres sont surtout appréciées par les Bouvreuils.
Les grappes de sorbier font la joie des Moineaux,des Grives et des Merles.
Le Geai a fait une provision de faines et de glands,souvent distrait,il éprouve parfois des difficultés à dénicher ses propres cachettes.
Et c'est comme cela que l'on découvre par-ci par-là un petit chêne où un hêtre .
Sittelles et Grimpereaux ont mis des noix et des noisettes dans leur loge
à la façon des écureuils. - Prévoyance pour les jours sombres !
Le cotoneaster et le buisson ardent exposent leurs baies rouges à profusion
jusque fin mars.
On dirait que la neige les protègent et les conservent pour les offrir aux oiseaux.
Le lierre à aussi des baies qui permettent à quelques espèces d'oiseaux de
faire soudure avec les premières générosités du printemps.
Les fruits des aulnes et des thuyas sont aussi de précieux appoints pour les
Tarins toujours si familiers,en bandes joyeuses.
Les aubépines,dans ces buissons effeuillés des troupes guidées par les Moineaux vont se gaver avec les dernières quenelles cuites par la gelée.
Les Pics,visiteurs de marque,inspectent avec leur acquis d'alpiniste,les arbres fruitiers et les vieux saules.
Leur présence est dévoilée par des coups de bec répétés,tambourinés.
Une guerre à outrance aux xylophages et à la vermine ! Protection naturelle des futures récoltes.
Le Gros bec extrait les noyaux des amandes avec une dextérité
surprenante.
En cas de disette,il porte son choix sur les bourgeons et les insectes.
Le Bec croisé passe sa vie à la recherche des conifères abondamment pourvus de fruits (carotte de pin),sa seule nourriture valable,même pour son
élevage qui peut dès lors s'effectuer en toutes saisons.
Quand les tables écologistes sont desservies et que le froid ronge la campagne,il ne reste plus qu'aux vrais Amateurs d'oiseaux que nous sommes d'offrir aux pauvres quémandeurs:miettes de pain ,restes de repas,morceau de lard,graines diverses......NE LES OUBLIEZ PAS !
Dictons: Granivores,Insectivores,Frugivores.....en cas de disette,tous ont
bonne fourchette.
Amicalement,lé@n.
Source : Article paru dans le folder trimestriel "Le Canaririre" édité par le Club A.O.G - année 1984 -
Editeur responsable: léon (Maloute45).
Je trouve ce texte très bien,car il nous remet en mémoire quelques espèces indigènes,mais aussi le nom de diverses plantes et fruits qu'ils affectionnent tout particulièrement.
Avouons cependant que c'est surtout à la cime des grands arbres que les
oiseaux passagèrement "frugivores" trouvent "la table bien mise".
Je constate que le jardinier ne se donne plus la peine de dresser sa lourde
échelle pour la cueillette de ses fruits.
Alors pourquoi se chagriner pour des queues de cerises ?
Cependant,dans les vignobles,une destruction massive est à craindre.
De nombreux oiseaux migrateurs viennent en colonies,dévorer en quelques
heures des centaines de grappes de raisin.
A l'époque des noix,les Corbeaux sont très piailleurs,dès l'aube ils sont à la
maraude. ( Pourquoi dit-on bête comme un corbeau?)
Alors que ces Corvidés sont des oiseaux très fortement évolués!
Je ne pense pas non plus que le Merle sois un frugivore invétéré,observez-le,il à une prédilection pour les lombrics qui se glissent parmi vos fraisiers.
Et exceptionnellement il dégustera une fraise pour dessert.
En règle générale,pendant la "bonne saison",le ravitaillement des oiseaux
est assuré par les insectes,les graines sauvages,la précieuse verdure et la boisson,mais en hiver,les difficultés surgissent.
Heureusement que la nature est prévoyante,et que les Amateurs d'oiseaux
contribuent pour la nourriture.
Les framboises et les mûres sont surtout appréciées par les Bouvreuils.
Les grappes de sorbier font la joie des Moineaux,des Grives et des Merles.
Le Geai a fait une provision de faines et de glands,souvent distrait,il éprouve parfois des difficultés à dénicher ses propres cachettes.
Et c'est comme cela que l'on découvre par-ci par-là un petit chêne où un hêtre .
Sittelles et Grimpereaux ont mis des noix et des noisettes dans leur loge
à la façon des écureuils. - Prévoyance pour les jours sombres !
Le cotoneaster et le buisson ardent exposent leurs baies rouges à profusion
jusque fin mars.
On dirait que la neige les protègent et les conservent pour les offrir aux oiseaux.
Le lierre à aussi des baies qui permettent à quelques espèces d'oiseaux de
faire soudure avec les premières générosités du printemps.
Les fruits des aulnes et des thuyas sont aussi de précieux appoints pour les
Tarins toujours si familiers,en bandes joyeuses.
Les aubépines,dans ces buissons effeuillés des troupes guidées par les Moineaux vont se gaver avec les dernières quenelles cuites par la gelée.
Les Pics,visiteurs de marque,inspectent avec leur acquis d'alpiniste,les arbres fruitiers et les vieux saules.
Leur présence est dévoilée par des coups de bec répétés,tambourinés.
Une guerre à outrance aux xylophages et à la vermine ! Protection naturelle des futures récoltes.
Le Gros bec extrait les noyaux des amandes avec une dextérité
surprenante.
En cas de disette,il porte son choix sur les bourgeons et les insectes.
Le Bec croisé passe sa vie à la recherche des conifères abondamment pourvus de fruits (carotte de pin),sa seule nourriture valable,même pour son
élevage qui peut dès lors s'effectuer en toutes saisons.
Quand les tables écologistes sont desservies et que le froid ronge la campagne,il ne reste plus qu'aux vrais Amateurs d'oiseaux que nous sommes d'offrir aux pauvres quémandeurs:miettes de pain ,restes de repas,morceau de lard,graines diverses......NE LES OUBLIEZ PAS !
Dictons: Granivores,Insectivores,Frugivores.....en cas de disette,tous ont
bonne fourchette.
Amicalement,lé@n.